samedi 30 septembre 2023

A Strasbourg, les sangliers ont eu raison des écologistes

Rappel de tellines pour cause de présence de toxines lipophiles dépassant le seuil sanitaire réglementaire

Le blog pallie momentanément, cela va s’en dire, à l’oubli de RappelConso. Nous aurons sans doute une information après la fin du week-end ....

Auchan informe le 29 septembre 2023 du rappel de tellines moyennes et grosses, selon ce communiqué de la société Furic Marée / Viviers de Locarec.

Le 29 septembre 2023, retrait de la vente de «Tellines moyennes et grosses» suite à la parution de l’arrêté préfectoral du 28 septembre portant interdiction temporaire de la pêche, du ramassage, du transfert, de la purification, de l’expédition, de la distribution, de la commercialisation de tous les coquillages à l’exception des gastéropodes marins non filtreurs de la zone «Baie de Douarnenez estran» (n°40).

Origine de la fermeture : Présence de toxines lipophiles (DSP) dépassant le seuil sanitaire réglementaire.

Les toxines DSP provoquent chez le consommateur une intoxication dont les effets apparaissent dans un délai de 2 à 18h après ingestion des coquillages contaminés. Les principaux
symptômes sont gastro-intestinaux : la diarrhée, la nausée, les vomissements, les douleurs abdominales, et les frissons

Il s’agit du lot portant les caractéristiques suivantes :

- Produit : Tellines moyennes et grosses
- Agrément sanitaire : FR.29.158.500.CE
- Date de conditionnement : 27 au 28 septembre 2023
- Lots : 42270900711 et 42280900711

L’ensemble du lot est retiré de la commercialisation.

Des produits ont cependant été commercialisés avant la mesure de retrait.

Mise à jour du 2 octobre 2023
Ouf, les tellines sont enfin rappelées par RappelConso !
Le 2 octobre, il y a eu aussi un rappel au Luxembourg.
Le 2 octobre, il y a eu aussi une notification au RASFF de l'UE par la France ; pays auxquels le produit a été distribué, Suisse et Espagne. Il n'est pas question du Luxembourg ...

Dans quelle mesure vos sushis sont-ils sûrs ?

«Dans quelle mesure vos sushis sont-ils sûrs ?», source EurekAlert!

Les bactéries présentes dans les produits de la mer crus peuvent vous rendre malade. Les produits de la mer peuvent également propager des bactéries résistantes aux antibiotiques.

Les sushis sont devenus un plat quotidien en Norvège et ailleurs dans le monde, et de nombreuses personnes optent pour le sashimi et d'autres poissons crus lorsqu'ils souhaitent s'offrir quelque chose de savoureux.

Il est important de souligner ici qu’en règle générale, il est totalement sûr de manger ce type d’aliment en Norvège. Cependant, même si les sushis peuvent être délicieux, ils comportent également un risque pour la santé, tant pour les individus que pour la société dans son ensemble.

«Les bactéries présentes dans les sushis, les sashimis et les produits de poisson fumé à froid peuvent présenter un risque pour les personnes qui consomment fréquemment de tels aliments, en particulier les personnes dont le système immunitaire est faible, les enfants et les personnes âgées», explique Hyejeong Lee.

Dans sa thèse, elle a étudié différentes variétés de bactéries Aeromonas dans les produits de la mer qui ne subissent pas de transformation approfondie. Sans traitement thermique, ni recours à d’autres méthodes antibactériennes, le risque que les niveaux de bactéries deviennent élevés augmente fortement.

«L'objectif était d'acquérir davantage de connaissances sur Aeromonas dans ce type de produits de la mer – à la fois sur le rôle de la bactérie dans l’altérration du produit et dans l'apparition de maladies. De plus, nous voulions voir si les produits de la mer crus pouvaient propager des bactéries résistantes aux antibiotiques», explique la Dr Lee.

Listeria monocytogenes est probablement la bactérie pathogène la plus connue liée aux produits de la mer crus ou légèrement transformés. Cependant, la prévalence de Aeromonas dans ce type de produits inquiète les scientifiques depuis un certain temps.

Un traitement limité n’inhibe pas la croissance bactérienne

Le point de départ de Lee était les produits de la pêche facilement disponibles sur le marché norvégien. Elle a vérifié ces produits pour la bactérie Aeromonas.

«Les résultats montrent que le transformation intermédiaire que reçoivent ces produits de poisson ne garantit pas que la croissance de la bactérie Aeromonas sera inhibée», explique Lee.

