vendredi 30 avril 2021

L'Allemagne enregistre des cas d'infections à Salmonella liées à la viande de volaille

«L'Allemagne enregistre des cas d'infections à Salmonella liées à la viande de volaille», source article de Joe Whitworth paru le 30 avril 2021 dans Food Safety News.

Les autorités allemandes ont exhorté les consommateurs à respecter les règles d'hygiène et à faire preuve de prudence lors de la manipulation de la viande crue à la suite d'un certain nombre d'infections à Salmonella liées à la volaille.

Le nombre de personnes confirmées malades s'élève à plus de 20 dans six landers fédéraux, contre six mentionnés dans une évaluation du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) en février.

À cette époque, 193 cas d'un certain type de séquence de Salmonella Enteritidis avaient également été signalés au Danemark, en Finlande, en France, en Irlande, aux Pays-Bas, en Pologne, en Suède et au Royaume-Uni entre mai 2018 et décembre 2020.

Un autre type de séquence de Salmonella Enteritidis a rendu malade environ 300 personnes au Royaume-Uni. Une personne du Canada ayant des antécédents de voyage en Europe a été malade en 2019.

La Food Standards Agency (FSA) a mis en garde les consommateurs à trois reprises sur du poulet pané cru lié à des cas d' infection à Salmonella et a émis des conseils aux consommateurs. Plus tôt ce mois-ci, Grzegorz Puda, ministre polonais de l'Agriculture et des Forêts, s'est entretenu avec George Eustice, secrétaire d'État à l'Environnement, à l'Alimentation et aux Affaires rurales sur le problème.

Les produits de poulet panés surgelés attribués à différents fournisseurs de viande, abattoirs et élévages de Pologne ont été testés positifs pour Salmonella Enteritidis correspondant à la souche épidémique.

Plus de cuisson à la maison pendant la pandémie de coronavirus

L'Institut Robert Koch (RKI), l'Institut fédéral allemand d'évaluation des risques (BfR) et l'Office fédéral de la protection des consommateurs et de la sécurité alimentaire (BVL) enquêtent sur l'épidémie en Allemagne.

Le BfR a déclaré qu'à la suite des mesures visant à contenir la pandémie de COVID-19, les consommateurs cuisinent de plus en plus à la maison et des produits plus pratiques tels que les aliments surgelés sont utilisés. L'agence a ajouté qu'il n'est pas toujours immédiatement évident si ces produits contiennent de la viande précuite ou crue.

Les données officielles de contrôle des aliments de 2018 montrent que Salmonella a été retrouvé dans 5,6 pour cent des échantillons de viande de poulet examinés et Campylobacter dans un échantillon sur deux.

Salmonella est tuée pendant la cuisson de la viande de volaille si une température suffisamment élevée est atteinte. Cependant, le pathogène peut être transféré aux mains, aux appareils ménagers et aux surfaces de cuisine, et d'autres aliments peuvent être contaminés.

Les conseils comprennent le stockage et la préparation des produits de volaille crus et d'autres aliments séparément, l'élimination prudente des matériaux d'emballage, ne pas laver le poulet, se laver soigneusement les mains avec de l'eau chaude et du savon entre les étapes de préparation individuelles et nettoyer l'équipement et les surfaces qui sont entrés en contact avec la volaille crue produits avant de les réutiliser.

COVID 19 en France, prendre les gens pour des idiots

Je reprends bien volontiers une partie de l'article de MaximeTandonnet paru le 30 avril 2021 sur son blog personnel, «COVID 19 prendre les gens pour des idiots».

Ceci remonte à la fin de l’année dernière, quand il était question des conditions de la levée du deuxième confinement: «Le 15 décembre, si nous sommes bien arrivés autour des 5000 contaminations par jour et environ 2500 à 3000 personnes en réanimation, nous pourrons alors franchir un nouveau cap» […] Si ces objectifs sont atteints, «alors le confinement pourra être levé et remplacé par un couvre-feu sans restrictions de déplacements.»

