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mardi 21 mars 2023

Canada : La COVID-19 a eu un impact sur la plupart des agents pathogènes, selon une étude

«Une étude révèle que la COVID-19 a eu un impact sur la plupart des rapport des agents pathogènes au Canada», source article de Joe Whitworth paru le 21 mars 2023 dans Food Safety News.

Les cas signalés à Salmonella, Shigella et E. coli au Canada ont chuté pendant la pandémie de la COVID-19, mais les infections à Listeria sont restées à peu près au même niveau, selon une étude.

Le nombre total de maladies au Canada a diminué en 2020 par rapport aux moyennes historiques et était au niveau le plus bas en 23 ans de surveillance de ces données à l'échelle nationale.

L'étude a décrit l'impact de la pandémie sur les cas et les cas groupés (clusters) de E. coli O157 et de E. coli non O15 producteurs de shigatoxines (STEC), de Shigella, de Salmonella et de Listeria monocytogenes, de mars à décembre 2020. Les données ont été comparées avec une période de référence pré-pandémique.

Facteurs de déclin
En 2020, le nombre de vols internationaux à destination et en provenance du Canada était limité et la frontière terrestre avec les États-Unis a été fermée. Cela a contribué à une baisse de 60% des cas associés aux voyages internationaux, contre une baisse de 10% du nombre de patients nationaux.

Les mesures de santé publique mises en œuvre pour réduire la transmission du coronavirus ont probablement joué un rôle dans le déclin des maladies infectieuses d'origine alimentaire observées dans d'autres pays, tout comme les changements dans les comportements de recherche de soins de santé, l'amélioration de l'hygiène des mains et la réorientation des ressources de laboratoire, de soins de santé et de santé publique pour soutenir la réponse à la pandémie, selon l'étude, «Impact of the COVID-19 Pandemic on the Reported Incidence of Select Bacterial Enteric Diseases in Canada, 2020», publiée dans Foodborne Pathogens and Disease. L’article est disponible en intégralité.

Par rapport au nombre moyen de 9 053 cas au cours des cinq années précédentes, il y a eu une réduction de 33% des infections enregistrées à l'échelle nationale en 2020 à 6 054.

E. coli O157, Shigella et Salmonella avaient tous plus de la moitié des cas signalés en 2020 associés à un cluster unique ou multijuridictionnel, par rapport aux STEC non-O157 et Listeria avaient environ 20% des cas liés à un cluster.

Il y a eu une baisse des cas signalés associés aux clusters nationaux en mars 2020 après la déclaration de la pandémie nationale et l'introduction de restrictions, à l'exception d'une importante épidémie à Salmonella Newport provenant d'oignons rouges à l'été 2020.

Tendances par pathogène
Des diminutions des cas signalés en 2020 par rapport à la période de cinq ans précédente ont été constatées pour Salmonella, Shigella, STEC O157 et STEC non-O157. Les cas à Listeria sont restés à des niveaux similaires de 2015 à 2019.

Parmi les agents pathogènes analysés, Listeria a été le plus susceptible de provoquer une maladie grave, ce qui pourrait expliquer pourquoi une forte baisse de la listériose n'a pas été observée.

«Comme le comportement de recherche de soins de santé est associé à la gravité de la maladie, l'absence de réduction de l'incidence signalée à Listeria en 2020 est peut-être due au fait que Listeria est susceptible de provoquer une maladie plus grave par rapport aux autres agents pathogènes évalués», ont dit les chercheurs.

Il est possible que les personnes atteintes d'infections légères ou modérées à Salmonella, Shigella et E. coli aient été moins susceptibles de demander des soins en 2020, et n'aient donc pas été prises en compte par la surveillance, ce qui a entraîné des diminutions plus notables des taux d'incidence. Les scientifiques ont déclaré que cela ne signifie pas nécessairement qu'il y a eu une baisse des taux d'incidence réels.

L'analyse n'a pas révélé que davantage de cas étaient contractés à la suite d'incidents isolés tels que de mauvaises pratiques de sécurité des aliments à la maison. Ceci malgré le fait que davantage de personnes ont été obligées de cuisiner à la maison en raison des restrictions liées à la pandémie.

Les restrictions sur les rassemblements ont réduit les contacts et l'exposition de personne à personne. Cela pourrait expliquer pourquoi Shigella a enregistré la plus forte baisse des taux d'incidence signalés dans l'étude.

Certaines tendances peuvent avoir été influencées par des facteurs non liés à la COVID-19. Par exemple, à la suite d'éclosions passées à E. coli O157 dues à la laitue romaine, des exigences d'importation ont été mises en œuvre pour ce produit provenant de certaines parties de la Californie entre octobre et décembre 2020, ce qui a probablement contribué à réduire les cas de E. coli O157 au cours de la même période.

Des études supplémentaires sont nécessaires pour comprendre comment les limitations des rassemblements sociaux, des confinements et d'autres mesures de santé publique ont eu un impact sur les maladies entériques, ont dit les scientifiques.

samedi 11 mars 2023

Voici des nouvelles des pesticides, de l'enrobage des semences et des abeilles, ailleurs ...

