lundi 22 août 2022

«Recommandation» de la Commission européenne sur les énergies renouvelables, mensonges à tous les niveaux !

Tout n’est que mensonges, jugez plutôt ...

(1) Les énergies renouvelables sont au cœur de la transition vers une énergie propre nécessaire pour atteindre les objectifs du pacte vert pour l’Europe, rendre l’énergie abordable et réduire la dépendance de l’Union à l’égard des combustibles fossiles et des importations d’énergie.

(2) Les énergies renouvelables présentent de multiples avantages pour les citoyens de l’Union: elles contribuent aux efforts de lutte contre le changement climatique, elles aident à protéger notre environnement, elles créent de la croissance et des emplois, elles participent à la primauté technologique et industrielle de l’Union et elles renforcent la résilience de l’économie de l’Union.

(3) Le secteur de l’énergie est responsable de plus de 75 % des émissions totales de gaz à effet de serre dans l’Union. L’accélération de la production d’énergie grâce au développement et au déploiement d’installations d’énergie renouvelable est donc essentielle pour que l’Union atteigne son objectif en matière d’énergies renouvelables à l’horizon 2030 et pour contribuer à la réalisation de l’objectif de l’Union de réduire d’au moins 55 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030, conformément au règlement (UE) 2021/1119 du Parlement européen et du Conseil.

(4) L’augmentation rapide de la part des énergies renouvelables est essentielle pour mettre un terme aux prix élevés de l’énergie. Du fait que les coûts fixes des énergies renouvelables ont baissé et que leurs coûts variables sont proches de zéro, les coûts de l’électricité renouvelable ont été plus stables et plus faibles que les coûts des combustibles fossiles. Le déploiement accéléré des énergies renouvelables rendra l’Union moins dépendante des combustibles fossiles, qui sont importés pour l’essentiel.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

La recherche universitaire fait progresser la sécurité des aliments avec une analyse de Listeria plus rapide et un vaccin contre norovirus

«La recherche universitaire fait progresser la sécurité des aliments avec une analyse de Listeria plus rapide et un vaccin contre norovirus», source Food Safety News, complété de quelques liens -aa.

Une nouvelle façon de détecter la contamination mortelle par Listeria dans les aliments et un vaccin contre norovirus gênant sont rapportés par la recherche dans de grandes universités.

Des chercheurs du University of Georgia (UGA) College of Engineering rapportent qu'ils disposent d'une nouvelle méthode de détection de Listeria, et le Virginia-Maryland College of Veterinary Medicine à Virginia Tech a annoncé qu'il évaluerait un vaccin oral vivant potentiel contre norovirus, qui est la première cause de maladies d'origine alimentaire.

La listériose, une infection causée par la consommation d'aliments contaminés par la bactérie Listeria monocytogenes, est connue pour causer des maladies graves chez les enfants, les femmes enceintes, les nouveau-nés, les personnes âgées et les personnes dont le système immunitaire est affaibli.

C'est la troisième cause de décès par maladie d'origine alimentaire ou intoxication alimentaire aux États-Unis. Selon les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), environ 1 600 personnes tombent malades chaque année et environ 260 en décèdent.

C’est la deuxième cause de mortalité d’origine alimentaire en France, selon Santé publique France -aa.

À l'heure actuelle, la contamination par Listeria dans les produits alimentaires n'est identifiée que par des analyses moléculaires effectués dans des laboratoires de diagnostic sur des échantillons prélevés à des points de contrôle spécifiques au cours du processus de fabrication et de distribution.

Bien que très précise, cette méthode nécessite un temps de traitement important, le transport d'échantillons et une main-d'œuvre qualifiée et un équipement coûteux.

Dans une nouvelle étude publiée dans le Journal of The Electrochemical Society, Electrochemical Biosensor for Rapid Detection of Listeria monocytogenes (l’article est disponible en intégralité), des chercheurs de l'UGA présentent une méthode de diagnostic rapide basée sur les principes de la biodétection électrochimique.

Des biocapteurs électrochimiques sont des alternatives prometteuses aux méthodes de détection moléculaire en raison de leur facilité d'utilisation, de leur haute spécificité, de leur sensibilité et de leur faible coût, selon les chercheurs.