Aujourd’hui le pouvoir politique annonce un calendrier complet de sortie du confinement avec rétablissement de la liberté de circulation, réouverture des restaurants et des spectacles. Or, le nombre moyen des contaminations (même si la courbe décroît légèrement) reste à près de 30 000 soit 6 fois plus – 6 fois – que le seuil prévu en décembre pour sortir du confinement et le nombre des personnes en réanimation à 5 ou 6 000 soit 2 fois plus.

Où est la cohérence? Où est la logique?

Sans doute est-il infiniment difficile de piloter un pays en de telles circonstances. Mais cette difficulté n’affranchit pas le pouvoir politique de son devoir d’explication, de vérité, d’honnêteté et de transparence. L’échec français dans le contrôle de l’épidémie est patent – si l’on compare les statistiques à celles de tous nos voisins. 

On écoutera sans modération ce débat sur le nombre de doses (premières et deuxièmes) en France versus Angleterre, et l'on appréciera encore plus le discours à l'emporte pièce du variant breton, où l'on n'est plus dans la fable du lièvre et de la tortue … l'Angleterre est à un million en deuxième dose près là où nous sommes en premère dose, c'est-à-dire loin devant ... Il y a trois semaines, nous étions au même niveau de seconde dose que l'Angleterre et en trois semaines nous avons pris un retard, non seulement sur les premières doses mais aussi sur les deuxièmes doses ...

Voir aussi les données fournies par CovidTracker qui montre que l'on ne vaccine toujours beaucoup moins, mais vraiement beaucoup moins le week-end en France ... 
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Pendant ce temps là en Allemagne,

Complément du 1er mai 2021. On lira dans Le Figaro (réservé aux abonnés) du 27 avril 2021, une tribune, «Les épidémiologistes qui se sont trompés gagneraient à le reconnaître»

Commettre des erreurs et en prendre acte pour progresser fait partie intégrante de la science. Cette règle a été parfois perdue de vue par certains scientifiques à l’occasion de la crise sanitaire, argumente l’historienne des sciences, Liv Grjebine.

Comment préserver la confiance des citoyens dans la science quand elle se trompe ou échoue? Cette interrogation a pris une importance toute particulière en France pendant la pandémie, alors que la recherche médicale a connu maints échecs. L’abandon d’un vaccin contre le Covid-19 par l’Institut Pasteur en début d’année a mis en évidence les faiblesses financières et structurelles de la recherche française. Au même moment, la défiance envers la science a atteint des niveaux inégalés. 

Autre complément. Covid-19 : n’importe quel pays peut se retrouver dans la situation de l’Inde, alerte l’OMS, selon Le Parisien du 29 avril 2021.

Etats-Unis: les premières recommandations apparaissent sur la paquets de farine, «Cuire avant de goûter»

Après les articles récents,

Voici que les premières recommandations apparaissent désormais sur le rabat des emballages de farine.

«Cuire avant de goûter», dit l'un d'eux.

Un autre dit: «La farine est crue. Veuillez cuire complètement avant d'en profiter.»

Source Food Safety News.

jeudi 29 avril 2021

Des données du monde réel révèlent moins d'effets secondaires du vaccin anti COVID

«Des données du monde réel révèlent moins d'effets secondaires du vaccin anti COVID», source article de Mary Van Beusekom de CIDRAP News.

Une nouvelle étude du monde réel trouve moins d'effets secondaires après la vaccination avec les vaccins Pfizer/BioNTech et AstraZeneca/Oxford COVID-19 que ceux rapportés dans les essais cliniques de phase 3, tandis qu'un autre article note certains cas de paralysie faciale après injection du Pfizer ou du Moderna vaccin mais pas de risque accru.

