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mardi 28 mars 2023

Des conseils nutritionnels de l’EFSA, de la Suède, de la Belgique et de la France, à vous de voir ...

Voici quatre exemples pris en tenant compte de l’actualité la plus récente.

Commençons par l’EFSA, qui c’est sûr, veut notre bien, mais s’y prend-elle correctement ? Jugez plutôt …

L'exposition des consommateurs aux nitrosamines – des composés qui peuvent se former dans les aliments au cours de la préparation et de la transformation – suscite des préoccupations en matière de santé.

Quels sont les aliments qui contiennent des nitrosamines ?
Des nitrosamines ont été trouvées dans différents types de denrées alimentaires, comme des produits de charcuterie et de salaison, du poisson transformé, du cacao, de la bière et d'autres boissons alcoolisées. Le groupe alimentaire le plus important qui contribue à l'exposition aux nitrosamines est la viande et les produits à base de viande.

Les nitrosamines peuvent également être présentes dans d'autres aliments, notamment les légumes transformés, les céréales, le lait et les produits laitiers ou encore des aliments fermentés, marinés ou épicés.

La liste est donc longue et large mais nous dit-on, «nous faisons face à des lacunes dans les connaissances disponibles sur la présence de nitrosamines dans certaines catégories d'aliments spécifiques. Équilibrer son régime alimentaire en consommant une variété d'aliments plus large pourrait aider les consommateurs à réduire leur consommation de nitrosamines.»

Consommer une varité d’aliments plus large que celle qui a été citée, vraiment ? Cela devient un parcours du combattant !

Plutôt que de faire peur l’EFSA devrait sans doute attendre d’avoir comblé les lacunes dans les connaissances disponibles pour nous informer.

Le second exemple nous vient de Suède, où l’Agence alimentaire suédoise (Livsmedelsverket) invite les consommateurs à «manger des aliments regoupés au sein d’un «cercle plus vert», voir image ci-dessus.

Désormais, le cercle alimentaire a été mis à jour vers une version plus verte ! Pour que nous puissions passer à un mode de vie plus durable, il est bon de manger plus végétal. Par conséquent, il existe désormais des alternatives à base de plantes dans toutes les parties du cercle alimentaire. Les options à base de plantes sont marquées d'un petit symbole vert. 

Un vrai conte de fées, mais cette médaille a son revers, ainsi, «Par exemple, si vous ne mangez jamais de viande, de poisson, de volaille ou d'œufs, vous devez prendre des compléments alimentaires ou manger des aliments enrichis en vitamine B12 et en vitamine D.» Elle est pas belle la vie avec des pillules !

Comme troisième exemple, en Belgique, vient de paraître un avis du avis du Conseil supérieur de la santé et du Conseil scientifique institué auprès de l’AFSCA n°9343, «Avantages et inconvénients de la consommation de poisson et de fruits de mer Partie 1 : Mercure et méthylmercure dans les poissons».

Je résumé succinctement cet état des lieux, mais il vous faut savoir que «Les experts ont identifié les données qui manquaient et qui pouvaient conduire à une éventuelle mauvaise interprétation des données.»

- Pour la population adulte belge, le CSS/SciCom recommande de manger du poisson, des fruits de mer ou des mollusques une à deux fois par semaine, dont au moins une fois du poisson gras. Les poissons et les fruits de mer sont de précieuses sources de nutriments essentiels, tels que les protéines, les acides gras polyinsaturés oméga-3 à longue chaîne EPA (acide eicosapentaénoïque) et DHA (acide docosahexaénoïque), l'iode, le sélénium et la vitamine D. Ils représentent une alternative intéressante à la viande et aux produits à base de viande. Leur consommation régulière a un impact important sur la bonne santé.

- Pour les enfants (3-9 ans) et les femmes en âge de procréer, enceintes et allaitantes, il est également recommandé de consommer du poisson une à deux fois par semaine, y compris des poissons gras. Leurs nutriments contribuent, entre autres, au développement du système nerveux et cérébral. En raison de la toxicité du méthylmercure pour le développement neurologique, ces groupes sont particulièrement concernés par l'exposition au mercure. Ils doivent limiter la consommation de poissons prédateurs comme le thon, et éviter la consommation d'espadon. Les poissons riches en oméga 3 proposés dans le deuxième point doivent être privilégiés.

- Les poissons à privilégier pour leur richesse en oméga 3 sont : le maquereau, la sardine, le saumon, le hareng, le flétan, les moules, la truite, le cabillaud, etc. ils peuvent être choisis frais, surgelés, en conserve ou fumés.

Je craignais un moment que l’on ne puisse plus consommer de moules, pour en Belgique, cela aurait été la révoution ...

Complément sur la France avec ce quatrième exemple
On lira ce communiqué duministère de l’Agriculture du 27 mars 2023, «Nitrites / nitrates : le Gouvernement définit une trajectoire ambitieuse de réduction des additifs nitrés dans les produits alimentaires».

Il y aura sans doute encore plus de problèmes microbiologiques, quoi qu’en dise le minsitère, «Le délai indiqué (6 à 12 mois) permettra de valider la faisabilité théorique de ces baisses et de contrôler qu’elles permettent de maitriser la qualité sanitaire, notamment microbiologique des produits concernés.»