On lira, Les apiculteurs de l'Alberta s'opposent à l'interdiction des pesticides
Les agriculteurs et les apiculteurs de l'Alberta disent que le gouvernement de l'Ontario fait une erreur avec son plan visant à restreindre certains pesticides agricoles dans le but de lutter contre la mort des abeilles. Source Amanda Stephenson, Calgary Herald. 

mardi 21 février 2023

Rappels de vins au Canada et en France pour cause de suspicion de bris de verre

On sait depuis l’article La France ne sait plus nourrir les siens ! que les vins et spiritueux portent notre commerce agricole et agro alimentaire.

Food Safety News nous apprend que l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) informe le 18 février 2023 du rappel de Pinot Noir de marque Louis Latour en raison de la présence possible de morceaux de verre.

- Marque : Louis Latour
- Produit : Pinot Noir Bourgogne 2021
- Format : 375 mL
- CUP* : 3 566922 002975
- Codes : L2217977 ; L2221076 ; L2221065 ; L2221077
* CUP : code universel des produits

Le produit visé fait l'objet d'un rappel auprès du marché en raison de la présence possible de morceaux de verre. Le produit visé a été rappelé par Liquor Control Board of Ontario (LCBO) et vendu en Ontario.

L’avis de rappel de l’ACIA indique aussi que «Ce rappel découle d'un rappel effectué dans un autre pays. Aucun cas de blessure associé à la consommation de ce produit n'a été signalé.»

Ce pays n’est pas cité par l’ACIA, mais quel peut-être cet autre pays ?
Le blog va vous donner une indication, mais chuttt ...

RappelConso nous informe des neuf rappels suivants relatifs à des vins. Notez les variations dans la cause des rappels ...

Le 10 février, Beaujolais Ame du Terroir - 2020 pour cause de défaut verrier : bavure bague cassante
Le 13 février, Côtes-du-Rhône rouge 2020 Château de Beaulieu 375 ml pour cause de suspicion de bris de verre.
Le 13 février, Côtes-du-Rhône rouge 2019 Château Saint Roman 375 ml pour cause de suspicion de bris de verre.
Le 15 février, Touraine Sauvignon, en raison d’un risque potentiel de présence de petits bris de verre suite à un défaut de fabrication de la bouteille sur le haut du goulot.
Le 15 février, Côteaux du Layon, en raison d’un risque potentiel de présence de petits bris de verre suite à un défaut de fabrication de la bouteille sur le haut du goulot.
Le 16 février, Rasteau Rouge 2020 Les Crapons, pour cause de défaut verrier : bavure au niveau de la bague de la bouteille.
Le 16 février, Côte du Rhône Rouge 2021 Légende des Toques bio, pour cause de défaut verrier : bavure au niveau de la bague de la bouteille.
Le 16 février, Vacqueyras Rouge 2020 Fontimple, pour cause de défaut verrier : bavure au niveau de la bague de la bouteille.
Le 16 février, Gigondas Rouge 2019 Cuvée Prestige, pour cause de défaut verrier : bavure au niveau de la bague de la bouteille.

Complément
Un peu tardive cette notification ...
Notification 2023.1273 au RASFF de l’UE du 22 février 2023 par la France du risque de bris de verre dû à un défaut de la bague des bouteilles de vin en verre. Distribution Belgique, Brésil, Canada, Danemark, Finlande, Polynésie française, Allemagne, Guernesey, Hong-Kong, Islande, Irlande, Japon, Lettonie, Malte, Mexique, Nouvelle-Calédonie, Porto Rico, Espagne, Suisse, Thaïlande, Royaume-Uni, États-Unis.

Mise à jour du 24 février 2023
Un nouvel avis de rappel le 22 février pour une référence déjà citée le 10 février, Beaujolais Ame du Terroir - 2020, commercialisée chez le distributeur Cora.

Mise à jour du 28 février 2023
Un nouvel avis de rappel le 28 février en Belgique de vin «ADT Beaujolais 2020» (37,5 cl) de la marque Ame du terroir en raison de la présence possible de morceaux de verre.

Mise à jour du 1er mars 2023
Un nouvel avis de rappel le 1er mars en Belgique de vin «Chablis 2021» (37,5 cl) de La Cave des Vignerons de Chablis en raison de la présence possible de morceaux de verre.

Mise à jour du 2 mars 2023
Six autres rappels en France le 2 mars 2023. Voilà un rappel initié le 10 février qui n'en finit pas ...

lundi 6 février 2023

Canada : Que se passe-t-il en cas de non maîtrise de Listeria monocytogenes par une entreprise alimentaire ?

««L'ACIA suspend la licence pour la salubrité des aliments au Canada de l'entreprise Le Fromage au Village Inc
.», source ACIA du 3 février 2023.