Les chercheurs de l'UGA utilisent des bactériophages, des virus qui infectent et se répliquent au sein des bactéries, comme récepteurs pour identifier Listeria monocytogenes à l'aide d'un capteur électrochimique.

Pendant ce temps, Lijuan Yuan, professeur de virologie et d'immunologie au Virginia-Maryland College of Veterinary Medicine de Virginia Tech, a annoncé des progrès réalisés autour d'un vaccin contre norovirus. Il a été développé par John Patton et ses collègues de l'Université de l'Indiana en utilisant le vaccin antirotavirus Rotarix comme plate-forme.

En utilisant la génétique inverse, ils vont insérer une protéine de norovirus dans le gène 7 du rotavirus. Le virus exprimera alors la protéine norovirus dans l'intestin, induisant une réponse immunitaire contre le norovirus.

Le laboratoire Virginia Tech de Yuan évaluera la capacité de réplication, l'immunogénicité et l'efficacité protectrice du vaccin à l'aide de modèles porcins gnotobiotiques d'infection et de diarrhée à rotavirus humain et à norovirus. Un animal gnotobiotique est un animal qui a été spécialement élevé pour ne contenir aucun germe ou bactérie afin que les chercheurs puissent mieux étudier les effets des bactéries et des virus tels que le rotavirus et le norovirus.

Le CDC dit que norovirus est la principale cause de vomissements et de diarrhée due à la gastro-entérite aiguë aux États-Unis, entraînant de 19 à 21 millions de maladies chaque année.

Selon Santé publique France, plus de 21 millions d’épisodes de gastro-entérites aiguës virales (GEA) survenaient chaque année en France -aa.

Norovirus a tendance à affecter le plus les jeunes enfants et les personnes âgées. Il est responsable d'environ 24 000 hospitalisations et 925 000 visites ambulatoires pour les enfants américains chaque année, selon le National Center for Biotechnology Information. Rotavirus provoque également une gastro-entérite aiguë et frappe le plus durement les jeunes enfants.

«Ensemble, rotavirus et norovirus causent plus de 415 000 décès chaque année, et norovirus a également un fardeau très important même dans les pays qui n'ont pas beaucoup de décès. Le coût économique est énorme, avec 4,2 milliards de dollars en coûts directs et 60 milliards de dollars en coûts sociétaux indirects. Vous entendez parler d'épidémies à norovirus aux informations tout le temps dans les hôpitaux, les EPHAD et les navires de croisière et comment cela ferme des restaurants, donc cela a beaucoup d'implications économiques», a déclaré Yuan.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

dimanche 21 août 2022

Espagne : Alerte à la présence d'histamine dans les pizzas au thon surgelées d'Italie

Selon l’agence espagnole de sécurité des aliments et de la nutrition, AESAN, «Alerte à la présence d'histamine dans les pizzas au thon surgelées d'Italie».

L'AESAN a été informée par la Communauté de Valence, par le biais du Système coordonné d'échange rapide d'informations (SCIRI), de la présence d'histamine dans les pizzas au thon surgelées de la marque Consum.

Avec les informations disponibles, il n'y a AUCUN enregistrement en Espagne d'un cas signalé associé à cette alerte.

Il est recommandé aux personnes qui possèdent chez elles les produits visés par cette alerte de s'abstenir de les consommer et de les rapporter au point de vente.

Les pizzas sont fabriquées en Italie.

Les informations sont le résultat d'un auto-contrôle par l'entreprise, qui a signalé l'incident aux autorités compétentes, conformément à la loi et afin de ne pas mettre à la disposition de la population des aliments dangereux.

La société Consum a procédé au retrait du produit de la vente et a fait une communication sur son site internet.

Les lots défectueux de ce produit populaire sont NE16, NE25, NE09, NF27, NF23, NG08, NB17, NB24, NC03 et NH05. La pizza, qui est distribué depuis l’Italie, est commercialisé dans la chaîne de supermarchés Consum sous le nom de «pizza de atún» et son poids est de 370 g.

