Un petit tweet du Dr Paf, Nos hygiénistes de l'hôpital Foch ont du talent, mais aussi de l'humour ...
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«L'hygiène, avant la microbiologie, n'est hygiénique que dans ses intentions. C'est la science des apparences qui repose entre des mains d'aveugles : est sain ce qui est beau, bon, et ne sent pas mauvais.» Pierre Darmon, L'homme et les microbes, Fayard, 1999.
Un petit tweet du Dr Paf, Nos hygiénistes de l'hôpital Foch ont du talent, mais aussi de l'humour ...
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«La Food Standards Agency recherche des informations sur la mention 'peut contenir' sur les emballages alimentaires», source Food Standards Agency du 7 décembre 2021.
Consultation et série d'ateliers pour informer des prochaines étapes de la création d'un système d'étiquetage et d'information sur les allergènes à titre de précaution pour les entreprises et les consommateurs.
Des études récentes de la FSA ont montré que les consommateurs hypersensibles aux aliments, les personnes souffrant d'allergies alimentaires, d'intolérances ou de maladie cœliaque, apprécient les informations ou l'étiquetage de précaution sur les allergènes lorsqu'ils les informent clairement d'un risque inévitable de contamination croisée allergène.
Mais les consommateurs peuvent également être déroutés par l'éventail de mises en garde sur l'étiquetage des aliments préemballés, tels que les barres chocolatées, les biscuits et autres produits vendus dans les supermarchés, où le libellé peut différer d'un produit à l'autre et il peut ne pas être clair de savoir quel est le risque.
Des études ont révélé que la majorité des entreprises alimentaires utilisent ces étiquetages pour essayer de protéger les consommateurs, mais ne savent pas quand et comment elles doivent le faire. Il est prouvé que les entreprises ont besoin de clarté sur les mesures qu'elles doivent prendre pour contrôler le risque de contamination croisée avce des allergènes, ce qui éclaire ensuite leur décision d'étiquetage.
Pour aider à développer nos travaux sur cette question, la FSA souhaite entendre les entreprises, les équipes alimentaires des collectivités locales, les professionnels de santé, les associations caritatives contre les allergies, les consommateurs et toute autre partie intéressée à travers une consultation et une série d'ateliers en ligne.
La FSA sollicite également des avis sur la fourniture d'informations de précaution sur les allergènes concernant les aliments non préemballés, tels que les repas servis dans les restaurants, où les informations de précaution peuvent être données verbalement, mais parfois ne sont pas fournies du tout.
La directrice des politiques de la Food Standards Agency , Rebecca Sudworth, a déclaré:
«Nous savons que les informations de précaution sur les allergènes sont difficiles pour les entreprises et les autorités locales chargées de faire respecter la loi, et nous sommes très désireux de les entendre sur la façon de rendre la loi plus claire et plus facile à suivre.»
«Les réponses que nous obtenons aideront à éclairer nos prochaines étapes pour créer un système fonctionnel que les entreprises pourront mettre en pratique que les consommateurs comprennent et en qui ils font confiance.»
La consultation sur l'information de précaution sur les allergènes s'ouvre le 6 décembre et se poursuit jusqu'au 14 mars 2022, et la FSA recueillera également les avis des entreprises, des équipes alimentaires des collectivités locales chargées de l'application de la loi, des organismes de l'industrie et des consommateurs à travers une série d'ateliers approfondis.
Vous pouvez vous impliquer en partageant votre point de vue ici, Precautionary Allergen Labelling (PAL): The ‘may contain’ Consultation | Food Standards Agency.
La contamination des aliments par Listeria monocytogenes peut survenir à tous les stades de la chaîne alimentaire (par ex. les aliments cuits peuvent être contaminés lors de manipulations réalisées après cuisson). La plupart des aliments prêts à être consommés sont susceptibles d’être contaminés mais le niveau et la fréquence de contamination sont variables et généralement faibles.
Voici un exemple de plat cuisiné prêt à être consommé qui a été rappelé. Il s'agit de couscous royal de chez Carrefour Marché, le 22 novembre 2021 pour cause de présence de Listeria monocytogenes.
Le souci est que l'on retrouve de nouveau le 7 décembre 2021, le couscous royal de chez Carrefour Marché, autre lot, mais chez le même distributeur ..
Il est demandé au consommateur d'être vigilant, mais nos autorités sanitaires ne doivent-elles pas surveiller les entreprises alimentaires quant à la présence de Listeria monocytogenes, surtout quand il y a déjà eu un rappel ?