L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) a suspendu, le 20 janvier 2023, la licence pour la salubrité des aliments au Canada n°9DM4P9DP de l'entreprise Le Fromage au Village Inc., située à Lorrainville, au Québec.

Pendant que la suspension est en vigueur, le titulaire de la licence no 9DM4P9DP ne pourra pas mener les activités pour lesquelles la licence a été délivrée.

L'ACIA a suspendu la licence au motif que la poursuite des activités visées par la licence pourrait résulter en un risque de préjudice à la santé humaine, notamment en raison de l'absence de mesures correctives adéquates pour prévenir les risques de contamination à la bactérie Listeria monocytogenes.

Des rappels alimentaires sont liés à cette suspension et des cas de maladie qui pourraient être associés à la consommation de ces produits ont été signalés. L'Agence poursuit son enquête sur la salubrité des aliments ce qui pourrait entraîner le rappel d'autres produits.

Il incombe aux titulaires de licence de s'assurer qu'ils se conforment aux lois sur les aliments du Canada. L'ACIA est responsable de l'application de ces lois.

La suspension demeurera en vigueur jusqu'à ce que l'ACIA détermine que le titulaire de la licence a mis en œuvre des mesures correctives convenables. Si aucune mesure corrective n'est prise dans les 90 jours suivant la suspension, l'ACIA pourrait révoquer la licence. L'ACIA peut également révoquer la licence pour d'autres motifs énoncés dans l'article 39 du Règlement sur la salubrité des aliments au Canada. La révocation pourrait s'appliquer une fois que le titulaire de la licence aura été avisé des motifs de révocation et aura eu la possibilité de s'exprimer à ce sujet.

Les licences pour la salubrité des aliments au Canada peuvent être suspendues :
- pour non-conformité à la Loi sur la salubrité des aliments au Canada, de la Loi sur les aliments et drogues et de leurs règlements respectifs;
- pour le non-paiement des frais associés à la délivrance de la licence;
- si la poursuite d'une activité visée par la licence pourrait résulter en un risque de préjudice à la santé humaine.

Commentaire
On pourrait citer de nombreuses entreprises en France qui étaient dans la situation de cette fromagerie sans qu’apparemment rien ne se soit passé, y compris l'entreprise à l'origine des récents cas de listériose en France ...

vendredi 6 janvier 2023

Le Canada détecte du poliovirus dans des prélèvements d'eaux usées

«Le Canada détecte du poliovirus dans des prélèvements d'eaux usées», Brève du 5 janvier 2023 par Lisa Schnirring de CIDRAP News.

Deux jours avant Noël, le Canada a signalé à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) le poliovirus de type 2 dérivé d'un vaccin (VDPV2) provenant de deux prélèvements d'eaux usées à l'Organisation mondiale de la Santé, l’Organisation panaméricaine de la Santé (OPS) de l'OMS dans une mise à jour épidémiologique du 30 décembre.

 Les prélèvements canadiens qui ont été testés positifs pour le virus ont été collectés en août dans le cadre d'un échantillonnage ciblé sur des zones étroitement liées aux communautés de New York où des échantillons similaires positifs pour les eaux usées ont été trouvés plus tôt. Un troisième échantillon environnemental positif du Canada, également collecté en août, est en attente de confirmation par isolement du virus.

L'OPS a déclaré que les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis testaient les échantillons canadiens pour voir s'ils étaient génétiquement liés aux échantillons de VDPV2 (vaccine-derived poliovirus type 2) de New York.

Le Canada n'a signalé aucun cas de paralysie flasque aiguë (PFA) en 2022.

Prélèvements des eaux usées aux États-Unis
L'été dernier, le VDPV2 a été confirmé chez un jeune homme non vacciné sans voyage récent dans le comté de Rockland à New York qui a subi une PFA. L'affaire a marqué le premier cas aux États-Unis depuis 2013.

Un échantillonnage élargi des eaux usées à la suite du cas a identifié le virus dans plusieurs comtés voisins, y compris à New York, suggérant une propagation communautaire du virus. Au 30 décembre, New York avait identifié 99 échantillons positifs préoccupants, dont 92 avaient des liens génétiques avec le cas de PFA du comté de Rockland. L'échantillon positif le plus récent a été signalé en novembre dans le comté d'Orange.

En 2022, des résultats environnementaux similaires ont été signalés lors d'analyses des eaux usées à Londres et à Jérusalem. Début décembre, le CDC a annoncé un plan visant à étendre les tests de dépistage du poliovirus dans les eaux usées afin d'évaluer l'étendue de la propagation et de concentrer les efforts de vaccination, en commençant par le Michigan et Philadelphie.

Mise à jour du 7 janvier 2023
Pendant ce temps, trois pays africains signalent davantage de cas de poliomyélite dérivée du vaccin, source CIDRAP News du 6 janvier 2023.

mardi 15 novembre 2022

Le Canada investit 2,4 millions de dollars dans une entreprise de technologie d’inspection de la viande

«Le Canada investit 2,4 millions de dollars dans une entreprise de technologie d’inspection de la viande», source Meatingplace.