Selon les informations disponibles, la distribution a été effectuée dans les communautés autonomes d'Aragon, de Catalogne, de Castille-La Manche, de Murcie et de Valence.

Récemment, le blog s’était fait l’écho d’informations sur Les intoxications alimentaires liées à l'histamine, selon l'Anses.

Mise à jour du 22 août 2022
Une notification au RASFF de l’UE par l’Espagne du 22 août indique qu’il y a deux personnes malades.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

Preuve du virus de la variole du singe retrouvé sur des surfaces domestiques aux Etats-Unis

«Preuve du virus de la variole du singe retrouvé sur des surfaces domestiques», source article de Stephanie Soucheray dans CIDRAP News. Extraits.

Une étude publiée le 19 août dans Morbidity and Mortality Weekly Report montre que plusieurs zones de surface ont été testées positives pour le matériel génétique du virus de la variole du singe chez un ménage de deux personnes infectées par le virus de la variole du singe dans l'Utah.

Les deux cas-patients, qui ont contracté la maladie lors d'un voyage international, s'étaient isolés chez eux pendant 20 jours avant que leur domicile ne soit utilisé pour des prélèvements par des agents de l’Utah Department of Health and Human Services (UDHHS). Les agents ont recueilli des échantillons de 30 objets dans neuf zones de la maison.

Sur les 30 prélèvements, 21 (70%) ont donné des résultats positifs par PCR en temps réel, indiquant la présence d'ADN du virus de la variole du singe. Les zones écouvillonées comprenaient celles de trois articles poreux (meubles en tissu et couvertures), 17 des 25 (68%) surfaces non poreuses (poignées et interrupteurs) et l'un des deux types de surfaces mixtes (chaises).

Les enquêteurs ont tenté de cultiver des virus vivants en laboratoire à partir de prélèvements positifs par PCR, mais ont noté qu'«aucun échantillon n'a donné de résultat de culture virale positif».

L'expert en maladies infectieuses Michael Osterholm, éditeur de CIDRAP News, a cependant mis les résultats en perspective. «Les données épidémiologiques dont nous disposons jusqu'à présent dans cette épidémie confirment que des personnes ne contractent pas la variole du singe en touchant des surfaces contaminées. La prépondérance des données indique qu'il est transmis par contact physique direct, qu'il soit sexuel ou non sexuel.»

La contamination s'est produite bien que les patients aient déclaré se doucher une ou deux fois par jour, se laver les mains environ 10 fois par jour, laver la literie et les vêtements chaque semaine et effectuer le nettoyage domestique de routine, comme le nettoyage et l'utilisation quotidienne d'un vaporisateur multi-surfaces sur la plupart surfaces de contact, ont déclaré les auteurs.

«Les personnes vivant ou visitant le domicile d'une personne atteinte de la variole du singe doivent suivre des précautions appropriées contre l'exposition indirecte et la transmission en portant un masque bien ajusté, en évitant de toucher les surfaces éventuellement contaminées, en maintenant une hygiène des mains appropriée, en évitant de partager des ustensiles de cuisine, des vêtements, de la literie ou serviettes et en suivant les recommandations de désinfection à domicile», ont conclu les auteurs.

Le total américain s'élève désormais à 14 115 cas, après que 598 autres cas ont été confirmés le 18 août.

L'EMA met en garde contre les vaccins intradermiques
L'Agence européenne des médicaments (EMA pour European Medicines Agency) a mis en garde contre un risque plus élevé de réactions locales (rougeur et épaississement et décoloration de la peau plus durables) avec les injections fractionnées intradermiques par rapport aux injections sous-cutanées.

L'EMA a dit qu'une technique appropriée doit être respectée lors de l'administration du vaccin contre la variole du singe de cette manière : «Compte tenu de toutes ces considérations, les autorités nationales peuvent décider, à titre de mesure temporaire, d'utiliser Imvanex comme injection intradermique à une dose plus faible pour protéger les personnes à risque pendant l'épidémie actuelle de la variole du singe alors que l'approvisionnement en vaccin reste limité», indique un communiqué.

Imvanex, appelé Jynneos aux États-Unis, est le vaccin bavarois Nordic contre la variole du singe actuellement utilisé dans plusieurs pays à travers le monde.