Un petit coup d’œil dans le rétro des rappels depuis le 1er avril 2021 nous permet de voir qu’il y a déjà eu six rappels à propos du couscous avec des causes très variées, oxyde d’éthylène, corps étrangers et allergènes. A ces six rappels, il faut y ajouter les deux rappels pour cause de présence de Listeria monocytogenes, jamais deux sans trois ?
Complément. A noter aussi que les saucissons sont aussi à la fête avec depuis le 1er avril, 13 rappels,
Après les mairies de Starsbourg et de Grenoble, les soit disant écolos de Lyon se sont lancés dans une course à l'échalotte ...
Le sort des huîtres est en suspens tant qu’on n’a pas trouvé un moyen de les euthanasier.. https://t.co/IOm9C4mCi2
— François Momboisse (@fmomboisse) December 7, 2021
Un article prau dans Applied and Environmental Microbiology rapporte qu’un certain type de phage (siphovirus ou siphophage) réduit le nombre d'isolats de Salmonella enterica Serovar Typhimurium sur la peau de poulet (The Lytic Siphophage vB_StyS-LmqsSP1 Reduces the Number of Salmonella enterica Serovar Typhimurium Isolates on Chicken Skin).
Résumé
Importance
*La multiplicité d’infection cellulaire est le nombre de génomes viraux qui participent à l’infection de chaque cellule lors du processus naturel de l’invasion de l’hôte.
Ici, il ne va être question de la validation d'un guide par l’Anses, mais d’une nouvelle version d’un guide luxembourgeois réalisé par la Chambre des Métiers pour les différents métiers de la bouche (160 pages) dans le cadre de l'application de la réglementation d'hygiène alimentaire. Ce guide est validé par le Ministère de la Protection des consommateurs du luxembourg.
Est-il meilleur ou pire que les guides validés bien de chez nous? Je vous laisse juge ...
Les cheveux
Les mains
—› Après manipulation d’objets « sales » comme des cartons, un sac poubelle, etc.—› Après utilisation du téléphone, téléphone portable, tablette, etc.—› Après avoir toussé, s’être mouché ou coiffé. Après avoir manipulé de l’argent.— A chaque entrée dans l’atelier de production.
—› Au retour de chaque pause. Avant toute préparation de produits alimentaires sensibles.
«La pollution microplastique favorise la résistance aux antibiotiques», source communiqué de la Rice University.
Des ingénieurs de Rice mènent une étude sur la façon dont le polystyrène contribue à la crise
Le contenant en polystyrène (Styrofoam) qui contient votre cheeseburger à emporter peut contribuer à la résistance croissante de la population aux antibiotiques.
Selon des scientifiques de la George R. Brown School of Engineering de l'Université Rice, le polystyrène mis au rebut, décomposé en microplastiques, offre un foyer confortable non seulement aux microbes et aux contaminants chimiques, mais aussi aux matériaux génétiques flottants qui offrent aux bactéries le cadeau de la résistance.
Une étude publiée dans le Journal of Hazardous Materials décrit comment le vieillissement ultraviolet des microplastiques dans l'environnement en fait des plates-formes appropriées pour les gènes résistants aux antibiotiques (GRAs). Ces gènes sont portés par des chromosomes bactériens, des phages et des plasmides, tous des vecteurs biologiques qui peuvent transmettre une résistance aux antibiotiques aux humains, réduisant ainsi leur capacité à combattre les infections.
L'étude menée par l'ingénieur civil et environnemental de Rice, Pedro Alvarez, en collaboration avec des chercheurs en Chine et à l'Université de Houston a également montré que les produits chimiques lessivés (lixiviation) du plastique au fur et à mesure qu'il vieillissait augmentent la sensibilité des vecteurs au transfert horizontal de gènes, par lequel la résistance se propage.
«Nous avons été surpris de découvrir que le vieillissement des microplastiques améliore le transfert horizontal de gènes», a déclaré Alvarez, professeur au George R. Brown de génie civil et environnemental et directeur du Nanotechnology Enabled Water Treatment Center de Rice. «La diffusion accrue de la résistance aux antibiotiques est un impact potentiel négligé de la pollution par les microplastiques.»