Et comme toujours ce leimotiv bien français, alors qu’au nouveau européen rien n’est encore décidé, voir à ce sujet le communiqué de l’EFSA, «Avec ce plan d’action, la France se positionne en tête des pays les plus exigeants de l’Union européenne.»

L’histoire ne sert donc pas de leçons à ce ministre (sinistre aurait dit Coluche) car on va cette fois-ci piéger nos entreprises de charcuterie face la concurrence européenne.

Mise à jour du 29 mars 2023
On lira l'entretien avec «Jean-David Zeitoun: «Notre espérance de vie décroît depuis trois ans», source Le Figaro du 28 mars 2023.
L’épidémiologiste dissèque avec force d’exemples comment les activités humaines produisent de plus en plus de maladies.
Après le succès de La Grande Extension, Histoire de la santé humaine, paru en 2021, l’éminent épidémiologiste clinique Jean-David Zeitoun appelle, dans son nouveau livre Le suicide de l’espèce (Denoël), à un sursaut politique pour réprimer les industries pathogènes qui obligent notre société à dépenser toujours plus pour traiter les maux qu’elles engendrent. Pour le gastroentérologue, il est urgent de stopper cette spirale qui fait mourir notre espèce au ralenti.
Sur l'industrie pathogène, on lira ce document de L'Usine Nouvelle.

samedi 18 mars 2023

Influenza aviaire H5N1, découverte chez des dauphins britanniques et un marsouin suédois

Après les articles, La France signale des cas de grippe aviaire H5N1 chez des renards et Des scientifiques européens mettent en évidence des mutations inquiétantes de la grippe aviaire H5N1, voici s’agissant de l’influenza aviaire H5N1, découverte chez des dauphins britanniques et un marsouin suédois, source article de Lisa Schnirring paru le 17 mars 2023 dans CIDRAP News.

Deux pays européens ont signalé plus de détections d’influenza aviaire H5N1 chez les mammifères marins, dont deux dauphins retrouvés morts au Royaume-Uni et un marsouin échoué présentant des symptômes en Suède.

Les détections font suite à des épidémies chez des phoques en Amérique du Nord et d'otaries au Pérou.

Détections chez le dauphins et le marsouins
L'Agence britannique pour la santé animale et végétale (APHA) a signalé des détections de dauphins sur sa liste mise à jour des détections d’’influenza aviaire dans la faune non aviaire. Les dauphins ont été retrouvés morts sur des plages à la mi-février, l'un dans le Pembrokeshire, Pays de Galles, et l'autre dans le Devon, Grande-Bretagne.

De plus, des scientifiques suédois écrivant dans Emerging Infectious Diseases cette semaine ont signalé le clade H5N1 2.3.4.4b chez un marsouin commun retrouvé échoué dans des eaux peu profondes au large de la côte ouest du pays fin juin 2022. L'animal a nagé en cercles et s'est noyé peu de temps après avoir été trouvé.

La carcasse a été congelée et envoyée à l'Institut vétérinaire national d'Uppsala pour une autopsie et des analyses, qui ont révélé la présence du virus dans des prélèvements pulmonaires et bronchiques. Des charges virales élevées ont été retrouvées dans le cerveau, suivi des poumons, des reins, du foie et de la rate. Le virus circulait chez les oiseaux sauvages au même moment et dans la même zone, suggérant un débordement probable des oiseaux.

Ils n'ont trouvé aucun signe d'adaptation mammifère autre que ce qui avait déjà été trouvé pour le clade. «Les manifestations cliniques et la présence de virus dans divers organes, y compris le cerveau, indiquent le risque potentiel de virus de l’IAHP chez les hôtes mammifères, même sans adaptation. Ce risque est à prendre en compte pour les personnes en contact étroit avec des animaux infectés», ont-ils écrit.

Les chercheurs ont dit que l'infection par la grippe aviaire chez le marsouin commun élargit la gamme d'hôtes viraux et devrait être envisagée lorsque les animaux présentent des symptômes neurologiques.

H5N1 chez les chiens de brousse en captivité
Dans d'autres développements du H5N1, le Département britannique de l'environnement, de l'alimentation et des affaires rurales (DEFRA) a signalé le virus chez 10 chiens de brousse sud-américains faisant partie d'un programme d'élevage en captivité dans un zoo anglais. Les animaux ont été testés à la suite d'une mortalité massive de mammifères en novembre. Dix des 15 chiens de brousse sont morts ou ont été euthanasiés sur une période de 9 jours.

Le DEFRA a déclaré que les chiens de brousse présentaient des signes cliniques minimes avant leur mort, et l'APHA ne peut pas dire avec certitude si le H5N1 a causé les signes cliniques. La grippe aviaire n'était pas suspectée à l'époque et le H5N1 a été retrouvé dans des échantillons post-mortem.

Il n'y a aucune preuve claire suggérant une transmission de mammifère à mammifère. Il est très probable que tous les animaux ont été exposés à la même source d'oiseaux sauvages infectés», a déclaré le DEFRA.

Plus d'épidémies dans les troupeaux et les mammifères américains
Aux États-Unis, le Service d'inspection de la santé animale et végétale (APHIS) de l’USDA a signalé ces derniers jours plusieurs autres épidémies chez les volailles commerciales et de basse-cour de cinq États. La Pennsylvanie a signalé huit autres éclosions dans des fermes commerciales, une dans un établissement de dinde du comté de Chester et les autres dans le comté de Lancaster durement touché.