En Europe, 16 162 cas confirmés de la variole du singe ont été signalés dans 29 pays, l'Espagne signalant le plus (5 792), suivie de l'Allemagne (3 242) et de la France (2 749). Selon la dernière évaluation des risques du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), la transmission concerne principalement les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes âgés de 18 à 50 ans.

«La probabilité que [la variole du singe] se propage davantage dans les réseaux de personnes ayant plusieurs partenaires sexuels dans l'UE/EEE est considérée comme élevée et la probabilité de propagation du virus de la variole du singe parmi la population au sens large est évaluée comme très faible», a dit l'ECDC.

La photo est issue du National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID).

Complément

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

Pour «incompétence bureaucratique», le gouvernement de l’Ontario condamné à verser 3,5 millions de dollars canadiens à une usine de transformation de viande

L’Administration peut fermer une usine très rapidement, mais pour prouver gain de cause, cela prend un certain temps, voire un temps certain, en voici un emblématique exemple au Canada.

«Une province doit verser 3,5 millions de dollars canadiens au propriétaire d'une usine fermée depuis longtemps», source Meatingplace.

Le gouvernement provincial de l'Ontario, Canada, a été condamné par un tribunal à verser 3,5 millions de dollars canadiens (2,68 millions d’euros) à une entreprise de transformation de viande fermée depuis longtemps.

Le règlement, selon un reportage de CBC, met fin à une controverse qui a duré près de deux décennies.

Viande contaminée
En août 2003, le ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales de l'Ontario a perquisitionné chez Aylmer Meat Packers d'Aylmer, Ontario, et a fermé l'usine pendant 19 mois. Au cours des trois mois précédents, le ministère avait mené une surveillance secrète de l'usine après qu'un informateur leur ait dit qu'Aylmer transformait des vaches malades et handicapées et des vaches mortes avant abattage.

Aylmer se spécialisait dans la transformation de vaches à la fin de leur production laitière et de vaches qui ne pouvaient ni se tenir debout, ni marcher, mais qui étaient par ailleurs en bonne santé.

De nombreuses accusations ont été portées contre le propriétaire Butch Clare et ses fils. Clare et Aylmer ont plaidé coupables d'avoir vendu de la viande non inspectée et de la viande avec des messages d'inspection non autorisés, et d’autres accusations ont été abandonnées.

«Incompétence bureaucratique»
 Le paiement actuel de 3,5 millions de dollars canadiens découle des actions du ministère après le raid.

Bien que le juge Peter Lauwers, qui a rédigé la décision d'un panel de trois juges de la Cour d'appel de l'Ontario, ait déclaré que le raid était «initialement approprié», il a conclu que ce qui s'était passé pendant les 19 mois de fermeture était «une litanie d'incompétence bureaucratique».

La décision s'est concentrée sur la façon dont «la fermeture injustifiée» par le ministère a empêché Clare de vendre l'usine et de gagner de l'argent grâce à la vente. Après qu'Aymler ait perdu sa licence, Clare a tenté de vendre l'usine, mais n'a pas pu le faire.

«Sans la fermeture par le ministère, M. Clare aurait pu vendre», a écrit Lauwers. «La fermeture abusive de l'usine par le ministère incluait la présence d’agents de sécurité, un congélateur verrouillé et une usine délabrée en désordre. Ce ne sont clairement pas des caractéristiques qui attireraient un acheteur.»

M. Lauwers a également noté que la fermeture de l'usine a entraîné la détérioration de plus de 48 000 livres (2,2 tonnes) de viande bovine congelée lorsque le ministère n'a pas réparé un congélateur cassé.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

Carte postale de vacances en France : 32 rappels du 16 au 20 août 2022

Le rythme des rappels de produits alimentaires se maintien à un niveau élevé mais constant, jugez plutôt ...