Le gouvernement canadien investit dans une société P&P Optima Inc., qui se spécialise dans le développement de technologies d'inspection des aliments pour les entreprises de transformation de la viande.

Les 2,4 millions de dollars canadiens sont conçus pour soutenir les efforts de P&P Optima de Waterloo, Ontario, pour étendre son système d'imagerie intelligent qui inspecte automatiquement la viande tout au long de sa chaîne de production, a annoncé le ministère d'Agriculture et Agroalimentaire Canada dans un communiqué de presse. Le système d'imagerie hyperspectrale évalue des propriétés telles que la composition des aliments, évaluant des propriétés comme la tendreté, la teneur en protéines, en eau et en matières grasses ou la fraîcheur du produit. Il peut identifier les imperfections et éliminer des corps étrangers tels que le plastique, les os ou le caoutchouc. Grâce à l’apprentissage automatique, ces tâches sont effectuées à la vitesse de la chaîne et en temps réel, générant des informations que les transformateurs peuvent utiliser pour améliorer leurs produits, gérer leurs fournisseurs et optimiser leur production.

L’investissement aidera l’entreprise à construire des unités qui pourront permettre de présenter la technologie innovante aux utilisateurs potentiels. P&P Optica inc. vise à aider les transformateurs à améliorer la salubrité et la qualité de leurs produits, rendre l’approvisionnement alimentaire plus durable et réduire le gaspillage alimentaire.

L’entreprise construira aussi une salle de démonstration pour optimiser sa technologie pour ses clients. Cette technologie d’imagerie hyperspectrale évalue la salubrité et la fraîcheur des produits de viande en analysant la couleur et l’humidité du produit et fournit une panoplie de données utiles aux transformateurs.

Des investissements dans les technologies d’inspection automatisées, comme celle de P&P Optica inc., créent de nouveaux débouchés, stimulent l’économie et contribuent à la viabilité de l’industrie canadienne de la viande.

jeudi 3 novembre 2022

L'Agence canadienne d'inspection des aliments dissimule des rapports d'inspection

C’est pas bien ce que fait l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA), les temps changent et la transparence ne semble plus la règle ...

«L'ACIA dissimule des rapports d'inspection», source article de Jim Romahn sur son blog Agri 007.

Les agents permettant l'accès à l'information de l'Agence canadienne d'inspection des aliments dissimulent des rapports d'inspection des viandes de l'usine de conditionnement de viande bovine de JBS à Brooks, Alberta, et de l'usine de conditionnement de viande de porc d’Olymel à Vallée Jonction, au Québec.

Selon le registre, les rapports d'inspection entre le 1er janvier 2018 et juillet de cette année ont été publiés en réponse à une demande d'accès à l'information.

Mais lorsque Ontario Farmer a demandé à voir le dossier, la réponse a été de diffuser plus de 100 pages de règlements et tous les rapports d'inspection sont censurés.

Ce qui a été publié était un tableau détaillant le nombre d'inspecteurs et de vétérinaires que l'ACIA emploient.

Par le passé, les rapports d'inspection des viandes étaient fournis aux déclarants qui déposaient des demandes en vertu de la loir sur l'accès à l'information.

vendredi 21 octobre 2022

Canada : Epidémie à Shigella dans le centre d'Edmonton dans l'Alberta

«L’AHS enquête sur une épidémie à Shigella dans la zone d'Edmonton», source Alberta Health Services (AHS) du 19 octobre 2022.

L’Alberta Health Services (AHS) avise le public d'une investigation en cours sur une éclosion à Shigella dans la zone d'Edmonton.

En août de cette année, l’AHS a identifié un cluster de cas contaminés par Shigella parmi la population du centre-ville d'Edmonton.

À ce jour, nous avons identifié 87 personnes atteintes par Shigella, dont 64 ont dû être hospitalisées. La première personne est tombée malade le 17 août 2022. Aucun décès lié à cette épidémie n'a été signalé.

Shigella est une maladie couramment associée à la diarrhée, ainsi qu'à la fièvre, aux nausées et aux crampes d'estomac. Il peut provoquer une maladie grave, entraînant une hospitalisation et se propage lorsqu'une personne entre en contact avec les matières fécales d'une personne infectée et également en mangeant des aliments contaminés par la bactérie.

L’AHS a contacté les médecins et les refuges et partenaires du centre-ville pour les informer de la situation et a fourni des conseils pour aider à réduire la propagation de la maladie tout en veillant à ce que toute personne nécessitant des soins médicaux reçoive les soins dont elle a besoin.
Un groupe de travail dirigé par l’AHS et composé de représentants de la ville d'Edmonton, du département de la Santé de l'Alberta, des services sociaux et communautaires de l'Alberta, des refuges de la région d'Edmonton et d'autres organisations partenaires a été créé dans le but de partager les ressources et le soutien pour aider à arrêter la propagation de cette bactérie.

