jeudi 27 juillet 2023

Ours : des dommages en augmentation sur les troupeaux pyrénéens

«Ours : des dommages en augmentation sur les troupeaux pyrénéens», source La France Agricole du 26 juillet 2023.

Dans les Pyrénées, les constats de dommages ursins sur les troupeaux bondissent de 21% entre juillet 2022 et juillet 2023 selon les données de l’Office français de la biodiversité (Bilan décadaire des constats de dommages de grands prédateurs réalisés par l’Office français de la biodiversité (OFB) ou les bergers habilités, du 1er janvier au 20 juillet 2023 inclus, selon la publication du 21 juillet 2023).

A  mi-saison, le bilan est saisissant : 150 dossiers de constats de dommages aux troupeaux transhumants entre janvier et juillet 2023, contre 123 sur la même période en 2022 ...

Les éleveurs ariégeois s’inquiètent

En Ariège, là où 90% des ours vivent, les pertes reconnues chaque année sont estimées entre 900 et 1000 brebis. A cela s’ajoutent autant de bêtes disparues dont les bergers et les éleveurs ne retrouvent jamais les cadavres du fait du relief. Les pertes indirectes dues au stress des brebis, aux avortements, ainsi que les maux non quantifiables que sont le mal-être, le stress, le traumatisme subis par les éleveurs et les brebis viennent accroitre le bilan des dégâts causés par les ours.

Afin de vivre plus sereinement et de faire perdurer leurs activités, les éleveurs exigent que l’Etat décuple les moyens humains et matériels affectés à l’effarouchement des ours. Il n’est pas tolérable pour les éleveurs, les bergers et leurs troupeaux risquent leur vie sans autre moyen d’actions que les flashs lumineux et les pétards utilisés par l’OFB, en Ariège, au cours de ces derniers jours.

Un éleveur de brebis en Ariège, Franck Watts témoigne sur son quotidien et les bouleversements que la présence des ours a sur les activités d’élevage et pastorales des Pyrénées.

Du poisson fumé serait suspecté dans une épidémie mortelle à Listeria en Suède

«Du poisson fumé serait suspecté dans une épidémie mortelle à Listeria en Suède», source article de Food Safety News paru le 27 juillet 2023.

Trois personnes sont décédées en Suède dans le cadre d'une éclosion à Listeria qui pourrait avoir été causée par du poisson fumé.

Folkhälsomyndigheten (l'Agence de santé publique de Suède) a dit que le décès de trois des patients les plus âgés était lié à leurs infections à Listeria, mais il n'est pas clair s'ils sont décédés avec ou à cause de la listériose.

De fin mai à début juillet 2023, 10 personnes ont contracté des infections à Listeria causées par le même type de bactérie. Quatre autres personnes sont tombées malades fin 2022 à cause de cette souche.

Les patients sont 10 hommes et quatre femmes âgés de 63 à 93 ans. Ils vivent dans huit régions différentes du pays.

Sur la base des informations d'un questionnaire remis aux patients sur les aliments qu'ils consommaient avant de tomber malades, beaucoup ont déclaré avoir mangé du gravad ou du saumon fumé à froid, mais le produit exact à l'origine de l'épidémie n'est pas encore clair.

Recommandations pour les groupes vulnérables

Folkhälsomyndigheten, Livsmedelsverket (l'Agence suédoise de l'alimentation) et les unités régionales de contrôle des infections enquêtent sur les cas de maladie.

Livsmedelsverket a dit que Listeria peut causer des maladies graves aux personnes appartenant à des groupes à risque, telles que les femmes enceintes, les personnes âgées et les personnes dont le système immunitaire est affaibli.

«Ceux qui appartiennent à un groupe à risque – ou qui doivent offrir de la nourriture à quelqu'un dans un groupe à risque – peuvent réduire le risque d'infection en suivant les conseils de l'Agence suédoise de l'alimentation sur Listeria. Certains aliments tels que les fromages bleus doivent être complètement évités, tandis que d'autres aliments tels que le saumon fumé à froid et le saumon gravad doivent être consommés dans la semaine suivant la date indiquée sur l'emballage», a dit Jonas Toljander, microbiologiste chez Livsmedelsverket.

En 2022, 125 cas de listériose ont été signalés contre 107 l'année précédente. L'âge médian était de 79 ans et, comme les années précédentes, la plupart avaient plus de 80 ans. Dans l'ensemble, 45 personnes sont décédées dans le mois suivant le diagnostic.