En d’autres termes, la transformation des sushis, sashimis et poissons fumés à froid est inefficace pour empêcher la croissance bactérienne. Mais ce n'est pas tout.

«La majorité de ces variants de Aeromonas sont peut-être pathogènes et plusieurs facteurs de risque différents leur sont souvent associés», explique Lee.

Lee souligne que le risque de tomber malade à cause de Aeromonas est certes très faible, en particulier pour les personnes en bonne santé.

«Aeromonas est souvent ignoré lorsque nous parlons de sécurité des aliments. Je pense que mes recherches soulignent que l’industrie alimentaire doit accorder davantage d’attention à ces bactéries», dit Lee.

Peut propager la résistance aux antibiotiques

Bien sûr, ce n’est pas très agréable pour les personnes qui tombent malades, mais si l’on considère la situation dans son ensemble, un autre facteur est encore plus important.

Les bactéries Aeromonas dans la mer échangent fréquemment du matériel génétique avec d'autres bactéries. C’est particulièrement regrettable si ce matériel génétique provient de bactéries résistantes aux antibiotiques.

«Certaines souches de Aeromonas peuvent également propager la résistance aux antibiotiques d'un type de bactérie à un autre. La consommation de fr produits de la mer infectés par des bactéries résistantes est un moyen probable pour ces bactéries de se propager des animaux et environnements marins aux humains», conclut Lee.

Les bactéries résistantes constituent un problème croissant dans le monde. Les bactéries résistantes ne provoquent pas plus de maladies que les autres bactéries, mais elles sont beaucoup plus difficiles à traiter, car tous les types d'antibiotiques ne sont pas efficaces contre elles. Dans le pire des cas, aucun antibiotique n’agit.

Combattre la propagation

«Pour lutter contre la propagation des bactéries résistantes aux antibiotiques, il est important que nous adoptions une approche globale qui tienne compte ensemble de la santé animale et humaine, de la production alimentaire et de l'environnement afin d'améliorer la santé publique», déclare Anita Nordeng Jakobsen, professeure au Département de biotechnologie et des sciences alimentaires de la Norwegian University of Science and Technology (NTNU).

La professeure souligne que les micro-organismes sont transférés entre les animaux et les humains via l’alimentation et l’environnement, de sorte qu’une utilisation réduite des antibiotiques ne suffit pas à elle seule à empêcher la prolifération bactérienne.

Les méthodes préventives comprennent la surveillance et le prélèvement systématique d'échantillons dans les environnements de production, la recherche de bons indicateurs de surveillance, la mise en œuvre de mesures lorsque des bactéries multirésistantes sont détectées dans des groupes d'animaux, la vaccination, ainsi qu'un travail d'éducation et de sensibilisation dans le domaine de la production alimentaire dans le monde.

Une réglementation stricte de la part des autorités est probablement le moyen le plus important pour résoudre le problème des bactéries résistantes aux antibiotiques. Cependant, les individus peuvent faire la différence en choisissant des produits crus provenant de pays qui n’utilisent que de petites quantités d’antibiotiques en aquaculture, comme la Norvège.

La Norvège est parmi les meilleurs au monde en matière d'utilisation restrictive des antibiotiques, tant dans l'industrie aquacole que dans l'élevage. Cependant, l’utilisation d’antibiotiques à titre préventif ou favorisant la croissance est courante dans d’autres régions du monde, notamment en Asie du Sud-Est.

Référence : Hye-Jeong Lee, Julia E. Storesund, Bjørn-Tore Lunestad, Sunniva Hoel, Jørgen Lerfall, Anita Nordeng Jakobsen.Whole genome sequence analysis of Aeromonas spp. isolated from ready-to-eat seafood: antimicrobial resistance and virulence factors. Frontiers in Microbiology, June 2023.

Commentaire

L’article fait un peu de pub sur les produits de la mer de Norvège, suivez mon regard ...

NB : Merci à Joe Whitworth d'avoir signalé l'information.

vendredi 29 septembre 2023

Le Canada suspend temporairement l’importantion de volailles vivantes, les œufs d'incubation et de tous les produits de volaille frais/congelés/produits de volaille crus de France

Modifications des conditions d'importation de volailles vivantes et de produits et sous-produits de volaille crus frais/surgelés, originaires de la France, en raison de la vaccination contre l'influenza aviaire hautement pathogène, source ACIA du 29 septembre 2023.