La majorité des cas à ce jour concernent la population du centre-ville de la ville, de sorte que le risque pour le grand public reste faible. Cependant, nous aimerions rappeler aux personnes qu'une bonne hygiène des mains aide à prévenir la propagation de nombreuses maladies, dont la shigellose.

Toute personne présentant des symptômes pouvant être liés à Shigella ou toute personne ayant des questions ou des préoccupations concernant sa santé est encouragée à parler avec son fournisseur de soins de santé ou à appeler Health Link au 811.

Mise à jour du 20 novembre 2022
L’épidémie à Shigella atteint 173 cas à Edmonton, Alberta, Canada.

mercredi 21 septembre 2022

Un recours collectif validé par la justice de 16 millions de dollars dans une éclosion mortelle à E. coli au Canada

Dans le but d’éclairer les lecteurs du blog de ce que la justice peut apporter comme indemnisation ou réparation dans une affaire de contamination à E. coli producteurs de shigatoxines au Canada, voici un exemple récent au Canada, «Un juge valide un recours collectif de 16 millions de dollars dans une éclosion mortelle à E. coli à Edmonton», source article de Wallis Snowdon paru le 20 septembre 2022 dans CBC.ca.

Une personne est décédée, 42 autres sont tombées malades après avoir mangé des produits de porc avariés

Un juge a validé un recours collectif de 16 millions de dollars alléguant que du porc contaminé vendu par une colonie huttérite du centre de l'Alberta a entraîné une épidémie mortelle à E. coli à Edmonton il y a quatre ans.

La poursuite vise à indemniser les personnes qui ont subi des dommages à la suite de l'achat ou de la consommation de produits de porc contaminés de The Meat Shop à Pine Haven, une entreprise de conditionnement et de vente au détail de viande dans la colonie huttérite de Pine Haven près de Wetaskiwin.

La poursuite, certifiée vendredi par le juge de la Cour de justive de King's Bench James Neilson, allègue que le magasin et ses exploitants - la colonie huttérite de Pine Haven et l'église des Frères huttériens de Pine Haven - n'ont pas réussi à prévenir et à contenir l'épidémie.

Une personne est décédée et 42 autres sont tombées malades lors de l'épidémie du printemps 2018. Les cas étaient liés à des produits de porc contaminés par E. coli O157:H7.

Parmi ceux qui sont tombés malades, 14 personnes ont été hospitalisées et cinq ont développé un syndrome hémolytique et urémique.

Environ la moitié des cas concernaient des personnes qui avaient mangé chez Mama Nita's, un restaurant philippin du sud-est d'Edmonton qui a fermé depuis. L'Agence canadienne d'inspection des aliments a retracé les produits de porc jusqu'à The Meat Shop à Pine Haven.

«Les défendeurs avaient une obligation de diligence envers le demandeur et les autres membres du groupe pour s'assurer que ses produits étaient sans danger pour la consommation et que l'ingestion de ces produits ne causerait pas de maladie ou de blessure», déclarent les demandeurs dans leur déclaration.

Ils demandent une indemnisation pour les blessures physiques, l'angoisse mentale, les frais médicaux et la perte de salaire. La poursuite demande également des remboursements au nom des consommateurs qui ont acheté la viande rappelée.

Au total, les plaignants demandent 15 millions de dollars en dommages-intérêts et 1 million de dollars supplémentaires en dommages-intérêts spéciaux.

La poursuite demande également une déclaration selon laquelle le porc rappelé vendu par The Meat Shop était contaminé et que les défendeurs ont fait preuve de négligence dans sa fabrication, sa transformation et son emballage.

Aucune des allégations n'a été prouvée devant les tribunaux.

Le Meat Shop de Pine Haven nie les allégations. Il a engagé une procédure de mise en cause contre Mama Nita's, alléguant que le restaurant devrait être tenu responsable.

Une enquête menée par Alberta Health Services a révélé que 22 des cas confirmés en laboratoire étaient liés au restaurant.

Les enquêteurs ont découvert que 35 des 43 personnes infectées par E. coli avaient été directement ou indirectement exposées à des aliments provenant d'un établissement qui achetait du porc à The Meat Shop.

Un résumé de l'enquête de l'Alberta Health Service, obtenu par les plaignants, détaille comment les inspecteurs ont découvert des problèmes de sécurité des aliments chez Mama Nita's et The Meat Shop.

Au restaurant, les inspecteurs ont détaillé les problèmes de nettoyage-désinfection et de réfrigération, y compris les preuves d'une infestation de souris.

À la colonie huttérienne, les inspecteurs ont relevé trois sujets de préoccupation : un manque de tenue de registres, manipulation inadéquate du produit prêt à consommer et des procédures d'abattage inadéquates.

Les produits prêts à consommer ont été préparés avec le même équipement que le produit cru. Les procédures n'ont pas efficacement minimisé le risque de contamination croisée et l'équipement présentait une accumulation visible de résidus, a révélé l'enquête.