Ailleurs, les États signalant davantage d'épidémies dans les élevages de basse-cour comprennent le Mississippi, le Missouri, l'Iowa, le Michigan et la Pennsylvanie.

L'APHIS a également ajouté quatre autres détections de mammifères H5N1 à sa liste, portant le total à 148. Trois étaient des mouffettes et un était un raton laveur. Deux des mouffettes infectées et le raton laveur ont été signalés dans le Montana, et l'une des mouffettes a été signalée dans le Kansas.

vendredi 17 mars 2023

Nouveaux rappels d’œufs contaminés par Salmonella en Suède, pays sensé être Salmonella-free

Tout semble être dit dans ce tweet de Joe Whiworth ci-dessous, «La Suède est tout simplement incapable de s'en débarrasser. Plus de rappels d'œufs de la présence de Salmonella

C’est un sujet que le blog a signalé depuis le 19 janvier 2023.

Il y a eu 79 cas de maladie ont été signalés à l'Agence de la santé publique, voir le dernier article du blog sur le sujet le 14 mars 2023.

Après plusieurs rappels, voici que de nouveau, patatras, encore des rappels d’œufs pour cause de présence de Salmonella.

La Suède sensée être le pays Salmonella-free est en proie à des rappels depuis janvier à mars 2023. Les derniers rappels datent du 17 mars 2023 avec des œufs susceptibles d’être contaminés par Salmonella, terrible constat pour ce pays :
Dava Foods rappelle des œufs qui peuvent contenir Salmonella

mardi 14 mars 2023

Pas de nouveau cas lié à l’épidémie à Salmonella en Suède


«Pas de nouveau cas lié à l’épidémie à Salmonella en Suède», source Food Safety News, complété par mes soins -aa.

Selon les responsables de la santé, une deuxième alerte pour Salmonella chez un producteur d'œufs en Suède ne semble pas avoir entraîné plus de personnes malades.

L'Agence de santé publique de Suède (Folkhälsomyndigheten) a dit que de nouvelles découvertes de Salmonella sur le site de la même entreprise avaient été faites à la mi-février. Cela a provoqué une autre vague de rappels en février et mars. 2023

Fin décembre 2022, Salmonella Enteritidis a été identifiée chez CA Cedergren, un important producteur, dans l'une des centres de ponte lors d'un contrôle environnemental de routine par des prélèvements. Les œufs ont ensuite été rappelés par Coop, Axfood, ICA, Lidl et Kronägg.

Les investigations ont révélé que Salmonella provenant de l'environnement de production en décembre était identique aux isolats des personnes malades.

Aucun cas lié au deuxième rappel
Dans une mise à jour au 9 mars 2023., au total, 79 cas de maladie ont été signalés à l'Agence de la santé publique avec la souche de Salmonella Enteritidis qui a été retrouvée dans l'environnement de production d'un producteur d'œufs. Jusqu'à présent, aucun cas d'éclosion n'a été identifié après que de nouvelles découvertes de la présence de Salmonella dans l'environnement de production faites à la mi-février.

Au total, 79 personnes de 16 régions différentes ont été confirmées infectées par la souche épidémique de Salmonella Enteritidis qui a été retrouvée dans l'environnement de production d'un producteur d'œufs au début de l'année (voir la figure ci-dessous). Les cas de maladie, dont 36 femmes et 43 hommes, ont été atteints entre le 6 décembre 2022 et le 4 février 2023 et sont âgés de 1 à 91 ans (moyenne 35 ans).

La découverte de Salmonella chez le producteur d'œufs a entraîné des rappels d'œufs en partie début janvier et en partie mi-février. Comme la dernière date de maladie parmi les cas d'épidémie signalés est le 4 février, jusqu'à présent, rien n'indique que quelqu'un ait été infecté en relation avec les découvertes de Salmonella faites en février.

Figure au 9 mars 2023. Diagramme montrant les dates de maladie pour les cas signalés associés à l'éclosion à Salmonella Enteritidis (n = 79). Pour les cas marqués en violet, l'information sur la date d'admission est manquante et la date de prélèvement a été saisie à la place.

Après la découverte de Salmonella dans la ferme du Småland en décembre, les médias locaux ont rapporté que l'Agence suédoise pour l'agriculture avait déclaré que 165 000 poules pondeuses devaient être tuées. Le dernier résulat signifie que 160 000 poules seront tuées.

Les données du programme national de contrôle montrent qu'il est inhabituel de retrouver Salmonella dans dans de la viande ou des œufs suédois et la plupart des personnes qui tombent malades sont généralement affectées à l'étranger ou par des aliments importés.

L'épidémie fait l'objet d'une enquête par l'Agence suédoise pour l'agriculture, l'Agence suédoise de l'alimentation (Livsmedelsverket), l'Agence suédoise de santé publique ainsi que les autorités régionales et locales.
Commentaire
Le ‘mythe’ Salmonella-free n’existerait donc plus !