Effets secondaires systémiques légers dans 1 de 4

Dans la première étude, des chercheurs du King's College London et d'autres chercheurs britanniques et américains ont extrait les données des 627 383 utilisateurs de l'application ZOE COVID Symptom Study, qui ont auto-déclaré des effets secondaires systémiques et locaux dans les 8 jours suivant la réception d'une ou deux doses du Vaccin Pfizer ou une dose du vaccin AstraZeneca du 8 décembre 2020 au 10 mars 2021. L'étude a été publiée hier dans The Lancet Infectious Diseases.

Après la première dose de Pfizer, 13,5% des receveurs ont signalé des effets indésirables, contre 22,0% après la deuxième dose de Pfizer et 33,7% après la première dose d'AstraZeneca.

Une personne sur quatre recevant un vaccin contre le coronavirus de Pfizer ou d'AstraZeneca a présenté des effets secondaires systémiques légers. L'effet indésirable systémique le plus courant était les céphalées (7,8% des personnes vaccinées après la première dose de Pfizer, 13,2% après la deuxième dose et 22,8% après l'AstraZeneca).

Les autres effets secondaires systémiques courants étaient les douleurs musculaires et la fatigue, cette dernière affectant respectivement 8,4% et 14,4% des vaccinés Pfizer après les première et deuxième doses, et 21,1% des vaccinés AstraZeneca; ces effets secondaires ont culminé dans les 24 heures et n'ont pas duré plus de 2 jours.

Parmi tous les vaccinés, 66,2% ont signalé au moins un effet secondaire au site d'injection. Parmi ceux qui ont reçu la première ou la deuxième dose de Pfizer, 57,2% et 50,9%, respectivement, ont déclaré avoir une sensibilité au site d'injection, tout comme 49,3% après le vaccin AstraZeneca.

En revanche, dans les essais cliniques de phase 3 du vaccin Pfizer, 71% à 83% des personnes vaccinées ont signalé une douleur au site d'injection, 34% à 47% une fatigue et 25% à 42% des maux de tête. De même, les essais sur le vaccin AstraZeneca ont révélé des effets secondaires systémiques chez 88% des participants de 18 à 55 ans après la première dose.

Les femmes et les personnes de moins de 55 ans étaient les plus susceptibles de signaler des effets secondaires, et celles ayant déjà reçu un diagnostic de COVID-19 étaient trois fois plus susceptibles que les autres d'avoir des effets secondaires systémiques après la première dose de Pfizer, presque deux fois plus après une dose d'AstraZeneca et également plus susceptibles de signaler des effets secondaires locaux.

Symptômes légers, infections réduites

Dans un communiqué de presse du King's College de Londres, l'auteur principal de l'étude Tim Spector, a déclaré que les résultats montrent que la plupart des effets secondaires sont non graves et spontanément résolutifs. «Les données devraient rassurer de nombreuses personnes sur le fait que dans le monde réel, les effets secondaires du vaccin sont généralement légers et de courte durée, en particulier chez les plus de 50 ans qui sont les plus à risque d'infection», a-t-il dit.

«Les taux de nouveaux cas de maladies sont à un nouveau plus bas au Royaume-Uni selon l'application ZOE, en raison d'une combinaison de mesures sociales et de vaccination, et nous devons poursuivre cette stratégie réussie pour couvrir la population restante.»

L'étude a également révélé une réduction de 58% des infections 12 à 21 jours après la première dose du vaccin Pfizer (69% après au moins 21 jours) et une réduction de 39% après le vaccin AstraZeneca (60% après au moins 21 jours) par rapport aux témoins.

«Nos données pourraient être utilisées pour informer les personnes sur la probabilité d'effets secondaires en fonction de leur âge et de leur sexe et du type de vaccin administré» ont conclu les auteurs dans l'étude. «En outre, nos données soutiennent les résultats d'essais contrôlés randomisés dans un vaste scénario communautaire montrant des preuves de réduction de l'infection après 12 jours et une protection substantielle après 3 semaines.»

Dans un commentaire du même journal, Ruth Drury et Daniel O'Connor, tous deux de l'Université d'Oxford, ont dit que les différences d'effets secondaires entre l'étude et les essais de phase 3 pourraient être dues à des différences dans les populations de l'étude, différences psychologiques dans la déclaration des symptômes entre ceux qui reçoivent un vaccin autorisé et les participants aux essais cliniques, et abandon des études (les données peuvent être plus complètes dans les essais cliniques).