L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) suspend temporairement l'importation de toutes les volailles vivantes, les œufs d'incubation, et de tous les produits de volaille frais/congelés/produits de volaille crus en provenance de la France, à compter du 1er octobre 2023. Cette mesure est prise pour gérer le risque potentiel lié à la campagne de vaccination en France contre l'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP). Les produits concernés par cette mesure sont :

- les oiseaux vivants et les œufs d'incubation,
- tous les produits et sous-produits aviaires et de volaille non transformés, y compris les œufs, les plumes, le fumier et la litière de volaille,
- le matériel de laboratoire contenant des produits/sous-produits de volaille,
- les aliments crus ou non transformés pour animaux de compagnie contenant des produits ou sous-produits de volaille, et
- la viande de volaille comestible ou non comestible (veuillez noter que les produits carnés cuits et en conserve ou hermétiquement fermés et commercialement stériles sont toujours éligibles à l'importation)

Les articles concernés par cette suspension proviennent, sont transformés, emballés ou expédiés de France et importés au Canada directement ou indirectement.

L'ACIA procède actuellement à une évaluation de risques. L'industrie sera informée de tout changement résultant de cette évaluation.

Les informations présentes dans l’article vous permettront de mieux comprendre le contexte de cette mesure temporaire ...

Mise à jour du 2 octobre 2023

L'USDA vint de prendre une mesure similaire à celle du Canada.

A propos des biofilms de Pseudomonas aeruginosa

Pour ceux qui s’intéressent au biofilm de Pseudomonas aeruginosa

L'inhibition de la capacité de respiration de P. aeurginosa peut déclencher la dispersion d'un biofilm cultivé en association avec des cellules épithéliales respiratoires humaines en culture. Ces résultats dans Applied and Environmental Microbiology donnent un aperçu du fonctionnement du processus de dispersion du biofilm.

L’étude est intitulée «L'inhibition respiratoire bactérienne déclenche la dispersion des biofilms de Pseudomonas aeruginosa.» L’article est disponible en intégralité.

L'Hérault n'est pas le Val d'Oise. 300 établissements contrôlés, une seule fermeture administrative ...

Selon le préfet de l’Hérault, qui est sur le départ, «J'ai adoré être préfet de l'Hérault» : entre bienveillance et fermeté», il dresse le bilan de son action ...

Au niveau des actions de contrôles, l’Hérault n’est pas le Val d’Oise, qu’on en juge …

L"Hérault perpétue la tradition des opérations alimentation vacances, qui n'existent plus. «Tourisme : 300 établissements contrôlés dans l’Hérault durant l’été», source Le journal toulousain.

Les services de l’État ont contrôlé plus de 300 établissements touristiques dans l’Hérault cet été, pour vérifier l’hygiène, la sécurité et la loyauté. Bilan : une fermeture administrative, 18 sanctions et 68 avertissements.

Une fermeture administrative cet été dans l’Hérault

Ces contrôles ont porté sur les secteurs de la restauration, des marchés estivaux, des évènements festifs, des campings et des loueurs de véhicules nautiques à moteur. Ils ont permis de vérifier le respect des règles d’hygiène, de sécurité sanitaire et de loyauté dans ces domaines.

Les contrôles ont conduit à une fermeture administrative d’un établissement de restauration pour non-respect des règles d’hygiène, 18 mesures administratives ou procès-verbaux pour des manquements plus significatifs, et 68 avertissements pour des non-conformités mineures.

Les infractions les plus constatées

Les infractions les plus fréquentes constatées cet été dans l’Hérault concernent l’hygiène des locaux et des produits, ainsi que la provenance et l’étiquetage des aliments. «Les non conformités les plus fréquentes dans la restauration concernent l’hygiène (locaux sales et inadaptés, conditions de conservation inappropriées) et la loyauté (mauvaise information sur l’origine des viandes, mentions valorisantes fausses comme par exemple du poisson étiqueté «frais» alors qu’il s’agit d’un produit décongelé)», explique la préfecture.

Commentaire

Seulement une toute petite fermeture administrative malgré tout ce qui est cité comme infractions. Y aurait-il des disparités entre départements ?
Pas de nom cité, pas d’accès au dossier des infractions, etc., la transparence habituelle des services publics et en particulier de la part de la DDPP.
A mon sens, le préfet de l'Hérault a été plus bienveillant que ferme ...

Mondeville près de Toulouse : 120 enfants malades après un repas à la cantine. Ce n'est qu'une suspicion d'intoxication alimentaire

C’est bien connu, en France, il n’y a que des suspicions d’intoxication alimentaire, et en voici un nouvel élément …

«Près de Toulouse. Suspicion d'intoxication alimentaire à l'école : 120 enfants malades», source actu Toulouse. Selon une autre source, ce serait plus de 120 ...