The Meat Shop nie que sa viande de porc ait été contaminée ou que les plaignants aient consommé ses produits. Il reproche à Mama Nita de ne pas avoir correctement cuit le porc pour s'assurer qu'il était propre à la consommation.

Mama Nita's nie toutes les allégations et conteste sa responsabilité. Dans une déclaration de défense, le restaurant affirme que The Meat Shop n'a pas inspecté correctement son porc et nie les pertes médicales continues subies par les plaignants.

Traçage de l'épidémie
Des cas ont commencé à apparaître dans la région d'Edmonton en mars 2018. Les services de santé de l'Alberta et les enquêteurs fédéraux ont commencé à enquêter. L'enquête a désigné The Meat Shop comme la principale source de l'épidémie.

Le 24 avril 2018, l'Agence canadienne d'inspection des aliments a émis un rappel obligatoire qui couvrait tous les produits de porc vendus et distribués par The Meat Shop à Pine Haven entre le 19 février et le 24 avril.

Selon le communiqué de l’allégation, The Meat Shop a fait preuve de négligence dans le contrôle de la qualité, la surveillance et la transformation, l'entreposage, la distribution et la vente du produit qui a été rappelé par la suite.

La poursuite allègue que The Meat Shop n'a pas testé ses produits de manière rigoureuse et n'a pas non plus nettoyé correctement l'équipement ou formé correctement son personnel à la manipulation sûre des aliments.

Il allègue également que The Meat Shop n'a pas rappelé tout le porc contaminé immédiatement après avoir appris que des personnes tombaient malades.

NB : Merci à Joe Whitworth de m’avoir signalé cette information.

dimanche 21 août 2022

Pour «incompétence bureaucratique», le gouvernement de l’Ontario condamné à verser 3,5 millions de dollars canadiens à une usine de transformation de viande

L’Administration peut fermer une usine très rapidement, mais pour prouver gain de cause, cela prend un certain temps, voire un temps certain, en voici un emblématique exemple au Canada.

«Une province doit verser 3,5 millions de dollars canadiens au propriétaire d'une usine fermée depuis longtemps», source Meatingplace.

Le gouvernement provincial de l'Ontario, Canada, a été condamné par un tribunal à verser 3,5 millions de dollars canadiens (2,68 millions d’euros) à une entreprise de transformation de viande fermée depuis longtemps.

Le règlement, selon un reportage de CBC, met fin à une controverse qui a duré près de deux décennies.

Viande contaminée
En août 2003, le ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales de l'Ontario a perquisitionné chez Aylmer Meat Packers d'Aylmer, Ontario, et a fermé l'usine pendant 19 mois. Au cours des trois mois précédents, le ministère avait mené une surveillance secrète de l'usine après qu'un informateur leur ait dit qu'Aylmer transformait des vaches malades et handicapées et des vaches mortes avant abattage.

Aylmer se spécialisait dans la transformation de vaches à la fin de leur production laitière et de vaches qui ne pouvaient ni se tenir debout, ni marcher, mais qui étaient par ailleurs en bonne santé.

De nombreuses accusations ont été portées contre le propriétaire Butch Clare et ses fils. Clare et Aylmer ont plaidé coupables d'avoir vendu de la viande non inspectée et de la viande avec des messages d'inspection non autorisés, et d’autres accusations ont été abandonnées.

«Incompétence bureaucratique»
 Le paiement actuel de 3,5 millions de dollars canadiens découle des actions du ministère après le raid.

Bien que le juge Peter Lauwers, qui a rédigé la décision d'un panel de trois juges de la Cour d'appel de l'Ontario, ait déclaré que le raid était «initialement approprié», il a conclu que ce qui s'était passé pendant les 19 mois de fermeture était «une litanie d'incompétence bureaucratique».

La décision s'est concentrée sur la façon dont «la fermeture injustifiée» par le ministère a empêché Clare de vendre l'usine et de gagner de l'argent grâce à la vente. Après qu'Aymler ait perdu sa licence, Clare a tenté de vendre l'usine, mais n'a pas pu le faire.

«Sans la fermeture par le ministère, M. Clare aurait pu vendre», a écrit Lauwers. «La fermeture abusive de l'usine par le ministère incluait la présence d’agents de sécurité, un congélateur verrouillé et une usine délabrée en désordre. Ce ne sont clairement pas des caractéristiques qui attireraient un acheteur.»

M. Lauwers a également noté que la fermeture de l'usine a entraîné la détérioration de plus de 48 000 livres (2,2 tonnes) de viande bovine congelée lorsque le ministère n'a pas réparé un congélateur cassé.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

mercredi 22 juin 2022

Hérissons de compagnie, ça peut piquer mais surtout Salmonella inside !

«Une éclosion multiprovinciale de Salmonella Typhimurium au Canada associée à une exposition à des hérissons de compagnie, 2017 à 2020», source Relevé des maladies transmissibles au Canada.