«Dans l'ensemble, cette étude fournit des informations précieuses aux professionnels de la santé et au grand public sur la réactogénicité et l'efficacité des vaccins en milieu communautaire», disent-ils. «En cette ère de diffusion rapide de l'information, une bonne communication scientifique a un rôle crucial à jouer dans le renforcement de la confiance du public dans les vaccins et donc la maximisation de l'adoption des vaccins.»

Pas de lien entre vaccin, paralysie faciale

Dans la deuxième étude, publiée dans JAMA Internal Medicine, des scientifiques de l'Université de Grenoble Alpes, France, ont utilisé la base de données de pharmacovigilance de l'Organisation mondiale de la santé, VigiBase, pour mener une analyse de déclaration proportionnelle après des cas de paralysie faciale aient été rapportés parmi les participants aux essais cliniques de phase 3 des vaccins à ARNm Pfizer et Moderna.

Les chercheurs ont mené quatre analyses avec deux groupes témoins, y compris tous les autres vaccins viraux, puis avec uniquement des vaccins contre la grippe, et des définitions larges et étroites de la paralysie faciale.

Sur les 35 654 participants ayant reçu un vaccin, 7 ont développé une paralysie faciale, contre 1 des 35 611 participants du groupe placebo. Bien qu'une relation causale n'ait pu être établie, la Food and Drug Administration des États-Unis a recommandé la surveillance des vaccinés pour la paralysie faciale.

Sur les 133 883 réactions indésirables aux vaccins à ARNm COVID-19 signalées au 9 mars, 844 (0,6%) étaient liées à une paralysie faciale, dont 683 cas de paralysie faciale, 168 de parésie faciale (faiblesse musculaire résultant de lésions temporaires ou permanentes du nerf facial), 25 des spasmes faciaux et 13 des troubles du nerf facial.

Sur les 844 cas au total, 749 ont été signalés avec le vaccin Pfizer et 95 avec le vaccin Moderna; 67,8% concernaient des femmes et l'âge médian des patients était de 49 ans. Le délai médian entre la vaccination et le début de la paralysie faciale était de 2 jours (0 à 79).

Les chercheurs ont identifié 5 734 cas de paralysie faciale parmi les 1 265 182 réactions indésirables aux médicaments rapportées avec d'autres vaccins viraux (0,5%) et 2 087 parmi les 314 980 signalées avec des vaccins contre la grippe (0,7%). Ils n'ont observé aucun signal de disproportionnalité de paralysie faciale pour les définitions larges ou étroites de paralysie faciale par rapport aux autres vaccins viraux ou antigrippaux seuls.

Alors que des cas isolés de paralysie faciale ont été signalés pendant des décennies pour pratiquement tous les vaccins, que l'on pense être à médiation immunitaire ou produits par réactivation virale (par exemple, le virus de l'herpès), aucune étude n'a identifié un risque plus élevé de paralysie faciale liée à la vaccination, ont dit les auteurs.

«Malgré la notification sélective et un retard potentiel dans la notification et le transfert des cas entre les bases de données de pharmacovigilance, le taux de notification de paralysie faciale après la vaccination avec l'ARNm COVID-19 trouvé dans la présente étude n'est pas supérieur à celui observé avec d'autres vaccins viraux», ont-ils écrit.

«Pour conclure, s'il existe une association entre la paralysie faciale et les vaccins à ARNm COVID-19, le risque est probablement très faible, comme avec d'autres vaccins viraux.»

Des analyses avant récolte sur les légume verts à feuilles seront désormais effectuées en Californie

«La LGMA, souhaite effectuer des analyses avant récolte sur les légume verts à feuilles en Californie», source article de Dan Flynn paru le 29 avril 2021 dans Food Safety News.