De nombreux enfants d'une école de Mondonville (Haute-Garonne) sont tombés malades après une probable intoxication alimentaire à la cantine mardi 26 septembre 2023.

Coup de chaud à l’école primaire publique Caroline Aigle de Mondonville (Haute-Garonne), au nord-est de Toulouse. D’après nos informations, de nombreux cas d’enfants malades ont été recensés jeudi 28 septembre 2023 parmi les élèves de l’établissement, après avoir pris un repas à la cantine de l’établissement l’avant-veille.

120 enfants malades après un repas à la cantine

L’école et l’Agence régionale de santé Occitanie ont informé par mail les parents d’élèves d’une suspicion d’intoxication alimentaire, indiquent des sources concordantes.

«Nous avons été informés de la situation jeudi matin. Pour l’heure, il s’agit bien d’une suspicion, tant qu’on n’a pas identifié avec certitude l’origine alimentaire de l’infection», insiste Armand Mbina-Ivega, directeur général des services de la mairie de Mondonville, contacté par Actu Toulouse.

Reste que le bilan est sacrément lourd : d’après la mairie, 120 enfants de l’école élémentaire sont tombés malades, sur 350 qui mangent à la cantine. Des parents assurent de leur côté que «la moitié des élèves» ont été touchés. On ignore, à ce jour, combien ont été hospitalisés, mais au moins un enfant aurait été conduit aux urgences. Une vingtaine d’entre eux aurait toutefois retrouvé le chemin de l’école ce vendredi.

«Le poulet n’était pas cuit» disent des parents d’élèves

Les enfants sont-ils réellement tombés malades après un repas pris à la cantine, et fourni par une centrale de restauration située en Aveyron ? C’est ce qu’assurent des parents d’élèves, martelant que «le poulet n’était pas cuit».

NB : Vous lirez tranquillement le reste de l’article qui est assez humoristique sur les hypothèses possibles ...

Commentaire

Selon l'ARS, il pourrait s'agir d'une intoxication alimentaire ou alors d'une épidémie de gastro-entérite foudroyante, qui se transmet très vite entre les enfants. Même si le virus se transmet surtout l'hiver.
C'est bien connu les gastro-entérites d'origine alimentaire n'existent pas ! Santé publique France classe les gastro-entérites virales dans les maladies hivernales ...

Glyphosage : Mensonges des lobbies bio et écolo ...

La FDA publie des directives finales pour les producteurs de graines germées

«La FDA publie des directives finales pour les producteurs de graines germées», source article de Lisa Schnirring paru le 28 septembre 2023 dans CIDRAP News.

La Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a annoncé aujourd'hui la publication de directives finalisées en matière de sécurité des aliments pour les producteurs de graines germées, un aliment qui a été associé à plusieurs épidémies de maladies d'origine alimentaire. Le document détaille les recommandations sur la manière dont les opérations de germination peuvent se conformer à la règle de sécurité des produits, une partie de la loi sur la modernisation de la sécurité des aliments (Food Safety Modernization Act) qui établit des normes scientifiques pour une production et une récolte sûres des produits.

Les directives couvrent des sujets tels que le nettoyage, la désinfection, l'utilisation de l'eau agricole, les graines à germer, la surveillance environnementale et la tenue de registres. En outre, la FDA a publié une version révisée d'un deuxième document d'orientation, qui comprend une section sur les essais sur les agents pathogènes dans l'eau usée d'irrigation des germes.

Entre 1996 et 2020, la FDA a signalé 52 épidémies de maladies d’origine alimentaire liées aux graines germées, qui ont étét produits dans des conditions idéales pour la croissance d’agents pathogènes. Les épidémies impliquaient divers organismes, notamment Salmonella, Listeria et Escherichia coli. Les événements ont entraîné au moins 2 700 cas d’infection, 200 hospitalisations et 3 décès.

Les enquêtes ont souvent révélé que les graines contaminées étaient la source de la contamination, mais d'autres facteurs ont également joué un rôle, notamment un mauvais nettoyage-désinfection et des pratiques de production non hygiéniques.