Résumé
Contexte : En octobre 2020, une enquête a été ouverte au Canada sur une éclosion d’infections à Salmonella Typhimurium de la même souche qu’une éclosion concomitante aux États-Unis, liée à des hérissons de compagnie. L’objectif de cet article est d’identifier la source de l’éclosion, de déterminer s’il existe un lien entre les éclosions canadienne et américaine et de définir les facteurs de risque d’infection afin de guider les interventions de santé publique.

Méthodes : Les cas ont été établis par le séquençage du génome entier des isolats de S. Typhimurium. Des renseignements ont été recueillis sur les expositions des cas, y compris les contacts avec les animaux. Des spécimens de hérissons et de l’environnement ont été testés pour S. Typhimurium et une enquête de traçabilité a été menée.

Résultats : Il y avait 31 cas dans six provinces, avec des dates d’apparition de la maladie allant du 1er juin 2017 au 15 octobre 2020. L’âge médian des cas était de 20 ans et 52% étaient des femmes. Les isolats ont été regroupés entre 0 et 46 différences d’allèles lors du typage de séquence du génome entier sur plusieurs locus. Sur les 23 cas pour lesquels on disposait de renseignements sur l’exposition, 19 (83%) ont déclaré avoir été en contact avec des hérissons dans les sept jours précédant les symptômes; 15/18 (83%) ont déclaré un contact direct et 3/18 (17%) un contact indirect. L’enquête de traçabilité n’a pas permis d’établir une source commune de hérissons, mais a mis en évidence une industrie dotée d’un réseau de distribution complexe. La souche de l’éclosion a été détectée dans des échantillons prélevés sur un hérisson au domicile d’un des cas et sur un hérisson dans un zoo du Québec.

Conclusion: Le contact direct et indirect avec des hérissons a été établi comme la source de cette éclosion de S. Typhimurium. Les communications de santé publique visaient à sensibiliser aux risques de zoonoses liés aux hérissons et à faire connaître les principales pratiques d’hygiène permettant de réduire la transmission des maladies.

NB : Merci à Joe Whitworth de m’avoir signalé l’information.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée, continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a une direction dégueulasse et un rédacteur en chef complice !

samedi 28 mai 2022

Canada: Éclosion d'infections à l'hépatite A liées aux fraises biologiques fraîches importées. Mais, au fait, elles viennent d'où ces fraises ?

Nos amis canadiens sont pudiques. Quand il y a un avis de santé publique, comme c’est le cas dans l’avis ci-après, ils ne souhaitent pas citer le pays à l’origine de la contamination, sans doute pour ne pas offenser le pays en question, que sais-je, ils sont comme ça nos amis canadiens …

«Avis de la santé publique : Éclosion d'infections à l'hépatite A liées aux fraises biologiques fraîches importées», source Santé publique du Canada.

Le 27 mai 2022 - Premier avis
L'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) collabore avec ses partenaires provinciaux en santé publique, l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) et Santé Canada pour enquêter sur une éclosion d'infections à l'hépatite A dans deux provinces: l'Alberta et la Saskatchewan.

Selon les conclusions de l'enquête à ce jour, la consommation de fraises biologiques fraîches importées est la source probable de l'éclosion. Bon nombre des personnes qui étaient malades ont déclaré avoir mangé des fraises biologiques fraîches avant que leur maladie ne survienne.

Ces fraises biologiques fraîches importées ont été achetées entre le 5 et le 9 mars 2022 dans les magasins Co-op en Alberta et en Saskatchewan et ne sont plus disponibles à l'achat au Canada.

Cependant, vérifiez votre congélateur pour ces fraises si vous les aviez achetées et congelées pour les manger plus tard. Ne mangez pas ces fraises. Jetez les fraises biologiques fraîches qui ont été achetées entre le 5 et le 9 mars 2022 dans les magasins Co-op en Alberta et en Saskatchewan. Si vous ne savez pas d'où viennent les fraises, jetez-les. (Effectivement, on ne sait pas d’où elles viennent, puisque Santé publique du Canada ne le dit pas. -aa)

Si vous soupçonnez avoir été exposé à ces fraises biologiques ou si vous présentez des symptômes d'infection à l'hépatite A, consultez immédiatement votre fournisseur de soins de santé. La vaccination peut prévenir une infection à l'hépatite A si elle est administrée dans les 14 jours suivant l'exposition.

Résumé de l'enquête
En date du 27 mai 2022, 10 cas d'hépatite A confirmés en laboratoire faisaient l'objet d'une enquête dans deux provinces: l'Alberta (4) et la Saskatchewan (6). Les personnes sont tombées malades entre le début et la mi-avril 2022. Les personnes qui sont tombées malades ont entre 10 et 75 ans. Quatre personnes ont été hospitalisées. Aucun décès n'a été signalé.

L'ACIA mène une enquête sur la salubrité alimentaire des fraises biologiques fraîches achetées entre le 5 et le 9 mars 2022 dans les magasins Co-op en Alberta et en Saskatchewan. À l'heure actuelle, aucun avis de rappel d'aliments n'est associé à cette éclosion.