Tim York est «passionnément concentré sur la sécurité des aliments», selon sa biographie tirée du California Leafy Green Marketing Agreement (LGMA). Et, peut-être que c’est vrai.

Pour toute personne passionnée par la sécurité des aliments, cela signifie inévitablement prêcher l'Évangile lorsque des incroyants peuvent être présents. Hier, York a écrit dans les colonnes du journal spécialisé The Packer pour transmettre un message directement aux producteurs.

York vient de devenir président de la LGMA plus tôt cette année, succédant à Scott Horsfall, qui dirigeait l'organisation depuis sa création en 2007 jusqu'au début de 2021,

Le nouveau président se retrouve maintenant dans une sorte de croisade, vendant la décision du Conseil californien de la LGMA d'exiger des tests avant récolte, «en particulier lorsque les légumes verts à feuilles sont cultivés à proximité des exploitations animales.»

«C'est la première fois qu'un groupe de produits au complet devra effectuer des tests de avant récolte», a écrit York dans The Packer «C'est un gros problème, mais une réponse nécessaire au récent rapport de la Food and Drug Administration des États-Unis sur les épidémies associées à la laitue en 2020.»

Les épidémies à E. coli O157:H7 ont tourmenté les cultivateurs de légumes verts à feuilles depuis 2018. La théorie des causes profondes, adoptée par la FDA, est que les légumes verts à feuilles sont cultivés trop près du bétail. La poussière, le ruissellement de l'eau et les particules microscopiques peuvent contaminer les cultures et l'eau d'irrigation.

York dit que les conclusions de la FDA et le langage réglementaire dans leur plus récent rapport «n'étaient rien de moins qu'un coup de semonce qui appelle notre industrie à faire plus pour arrêter les épidémies.»

«Et donc, nous devons faire plus», a dit York. «Aucune autre entité n’est capable d’effectuer un changement aussi large que possible.»

Le conseil de la California LGMA a fait appel à Trever Suslow pour travailler sur une méthodologie de tests avant récolte et une mise à jour de l'évaluation des risques pour les terres adjacentes. Suslow est un spécialiste émérite de la recherche en vulgarisation de l'Université de Californie à Davis.

L'inclusion de tests avant récolte dans les listes de contrôle d'audit de la LGMA signifie qu'il doit d'abord y avoir un processus d'implication mené par Western Growers.

Les tests lors de larécolte n'ont pas été les préférés des producteurs. Pendant cinq ans avant 2012, le programme de tests des données microbiologiques de l'USDA a engagé des laboratoires locaux dans les universités Land Grant pour tester les produits frais au moment de la récolte. Le programme a effectué environ 80% des tests des nouveaux produits effectués par le gouvernement fédéral.

Mais ce n'était pas populaire auprès de l'industrie, qui a envoyé des lobbyistes pour la tuer.

Alors que la LGMA recueille les intrants des producteurs, York exhorte la «communauté des acheteurs» à accepter et à exiger des tests de avant récolte de leurs fournisseurs. Il souhaite également que la communauté des acheteurs s'implique dans d'autres changements qui pourraient se profiler à l'horizon.

Le LGMA de Californie a été formé après l'épidémie mortelle à E. coli de 2006 impliquant des épinards. Les membres de la LGMA produisent plus de 70 pour cent de la laitue et des légumes verts à feuilles du pays pour plus de 30 milliards de portions par an. Les producteurs de LGMA sont soumis à des audits gouvernementaux et respectent les normes uniformes imposées par l'organisation.

Peu de temps après, l'accord de commercialisation des légumes verts à feuilles de l'Arizona a également été formé. Comme la LGMA de Californie, la LGMA de l'Arizona est un réseau de producteurs et d'expéditeurs qui travaille sur un programme similaire d'audits avec l'État.

Combattre Shigella en bloquant sa toxine

«De nouvelles molécules abordables pour lutter contre les maladies diarrhéiques chez les jeunes enfants», source Univesrité d'Utrecht.