32 rappels du 16 au 20 août 2022 (mais seulement 29 avis de rappels pour RappelConso),
tel est donc le bilan quantitatif de cette troisième carte postale …

Catégories de produits
- Céréales et produits de boulangerie, 14
- Viandes, 10
- Herbes et épices, 3
- Cacao, cafés, thés, 2
- Produits sucrés, 1
- Fruits et légumes, 1
- Lait et produits laitiers, 1
- Aliments diététiques et nutrition, 1
- Autres, 1

Causes des rappels
- alcaloïdes de l’ergot, 8
- corps étrangers, 7
- Listeria monocytogenes, 5
- Salmonella, 2
- erreur de DLC, 2
- hydrocarbures aromatiques polycycliques, 2
- taux de chlorures non-conforme, 1
- métaux lourds, 1
- colorant interdit, 1
- défaut d’étanchéité, 1
- allergène, 1
- substance interdite, 1

Curiosités
- Pour mémoire, le rappel par Auchan et Carrefour le 12 août 2022 de dés de chorizo, en raison d'une erreur de DLC semble avoir été définitivement oublié par RappelConso, mais vous allez voir que ce n’est pas le seul ...
- Rappel le 16 août 2022 par Auchan de râpé de poulet nature pour cause de présence de Listeria monocytogenes, rappel signalé par RappelConso le 17 août ...
- Le rappel de crêpes sucrées parfum vanille pour cause de présence de Listeria monocytogenes a eu lieu le 12 août 2022 chez Aldi mais le 16 août chez RappelConso.
- Rappel de tranches de rôti de porc pour cause de taux de chlorures non-conforme le 16 août par Auchan, mais rappel oublié par RappelConso.
- Rappel par Auchan le 19 août 2022 de saucisses de volaille nature x6, saucisses de volaille aux herbes x6 , merguez de volaille x6 de marque Auchan, pour cause d’erreur de DLC. Ces rappels ont oubliés par RappelConso.
- Rappel par Auchan le 19 août 2022 de saucisses de volaille nature x6, saucisses de volaille aux herbes x6, merguez de volaille x6 de marque Le Gaulois, pour cause d’erreur de DLC. Ces rappels ont été oubliés par RappelConso.

Tableau d’honneur
- Coup de projecteur pour cette société française qui s’est fait connaître au niveau des rappels avec pas moins de sept rappels depuis le mois d’août 2022, pour présence de corps étrangers métalliques dans le produit. Le comble est que des rappels ont eu lieu aussi à l’étranger, Belgique et Luxembourg.
- Second coup de projecteur pour cette autre société française avec cinq rappels de fromages depuis le debut du mois d’août pour cause de présence de Listeria monocytogenes ; deux rappels au Luxembourg, 1 et 2.
- Troisième coup de projecteur pour ce fabricant français de volailles avec trois rappels d’ailes de poulet pour cause de présence élevée de Listeria monocytogenes, les 12 et 13 août 2022, voir 1, 2 et 3.
- Quatrième et dernier coup de projecteur pour cette entreprise française au huit certifications, mais avec ces huit rappels le 19 août, ses sept rappels le 4 août et un dernier rappel le 11 juillet 2022. La cause de tous rappels pour ces farines de céréales ou de graines biologique est la présence d’alcaloïdes d’ergot. On retrouvera tous ces rappels sur ce lien.

RASFF
- A noter, une notification par la France le 16 août de la présence de Vibrio vulnificus dans des crevettes crues surgelées d’Equateur.

Mise à jour du 22 août 2022
RappelConso a mis à jour ses rappels en informant les consommateurs le 22 août des rappels de saucisses et de merguez de volaille, 1 et 2, il n'y a que trois jours de retard ...
Carrefour se réveille et informe du rappel de de saucisses de volaille nature x6, saucisses de volaille aux herbes x6, merguez de volaille x6 de marque Le Gaulois, pour cause d’erreur de DLC.
A noter enfin, le rappel au Luxembourg le 22 août de saucisses de volaille nature x6, saucisses de volaille aux herbes x6, merguez de volaille x6 de marque Le Gaulois, pour cause d’erreur de DLC.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

samedi 20 août 2022

Des joueurs nancéiens de Hand Ball victimes d’une intoxication alimentaire lors du Tournoi de Tremblay

«Des joueurs nancéiens de Hand Ball victimes d’une intoxication alimentaire lors du Tournoi de Tremblay», source L’Est Républicain du 18 août 2022.