Les autorités nationales et locales ont réalisé 266 prélèvements de différents types d'aliments pour tester la présence ou l'absence de Listeria monocytogenes en 2022. L'agent pathogène a été détecté huit fois. Deux d'entre eux étaient du saumon emballé sous vide pris dans le cadre d'un travail sur une suspicion d'intoxication alimentaire ou une plainte.

NB : La photo est issue de Livsmedelsverket.

Royaume-Uni : Renforcement des contrôles sur les champignons enoki et le tahini

«Le Royaume-Uni prévoit des inspections plus strictes sur les champignons enoki et le tahini. Il sollicite les commentaires du public», source article de Joe Whitworth paru le 27 juillet 2023 dans Food safety News.

Les autorités de sécurité des aliments d'Angleterre, du Pays de Galles et de l'Écosse ont ouvert une période de commentaires sur les taux de contrôle de certaines denrées alimentaires et aliments pour animaux d'origine non animale en provenance de certains pays.

Les modifications proposées appliqueraient une modification temporaire des contrôles officiels ou des conditions particulières à l'entrée en Grande-Bretagne des produits sélectionnés. Des contrôles plus stricts ont été suggérés pour les champignons enoki de deux pays à cause de la présence de Listeria ainsi que le tahini et la halva d'un pays à cause de Salmonella.

La période de commentaires s'adresse aux entreprises de l'alimentation humaine et animale en Angleterre, au Pays de Galles et en Écosse, aux autorités sanitaires locales et portuaires et aux autres parties intéressées par la sécurité des denrées alimentaires et des aliments pour animaux. Elle est ouverte jusqu'au 28 août.

La Food Standards Agency (FSA) et Food Standards Scotland (FSS) ont passé en revue les contrôles actuels. Les ministres prendront des décisions en matière de management des risques sur la base des recommandations de la FSA et de la FSS. Il est prévu que la législation connexe entrera en vigueur au début de 2024. Les modifications ne s'appliquent pas en Irlande du Nord en raison des règles du cadre de Windsor.

Liste des modifications possibles

L'examen a trouvé 20 nouveaux produits qui devraient faire l'objet de contrôles renforcés en raison des craintes qu'ils présentent un risque pour la santé publique. Des contrôles plus stricts devraient être introduits pour trois produits tandis que quatre autres devraient faire l'objet de contrôles réduits. Deux produits devraient être retirés du périmètre des contrôles.

Les importations d'aliments à haut risque d'origine non animale en provenance de certains pays ne peuvent entrer en Grande-Bretagne que par des postes de contrôle frontaliers agréés où des contrôles officiels sont effectués, tels que des examens documentaires, d'identité et physiques, y compris des prélèvements.

Les champignons Enoki de Chine et de Corée du Sud ont été ajoutés à la liste des contrôles à une fréquence de 20% pour l'identification et les contrôles physiques de Listeria.

Les graines de sésame ainsi que le tahini et la halva à base de graines de sésame de Syrie sont désormais inclus dans les contrôles de Salmonella à une fréquence de 10%.

Les changements récents apportés aux règles de l'UE signifient que les envois de tahini et de halva en provenance de Syrie entrant en Europe seront soumis à une identification et à des contrôles physiques à une fréquence de 20%.

Dans le cadre des plans britanniques, la pâte d'arachide en provenance des États-Unis sera contrôlée pour les aflatoxines à un taux de 10%. Les produits à base d'arachide du Brésil et les noisettes de Turquie ont été retirés de la liste en raison d'une meilleure conformité.

Des contrôles réduits sont proposés pour les poivrons doux de Chine pour Salmonella à une fréquence de 10%, l'huile de palme du Ghana pour les colorants du Soudan à raison de 20% et la nois de muscade d'Indonésie pour les aflatoxines à une fréquence de 10%.

Plusieurs modifications sont suggérées en raison des aflatoxines dans les mélanges d'épices du Pakistan, de l’arachide d'Inde, d'Égypte, de Gambie, du Sénégal et du Ghana et des graines de melon d'Iran.

Un certain nombre de changements sont proposés en raison des résidus de pesticides dans de la grenadille et les fruits de la passion de Colombie, les bananes d'Équateur, les oranges d'Égypte, certaines épices d'Inde, certains poivrons du Kenya et les fruits du dragon du Vietnam.

Appel de données sur les mycotoxines

La FSA et la FSS demandent également des données sur les niveaux de toxines T-2 et HT-2 dans les aliments et l'exposition des consommateurs. T-2 et HT-2 sont des mycotoxines qui affectent principalement les cultures céréalières telles que l'avoine, le blé et l'orge. La présence dépend fortement des conditions météorologiques et peut présenter une grande variabilité annuelle.