Des scientifiques d'Utrecht et une branche mondiale de la société pharmaceutique GSK, spécialisée dans la santé, ont découvert de nouvelles molécules abordables dans la lutte contre les maladies diarrhéiques chez les jeunes enfants.

La bactérie Shigella cause 165 millions de cas de maladies diarrhéiques, dont de nombreux décès, dont 70% chez des enfants de moins de 5 ans. Plus de 95% de ces décès surviennent dans les pays en développement. L'issue de la maladie est plus grave si elle produit une shigatoxine, qui peut provoquer une maladie rénale mortelle. Dans un article publié Journal of Medicinal Chemistry (l'article est disponible en intégralité) des chercheurs présentent une nouvelle molécule capable de bloquer cette toxine, dont la prévalence augmente parmi les quatre espèces de bactéries Shigella.

Des tentatives antérieures par d'autres ont produit des molécules puissantes capturant la toxine, mais ces molécules étaient trop complexes pour un développement et une application ultérieure dans les pays à faible revenu. De plus, la toxine est une cible difficile, car elle passe du tractus intestinal à la circulation après quelques jours. Alors que la présente étude se concentrait sur une forte capture en circulation, des chercheurs d'Utrecht ont également découvert un polysaccharide et un additif alimentaire facilement disponibles qui peuvent capturer la toxine dans l'intestin. Une telle approche à deux volets peut être nécessaire pour lutter contre ce pathogène difficile.

Pays en voie de développement

«Nous sommes très heureux d'avoir trouvé une molécule non seulement efficace, mais aussi relativement facile et peu coûteuse à fabriquer», a dit Roland Pieters, auteur correspondant de la publication. «Cela signifie qu'il convient parfaitement à une utilisation dans les pays en voie de développement.»

Afin de capturer la toxine, les chercheurs ont exploré les glycodendrimères: des molécules arborescentes avec des feuilles de glucides appropriées. De plus, ils ont étudié un type de glycopolymère qui s'assemble en une sphère semblable à des particules d'une taille similaire à celle de la toxine. Ces dernières particules se sont révélées les plus efficaces et des études ont indiqué qu'elles n'étaient pas toxiques.

Rayon d'espoir

Lluís Ballell, responsable de l'incubateur GSK Global Health, a dit: «Les effets d'une diarrhée sévère sont dramatiques, en particulier chez les enfants des pays en voie de développement. Cette innovation offre une lueur d'espoir vers une solution simple et abordable qui s'attaque aux effets les plus pernicieux de la sécrétion de toxines dans les maladies diarrhéiques. Nous sommes très heureux que GSK et la Fondation Tres Cantos Open Lab aient pu jouer un rôle déterminant dans ce projet.

Ce travail est d'autant plus pertinent qu'une souche de souche de E. coli (STEC) produit des toxines similaires pour lesquelles aucun traitement ou vaccin adéquat n'est actuellement disponible.

Le RASFF nouveau est arrivé !

Vous êtes un utilisateur du RASFF, ce réseau de l'UE d'alerte (qui se dit) rapide sur les denrées alimentaires et les aliments pour animaux.

Sachez que le site a été rénové le 28 avril 2021, sans que qui que ce soit en ait été informé … c'est ainsi !

L'utilisation demande une petite adaptation, mais le défaut principal de ce nouveau site est le suivant :

Les liens Internet des références des notifications au RASFF de l'UE ont changé. Cela signifie que si aviez des liens d'anciennes notifications dans des articles ou tout simplement pour les archiver, tous ces liens ne sont plus actifs ...pratique, non ?

Pour retrouver vos les liens perdus, une seule solution, à mon sens, tapez la réference d'une notification, par exemple 2021.1950, dans le nouveau portail ci-dessous ...

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Complément du 1er mai 2021. C'est ça l'UE, pas d'information et beaucoup de personnes se sont faites piégées comme Joe Whitworth de Food Safety News, 

Mise à jour du 23 mai 2021. Le nouveau portail du RASFF n'est pas pas pratique, et je ne suis pas le seul à le penser, comme le montre cet articleUn expert en sécurité alimentaire se débat avec le nouveau portail RASFF; La Commission européenne promet une amélioration.