Confrontés, comme leurs homologues de Sarrebourg, à une vague de troubles «gastriques», les hommes de Yérime Sylla ont dû renoncer à affronter Massy ce jeudi après-midi. Ils devraient néanmoins participer, ce week-end, au Tournoi d’Anvers…

Pour bon nombre de joueurs nancéiens, le Tournoi de Tremblay s’est achevé… nettement moins bien qu’il n’avait commencé.

Victimes d’une intoxication alimentaire, après s’être vus proposer les services d’un traiteur «exotique», ces derniers ont connu une nuit pour le moins agitée…

«Personnellement, je vais bien, mais la moitié de l’équipe était malade», témoigne le gardien Hakim Jarrar. «Certains ont passé un moment assez compliqué», confirme l’un de ses partenaires, évoquant de violentes diarrhées. Mais c’est surtout Sarrebourg qui a ramassé (sic) !», poursuit ce dernier, affichant sa solidarité avec des Mosellans particulièrement impactés.

La deuxième journée annulée
Toujours est-il que les deux rencontres initialement prévues ce jeudi - Nancy - Massy (16 h) et Tremblay - Sarrebourg (18h) - ont dû être annulées.

«L’équipe va tout de même effectuer le déplacement en Belgique. Et le staff prendra, sur place, les décisions qui s’imposent», explique-t-on, du côté du club lorrain.

Aux lecteurs du blog 
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

Impacts économiques des incidents de sécurité des aliments dans une chaîne d'approvisionnement moderne : E. coli dans l'industrie de la laitue romaine

Est-ce un hasard, pas vraiment, car au moment de vous proposer l’article sur les coûts liés à la sécurité des aliments, ci-après, j’apprends par Food Safety News que l’épidémie à E. coli O157:H7 qui a lieu en ce moment aux Etats-Unis est liée à de la laitue romaine dans des sandwichs de chez Wendy’s …

Voici donc «Impacts économiques des incidents de sécurité des aliments dans une chaîne d'approvisionnement moderne : E. coli dans l'industrie de la laitue romaine», source American Journal of American Economics. L’article est disponible en intégralité.

Résumé
Les incidents de sécurité des aliments perturbent les marchés touchés, provoquent la destruction de produits comestibles, ébranlent la confiance des consommateurs et imposent des pertes économiques aux participants de la chaîne d'approvisionnement concernée. Malgré la prévalence de tels incidents, nous en savons étonnamment peu sur leurs impacts sur la chaîne d'approvisionnement, en particulier sur les marchés de produits modernes où les contrats peuvent entraver la diffusion des impacts sur les prix tout au long de la chaîne d'approvisionnement.

L'incident E. coli de novembre 2018 concernant la laitue romaine dans le centre de la Californie a secoué les marchés nord-américains des produits tout au long de l'automne 2018 et jusqu'en 2019. Notre étude des impacts économiques de cet incident a bénéficié de l'accès à des informations désagrégées sur les prix et les ventes de laitue romaine et à remplacer les légumes verts à feuilles à toutes les étapes de la chaîne d'approvisionnement, ce qui nous permet de surmonter les limites des données qui ont entravé les études antérieures.

Nous décomposons les impacts de l'incident en composants de prix et de quantité. Les producteurs de romaine étaient en grande partie protégés contre les dommages en raison des clauses de prix fixes dans les contrats producteurs-transformateurs. Les pertes économiques ont été subies principalement par les expéditeurs et les transformateurs de romaine, ainsi que par les distributeurs qui ont retiré les produits vendables de la chaîne d'approvisionnement et ont perdu des ventes pendant et bien après l'incident en raison de la baisse de la demande des consommateurs.

Nous estimons que la perte totale pour la société résultant de l'incident était de l'ordre de 276 à 343 millions de dollars. Les impacts étendus et durables d'un incident de sécurité des aliments démontrent l'avantage économique des industries adoptant des règles obligatoires de sécurité des aliments et une traçabilité améliorée pour minimiser l'occurrence et les impacts de tels incidents.