Les chercheurs ont découvert que les microplastiques (100 nanomètres à cinq micromètres de diamètre) vieillis par la partie ultraviolet de la lumière solaire ont des surfaces élevées qui piègent les microbes. Au fur et à mesure que les plastiques se dégradent, ils libèrent également des produits chimiques de dépolymérisation qui pénètrent dans les membranes des microbes, donnant aux GRAs une opportunité d'envahir.
Ils ont noté que les surfaces microplastiques peuvent servir de sites d'agrégation pour les bactéries sensibles, accélérant le transfert de gènes en mettant les bactéries en contact les unes avec les autres et avec les produits chimiques libérés. Cette synergie pourrait enrichir les conditions environnementales favorables à la résistance aux antibiotiques même en l'absence d'antibiotiques, selon l'étude.
Salmonelle à l'école de Saint-Agathon : quatre enfants hospitalisés. Quatre élèves de l'école de Saint-Agathon ont été hospitalisés suite à des troubles digestifs. Des cas d'intoxication à la salmonelle ont été détectés. Source Actu.fr.
Quatre élèves de l’école de Saint-Agathon, près de Guingamp, ont été hospitalisés cette semaine.
En cause, d’importants troubles gastriques. On aurait pu penser à une simple gastro-entérite, mais les analyses réalisées à l’hôpital de Saint-Brieuc montrent bien qu’il s’agit pour ces quatre enfants d’une intoxication à la salmonelle.
Des infections parfois sévères
Cette bactérie provoque des infections qui peuvent être très sévères, notamment pour les enfants et personnes âgées.A l’école de Saint-Agathon, l’alerte a été lancée dès le jeudi 2 décembre, lorsque plusieurs enfants se sont plaints de maux de ventre, diarrhées et vomissements.
«Dès que nous avons été mis au courant, nous avons pris les mesures nécessaires», explique la maire, Anne-Marie Pasquiet.
Ainsi, l’Agence Régionale de Santé et la Direction départementale de la Protection des populations ont été immédiatement prévenues.
A ce jour, pas d’information de l’ARS Bretagne, mais cela ne saurait tarder ...
Complément de France bleu du 3 décembre 2021,
Des questionnaires envoyés aux familles
«Plusieurs enfants présentent effectivement des symptômes similaires (fièvre, douleurs abdominales…) et d’intensité variable», précise l'Agence régionale de Santé. «Les investigations sont en cours pour préciser les tableaux cliniques, le nombre d’enfants malades et identifier l’origine de cette probable infection alimentaire avec les services de Direction départementale de la protection des populations.»La contamination vient-elle de la cantine de l'école ? Rien ne permet de l'affirmer pour l'instant, et «toutes les mesures ont été prises afin d'établir l'origine de cette contamination», affirme-t-on à la mairie. Seule certitude: cette intoxication ne vient pas de l'eau.Les menus des quinze derniers jours, les suivis journaliers des température et de traçabilité des aliments ont été transmis à l'ARS, et des prélèvements alimentaires ont été effectués. Les autorités sanitaires ont aussi envoyé des questionnaires aux famille concernées, pour tenter de comprendre d'où vient la contamination. Les premiers résultats devraient être connus d'ici le milieu de la semaine prochaine.
Le 2 décembre 2021, l’Anses a retweeté, comme l’on dit, une intéressante information sur le gaspillage alimentaire, Bien ranger son frigo permet de lutter contre le gaspillage alimentaire tout en respectant la chaîne du froid. Retrouvez nos conseils pour une meilleure conservation des aliments.
Mais il existe une autre aspect du gaspillage alimentaire que l’Anses et le minstère de l’agriculture et d el’alimentation n’évoquent pas, celui des très très nombreux rappels de produits alimentaires.
Je vais finir par croire que les règles appliquées en France en matière de rappels de produits alimentaires sont plus draconiennes que dans les autres pays de l’UE. Le cas de la contamination par l’oxyde d’éthylène en est un bon exemple …
Pourquoi ce préambule, parce qu’au 3 décembre 2021, il y a eu depuis le 20 octobre 2020, 14 543 produits rappelés pour cause de présence d’oxyde d’éthlène ou de 2-chloréthanol en France (source DGCCRF) versus 14 193 au 26 novembre 2021.
Bref, une histoire sans fin se poursuit ... et cela se traduit en termes de rappels quotidiens pour les consommateurs, les résultats suivants :
Soit 128 rappels en 3 jours, est-ce bien raisonnable de continuer sur cette voie, d’autant qul’a expliqué dans sa conclusion M. Narbonne dans un article, Aliments contaminés par l’oxyde d’éthylène : quelle est la réalité des risques ? Tout ça pour ça !