Literie et des textiles traités avec des biocides, un produit sur deux non-conforme et un établissement sur trois en infraction

Photo d'illustration
«Sécurité des articles de literie et des textiles traités avec des biocides», source DGCCRF du 28 avril 2021.

En 2019, la DGCCRF a participé à une action européenne de contrôle visant à vérifier la bonne application du Règlement Biocides en matière d’articles traités. La France avait particulièrement ciblé les articles de literie et les vêtements.

Un produit sur deux non-conforme

Sur les 129 produits examinés, l’étiquetage d’environ un produit sur deux s’est révélé non-conforme. Face à un étiquetage jugé peu attractif commercialement, certains professionnels tendraient à ne pas respecter toutes leurs obligations d’information des consommateurs ou à minimiser les risques liés à l’emploi des traitements biocides.

Les constats sont somme toute assez classiques :

  • Des anomalies dans l’étiquetage des produits
  • Une documentation technique difficile à obtenir et souvent insuffisante
  • Des prélèvements qui remettent en cause, pour certains produits, les informations portées dans l’étiquetage
  • Une tendance à minimiser l’impact de l’étiquetage des substances chimiques sur le consommateur
  • Constatations d’autres anomalies dans l’étiquetage (hors réglementation «biocides»)

Un établissement sur trois en infraction

Au total, sur l’ensemble des 255 établissements contrôlés, 87 étaient en infraction, soit un établissement sur trois.

Fidèle à la démarche de la DGCCRF, voici ce qui est proposé comme piste d'amélioration,

Au regard de ces résultats, la surveillance du marché devra être renouvelée afin de s’assurer que tous les opérateurs poursuivent leurs efforts de transparence vis-à-vis du consommateur, dans le cadre du règlement Biocides, mais aussi dans le cadre, plus large, de la loyauté de l’étiquetage.

La surveillance va être renouvelée, mais pour quels résultats attendus, ça, on ne le sait pas !

Le conseil du jour serait d'éviter d'acheter ce type de produit avec des biocides.

mercredi 28 avril 2021

Utiliser des microbes pour éliminer les microplastiques de l'environnement

«Utiliser des microbes pour éliminer les microplastiques de l'environnement», source Microbiogy Society via EurkAlert!

Les microbiologistes ont trouvé un moyen d'utiliser des bactéries pour piéger les microplastiques, les retirer de l'environnement et les rendre plus faciles à recycler.

A la conférence annuelle de la Microbiology Sociéty, Yang Liu, chercheur à l'Université polytechnique de Hong Kong, discutera d'une nouvelle technique pour piéger et récupérer les microplastiques.

La méthode utilise des biofilms bactériens, une substance collante créée par des micro-organismes, pour piéger les particules microplastiques. Le biofilm est ensuite traité et dispersé, libérant les particules microplastiques pour le traitement et le recyclage.

Liu et ses collègues ont utilisé la bactérie Pseudomonas aeruginosa pour capturer des microplastiques dans un bioréacteur. Cette espèce de bactérie se trouve dans tous les environnements et il a déjà été démontré qu'elle colonisait les microplastiques dans l'environnement.

Les biofilms de P. aeruginosa provoquent l'agrégation des microplastiques, les faisant finalement couler. Dans les bioréacteurs, cela rend les microplastiques plus faciles à collecter, selon Liu. Une fois que les microplastiques ont été capturés par les biofilms et ont coulé au fond du réacteur, les chercheurs ont utilisé un gène de dispersion du biofilm, qui a provoqué la libération des microplastiques par le biofilm. Liu a expliqué que cela «permet une libération commode des microplastiques de la matrice de biofilm, qui est par ailleurs difficile et coûteux à dégrader, de sorte que les microplastiques peuvent être récupérés plus tard pour être recyclés.»