Mise à jour du 1er juin 2022. Il semblerait que les fraises bio proviennent du Mexique, selon Food Safety News.

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mardi 22 février 2022

Un rapport révèle que les règles d'analyses des aliments diffèrent d'un pays à l'autre

«Un rapport révèle que les règles d'analyses des aliments diffèrent d'un pays à l'autre», source article de Joe Whitworth paru le 22 février 2022 dans FoodSafety News

Il existe différentes approches d'échantillonnage des aliments dans quatre pays, dont les États-Unis, comme le montre un rapport publié par la Food Standards Agency (FSA).

Campden BRI a passé en revue les systèmes de contrôle des aliments en Australie, au Canada, en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis.

L'étude a examiné la manière dont les autorités effectuent l'échantillonnage et les analyses des denrées alimentaires et des aliments pour animaux, les systèmes de collecte de renseignements et d'autres informations qui informent le programme d'échantillonnage et d'analyses.

Les résultats suggèrent qu'il n'y a pas d'approche unique, car des différences dans la planification et la conduite de diverses activités d'échantillonnage ont été observées entre les quatre pays.

Approches différentes
Les documents de la FSA énumèrent trois types d'échantillonnage pour les contrôles officiels, hypothèses ou échantillonnage pour la surveillance et échantillonnage pour du renseignement. Mais la terminologie utilisée dans d'autres pays variait souvent.

Les autorités du Canada, de la Nouvelle-Zélande et des États-Unis jouent à la fois un rôle d'établissement et d'application de la réglementation. Cependant, la Food Standards Australia New Zealand (FSANZ) établit des normes et coordonne les réponses aux incidents de sécurité des aliments, mais n'a pas de pouvoirs d'exécution.

«Le partage des responsabilités entre plusieurs agences, ce qui se produit aux États-Unis et en Australie, peut entraîner des différences dans l'étendue de la surveillance réglementaire dans différentes parties du pays ou entre les aliments, parfois même avec des risques similaires, a révélé l'étude.»

La surveillance de l'ensemble de la chaîne alimentaire au Canada et en Nouvelle-Zélande est principalement assurée par un seul organisme de réglementation, ce qui peut faciliter la planification de l'échantillonnage.

En raison des contraintes de ressources et de la vaste gamme de produits qu'elle supervise, la Food and Drug Administration des États-Unis a tendance à appliquer une approche de hiérarchisation fondée sur les risques lors de la planification de l'échantillonnage et d'autres activités. La FDA a trois types d'échantillonnage, échantillonnage des produits, échantillonnage environnemental et échantillonnage d'intervention d'urgence et des problèmes émergents.

Étant donné que les produits relevant de la compétence du Food Safety Inspection Service (FSIS) du ministère américain de l'Agriculture sont relativement plus risqués, les établissements réglementés par le FSIS sont soumis à une surveillance plus complète, selon l'étude.

Utilisation d’une tierce partie
Les échantillons destinés aux contrôles officiels et à la surveillance sont principalement collectés par des représentants du gouvernement ou du personnel tierce partie accrédité par les législateurs, mais l'échantillonnage pour un certain nombre de programmes est effectué par des échantillonneurs tierce partie sous contrat. Dans certains cas, les entreprises alimentaires sont légalement tenues et responsables de prélever des échantillons, d'organiser les analyses et/ou de soumettre des données aux autorités.

Selon le rapport, les agences aux États-Unis et au Canada bénéficient d'une infrastructure de laboratoire gouvernementale bien développée, mais peuvent également utiliser des laboratoires privés tierce partie. Les autorités néo-zélandaises et australiennes s'appuient principalement sur des laboratoires externes accrédités ou approuvés par le gouvernement.

Au Canada, les données partagées par les entreprises alimentaires sur une base obligatoire et volontaire alimentent les modèles d'évaluation des risques basés sur les établissements (ERA pour Establishment-based Risk Assessment), qui sont utilisés pour calculer le risque associé à un site et déterminer le niveau de surveillance dont il fera l'objet.

Les quatre pays sont d'importants exportateurs de produits agroalimentaires, de sorte que les établissements exportateurs sont soumis à une surveillance supplémentaire, y compris la participation obligatoire à des programmes d'échantillonnage et d'analyse dédiés, y compris pour les risques microbiologiques et les résidus chimiques.

L'Australie et la Nouvelle-Zélande classent les aliments importés en fonction du risque pour les consommateurs et la santé publique associés à l'aliment, et les aliments plus risqués font l'objet d'un examen plus approfondi. L'Agence canadienne d'inspection des aliments adopte progressivement une approche basée sur les risques. Un ou plusieurs types d'inspection sont effectués sur chaque lot de produit avant son entrée aux États-Unis.

L'Agence canadienne d'inspection des aliments examine ses activités de surveillance de la sécurité des aliments et élabore un plan de travail pour les 18 à 24 prochains mois. Le Food Safety and Inspection Service a également récemment examiné les ressources d'échantillonnage visant à maximiser l'efficience, l'efficacité et la valeur de ces projets.

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