On lira à ce sujet un article de 2019, «La Suède a découvert comment avoir des aliments exempts de Salmonella». De même, une intervention de janvier 2002, du ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et de la Pêche (Suède), «Rapport national sur l'expérience suédoise en matière de contrôle de Salmonella dans le cheptel national, avec un accent particulier sur la politique de Salmonella liée à la production de volaille, et les résultats concernant la prévalence de Salmonella et l'incidence de la salmonellose humaine».

jeudi 16 février 2023

Suède : Le nombre de personnes malades dans l'épidémie à Salmonella dans les œufs continue d'augmenter

Le blog vous en vait déjà par les 19 janvier et 28 janvier, mais là, les choses se compliquent un peu plus en Suède qui auparavant le très bon élève de l’Europe.

«Le nombre de personnes malades dans l'épidémie suédoise à Salmonella dans les œufs continue d'augmenter», source Food Safety News.

Le nombre de personnes malades lors d'une épidémie à Salmonella en Suède liée à des œufs a de nouveau augmenté pour atteindre près de 80 personnes.

L'Agence de santé publique de Suède (Folkhälsomyndigheten) a dit, au 13 février 2023, que 76 personnes étaient malades, contre 48 lors d'une précédente mise à jour.

Des patients de 16 régions différentes ont été confirmés infectés par la souche épidémique de Salmonella Enteritidis.

Les personnes malades comprennent 36 femmes et 40 hommes tombés malades entre début décembre 2022 et fin janvier 2023. Ils sont âgés de 1 à 91 ans avec un âge moyen de 35 ans.

Fin décembre 2022, Salmonella Enteritidis a été identifiée chez CA Cedergren, un important producteur suédois dans l'une des étables de ponte lors d'un contrôle de prélèvements de l’environnement en routine.

Après la découverte de Salmonella dans la ferme de Småland, l'Agence suédoise pour l'agriculture a dit que 165 000 poules pondeuses devaient être tuées. Des souches similaires ont déjà été trouvées dans plusieurs autres pays.

Les données du programme national de contrôle montrent qu'il est inhabituel de retrouver Salmonella dans la viande ou les œufs suédois et la plupart des personnes qui tombent malades sont affectées à l'étranger ou par des aliments importés.

L'épidémie a été liée à des œufs, qui ont été rappelés par Coop, Axfood, ICA, Lidl et Kronägg et qui ont maintenant dépassé leur date de consommation.

Les cas récents semblent impliquer des personnes porteuses de l'infection pendant un certain temps avant d'être testées et d'obtenir des résultats de prélèvements ou des cas d'infections secondaires d'autres patients.

L'épidémie a fait l'objet d'une enquête par l'Agence suédoise pour l'agriculture, l'Agence suédoise de l'alimentation (Livsmedelsverket), l'Agence suédoise de santé publique ainsi que les autorités régionales et locales.

Mise à jour du 21 février 2023
Trois rappels d’œufs le 20 février sur le site de Agence alimentaire suédoise, Livsmedelsverket.
Coop rappelle des emballages de 24 œufs de poules élevées en plein air Coop et les emballages de 15 œufs de poules élevées en liberté Xtra Egg qui peuvent contenir SValmonella
Axfood et ICA rappellent des œufs qui peuvent contenir Salmonella.

samedi 28 janvier 2023

Suède : Le nombre de malades dans l'épidémie à Salmonella a doublé

Le 14 janvier 2023, le blog relatait qu’en Suède, il y avait une éclosion à Salmonella liée à des œufs.

Voici que «Le nombre de malades dans l'épidémie à Salmonella a doublé», source article de Joe Whitworth le 28 janvier 2023 dans Food Safety News.

Le nombre de personnes malades lors d'une épidémie de Salmonella en Suède attribuée à des œufs a doublé pour atteindre près de 50 personnes.

L'Agence de santé publique de Suède (Folkhälsomyndigheten) a également averti que ce chiffre devrait encore augmenter.

Il y a 48 personnes de 13 régions confirmées comme étant infectées par la souche épidémique de Salmonella Enteritidis, versus 22 personnes dans 11 régions dans le précédent communiqué.

Les cas de maladie sont survenus entre début décembre et mi-janvier. Parmi ces malades, 22 sont des femmes et 26 des hommes. La tranche d'âge va de 1 à 90 ans avec un âge médian de 34 ans.

L'épidémie a été liée à des œufs, qui ont été rappelés. L'analyse a révélé que Salmonella a été retrouvé lors d'un prélèvement environnemental chez un producteur d'œufs et qui est identique aux isolats de personnes malades.

Le typage des isolats de Salmonella provenant de personnes ayant déclaré avoir des aliments contenant des œufs provenant de lots rappelés est en cours, c'est pourquoi l'Agence de santé publique de Suède pense que le nombre de personnes touchées augmentera.

Rappels et avertissement au public
Aucun œuf contaminé provenant des lots rappelés ne doit être laissé dans les magasins ou les restaurants, mais il est possible que des personnes en aient encore chez eux.

Des alertes ont été lancées par Coop, Axfood, ICA, Lidl et Kronägg concernant différentes tailles de conditionnement d'œufs. Certains ont une date de péremption jusqu'au 28 janvier 2023.

Ces distributeurs ont dit qu'ils prenaient l'incident au sérieux et enquêtaient, avec le fournisseur, sur la manière dont la contamination avait pu se produire. Cela incluait d'essayer de s'assurer que quelque chose de similaire ne se reproduise plus.