Les agences recueillent des informations sur ces mycotoxines afin que les contaminants puissent être examinés et l'exposition des consommateurs évaluée. Les données sont recherchées tout au long de la chaîne d'approvisionnement des céréales, du champ au niveau de la vente au détail.

La date limite de soumission est le 31 octobre. Toutes les données soumises seront mises à la disposition de la FSA et de la FSS et pourront être utilisées dans le processus d'analyse des risques pour ces mycotoxines.

Lait infantile Gallia, le retour ! 110 parents auraient signalé la présence de larves dans le lait infantile Gallia en trois ans 

«110 parents ont signalé la présence de larves dans le lait infantile Gallia en trois ans : « Je suis choquée !»,
source Le Parisien du 27 juillet 2023.

Il y a quelques jours, Zoubida, mère de famille, a découvert des asticots dans la poudre de lait de son bébé de 6 mois et demi. En trois ans, une centaine de parents ont eu la même mauvaise surprise.

Depuis de nombreux mois, des parents signalent, photos ou vidéos à l'appui, la présence de larves ou de vers longs dans des boîtes de lait en poudre Gallia, sans que rien ne soit fait. Source Capital.

C'est un nouveau témoignage qui devrait mettre dans l'embarras Danone, propriétaire de Gallia. Interrogée par Le Parisien, une mère de famille révèle l'effroi qu'elle a ressenti la semaine dernière en ouvrant une boite de «Galliagest Premium», lait en poudre infantile réservé aux 6-12 mois. Elle voit alors un point noir au milieu du lait. Sauf qu'en le touchant avec une cuillère, il bouge. Il s'agit en réalité d'un asticot ! Et ce n'est pas tout car il y en avait un deuxième dans la boîte. Dégoutée, elle se rappelle que quelques jours auparavant, sa petite fille de six mois avait régurgité son lait qu'elle venait alors de changer pour prendre ce fameux Gallia.

Un cas isolé ? Pas vraiment à en croire nos confrères qui s'appuient sur les dires de l'association pour la santé des enfants. En 2020, comme Capital l'avait d'ailleurs évoqué, une plainte avait été déposée contre le groupe agroalimentaire après la découverte de vers dans son lait infantile. Déposée pour «administration de substances nuisibles», elle n'a finalement débouché sur «aucune suite», déplore aujourd'hui le président de l'association, Quentin Guillemain. Cela continue et cela semble même empirer : «En trois ans, on a reçu 110 signalements de parents qui ont trouvé des vers dans la poudre de cette marque», assure-t-il.

«Aucune présence d’insectes», selon Danone

L'association a en effet créé une adresse mail dédiée (victimesgallia@gmail.com), et si la dernière alerte (avant cette mère de famille) remontait à novembre dernier, avant, selon le président de l'association pour la santé des enfants, il y en avait tous les mois. «Ils nous transmettent des photos et vidéos où l’on voit tantôt de petites larves, tantôt de gros vers longs», explique-t-il au Parisien. «Il est temps que l’on s’en inquiète et que ça cesse», enjoint-il. La mère de famille qui avait porté plainte en 2020 avait vu l'état de santé de sa fille se dégrader brutalement. Sa nounou avait indiqué par la suite l'avoir vue dégurgiter son lait «avec un ver sur son bavoir».

Pour mémoire

Depuis janvier 2019, une vingtaine de personnes ont porté plainte contre Danone après avoir retrouvé des larves dans leur poudre pour bébé de la marque Gallia. En Ariège, Florence Fargier et son compagnon ont décidé de faire de même le 3 mars dernier. Et exigent des réponses.

Ajoût d’un film protecteur, selon le communiqué de Danone du 8 mars 2020.

Parce que nous voulons que la qualité de nos conditionnements soit irréprochable, nous avons néanmoins pris la décision de renforcer la protection de nos emballages et plus précisément de la languette d’ouverture. Nous avons pour cela décidé de mettre en place un film protecteur autour du couvercle et de renforcer les caisses utilisées pour le transport de nos boites.  

Communication du 28 mai 2020 du Laboratoire Gallia (Ce lien aujourd’hui n’existe plus) «le laboratoire Gallia a partagé les résultats de ses investigations et confirme que ses laits infantiles répondent aux plus hauts standards de qualité».

Communiqué de Danone du 9 septembre 2022. Circulez, il n’y a plus rien à voir …

Comme d’habitude, la rhétorique veut que de «très nombreux contrôles de qualité et de sécurité qui vont au-delà de ce qui est exigé par la réglementation».
La seule information concrète est que «l’origine des insectes n’était pas liée à notre site de production».
Certains parents avaient l’intention de porter plainte, une vingtaine de personnes ont porté plainte contre Danone après avoir retrouvé des larves dans leur poudre pour bébé de la marque Gallia. Plus de nouvelles, bonne nouvelle ?