Conclusion
Les incidents de sécurité des aliments pour les produits frais sont malheureusement des événements courants, mais il est difficile d'estimer l'ampleur des dommages et la répartition des dommages d'un incident à travers la chaîne d'approvisionnement. La plupart des échanges sont gérés via des contrats confidentiels, qui protègent les prix et autres dispositions contractuelles des analystes extérieurs. Les marchés au comptant traditionnels ne traitent que des volumes résiduels, et les prix publiés sur ces marchés peuvent ne pas refléter les conditions contractuelles, comme l'a montré cette étude. Bien que le mouvement de vente au détail puisse être mesuré avec précision grâce aux données du scanner, aucune source de données comparable n'existe pour la restauration commerciale, et l'analyse au détail est compliquée par les milliers d’UVCs et de codes UPC impliqués, même pour une catégorie relativement étroite telle que les légumes verts à feuilles.

Malgré ces défis et grâce en grande partie à la coopération de l'industrie et aux abondantes ressources de données fournies par cette étude, nous avons pu montrer qu'un incident dû aux opérations d'une seule exploitation agricole a causé des dommages considérables aux acteurs de l'industrie et à la société dans son ensemble. Les producteurs avaient tendance à être relativement à l'abri des dommages en raison de la nature des contrats, tandis que les expéditeurs et les transformateurs supportaient la part du lion des dommages au sein de la chaîne d'approvisionnement.

Étant donné que les contrats protègent les producteurs contre les pertes dues à un incident de sécurité des aliments, les producteurs en tant que groupe ont peu d'incitations directes à améliorer les pratiques de sécurité des aliments. Le fait qu'un incident pouvant éventuellement être attribué à une ou quelques opérations ébranle l'ensemble de l'industrie et impose des pertes généralisées est une prescription claire pour les mesures imposées par le gouvernement ou l'industrie pour assurer la sécurité des aliments. Le California Leafy Greens Marketing Agreement (LGMA) a été créé pour améliorer les pratiques de sécurité des aliments dans les industries des légumes verts à feuilles. Cependant, la participation à la LGMA et le respect de ses règles sont volontaires, laissant l'industrie actuellement sans mécanisme obligatoire pour améliorer la sécurité des aliments. La loi américaine sur la modernisation de la sécurité des aliments (FSMA pour Food Safety Modernization Act) n'a pas non plus réussi à éliminer les épidémies.

Les résultats sont également porteurs d'enseignements importants pour le CDC et la FDA dans la réponse aux incidents de sécurité des aliments. Il est peut-être inévitable que les avis initiaux soient vagues jusqu'à ce que la source d'une épidémie puisse être isolée, mais la conséquence est des pertes économiques importantes pour les consommateurs et les acteurs de la chaîne d'approvisionnement qui n'étaient pas responsables de l'incident.

Pour limiter les dommages, il est impératif que la source d'une éclosion soit isolée le plus rapidement possible, puis que les avis soient rapidement révisés, affinés et publiés pour refléter les nouvelles informations. Notamment, le plan de la FDA, ‘New Era of Smarter Food Safety’ annoncé en juillet 2020, dans le but de créer un système alimentaire traçable plus numérique, pourrait permettre aux avis d'identifier plus rapidement les sources d'épidémies. Cette analyse démontre les avantages économiques importants qui peuvent découler d'un tel système.

Les avis ébranlent également la confiance des consommateurs dans le produit concerné et peut-être dans les produits connexes, avec des impacts potentiellement durables. La laitue romaine est un produit hypocalorique et très nutritif, mais la réduction des ventes au détail et dans la restauration commerciale s'est poursuivie pendant de nombreuses semaines après l'émission du feu vert, avec une demande en baisse de 25% ou plus pour certains produits de romaine au cours de la période de 20 semaines étudiée ici.. Dans l'exercice de leur responsabilité publique, la FDA et le CDC peuvent avoir besoin de jouer un rôle plus proactif pour rassurer les consommateurs sur la sécurité sanitaire fondamentale d'un produit comme la romaine à la suite d'un incident.

NB : Merci à Joe Whitworth de m’avoir signalé cette information.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !