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dimanche 16 octobre 2022

Carrefour France et le soutien aux agriculteurs de France, il ne suffit pas de le dire, il faut le faire !

Si vous allez sur le site de Carrefour France, il est indiqué «Ensemble, restons mobilisés et soutenons les agriculteurs, les éleveurs et les pêcheurs Français.»
Soutenons les agriculteurs
Pour soutenir la production française, chez Carrefour, nous avons décidé d'arrêter la vente de fruits et légumes d’origine étrangère quand nous avons une solution française disponible.

La preuve que ce qui est écrit n’est pas sincère avec ce tweet où l’on voit bien la campagne de Carrefour en faveur du made in France mais hélas, il n’y a pas que ça …

lundi 12 septembre 2022

Transmission de Cryptosporidium par des légumes frais et/ou réfrigérés

«Transmission de Cryptosporidium par des légumes frais et/ou réfrigérés», source Journal of Food Protection.

Résumé
La consommation de fruits et légumes frais et/ou réfrigérés augmente grâce à la prise de conscience des bienfaits pour la santé humaine. Les légumes peuvent être contaminés par des agents pathogènes entériques (parasites protozoaires, bactéries et virus) par l’irrigation avec de l'eau contaminée, la fertilisation avec du fumier animal frais ou par des manipulateurs d'aliments infectés.

Cryptosporidium spp. sont des parasites protozoaires féco-oraux, connus pour être très persistants dans l'environnement, qui facilitent la transmission des oocystes infectieux. Des méthodes efficaces ont été développées pour libérer et concentrer les oocystes de Cryptosporidium à partir de légumes à feuilles et des méthodes sensibles et spécifiques ont été appliquées pour leur dénombrement.

Les objectifs de cette revue sont de discuter du développement et de l'optimisation des méthodes appliquées pour libérer les oocystes des légumes à feuilles, de la prévalence des oocystes de Cryptosporidium sur les légumes à feuilles frais et/ou réfrigérés de diverses parties du monde et de discuter des épidémies de cryptosporidiose résultant de la consommation de légumes à feuilles.

Trois solutions ont été utilisées avec une efficacité comparable pour libérer les oocystes des légumes à feuilles. Solution de glycine 1M, 0,1 % d'Alconox et tampon d'élution du filtre avec respectivement une efficacité de 36,2%, 72,6% et 44%. La prévalence des oocystes de Cryptosporidium a été signalée dans les pays développés ainsi que dans les pays en voie de développement, bien que des méthodes de détection simples aient été appliquées. La plupart des épidémies de cryptosporidiose ont été signalées dans les pays développés, ce qui peut être lié à leur système de surveillance efficace. La transmission d'agents pathogènes infectieux, tels que Cryptosporidium, peut être facilitée par des légumes frais, qui sont importés et transférés de pays moins développés vers des pays hautement développés et consommés crus. La surveillance des oocystes de Cryptosporidium par des méthodes de détection sensibles peut améliorer les mesures visant à prévenir leur transmission par les légumes fraîchement consommés.

vendredi 9 septembre 2022

Idée reçue n°6 : les fruits et légumes sont moins nutritifs qu’il y a plusieurs décennies

«Idée reçue n°6 : les fruits et légumes sont moins nutritifs qu’il y a plusieurs décennies», source Alerte Environnement du 9 septembre 2022.

Parmi les grands mythes déployés par les écologistes et les médias, l’idée que les fruits et légumes seraient moins nutritifs qu’avant connaît un certain succès. Des médias qui se veulent sérieux à un Jean-Luc Mélenchon prompt à reprendre des informations fausses (voire en invente), beaucoup ont relayé une contre-vérité qui sonne bien aux oreilles de ceux qui ne cessent de dénoncer l’agriculture conventionnelle. Pour obtenir les quantités de vitamines contenues dans une pomme produite en 1950, il ne faudrait pas moins de 100 pommes aujourd’hui selon le chef de file de la France Insoumise. Une élucubration qui ne repose sur aucune donnée scientifique et qui tourne pourtant depuis plusieurs années dans certains cercles avec plusieurs vagues successives dont la dernière remonte à 2015. Pour lancer de telles inepties, un paravent pseudo-scientifique est nécessaire. Or, les Cassandre se raccrochent à deux «études» aux méthodes et conclusions plus que discutables et qui ne sont en rien validées par la communauté scientifique.

Deux études pour ouvrir et s’engouffrer dans une brèche médiatique
Tout commence au Royaume-Uni en 1997 lorsque 20 fruits et 20 légumes ont vu 8 de leurs minéraux les composant être scrutés. Et là, surprise ! Les fruits ont perdu une partie du magnésium, fer, cuivre et potassium qu’ils contenaient 50 ans auparavant. Les légumes ne sont pas épargnés puisqu’ils contiendraient moins de magnésium, cuivre, calcium et sodium aujourd’hui. Une étude ne fait pas la réalité scientifique, mais une deuxième menée aux Etats-Unis en 2004 a également conclu à la diminution de la plupart des 13 nutriments évalués sur 43 fruits et légumes. Deux études, ce n’est pas assez pour inquiéter à moins de «faire le buzz» avec des relais qui ont intérêt à porter le soupçon sur la qualité des fruits et légumes mangés aujourd’hui et produits selon des méthodes conventionnelles.

C’est ainsi que la machine a commencé à s’emballer (faiblement au départ). En 2006, l’Organic Center intervient à l’occasion d’un colloque organisé par l’Association américain pour l’avancement des sciences (AAAS). L’Organic Center a alors affirmé avoir constaté la «baisse des teneurs en plusieurs nutriments essentiels», mais que l’agriculture «bio» était évidemment la réponse à cette perte de valeur nutritionnelle. Or, l’Organic Center n’est autre qu’un des représentants du lobby bio aux Etats-Unis. En se basant sur les études (mentionnés plus haut) incomplètes et aux conclusions sans valeur scientifique, le lobby du bio mise sur un drôle de cheval pour alimenter sa cause.

Une vacuité scientifique confondante
Les rares éléments mis en valeur pour affirmer que les fruits et légumes sont beaucoup moins nutritifs de nos jours soufrent de nombreux biais. Evidemment, les études faites dans les années 1950 sont beaucoup moins précises en raison des instruments de mesure bien plus performants de nos jours. Par ailleurs, les chiffres avancés – notamment pour les pommes – se basent sur une ou deux pommes d’une seule variété. Or, la valeur nutritive d’une pomme varie fortement en fonction de la variété. A titre d’exemple, un pomme Gala contient 2 mg à 3 mg de vitamine C pour 100 grammes de fruit alors qu’une pomme Golden en contient environ 10 mg. Comparer deux variétés à un demi-siècle d’intervalle pour en conclure qu’il y a désormais moins de nutriments n’a aucune valeur scientifique.

Il faut comparer ce qui est comparable et garder en tête que les saisons, le niveau de maturité d’un fruit ou encore les techniques de production exercent une influence sur la valeur nutritive. Rien ne permet d’affirmer qu’il y a eu une baisse nutritive au cours des dernières décennies. Mieux encore, certaines études récentes ont montré que certaines variétés de pommes avaient enregistré une augmentation en vitamine C.

Par ailleurs, nombre de variétés de fruits et légumes abondement consommés de nos jours ne l’étaient pas il y a cinquante ans. Les goûts et la place accordée à l’esthétique ont beaucoup évolué et les aliments privilégiés aujourd’hui ont peut-être pour certains d’entre eux des apports en nutriments différents.

Cela rappelle que les différentes études sont à manier avec des pincettes, car il existe des dizaines de nutriments utiles à l’Homme dans les fruits et légumes et seuls une dizaine sont généralement recherchés.

La communauté scientifique ne tombe pas dans le panneau de fruits et légumes soi-disant moins nutritifs aujourd’hui. Il est toujours aussi bon et sain de manger 5 fruits et légumes par jour comme le préconise le Programme national nutrition santé depuis plus d’une décennie. Mais, manger 100 pommes par jour pour soi-disant obtenir l’équivalent en vitamines d’une pomme des années 1950 conduira inévitablement à l’hôpital. Une perspective qui ne fait peut-être pas peur aux ayatollahs du bio habitués aux indigestions dès lors qu’il faut se confronter à une réalité qu’ils exècrent.

jeudi 4 août 2022

Des producteurs accusés de «francisation» de fruits et légumes étrangers

Des producteurs accusés de «francisation» de fruits et légumes étrangers, source agri-mutuel avec l’AFP.

Des fruits et légumes présentés comme «Made in France» par des producteurs incapables d'en justifier la provenance : suite à un contrôle sur un marché de Marseille, sept procédures judiciaires doivent être ouvertes pour pratiques trompeuses, a indiqué mardi la préfecture des Bouches-du-Rhône.

Lors d’un contrôle inopiné d’agents de la concurrence et de la répression des fraudes sur un marché entre producteurs de Marseille, des vendeurs, «sans doute en difficulté pour justifier l’origine des produits, ont délibérément abandonné leur marchandise» sur place, a détaillé la préfecture dans un communiqué.

Au total, quelque 4,5 tonnes de mates, courgettes, poivrons, aubergines, concombres, abricots … Autant de produits que l’Association Nationale de Développement des Épiceries Solidaires (ANDES – Groupe SOS) distribuera dans le circuit de l’aide alimentaire. Sept procédures pénales vont être établies et transmises au parquet afin de poursuivre les auteurs de cette fraude à la «francisation».

C’est à deux heures du matin ce mardi que les enquêteurs ont débuté l’opération de contrôle sur un marché entre professionnels spécialisés dans la vente de fruits et légumes, dans le 14e arrondissement de Marseille. L’opération visait à vérifier la provenance de la marchandise présente sur l’un des plus gros marchés entre producteurs de France dans lequel peuvent se fournir des revendeurs, qui réaliseront ensuite la vente au détail.

En inspectant «les factures, l’étiquetage des colis ou la qualité» des denrées alimentaires, les inspecteurs ont pu mettre au jour deux pratiques commerciales trompeuses : la «francisation» d’aliments provenant de l’étranger et celle du «faux producteur», consistant à se faire faussement passer pour le producteur de la marchandise.

Les denrées, vendues ici à des grossistes et autres distributeurs, «se retrouvent exposées à la vente sur les étals des marchés d’été et chez les petits commerçants du département» très touristique en été, rappelle-t-elle.

En effet, c’est sur le carreau des producteurs du M.I.N des Arnavaux, un des plus grands de France, que les producteurs de fruits et légumes de la région viennent écouler leurs productions auprès des grossistes et détaillants du département. Au bout du compte, les marchandises ainsi échangées se retrouvent exposées à la vente sur les étals des marchés d’été et chez les petits commerçants du département.

En intervenant en amont de la chaîne de commercialisation, les enquêteurs «veillent à la loyauté et à la qualité des produits jusqu’au client final, le consommateur», affirme la préfecture. «Des agriculteurs locaux sont également présents sur ce marché de producteurs. Alors, la lutte contre la fraude leur permet le respect d’une concurrence «saine et loyale», a-t-elle ajouté.

Lorsqu’elle est établie, cette pratique constitue un délit de pratique commerciale trompeuse punissable d’un emprisonnement de deux ans et d’une amende de 300 000 euros. En juillet 2021, une vaste enquête avait été ouverte par le parquet de Tarascon (Bouches-du-Rhône) suite à la francisation de fruits et légumes venus d’Espagne.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

mercredi 3 août 2022

Eaux usées récupérées en agriculture : risque pour la santé avec des pathogènes sur les fruits et légumes ?

«Eaux usées récupérées en agriculture : risque pour la santé avec des pathogènes sur les fruits et légumes ?», source avis 28/2022 du BfR du août 2022.

L'Institut fédéral allemand d'évaluation des risques (BfR) déconseille l'irrigation dans certains cas.

En Allemagne, les produits frais destinés à être consommés crus qui poussent près du sol, tels que la laitue, les carottes, les fraises ou les herbes fraîches, ne doivent pas être irrigués avec des eaux usées récupérées. L'Institut fédéral allemand pour l'évaluation des risques (BfR) déconseille cela, en particulier en ce qui concerne les virus et parasites pathogènes qui peuvent pénétrer sur ou dans les plantes par cette voie. Les données actuelles sont encore insuffisantes pour une évaluation concluante des risques. Cependant, il est prouvé que certains virus et parasites unicellulaires (protozoaires) peuvent défier les influences environnementales et provoquer des maladies via les fruits et légumes crus. «Les eaux usées récupérées dans l'agriculture posent un nouveau défi à la sécurité des aliments», a dit le professeur Andreas Hensel, président du BfR. «Afin de réduire au maximum les agents pathogènes, nous avons besoin de très bonnes méthodes de traitement et de détection.»

Le changement climatique, les conditions météorologiques imprévisibles et les sécheresses épuisent les ressources en eau en Allemagne et en Europe. Pour contrer cela, le règlement (UE) 2020/741 fixe des exigences minimales pour l'utilisation des eaux usées récupérées pour l'irrigation agricole. Le règlement européen sur la réutilisation de l'eau s'applique à partir du 26 juin 2023 et vise à protéger l'environnement et la santé humaine et animale. Le BfR a évalué les risques sanitaires potentiels liés à l'utilisation d'eaux usées recyclées pour l'irrigation de denrées alimentaires issues de plantes en ce qui concerne certains virus et protozoaires pathogènes. Une attention particulière a été portée aux fruits et légumes qui peuvent être consommés crus, dans lesquels les agents pathogènes éventuellement présents ne sont pas réduits ou tués par chauffage.

Sur la base des données disponibles, le BfR recommande de ne pas utiliser les eaux usées récupérées pour irriguer les plantes, dont les parties destinées à la consommation crue poussent à proximité ou dans le sol. Cela s'applique jusqu'à ce que des procédés de traitement et des contrôles appropriés puissent garantir que l'eau d'irrigation ne contient pas de pathogènes, en particulier de virus ou de protozoaires pathogènes pour l'homme. Car selon l'état actuel des connaissances, des pathogènes peuvent pénétrer sur ou dans les parties comestibles des plantes via tous les systèmes d'irrigation considérés (irrigation souterraine au goutte-à-goutte, irrigation au goute-à-goutte, irrigation par sillons, système d'aspersion, culture hydroponique) et provoquer des maladies chez l'homme lorsqu'elles sont consommées cru. Selon le type de pathogène et l'état de santé de la personne atteinte, l'atteinte à la santé peut varier ; des maladies graves sont possibles dans les groupes à risque. Des études supplémentaires sont nécessaires en ce qui concerne la pertinence des méthodes d'inactivation ou de réduction des agents pathogènes lors du traitement des eaux usées.

De l'avis du BfR, les plantes dont la fraction comestible brute pousse loin du sol, par exemple les vignes et les arbres fruitiers, peuvent être irriguées avec des eaux usées récupérées de classe de qualité A ou B, à condition que le contact direct de la fraction comestible brute avec la fraction récupérée des eaux usées (en choisissant un système d'irrigation approprié) et le sol irrigué est exclu. Étant donné que les virus et les protozoaires considérés sont sensibles à la chaleur, aucun effet néfaste sur la santé dû aux pathogènes présents dans les eaux usées récupérées n'est à prévoir pour les aliments végétaux suffisamment chauffés avant consommation.

Les bactéries pathogènes humaines présentes dans les eaux usées récupérées utilisées pour l'irrigation peuvent également augmenter le risque de maladie des fruits et légumes consommés crus. Cela a déjà été démontré dans une évaluation conjointe du BfR, de l'Institut Julius Kühn (JKI) et de l'Institut Max Rubner (MRI), publiée en 2020 :

Une information de l’ISO de mai 2017 indiquait déjà,

Lʼutilisation des eaux usées pour irriguer les cultures est une solution économique et riche en nutriments, y compris pour les exploitants agricoles les plus pauvres. Cependant, si elles ne sont pas traité-es, ces eaux peuvent avoir des conséquences catastrophiques pour notre santé et lʼenvironnement.

Comme quoi, on avance mais lentement …

On lira aussi les articles de l’Anses de 2012, Eaux usées. Assainissement et traitement des eaux usées et Eaux et développement durable. Développement durable : de nouvelles pratiques, de nouveaux risques sanitaires à évaluer.

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vendredi 1 juillet 2022

Qui sont ces gens qui veulent la peau des fruits et des légumes ?

Source Agrifel.
Le toujours excellent blog-notes d’Olivier Masbou nous informe, «Attention, ce fruit est dangereux !»

La filière fruits et légumes est habituée aux bobards de vacances. En général c’est au mois d’août, quand l’actualité est creuse, que tombent et sont reprises abondamment les infos sur le prix des F&L, ou sur les résidus des pesticides.

Innovation en 2022, le Scud tombe fin juin, et il ne s’agit ni de prix ni, de résidus. «Attention à ne pas manger trop de fruits cet été» titre Le Parisien.fr (25 juin). «Consommer quantité de melons, des cerises ou des pêches pour se désaltérer n’est pas une bonne idée : cela entretient la confusion entre la soif et la faim, et cela représente un gros apport de sucre» explique le quotidien. L’article repose sur une analyse de Nathalie Négro, responsable du centre nutritionnel des Thermes de Brides-les-Bains. «Les fruits regorgent certes d’eau mais les déguster pour se désaltérer n’est pas une bonne idée car cela entretient la confusion entre la soif et la faim». Les fruits sont riches en fructose qui pris à haute dose génère «un risque accru de diabète, d’hypertension et de maladies cardiovasculaires». Le fructose apporté par les fruits «génère les mêmes méfaits» que les sodas, les biscuits industriels et les barres chocolatées. Si Aprifel organise des formations express, voilà une candidate toute désignée !

Dans un autre registre, Olivier Masbou nous informe sur le plan économique, «Promotions sur les fruits : «tout le monde y perd».

Les prix de vente des abricots en GMS ne reflètent pas la situation du marché indique la FRSEA Rhône-Alpes après des rencontres en magasin. De l’aveu même de certains directeurs de magasins, «ces opérations n’ont pas d’intérêt ; elles font perdre de l’argent au magasin» indiquent la Fédération Nationale des Producteurs de Fruits (FNPF), la Gouvernance Economique (GEFEL) et l’AOP Pêches et abricots de France dans un communiqué. «En effet le taux de marge est si faible, entre le prix de cession du producteur et le prix de vente consommateur, annoncé à grand renfort de publicité, que tout le monde y perd». Le coût du transport et de la logistique ne serait pas pris en compte. «Dans ce cas de figure, c’est l’application du Seuil de Revente à Perte (SRP) mis en application depuis quelques mois par les distributeurs à la suite de la loi Egalim 2, qui constitue la marge et permet de couvrir les coûts de transport. Des pratiques parfaitement illégales que les producteurs entendent dénoncer dans les prochains jours» précisent les fédérations.

Enfin que serait le combat contre les fruits et légumes sans l’UFC Que Chosir et son idéologie démagogique ...

L’article de Que Choisir, «Fruits et légumes. Comment éviter les pesticides» aura eu tout de même le mérite d’indiquer que «En agriculture biologique, l’usage de pesticides est fortement restreint.», Ah bon !

Mise à jour du 11 juillet 2022. On lira ce document du ministère de l'Agriculture, Chaleur : quels aliments privilégier ? 

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mardi 28 juin 2022

Qu'en est-il de la survie de pathogènes dans des mélanges d'éthanol et de jus à température ambiante ?

Bien entendu l'article ci-après n'incite à la consommation de boissons alcoolisées, et conseille à boire avec modération ...

Cela étant, voici un article qui traite de la survie de Escherichia coli O157, Salmonella et Listeria monocytogenes dans des mélanges d'éthanol et de jus à température ambiante, source Food Protection Trends.

Résumé
Certains bars et restaurants ont commencé à proposer des cocktails de fruits et légumes alcoolisés à température ambiante. Les opérateurs pensent souvent que la présence d’éthanol rend cette pratique sûre, et à l'inverse, certains services réglementaires se posent la question de la sécurité sanitaire. Il a été rapporté que l'éthanol peut inhiber la croissance de certaines bactéries à des concentrations commençant à 8-10% et peut être biocide à des concentrations ≥ 30%. Dans cette étude, Escherichia coli O157, Salmonella et Listeria monocytogenes ne se sont pas développés dans des mélanges de purée de banane, de purée de poire, de jus d'orange et de jus de pomme préparés avec des concentrations d'éthanol de 10 à 50% à 25°C. Les agents pathogènes inoculés n'ont pas été détectés dans le jus plus éthanol à 40 ou 50% après 48 heures. Les jus avec des concentrations d'éthanol de 10 à 30% ont présenté différentes réductions logarithmiques au fil du temps pour chacun des agents pathogènes introduits. Cette étude a des implications sur la façon dont les services réglementaires évaluent le risque des mélanges de jus et d'éthanol conservés à température ambiante en vertu du Food Code de la FDA des États-Unis. Les opérateurs qui souhaitent afficher des mélanges d'éthanol et de jus de fruits à température ambiante doivent s'assurer d'un pH < 4,2 ou d'une combinaison de valeurs de pH et d'activité de l'eau basées sur le tableau B du Food Code de la FDA, ou encore ils doivent conserver le produit réfrigéré à une température ≤ 5°C.

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mardi 7 juin 2022

Exposition chronique de la population belge aux résidus de produits phytopharmaceutiques par la consommation de fruits et légumes

photo d'illustration
AVIS 09-2022: Exposition chronique de la population belge aux résidus de produits phytopharmaceutiques par la consommation de fruits et légumes (période 2014-2020). Avis scientifique approuvé par le Comité scientifique de l’AFSCA de Belgique le 20 mai 2022.

Mots clés
Évaluation des risques, produits phytopharmaceutiques, exposition, légumes, fruits, programme de contrôle

Contexte et termes de référence
Les produits phytopharmaceutiques sont utilisés pour protéger les cultures contre les organismes nuisibles ou pour lutter contre les mauvaises herbes. Cependant, leur utilisation peut entraîner la présence de résidus dans les aliments, ce qui représente un risque potentiel pour la santé publique. Chaque année, l'Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire (AFSCA) vérifie les niveaux de résidus de quelque 600 produits phytosanitaires différents dans plus de 3.000 denrées alimentaires. Sur environ 14.500 échantillons de fruits et légumes, de céréales et d'autres produits d'origine végétale contrôlés entre 2014 et 2020, 97 % à 98 % étaient conformes aux limites légales et aucun résidu n'a été détecté dans 31 % des échantillons. Bien que ces données donnent quelques indications, les informations nécessaires pour évaluer le risque pour le consommateur font défaut. À cette fin, l'exposition doit être calculée et comparée à des valeurs toxicologiques de référence, telles que la ‘dose journalière acceptable’ (‘acceptable daily intake’, ADI) et la ‘dose aiguë de référence’ (‘acute reference dose’, ARfD). Le Comité scientifique a déjà évalué dans des avis précédents le risque pour le consommateur belge lié à la présence de résidus dans les fruits et légumes (avis SciCom 31-2007, 02-2010, 18-2015). Ces évaluations ont généralement montré que l'exposition chronique ou à long terme aux résidus de produits phytopharmaceutiques par la consommation de fruits et légumes sur le marché belge ne présentait pas de risque pour la santé du consommateur. Il est demandé au Comité scientifique de répéter cette évaluation sur base des résultats de contrôle de l'AFSCA pour la période 2014-2020.

Méthode
Pour l'évaluation des risques, 44 résidus contrôlés ont été sélectionnés sur la base de leur fréquence de rapportage (c.-à-d. le pourcentage d'échantillons présentant un niveau supérieur à la limite de rapportage ou de détection), leur toxicité et leur représentativité (c.-à-d. qu'un nombre suffisant d'échantillons doit avoir été analysé). En outre, un certain nombre de résidus ont été sélectionnés en raison de l'attention médiatique passée ou parce qu'ils ont été pris en compte dans l'étude d'exposition précédente (avis SciCom 18-2015). Dans un premier temps, l'exposition chronique (mg/kg poids corporel par jour) a été estimée au moyen d'une approche déterministe. À cette fin, les résultats de contrôle de l'AFSCA ont été mis en relation avec les données de consommation belge de fruits et légumes issues de l'enquête sur la consommation alimentaire de 2014 et rapportées dans la ‘Comprehensive European Food Consumption Database’ de l'EFSA. Pour évaluer le risque, l'exposition a été comparée à l’ADI et exprimée en % de l’ADI. Dans le cas où cette première évaluation indiquait une exposition élevée ou un risque potentiel, l'exposition au résidu concerné a été affinée dans une deuxième étape en appliquant, par exemple, des facteurs de transformation pour tenir compte de l'impact possible de la transformation sur le niveau de résidu. Dans une dernière étape, il a été évalué si les résidus et/ou les résultats sélectionnés se prêtaient ou non à une estimation de l'exposition cumulative.

Conclusions
Entre 2014 et 2020, une diminution de la fréquence de rapportage est observée pour le glyphosate, le boscalid, le captane, le carbendazime, le chlorpyrifos, le cyprodinil, la deltaméthrine, le diméthoate, l'ométhoate, le linuron, l'imidaclopride, l'iprodione, le penconazole, le propamocarbe, la pyraclostrobine et le thiaclopride. Cette diminution de la fréquence de rapportage peut s'expliquer en partie par le fait que l'utilisation de plusieurs de ces produits phytopharmaceutiques a été restreinte ou interdite en Europe (par exemple, l'iprodione, le linuron). En revanche, une tendance à l'augmentation de la fréquence de rapportage est observée pour l'acétamipride, le fluopyram, le mépiquat (jusqu'en 2019), le pyriméthanil, le spirotetramat et la trifloxystrobine.

Bien que l'exposition estimée des enfants soit généralement plus élevée que celle des adolescents et des adultes, l'exposition moyenne des différentes catégories d'âge entre 2014 et 2020 pour chacun des 44 résidus évalués est inférieure voir pour la majorité des résidus évalués jusqu'à 100 fois inférieure à l’ADI correspondante. De même, pour les personnes consommant des quantités relativement importantes de fruits et légumes, l'exposition estimée pour la plupart des résidus considérés est 10 à 20 fois inférieure à l’ADI. Cette estimation est basée sur le 97,5ème percentile ou P97,5 de la consommation, il s’agit d’une surestimation importante parce qu’il est implicitement supposé que de grandes portions de tous les aliments contenant tous les résidus sont consommées quotidiennement par une personne.

(…) Généralement, on peut conclure sur base des résultats de contrôle de l'AFSCA pour la période 2014 à 2020 que l'exposition à long terme du consommateur belge, y compris les enfants, à des résidus de produits phytopharmaceutiques via la consommation de fruits et légumes et, ne présentait pas de risque ou n'était pas préoccupante, même avec une consommation élevée de fruits et légumes. Les incertitudes associées à l'évaluation des risques et énumérées dans l'avis ont très probablement conduit à une surestimation du risque. Les produits phytopharmaceutiques pour lesquels il est avéré que l'exposition est néfaste pour la santé humaine, à savoir les cancérigènes génotoxiques, les substances toxiques pour la reproduction ou les perturbateurs endocriniens, ne sont plus autorisés. (...)

Commentaire
Pour la France, on lira avec intérêt l’article de Géraldine Woessner, «Pesticides: quand la presse française devient folle».
Abusés par l’étude d’une ONG liée au lobby bio, certains médias alertent sur le «danger» qu’il y aurait à consommer des fruits et des légumes. Une aberration.

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jeudi 26 mai 2022

Décryptage de la campagne anti-pesticides destinée à vous faire peur !

Il s'agit de la suite d'un précédent article Offensive des anti-pesticides pour faire peur ?

5 fruits et légumes par jour peuvent vous tuer ?

N'hésitez pas à lire la suite très démonstrative ici

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mercredi 25 mai 2022

Offensive des anti-pesticides pour faire peur ?

 Une sélection de tweets ...

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lundi 10 janvier 2022

Une étude montre que certaines espèces d'oiseaux présentent plus de risques pour la sécurité des aliments pour les cultures que d'autres

Cuture de laitues dans une ferme biologique à Salinas, Californie. (Olivia Smith)

«Une étude montre que certaines espèces d'oiseaux présentent plus de risques pour la sécurité des aliments pour les cultures que d'autres», source article de Food Safety News.

Selon une étude de l'Université de Californie-Davis, les inquiétudes concernant les risques d'origine alimentaire de certains oiseaux sauvages peuvent ne pas être aussi graves qu'on ne le pensait autrefois par les producteurs de fruits et légumes.

L'étude, intitulée, A trait-based framework for predicting foodborne pathogen risk from wild birds», publiée dans la revue Ecological Applications, a révélé que le risque de propagation de pathogènes d'origine alimentaire à partir d'oiseaux sauvages est souvent faible, mais varie en fonction de l'espèce d'oiseau. Les oiseaux comme les étourneaux qui affluent en grand nombre et se nourrissent au sol près du bétail étaient plus susceptibles de propager des bactéries pathogènes aux cultures comme la laitue, les épinards et le brocoli. Mais les espèces insectivores étaient moins susceptibles d'être porteuses de pathogènes. L'étude a révélé de faibles cas de prévalence de E. coli et de Salmonella.

«Nous ne savions fondamentalement pas quels oiseaux étaient problématiques», a déclaré l'auteur principal Olivia Smith, chercheuse en postdoc à la Michigan State University qui était à l'Université de Géorgie au moment de la rédaction de cet article. «Je pense que c’est un bon pas en avant pour le sujet.»

Les résultats de la recherche suggèrent que les pratiques actuelles de suppression des habitats d'oiseaux autour des fermes des producteurs de fruits et légumes pourraient ne pas résoudre le problème des bactéries pathogènes.

Daniel Karp, l'auteur principal de l'étude et professeur au département de biologie de la faune, des poissons et de la conservation de l'UC-Davis, espère que les données pourront aider l'industrie agricole à déterminer les risques et à prendre des mesures, comme séparer les cultures maraîchères des terres à bétail. Et qu'ils n'ont pas besoin de traiter tous les oiseaux de la même manière.

«Peut-être que les agriculteurs n'ont pas besoin d'être aussi préoccupés par tous les types d'oiseaux», a déclaré Karp. «Nos données suggèrent que certains des oiseaux ravageurs qui peuvent vraiment profiter à la production agricole ne sont peut-être pas si risqués du point de vue de la sécurité des aliments.»

Selon les chercheurs, une seule épidémie de maladie d'origine alimentaire dans les produits a été attribuée de manière concluante aux oiseaux. Il s'agissait d'une épidémie à Campylobacter provenant de pois d'Alaska. Bien que la bactérie puisse causer de la diarrhée et d'autres maladies d'origine alimentaire chez l'homme, elle est moins préoccupante pour les producteurs que E. coli et Salmonella, qui ont été responsables de plusieurs épidémies à travers le pays.

Méthodes d'étude
Les chercheurs ont compilé plus de 11 000 ananlyses bactériologiques sur les excréments d'oiseaux sauvages et ont découvert que Campylobacter était détecté dans 8% des prélèvements.

E. coli pathogènes et Salmonella n'ont été retrouvés que dans de très rares cas à moins de 0,5%.

Les chercheurs ont mené environ 1 500 relevés d'oiseaux dans 350 champs de produits frais dans les États de l'Ouest et ont collecté plus de 1 200 prélèvements de matières fécales dans les champs.

Les chercheurs ont modélisé la prévalence des pathogènes dans les matières fécales, les interactions avec les cultures et la probabilité que différentes espèces d'oiseaux défèquent sur les cultures afin de déterminer le risque.

Aux lecteurs du blog
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mercredi 5 janvier 2022

Nouvel éco-emballage de protection des fruits et des légumes made in Suisse

Éco-enveloppe pour les bananes, source communiqué de l’Empa, Laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de recherche est une institution de recherche suisse vouée à la science appliquée des matériaux et à la technologie

Des chercheurs de l'Empa ont développé, en collaboration avec Lidl Suisse, une couche de protection en cellulose pour les fruits et légumes. Ce nouveau revêtement est fabriqué à partir de marc, c'est-à-dire d'épluchures de fruits et de légumes pressées. Grâce à ce projet innovant projet permet de réduire les emballages et d'éviter le gaspillage alimentaire.  

Les emballages en plastique dans le commerce alimentaire protègent les fruits et légumes contre la détérioration, mais engendrent dans le même temps d’importantes quantités de déchets. En collaboration avec l’Empa, Lidl Suisse a maintenant développé pour les fruits et légumes une protection à base de matières premières renouvelables. Pour son dernier projet, Lidl Suisse a choisi de former un partenariat avec l’Empa, car l’institut dispose de décennies d’expérience en matière de recherches sur les produits en cellulose.

Se conserve plus longtemps à la maison
Au sein du laboratoire Cellulose & Wood Materials de l’Empa, les chercheurs ont développé, sur demande de Lidl Suisse et en un peu plus d’un an de travail, une couche de protection en cellulose spéciale, utilisable sur des fruits et légumes. Résultat: les fruits et légumes ainsi recouverts restent frais bien plus longtemps. De fait, les tests ont permis de prolonger la durée de conservation des bananes de plus d’une semaine. Cela permet de réduire sensiblement le gaspillage alimentaire. «Notre objectif principal est de remplacer de nombreux emballages fabriqués à partir de pétrole par des couches de protection naturelles comme celle-ci à l’avenir», explique Gustav Nyström, directeur du département de recherche.

Fabrication à partir de marc
A l’avenir, c’est avant tout le marc qui sera transformé en cellulose fibrillée. Par «marc», on entend les résidus solides issus du pressage visant à extraire le jus des fruits, des légumes et des plantes. Jusqu’à présent, ces résidus végétaux étaient éliminés dans des installations de biogaz ou directement dans les champs. Bientôt, ils permettront notamment de fabriquer une couche de protection pour les fruits frais. En fonction des résultats des recherches, cette couche de protection sera soit vaporisée sur les fruits, soit appliquée sur les produits par immersion et sera facilement lavable. Sans danger pour l’homme, elle pourra également être consommée avec le produit. Il reste encore beaucoup à apprendre sur le potentiel de la couche de protection en cellulose: il existe la possibilité d’y ajouter des éléments tels que des vitamines, des antioxydants, etc.

Une vidéo est proposée sur YouTube.

Référence

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