Mais non, il y a des nouvelles : 110 parents semblent avoir retrouvé des larves ...

Je recommande la lecture du Parisien de ce jour !

Dans un communiqué de Gallia non daté, on peut lire «Informations relatives à la présence potentielle de larves dans nos produits. Certains médias relèvent un nouveau cas.»

Au cours des derniers mois, nous avons été informés de la présence potentielle d’insectes dans nos produits. Nous avons immédiatement mis en place un plan d’analyses renforcé sur le lieu de production, la chaîne logistique ainsi que des contrôles avec des experts sur les boites et les éléments que nous avons pu récupérer avec l’aide de certains parents.

Nous avons procédé à l’analyse de plus de 100 000 boites et au tamisage de plus de 9 000 boites, sur la base d’un échantillon large, en présence d’huissiers. Ces analyses n’ont révélé aucune présence d’insectes. Sur la base d’audits approfondis, faits par ou en présence d’experts indépendants, nous confirmons que ni les matières premières utilisées, ni le processus de production ne présentent de trace d’insectes ou de nuisibles. Nos formules sont ainsi conformes à nos plus hauts standards de qualité. Les audits réalisés sur les bases logistiques ne révèlent par ailleurs aucune défaillance quant à la prévention des nuisibles.

Les résultats complets du plan d’analyses renforcé mis en place ces derniers mois est disponible et accessible en ligne.

A suivre ...

Complément 

A chaque fois que les parents ont accepté de nous renvoyer les boites, nous avons lancé une procédure interne de contrôle au niveau de notre site de production. Tous les contrôles menés à date ont confirmé que la production s’est déroulée en respect de nos standards – extrêmement rigoureux – en matière de qualité et d’hygiène et que l’origine des insectes n’était pas liée à notre site de production.  

Il paraît que les Jeux Olympiques de Paris 2024 sont dans un an. Il y en a qui sont déjà prêts !

Pascal Aubry est Mayennais, éleveur de porcs, fier d’être agriculteur et de défendre ce métier. Passionné de chasse. 

Intoxication alimentaire à Salmonella dans un restaurant : Quand ce n'est pas l'aliment, c'est l'environnement !

Investigation sur une intoxication alimentaire à Salmonella Montevideo liée à la contamination environnementale d'un système de drainage de la cuisine du restaurant, Québec, Canada, 2020-2021 », source article paru dans Journal of Food Protection. L’article est disponible en intégralité.

Résumé

En mai 2020, la Direction de santé publique du Québec a reçu un signalement du Laboratoire de santé publique du Québec d'un cluster de trois cas à Salmonella enterica enterica, sérogroupe C1, sérotype Montevideo.

L'enquête épidémiologique a identifié un total de 67 cas entre le 1er janvier 2020 et le 13 août 2021, dont 66% étaient directement liés à un restaurant de la zone. Les souches de Salmonella de la plupart de ces cas se sont avérées identiques par séquençage du génome entier.

L'inspection initiale du restaurant par les autorités compétentes (Ministère de l'agriculture, des pêcheries et de l'alimentation du Québec), comprenant l'évaluation de l'hygiène et de la sécurité des aliments, la recherche de cas de maladie parmi les employés et les prélèvements des aliments, a été incapable d'établir l’origine de l'éclosion.

Des prélèvements environnementaux ont montré que les siphons de sol de la cuisine du restaurant étaient contaminés par la même souche de Salmonella Montevideo que les cas de l'éclosion.

Plusieurs méthodes de nettoyage et de désinfection ont été utilisées à plusieurs reprises. Lorsque les prélèvements environnementaux sur les lieux de restauration ont été négatifs à plusieurs reprises et consécutivement, les cas dans la communauté ont cessé. L'apparition préalable d'un incendie dans la cuisine peut avoir joué un rôle dans la contamination des siphons du restaurant.

En conclusion, les professionnels de la santé publique devraient considérer les systèmes de collecte des eaux usées (siphon, collecteur des eaux usées) et la possible aérosolisation des bactéries comme une source potentielle d’une éclosion de salmonellose liée aux restaurants.

NB : Merci à Joe Whitworth de m’avoir signalé cette information.

mercredi 26 juillet 2023

Ascain : suspicion d’intoxication alimentaire lors du repas des fêtes de Serres

«Ascain : suspicion d’intoxication alimentaire lors du repas des fêtes de Serres», source Sud-Ouest du 26 juillet 2023.