Le premier document, proposé par la FDA, est une ligne directrive (2023 Final Guidance) qui met à jour et finalise les sections suivantes du projet de lignes directrices de janvier 2017 intitulé Compliance with and Recommendations for Implementation of the Standards for the Growing, Harvesting, Packing, and Holding of Produce for Human Consumption for Sprout Operations: (Conformité et recommandations pour la mise en œuvre des normes relatives à la culture, la récolte, le conditionnement et la conservation de produits destinés à la consommation humaine pour les opérations de germination) :

- Nettoyage et désinfection
- Eau agricole dans les opérations de germination
- Graines à germer
- Surveillance de l'environnement
Tenue des enregistrements

La deuxième document, proposé par la FDA, (ligne directrive de 2023) réédite certaines sections du projet de directive de janvier 2017 et publie une nouvelle section pour les opérations de germination en tant que projet de directive révisé. Les sections mises à jour et nouvelles suivantes du projet révisé de lignes directrices sont désormais disponibles pour commentaires :

- Équipement, outils et bâtiments
- Prélèvements et analyses de l'eau usée d'irrigation des germes (ou des graines à germer en cours de transformation)
- Qualifications du personnel, formation et pratiques d'hygiène.

Contamination croisée avec des allergènes et allergènes non déclarés : la FDA publie un nouveau projet de lignes directrices

«Un projet de lignes directrices de la FDA pourrait aboutir à des options alimentaires plus sûres pour les personnes allergiques au sésame et à d'autres allergènes alimentaires», source FDA.

Le projet de lignes directrices fournit des exemples de moyens par lesquels les fabricants peuvent réduire considérablement ou prévenir les contacts croisés avec les allergènes et les allergènes non déclarés.

La Food and Drug Administration des États-Unis a annoncé un projet de lignes directrices mis à jour destiné à aider les entreprises alimentaires à se conformer aux exigences des bonnes pratiques de fabrication actuelles (CGMPs pour current good manufacturing practices) et aux contrôles préventifs pour l'alimentation humaine. En particulier, le nouveau chapitre sur les allergènes alimentaires décrit les moyens d'assurer la protection des aliments contre les contacts croisés avec les principaux allergènes alimentaires et de garantir que l'aliment fini est correctement étiqueté en ce qui concerne les principaux allergènes alimentaires.

Des millions d'Américains souffrent d'allergies alimentaires et peuvent présenter des réactions indésirables aux produits contenant des allergènes alimentaires. Bien que de nombreuses réactions allergiques puissent n’impliquer que des symptômes légers, certaines sont graves et peuvent même mettre la vie en danger. Plus tôt cette année, le sésame a été ajouté comme neuvième allergène alimentaire majeur lorsque la loi FASTER (Food Allergy Safety, Treatment, Education, and Research) est entrée en vigueur le 1er janvier 2023. Cela signifie que le sésame, lorsqu'il est présent dans un aliment, est désormais obligatoire. doivent être divulgués sur les étiquettes des aliments et les entreprises doivent mettre en œuvre des contrôles pour minimiser ou prévenir considérablement les contacts croisés avec les allergènes du sésame.

Avec l'adoption de la loi FASTER Act, la FDA et les familles dont les membres sont allergiques au sésame espéraient qu'il deviendrait plus facile pour les personnes allergiques au sésame de se sentir plus confiantes dans leurs choix alimentaires grâce à la déclaration claire du sésame sur l'étiquetage. Cependant, certains fabricants ajoutent intentionnellement du sésame à des produits qui n’en contenaient pas auparavant et étiquettent les produits pour indiquer sa présence, plutôt que de prendre les mesures appropriées pour minimiser ou prévenir les contacts croisés. Cela permet aux fabricants de respecter la loi en matière de divulgation de la présence d'un allergène alimentaire majeur. Cependant, cela limite également les options pour les consommateurs allergiques au sésame, un résultat que la FDA ne soutient pas.

«La FDA recherche des opportunités qui pourraient aider les consommateurs allergiques au sésame et à d’autres allergènes alimentaires majeurs à trouver des aliments qu’ils peuvent consommer sans danger. Nous encourageons les fabricants à suivre les lignes directrices du projet de mise à jour publiées pour éviter des contacts croisés avec des allergènes et garantir un étiquetage approprié», a déclaré le commissaire de la FDA, Robert M. Califf. «Nous reconnaissons qu'il est difficile de garantir que les produits soient exempts d'allergènes et nous collaborons avec les parties prenantes sur cette question. L'agence souhaite trouver des solutions, au sein de nos instances, qui répondent aux besoins des consommateurs souffrant d'allergies alimentaires. La mise à jour de ce projet de lignes directrices avec le nouveau chapitre sur les allergènes fournit un outil pour aider les fabricants à atteindre cet objectif.