Il ne s’agit donc pas d’une crise sanitaire pouvant affecter les consommateurs mais simplement d’un problème de conformité réglementaire d’utilisation d’un procédé non autorisé en Europe qui doit se réglé par des mesures administratives au niveau des importations. De plus les évaluations des risques sanitaires ne doivent pas se faire selon la réglementation actuelle qui n’est pas adaptée au cas particulier du traitement des denrées sèches par l’ETO. On a vu qu’en son temps, l’administration Française avait su adapter la réglementation au cas particulier des auxiliaires technologiques. La réglementation la plus pertinente est celle de l’évaluation des procédés technologiques introduite en 1997 dans le cadre de la directive «Novel Foods». On ne voit pas pourquoi les procédés plus anciens ne seraient pas évalués sur les mêmes critères.
Il est étonnant que devant un tel décalage entre la perception et la réalité des risques, les opérateurs des filières alimentaires, les assureurs des lourdes opérations de rappel, les experts des agences et des organismes de recherche, les journalistes spécialisés ou même les hommes politiques conscients, n’aient pas alertés les administrations en charge de l’application des règlements.
Près de 50 personnes sont tombées malades en France avec des infections à Salmonella l'année dernière liées à du poulet d'un abattoir. Des cas à Salmonella présents dans de la viande bovine en provenance d'Allemagne ont également été documentés.
Sans le séquençage du génome entier (WGS), l'épidémie persistante de faible intensité n'aurait pas pu être détectée, selon une présentation à la Conférence scientifique européenne sur l'épidémiologie appliquée aux maladies infectieuses (European Scientific Conference on Applied Infectious Disease Epidemiology ou ESCAIDE), organisée par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies.
Des scientifiques ont recommandé de renforcer la surveillance par le séquençage systématique de tous les isolats humains, alimentaires et environnementaux de Salmonella.
En juin 2020, le Centre National de Référence de Salmonella a signalé à Santé Publique de France un cluster de cas à Salmonella de sérotype 4,5,12:i:- identifiés par le WGS depuis janvier 2020.
Quarante-neuf cas ont été détectés dont 46 résidant en Ile-de-France. Ils étaient âgés de quelques mois à 76 ans avec une médiane de 3 ans. Parmi les 24 personnes interrogées, l'apparition des symptômes s'est déroulée du 15 janvier au 18 octobre 2020. Neuf patients ont été hospitalisés mais aucun décès n'a été enregistré.
Vingt-trois patients ont déclaré avoir mangé du poulet et huit personnes malades ont acheté de la viande directement dans un abattoir. Les enquêtes sur le lieu d'achat pour d'autres cas ont été entravées par une documentation de traçabilité inadéquate des canaux de distribution, ont rapporté des responsables.
Les inspections à l'abattoir ont identifié plusieurs lacunes en matière d'hygiène dans l'entretien des équipements et les pratiques du personnel. Fin juillet, la souche épidémique a été isolée dans des échantillons de poulet et de l'environnement sur le site.
L'abattoir a été fermé de fin juillet à fin septembre et les pratiques d'hygiène ont été corrigées. Quatre personnes malades interrogées, sur 10, ont rapporté après la fermeture de l'abattoir, avoir toutes mangé du poulet acheté avant sa fermeture et congelé après achat. Aucun autre cas n'a été identifié après la mi-octobre 2020.
Source Résumé du poster d’Athinna Nisavanh proposé dans ce document et disponible en fin d’article*, Using WGS for the detection of a persistent low-level outbreak of Salmonella serotype 4,5,12:i:- (monophasic variant of S.Typhimurium) in Ile de France region in 2020, France.
Salmonella dans de la viande bovine d'Allemagne
Au total, 30 personnes malades ont été identifiées, avec plus de femmes que d'hommes malades, âgées de 2 à 91 ans avec un âge médian de 59 ans. Les patients vivaient dans neuf comtés différents. Treize personnes ont été hospitalisées, une a développé une septicémie, mais aucun décès n'a été signalé.
Huit personnes malades ont été interrogées avec un questionnaire standardisé sur Salmonella afin d’évaluer la consommation alimentaire une semaine avant l'apparition des symptômes. Les autres disposaient d'un questionnaire ciblé portant sur de la viande hachée et les produits de bœuf. Dans l'ensemble, 15 des 19 patients interrogés ont consommé de la viande hachée bovine tandis que huit ont mangé de la viande hachée non cuite.