Lors du repas des fêtes de Serres, samedi 22 juillet, cinq personnes sont tombées malades. La qualité des produits servis n’est pas mise en cause

Cela devait être un moment festif et convivial. Mais samedi 22 juillet, vers 15 heures, le repas de la fête de Serres a pris une autre tournure. Une suspicion d’intoxication alimentaire a fait souffler un vent de panique sur les 210 convives.

Dans la soirée, cinq personnes se sont senties indisposées. Nausées, douleurs abdominales et vomissements, les ont poussés à consulter. 2% des convives sont concernés, un taux «très faible», souligne l'ARS. La suite de l'article est réservé aux abonnés ...

Commentaire

On nous dit «la qualité des repas n’est pas mise en cause», quels sont les éléments qui permettent d’étayer cette assertion ?
Attendons l’enquête de l’ARS avant de conclure ...

Auchan : Rappel de barquette de terrines aux 2 saumons pour cause d'erreur de DLC

Ce lot est retiré de la commercialisation.

Certains de ces produits ont cependant été commercialisés avant la mesure de rappel.

Il est donc recommandé aux personnes qui détiendraient des produits appartenant au lot décrit cidessus de ne pas consommer ces produits après les dates indiquées et de les rapporter en magasin pour se les faire rembourser.

La consommation d’un produit passé de DLC peut présenter un danger pour la santé (troubles gastro-intestinaux, fièvre…). Ces symptômes peuvent être aggravés chez les jeunes enfants, les sujets immunodéprimés et les personnes âgées.

Les personnes qui auraient consommé le « produit » mentionné ci-dessus après ces dates et qui présenteraient ces symptômes, sont invitées à consulter leur médecin traitant en lui signalant cette consommation. Source Auchan.

Commentaire

Je suppose qu'il y aura demain, 27 juillet, une information par RappelConso ...

Mise à jour du 27 juillet 2023
A 12h30, rappel toujours pas signalé chez RappelConso, Ah l'été ...

Des contrôles sanitaires routiniers dans le Val de Marne

Sur ce blog, il n'y en a pas que pour le département du Val d'Oise, en matière de contrôles sanitaires, et bien voici ce qui se passe dans le Val de Marne.

Comme vous le constarez, contraste saisissant avec ce qui se passe dans le Val d'Oise : pas de transparence des actions menées, pas de données sur le nombre de contrôles, même les photos sont peu ou pas démonstratives, communication tristounette, la routine as usual quoi !

Pour faire évoluer cela le préfet du Val de Marne devrait demander conseil à son collègue du Val d’Oise ...

A propos du label Haute Valeur Environnementale

Lu dans les nouvelles fraîches du 25 juillet 2023 de l’excellent blog-notes d’Olivier Masbou, un article intitulé «Encore une charge contre le Label HVE

Décidément, le Label HVE est pris pour cible par certains promoteurs du Bio. Après la tribune publiée dans l’Obs le 12 juillet (voir le blog-notes du 19 juillet, La voilence des mots), c’est au tour de Claude Gruffat, député européen EELV (et ancien président de Biocoop de 2004 à 2019) de taper sur le Label. Dans une interview à Euractiv du 21 juillet, il explique que la crise du bio a « commencé en 2018, avec la mise en place du label HVE. Ce concurrent du bio (.) a profondément troublé les consommateurs et brouillé le message ». Et ajoute-t-il «HVE n’a pas de cahier des charges», «même si cela  s’améliore avec le niveau 3» précise-t-il.

Alors, rappelons que :

1) la Haute Valeur Environnementale, créée en 2012 et non en 2028, est le 3e niveau (le plus élevé) de la certification environnementale des exploitations agricoles, les niveaux 1 et 2 ne sont pas HVE ;

2) HVE est une « mention valorisante au même titre que ‘produit de montagne’ ou encore ‘produit à la ferme’ indique le ministère de l’Agriculture. Ces deux dernières mentions doivent elles aussi être condamnées au titre de la défense du Bio ?

3) il n’y a pas de ‘cahier des charges’ HVE, c’est exact, le label est encadré par un référentiel soumis à une réglementation nationale ;

4) à la différence du Bio, c’est la totalité d’une exploitation qui doit être HVE, et non pas telle ou telle parcelle, ou tel ou tel atelier ;

5) de nombreux agriculteurs ont à la fois un label HVE et Bio. Ce sont des traitres ? 12 balles dans la peau ?

Petit apparté avec le remaniement du gouvernement, Marc Fesneau reste à l’Agriculture. On aura évité la nomination d’un sixième ministre de l’Agriculture en 6 ans. C’est déjà ça !