Fin décembre 2022, Salmonella Enteritidis a été identifiée chez CA Cedergren, un important producteur suédois dans l'une des établissement de ponte lors d'un contrôle de routine.

Après la découverte de Salmonella dans la ferme de Småland, l'Agence suédoise pour l'agriculture a déclaré que 165 000 poules pondeuses devaient être tuées.

L'épidémie fait l'objet d'une enquête par l'Agence suédoise pour l'agriculture, l'Agence suédoise de l'alimentation (Livsmedelsverket), l'Agence suédoise de santé publique ainsi que les autorités régionales et locales.

Les données du programme national de contrôle montrent qu'il est très inhabituel de trouver Salmonella dans la viande ou les œufs suédois et la plupart des personnes qui tombent malades sont affectées à l'étranger ou par des aliments importés.

Le contrôle suédois de Salmonella couvre les aliments pour animaux, les animaux et les denrées alimentaires, ce qui signifie que les résultats positifs sont traités tout au long de la chaîne alimentaire. Les autorités et l'industrie tentent de prévenir et de combattre Salmonella par le biais de programmes de contrôle légaux et volontaires. Il existe une surveillance obligatoire de tous les troupeaux de volailles commerciales, où un échantillonnage régulier a lieu à la ferme.

En cas d'épidémie, le Conseil suédois de l'agriculture est impliqué et décide de diverses mesures, restrictions et exigences, les propriétaires d'animaux peuvent avoir droit à une indemnisation.

jeudi 19 janvier 2023

Suède : Éclosion à Salmonella liée à des œufs

«Éclosion à Salmonella en Suède liée à des œufs», source article de Joe Whitworth paru le 19 janvier 2023 dans Food Safety News.

Plus de 20 personnes sont tombées malades en Suède, la source de leurs infections est suspectée être des œufs.

L'éclosion à Salmonella Enteritidis a concerné 22 personnes de 11 régions différentes. Les patients sont âgés de 7 à 90 ans. Une douzaine de patients sont des femmes et les cas de maladie sont survenus entre début décembre et début janvier.

Fin décembre 2022, Salmonella Enteritidis a été identifiée chez CA Cedergren, un important producteur suédois dans l'une des ét de poules pondeuses lors d'un contrôle de routine, qui a conduit à plusieurs rappels.

Certaines personnes malades ont mangé des repas contenant des œufs provenant des lots désormais rappelés, il existe donc un lien probable avec la découverte de Salmonella chez le producteur d'œufs, a dit l'Agence de santé publique de Suède (Folkhälsomyndigheten).

Ces derniers jours, un plus grand nombre d'infections à Salmonella ont été signalées que prévues. Ces isolats n'ont pas encore été typés pour déterminer la souche. Cependant, plusieurs personnes malades ont mentionné la consommation de produits contenant des œufs provenant de lots suspectés de contamination, il y a donc de fortes chances que le nombre de personnes dans l'épidémie augmente.

Un problème dans les bonnes données sur Salmonella en Suède
En raison des rappels, il ne devrait plus y avoir d'œufs contaminés dans les magasins ou les restaurants, mais il est possible que les consommateurs en aient encore à la maison.

L'épidémie fait l'objet d'une enquête par l'Agence suédoise pour l'agriculture, l'Agence suédoise de l'alimentation (Livsmedelsverket), l'Agence suédoise de santé publique ainsi que les autorités régionales et locales.

Lorsque la prévalence de Salmonella chez certains animaux ou aliments est très faible et que des programmes nationaux de contrôle stricts s'appliquent, la Commission européenne peut accorder des garanties spéciales à un pays de l'UE. Cela comprend une surveillance prolongée montrant l'absence de Salmonella avant d'envoyer des expéditions vers ces pays. De telles garanties sont en place pour la Suède, la Finlande, le Danemark et la Norvège.

Les données du programme national de contrôle montrent qu'il est très inhabituel de retrouver Salmonella dans la viande ou les œufs suédois et la plupart des personnes qui tombent malades sont affectées à l'étranger ou par des aliments importés. Cependant, depuis la détection de Salmonella dans des œufs suédois en décembre, un certain nombre (8) de rappels ont été émis.

Des alertes ont été lancées par Coop, Axfood, ICA, Lidl et Kronägg concernant différentes tailles d'emballages d'œufs. Certains ont une date de péremption jusqu'au 28 janvier 2023.

Ces entreprises ont déclaré qu'elles prenaient l'incident au sérieux et enquêtaient, avec le fournisseur, sur la manière dont la contamination aurait pu se produire. Cela incluait d'essayer de s'assurer que quelque chose de similaire ne se reproduise plus.

Salmonella a été retrouvée dans la ferme de Småland fin décembre et l'Agence suédoise pour l'agriculture a décidé que 165 000 poules pondeuses devaient être tuées.

Commentaire
Abattre des poules en raison de la présence de Salmonella est un gâchis, ce n’est pas l’influenza aviaire ...

mercredi 28 décembre 2022

Suède : Cas d’infection à Shigella liés à des voyages au Cap-Vert

Les voyages exotiques reprennent, les maladies infecteuses d’origien alimentaire aussi … le blog vous en avait parlé le 15 novembre dans Cas groupés à Shigella sonnei liés à des vacances de touristes européens au Cap-Vert.