Après que l'Institut vétérinaire norvégien ait partagé les données WGS d'isolats récents de Salmonella Enteritidis à partir d'échantillons de viande, il a été découvert qu'un isolat d'une carcasse bovine provenant d'Allemagne correspondait à la souche épidémique. Cette souche a également été détectée chez des patients du Danemark et de France mais les enquêteurs n'ont pas pu confirmer la même source.
Les conseils aux résidents norvégiens leur ont dit de ne pas consommer de viande hachée crue et il a été rappelé aux importateurs de suivre la réglementation. Un examen des lignes directrices sur les essais d'importation pour la viande a également été recommandé.
Listeria dans de la truite fumée a rendu malades 50 personnes
L'épidémie à Listeria monocytogenes a touché quatre pays et a été détectée par séquençage du génome entier d'isolats cliniques en Allemagne en octobre 2020.
De septembre 2020 à août 2021, 54 patients ont été identifiés, dont 33 de sexe masculin. La tranche d'âge allait de 0 à 93 ans avec une médiane de 79 ans. Trois personnes sont décédées. Deux cas étaient liés à la grossesse, dont un nouveau-né atteint de sepsis et de méningite.
Quarante-neuf malades ont été signalés en Allemagne, deux en Autriche et au Danemark et un en Suisse. Seize des 19 patients interrogés avaient mangé de la truite fumée.
Le même type de Listeria monocytogenes qui avait rendu des personnes malades a été retrouvé dans de la truite fumée d'une marque analysée en Bavière, Allemagne, et dans un échantillon d'un sachet vide de truite dans le réfrigérateur d'un patient en Rhénanie-Palatinat, Allemagne.
Des investigations menées à l'usine de transformation au Danemark ont identifié Listeria monocytogenes mais ce n'était pas le même type qui avait rendu les personnes malades et la source de contamination n'a pas été trouvée.
Comme la truite fumée était le véhicule probable de l'épidémie, elle a été rappelée en Allemagne en décembre 2020 et les autorités alimentaires danoises ont renforcé les contrôles dans l'installation de transformation de la truite. Après le rappel, le nombre de cas a diminué, le dernier cas a ei lieu en mai 2021 en Allemagne.
*Résumé du poster cité plus haut.
Using WGS for the detection of a persistent low-level outbreak of Salmonella serotype 4,5,12:i:- (monophasic variant of S.Typhimurium) in Ile de France region in 2020, France.
BackgroundIn June 2020, the National Reference Centre for Salmonella (NRC) reported to Santé publique France a new genomic cluster of Salmonella serotype 4,5,12:i:- identified by Whole Genome Sequencing (WGS) since January 2020. We investigated to assess the extent of the outbreak, the vehicle of transmission and implement control measures.MethodsWe defined a case as a person with S.4,5,12:i:- isolated in stool since January 2020, belonging to genomic cluster HC5_143285 (cgMLST). Data on risk exposures was collected by telephone interviews. Implicated premises were inspected, and trace-back/trace-forward investigations were conducted. Food and environmental samples were cultured for Salmonella and WGS was performed on all isolates.ResultsForty-nine cases were identified with 46 (94%) living in Ile-de-France region. Among cases interviewed (n=24), symptom onset ranged from 15 January-18 October. Twenty-three (96%) reported having eaten chicken. No other common exposures were identified. Eight cases (33%) reported buying meat directly from slaughterhouse X. Trace-back investigations for the place of purchase for other cases was hampered by inadequate documentation of distribution channels. Inspections at slaughterhouse X identified several hygiene deficiencies in equipment maintenance and staff practices. On 27 July, the outbreak strain was isolated in chicken and environmental samples at slaughterhouse X.ConclusionsOur findings identified chicken meat from slaughterhouse X as the most likely vehicle of transmission. To prevent further cases, slaughterhouse X was closed from 29 July-25 September, and hygiene practices were corrected. No further cases were identified after 20 October 2020. This outbreak highlights the importance of equipment maintenance and adherence to hygiene procedures among staff in slaughterhouses. Without WGS, this persistent low-level outbreak could have gone undetected. We recommend strengthening surveillance by systematic sequencing of all Salmonella isolates.
Commentaire. Je n'ai pas eu l'impression que l'on ait été informé de cette épidémie à Salmonella en France ... transparence, où est tu ?