Le nombre d'infections à E. coli O157 a diminué en 2019,
mais les cas de non-O157 ont, augmenté et deux personnes sont
décédées, selon les chiffres de l'Agence britannique de sécurité
sanitaire (UKHSA).
En 2019, 1 720 cas confirmés à E. coli producteurs de
shigatoxines (STEC) ont été rapportés en Angleterre et au Pays de
Galles. Cinq patients étaient infectés par plusieurs sérogroupes.
Un total de 539 cas confirmés de STEC O157 ont été enregistrés en
Angleterre et au Pays de Galles contre 607 en 2018. Cela poursuit une
tendance à la baisse observée depuis 2015 et est le chiffre annuel
le plus bas depuis 1996.
Sur 515 cas confirmés de STEC O157 en Angleterre, 280 étaient des
femmes. Les enfants âgés de 1 à 4 ans étaient les plus touchés.
Les femmes avaient une incidence plus élevée dans tous les groupes
d'âge, à l'exception de celles âgées de 1 à 4 ans et de 10 à 19
ans.
Au total, 147 personnes ont été hospitalisées avec un séjour à
l'hôpital allant de un à 10 jours avec une moyenne de deux jours.
Le syndrome hémolytique et urémique (SHU) est survenu dans 13 cas
confirmés et cinq cas probables. Quatre étaient âgés de moins de
5 ans avec une fourchette de 1 à 75 ans. Aucun décès n'a été
enregistré parmi les cas de STEC O157. Le SHU est un type
d'insuffisance rénale associé aux infections à E. coli qui
peut entraîner de graves problèmes de santé tout au long de la
vie et la mort.
Dans l'ensemble, 154 cas étaient liés à des voyages. Les
principales destinations étaient la Turquie, l'Égypte et Chypre.
Résultats des E. coli non-O157
Augmentation de la détection et du dépistage des STEC non-O157. En
2019, 768 cas de STEC non-O157 à culture positive, dont 655 en
Angleterre et 113 au Pays de Galles, ont été rapportés. Sur 5 760
échantillons reçus pour analyses, 1 002 cas de non-O157 ont été
confirmés en Angleterre. Parmi ceux-ci, 655 cas positifs à la
culture de 72 sérogroupes ont été confirmés.
Le sérogroupe des STEC non-O157 le plus couramment isolé était E.
coli O26, suivi de O146, O128ab et O91. Au total, 85 personnes
ont été hospitalisées.
Le SHU est survenu chez 22 cas confirmés et un cas probable de STEC
non-O157. Parmi ceux-ci, O26 et O145 étaient les principaux
sérogroupes isolés.
Sept pour cent des cas confirmés de STEC O26 ont développé un SHU.
Les cas variaient de 5 mois à 65 ans et 13 avaient entre 1 et 4 ans.
Deux décès ont été rapportés.
Pour 413 cas, les échantillons ont été confirmés comme étant des
STEC en analysant kes positifs par PCR pour les gènes de
shigatoxines (stx), mais les STEC n'ont pas été cultivés.
Éclosions
Cinq foyers de cas à STEC impliquant 65 personnes en Angleterre ont
fait l'objet d'une enquête. Malgré les enquêtes épidémiologiques,
il n'a pas été possible de retrouver la source de l'infection. Il y
a eu trois cas de SHU associés mais aucun décès.
Quatre éclosions étaient dues à E. coli O157, ce qui
signifie qu'elles ont causé 9% des cas confirmés. La plus
importante a touché 28 personnes, dont sept en 2020, dont neuf
nécessitant des soins hospitaliers.
Une épidémie à STEC O26 a rendu malades 32 personnes, dont 16 en
Angleterre et cinq personnes ont été hospitalisées. La souche
épidémique n'avait que stx1a et les cas étaient
principalement des adultes en bonne santé avec un âge médian de 28
ans.
Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis
plusieurs années avec la revue PROCESS
Alimentaire
pour une triste
question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser
correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement
par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle
a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la
diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue a été
strictement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance
du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle. J’accuse
la direction de la revue de fuir ses responsabilités et le but de ce
message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut pas céder,
moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité gratuite.