Il y a une suite avec des «Cas d’infection à Shigella liées à des voyages au Cap-Vert», source Fölkhalsomyndigheten, agence suèdoise de la santé publique du 22 décembre 2022.

Depuis la mi-novembre, un nombre croissant de cas d'infection à Shigella avec un lien de voyage vers le Cap-Vert ont été signalés en Suède.

Jusqu'à présent, 30 cas d'infection à Shigella liés à un voyage au Cap-Vert ont été signalés en Suède depuis la mi-novembre. Onze isolats bactériens ont jusqu'à présent été déterminés à l'espèce : neuf cas à Shigella sonnei et deux cas à Shigella boydii. La propagation de l'infection au Cap-Vert a également été remarquée par plusieurs autres pays européens et abordée avec l'ECDC et l'OMS.

Parmi les voyageurs suédois, des infections par d'autres agents pathogènes intestinaux, par exemple EHEC, Campylobacter, Cryptosporidium et Giardia, ont également été notées. L'infection à Shigella lors de voyages au Cap-Vert est un problème récurrent. Ceci est dû à la présence de diverses espèces de Shigella et d'autres agents pathogènes intestinaux suggèrant une contamination via les aliments.

Shigella sonnei et Shigella boydii sont deux des quatre espèces bactériennes qui peuvent causer la dysenterie intestinale. L'infection à Shigella est une maladie à déclaration obligatoire.

On lira aussi des informations sur la maladie liée à l'infection à Shigella.

samedi 17 décembre 2022

Bilan des connaissances sur les édulcorants : effets sur la flore intestinale, la satiété, la dent sucrée et l'apport énergétique total, selon une étude suédoise

«Bilan des connaissances sur les édulcorants : effets sur la flore intestinale, la satiété, la dent sucrée et l'apport énergétique total», source Livsmedelsverket du 16 décembre 2022.

Les édulcorants peuvent-ils affecter la flore intestinale, la satiété et la dent sucrée ? La question de savoir comment les édulcorants affectent la santé est discutée dans de nombreux forums, mais que dit la science ? Afin de trouver une réponse à la question, l'Agence alimentaire suédoise, Livsmedelsverket, a compilé les recherches actuelles dans le domaine.

Les édulcorants sur le marché sont approuvés après que l'autorité européenne de sécurité des aliments, l’’Efsa, a d'abord évalué que l'additif ne présente pas de risque pour la santé humaine. Mais il y a peut-être plus de choses à prendre en compte que celles évaluées par l'Efsa.

L'Agence suédoise de l'alimentation a effectué un examen des connaissances sur les édulcorants et, le cas échéant, sur la manière dont ils pourraient avoir des effets indésirables sur la flore intestinale, la satiété, la dent sucrée, l'apport énergétique et le poids corporel.

Mission de réduction de la quantité de sucre dans les aliments
Beaucoup de Suédois consomment plus de sucre qu'il n'est bon pour la santé. Trop de sucre, en particulier dans les boissons sucrées, augmente le risque de surpoids, d'obésité et de diabète de type 2.

L'Agence suédoise de l'alimentation est chargée d'étudier, en dialogue avec l'industrie alimentaire, les moyens de réduire la quantité de sucre dans les aliments, notamment ceux que les enfants et les jeunes mangent et boivent. Lorsque les entreprises réduisent la teneur en sucre d'un produit, comme les boissons gazeuses, le sucre est souvent remplacé par des édulcorants.

Afin d'obtenir des réponses pour savoir si, et si oui comment, cela pourrait affecter la santé, l'Agence suédoise de l'alimentation a compilé les recherches actuelles dans le domaine. Les études examinées portent sur
- les édulcorants et la composition et la fonction de la flore intestinale
- effets sur la satiété et la dent sucrée
- impact sur l'apport énergétique total et le poids corporel.

Flore intestinale, difficile de dire ce qui est important pour la santé
Les résultats des études montrent que la sensation de satiété n'est pas significativement affectée par la consommation d'édulcorants. Les édulcorants ne semblent pas non plus augmenter la dent sucrée.
- La réponse à la question débattue sur la façon dont la satiété et les envies sucrées sont affectées par la consommation d'édulcorants est qu'il semble n'y avoir aucun soutien pour qu'ils soient affectés, déclare Emma Patterson, évaluatrice des risques et des bénéfices à l'Agence suédoise de l'alimentation.

En ce qui concerne les effets sur la flore intestinale, il est difficile de dire ce qui est important pour la santé.
- Certains édulcorants atteignent l'intestin et, comme tout ce que nous mangeons, ils peuvent affecter la flore intestinale. Quelle importance cela a pour la santé ne peut pas encore être dit, note Emma Patterson.

Important de suivre la recherche
Des études comparant les édulcorants au sucre suggèrent que les édulcorants peuvent contribuer à réduire l'apport énergétique total et à réduire légèrement le poids corporel. Mais de nombreuses études ont des défauts, il est donc difficile de tirer des conclusions définitives.
- La compilation montre qu'il n'y a pas aujourd'hui de réponses claires et simples à ces questions. Il est donc important de continuer à suivre les recherches à l'avenir, déclare Emma Patterson.

Fait:
Le rapport «Examen des connaissances sur les édulcorants : effets sur la flore intestinale, la satiété, les envies sucrées et l'apport énergétique total» a été produit dans le cadre de la mission gouvernementale de l'Agence alimentaire suédoise d'enquêter et de créer les conditions d'accords volontaires avec l'industrie alimentaire pour réduire le teneur en sel et en sucre des aliments. En ce qui concerne le sucre, la réduction doit notamment couvrir les aliments que les enfants et les jeunes consomment en grande partie.

Le rapport n'est pas une revue systématique de toute la littérature publiée dans le domaine, mais est principalement basé sur des articles de revue publiés relativement récemment avec des résultats d'essais contrôlés randomisés chez l'homme, avec un complément d'études individuelles et d'études animales. Certaines données sur l'alimentation et la consommation en Suède sont également présentées dans le rapport.

vendredi 9 décembre 2022

Une épidémie à Salmonella se développe et se propage en Suède

«Une épidémie à Salmonella se développe et se propage en Suède», source article de Joe Whitworth paru le 9 décembre 2022 dans Food Safety News.

Une épidémie à Salmonella initialement rapportée en Norvège s'est développée et touche désormais également la Suède.

L'Institut norvégien de santé publique (FHI) a dit que 58 personnes ont été malades dans l'épidémie à Salmonella Agona et 23 avaient été hospitalisées. Cela est supérieur aux 31 malades et 13 hospitalisations.

En Suède, 26 personnes ont été atteintes, selon l'Agence suédoise de santé publique (Folkhälsomyndigheten).

Situation en Norvège
En Norvège, des personnes dans 10 régions ont été diagnostiquées avec des infections du 7 au 29 novembre avec un pic au milieu du mois. Salmonella Agona est un type rare de Salmonella en Norvège et en Europe.

Les malades sont âgés de 1 à 88 ans et 27 d'entre eux sont des femmes. Des bactéries ayant le même profil génétique, ce qui signifie qu'elles ont probablement été infectées par la même origine, ont été détectées chez 37 des 58 patients. Pour les 21 autres, les résultats du séquençage et des analyses de laboratoire sont en attente.

La majorité des personnes malades vivent à Viken, suivi de Vestland et Vestfold og Telemark. Des nombres de patients à un chiffre ont été enregistrés à Innlandet, Trøndelag, Troms og Finnmark, Møre og Romsdal, Oslo, Rogaland et Nordland.

La source de l'épidémie n'est pas encore connue
Une investigation pour retrouver la source est en cours avec FHI, des responsables locaux, l'Autorité norvégienne de sécurité alimentaire (Mattilsynet) et l'Institut vétérinaire. On pense que la cause est un produit alimentaire importé distribué dans tout le pays et également en Suède.

Heidi Lange de FHI a dit que les patients sont interrogés pour voir s'il existe une source commune de l'infection.

«De plus, nous recueillons également des informations à partir des reçus d'achat en coopération avec l'Autorité norvégienne de sécurité alimentaire et l'industrie de la distribution. Nous le faisons parce qu'il peut être difficile de se souvenir de tout ce qui a été mangé avant de tomber malade», a-t-elle dit.

«FHI envisage de mener une étude cas-témoins. Cela implique de comparer ce que les patients ont mangé avec ce qu'une sélection aléatoire d'autres personnes ont mangé au cours de la même période. De cette façon, nous pouvons tester divers indices sur la source de l'épidémie et s'il existe un risque accru de maladie lié à certains aliments.

En Suède, 26 personnes sont tombées malades depuis début novembre. Les patients sont âgés de 3 à 86 ans et proviennent de 12 régions différentes du pays. Quinze cas sont des femmes.

Le séquençage du génome entier a montré qu'ils ont le même type de Salmonella Agona, et sont donc suspectés d'avoir été infectés par une source commune.

Folkhälsomyndigheten, les unités locales de contrôle des infections et l'Agence suédoise de l'alimentation (Livsmedelsverket) aident les autorités norvégiennes à rechercher la source de l'épidémie.

dimanche 27 novembre 2022

La Suède fournit des détails sur les épidémies et les cas de maladies d'origine alimentaire en 2021

«La Suède fournit des détails sur les épidémies et les cas de maladies d'origine alimentaire en 2021», source article de Joe Whitworth paru le 26 novembre 2022 dans Food Safety News, complété par mes soins -aa.

La Suède a noté une augmentation des épidémies et des cas de maladies d'origine alimentaire en 2021, mais les niveaux étaient toujours inférieurs aux données de la pandémie d'avant la COVID-19.

Le nombre de foyers de cas signalés à l'Agence suédoise de l'alimentation (Livsmedelsverket) en 2020 et 2021 a été affecté par les mesures prises pendant la pandémie.

Il y a eu 251 rapports de foyers de cas d'intoxication alimentaire suspectées ou confirmées avec 1 467 personnes malades. Le nombre de signalements et le nombre de cas ont augmenté par rapport aux 160 foyers et 1 314 cas en 2020, mais restent inférieurs à la moyenne historique.

Lorsque plusieurs restrictions liées au coronavirus ont été levées à l'automne 2021, le nombre de cas a augmenté. Seize épidémies majeures se sont produites au cours de cette saison.

Onze personnes ont été hospitalisées dans sept épidémies et une personne est décédée lors d'une épidémie à Campylobacter qui a infecté huit personnes.

Causes des cas d’intoxication alimentaire
Pour 213 rapports et 843 cas, la cause était inconnue. Les bactéries ont été mises en cause pour 26 foyers et 343 cas, suivies des virus dans 12 événements avec 194 cas, et d'autres agents tels que l'histamine ou les lectines dans sept rapports avec 52 cas.

Norovirus a causé le plus grand nombre avec 11 foyers et 189 cas, suivi de Salmonella avec huit foyers et 179 cas. Norovirus a diminué en 2020 mais Salmonella a augmenté.

Listeria était à l'origine de cinq foyers avec 14 cas d’infection et Campylobacter en a causé cinq avec 23 cas. Quatre foyers avec 78 infections étaient dues à E. coli producteurs de shigatoxines (STEC). Cryptosporidium a touché 23 personnes et un foyer à Yersinia enterocolitica en a rendu malade 16 personnes.

Quatre autres épidémies qui ont également eu des cas au cours des années précédentes ont été signalées. Dans une épidémie à Listeria monocytogenes, 17 personnes ont été atteintes depuis 2019 avec une source inconnue. Le tahini et la halva ont rendu malades 41 personnes depuis 2019.

Les catégories d'aliments avec les maladies les plus signalées étaient les légumes avec 210 cas et les fruits de mer tels que les huîtres, les moules et les produits de la pêche avec 151 patients.

Trois foyers de cas à l’histamine étaient liés à du thon d'Asie du Sud-Est et des framboises surgelées de Bosnie étaient à l'origine d'un incident. Une épidémie à Salmonella a été attribuée à des graines germées de luzerne dont les graines provenaient d'Italie et une épidémie causée par Yersinia enterocolitica a été liée à de la laitue iceberg d'Espagne. L'épidémie à Cryptosporidium était due au chou frisé produit en Suède.

Dans 55% des rapports, et pour 41% des cas, la source d'infection était des aliments contaminés dans des installations telles que des restaurants, des cafés ou des cuisines dans les écoles.

Le principal facteur contributif était «infection et/ou mauvaise hygiène du personnel», qui était présent dans 18 des 52 rapports. Cela signifie que les personnes qui ont manipulé des aliments étaient porteuses d'infection ou n'ont pas suivi les bonnes pratiques d'hygiène. Le deuxième facteur le plus courant était «un stockage incorrect en termes de temps et de température», qui a été répertorié dans 15 rapports.

Résultats des inspections
Un autre rapport a révélé que les contrôles alimentaires sont largement revenus à la normale après une baisse due au pic de la pandémie de COVID-19.

Les contrôles des entreprises alimentaires et alimentaires impliquent plusieurs autorités différentes, notamment l'Agence suédoise de l'alimentation, les conseils administratifs des comtés et les autorités de contrôle municipales.

Le nombre d'inspections dans la fabrication, la distribution et les ventes a augmenté après la forte baisse de la pandémie en 2020. Un pourcentage plus élevé d'installations à haut risque ont également été inspectées.

Cependant, il y a des points à améliorer. Par exemple, dans la production primaire, les autorités locales n'ont pas atteint l'objectif de 1 000 contrôles. En 2021, seuls 72% de ces contrôles ont été effectués, contre 78 % l'année précédente. Étant donné que la fréquence des inspections est faible dans la production primaire, il est important que les inspections prévues soient effectivement réalisées, explique Cecilia Svärd, chef du département d'évaluation de l'Agence suédoise de l'alimentation.

Risque que les objectifs ne soient pas atteints
Il existe un plan national de contrôle des aliments, appelé plan national suédois de contrôle de la chaîne alimentaire. Dans le plan d'inspection, il y a des objectifs opérationnels qui, entre autres, indiquent combien d'inspections doivent être effectuées dans certains domaines sélectionnés.

Il est frappant de constater que bon nombre des objectifs opérationnels du plan de contrôle national sont loin d'être atteints. Cela signifie qu'il y a un risque que plusieurs des objectifs ne soient pas atteints en 2022, explique Cecilia Svärd.

Dans le contrôle municipal des aliments, il existe encore de grandes différences dans la fréquence des contrôles et dans la manière dont les lacunes découvertes dans les entreprises alimentaires, les producteurs et les distributeurs sont traitées par les municipalités. Il y a aussi des municipalités qui financent leur inspection alimentaire de la mauvaise façon.

Contrôle alimentaire en Suède
Le contrôle des denrées alimentaires et des entreprises alimentaires est effectué par plusieurs autorités différentes. Il s'agit de l'Agence suédoise de l'alimentation, des administrations des comtés, des autorités de contrôle municipales et de l'Inspection de la défense pour la santé et l'environnement (FIHM). Le contrôle effectué par la FIHM n'est pas signalé dans le rapport.

Commentaire
Le nombre de contrôles et la façon dont ils sont faits semblent un souci constant en Suède, mais au moins, ça a le mérite de la transparence. Signalons qu'environ 70 000 contrôles en sécurité des aliments ont été réalisés en 2021, c’est nettement supérieur à la France.