Les microplastiques sont extrêmement problématiques et posent un risque majeur pour les chaînes alimentaires et la santé humaine, selon Liu: «Ils ne sont pas facilement biodégradables, car ils restent dans les écosystèmes pendant des durées prolongées. Cela se traduit par l'absorption des microplastiques par les organismes, ce qui entraîne au transfert et à la rétention des microplastiques le long de la chaîne alimentaire. En raison de leur grande superficie et de leur capacité d'adsorption, les microplastiques peuvent adsorber les polluants toxiques, tels que les pesticides, les métaux lourds et les résidus de médicaments à des concentrations élevées. Cela entraîne une toxicité biologique et chimique pour les organismes dans les écosystèmes et les humains après une consommation non intentionnelle prolongée de ces microplastiques. De plus, les microplastiques sont également difficiles à éliminer dans les usines de traitement des eaux usées, ce qui entraîne leur rejet indésirable dans l'environnement.»

Les prochaines étapes de la recherche consistent à déplacer la preuve de concept du laboratoire vers un environnement environnemental. «Nous prévoyons ensuite d'isoler et d'identifier des isolats bactériens naturels formant des pro-biofilm provenant des eaux usées ou des environnements aquatiques, où ils s'affichent de manière accrue les capacités à coloniser et à former des biofilms sur les microplastiques.»

Liu et ses collègues espèrent que cette technique sera éventuellement utilisée dans les usines de traitement des eaux usées pour aider à empêcher les microplastiques de s'échapper dans les océans. Ils doivent également trouver des composés naturels pour stimuler la dispersion du biofilm des isolats bactériens formant le pro-biofilm, affirmant que «cela fournit une base pour de futures applications dans les usines de traitement des eaux usées, où les microplastiques peuvent être éliminés de manière sûre et respectueuse de l'environnement.»

Les microplastiques sont un énorme problème, et plus de techniques sont nécessaires pour les éliminer en toute sécurité de notre environnement, Liu déclare l'importance de cela, affirmant qu'«il est impératif de développer des solutions efficaces qui piègent, collectent et même recyclent ces microplastiques pour arrêter la plastification «de nos milieux naturels.»

Les biofilms se produisent lorsque des communautés bactériesnne se regroupent et créent un bouclier, ou biofilm, à partir de substances exopolymères collantes. Les biofilms peuvent être problématiques car ils protègent les bactéries contre les influences extérieures telles que les changements environnementaux et les antibiotiques.

Les microplastiques sont des particules de plastique de moins de 5 mm de diamètre. Ils peuvent pénétrer dans l'environnement par un certain nombre de sources, y compris la décomposition de plus gros morceaux de plastique, le lavage de vêtements synthétiques, la dégradation des pneus de voiture et les déchets plastiques directement de l'industrie. Les méthodes actuelles d'élimination des microplastiques, telles que l'incinération ou le stockage en décharge, sont limitées et présentent leurs propres inconvénients.

Mise à jour du 21 mai 2021. On lira ce document de l'Anses, Microplastiques et nanomatériaux.

Utilisation de nanocorps pour bloquer une infection bactérienne transmise par les tiques

En ce moment, l'Anses nous informe «Attention aux tiques, y compris dans les jardins» et cela va de pair avec ce communiqué de l'Université de l'Ohio, «Utilisation de nanocorps pour bloquer une infection bactérienne transmise par les tiques»

Dans les cellules et les souris, de minuscules molécules empêchent les bactéries de détourner des cellules

De minuscules molécules appelées nanocorps, qui peuvent être conçues pour imiter les structures et les fonctions des anticorps, peuvent être la clé pour bloquer une infection bactérienne transmise par les tiques qui reste hors de portée de presque tous les antibiotiques, selon une nouvelle étude.

L'infection est appelée ehrlichiose monocytaire humaine (voir ce lien du CDC) est l'une des maladies transmises par les tiques les plus répandues et potentiellement mortelles aux États-Unis. La maladie provoque initialement des symptômes pseudo-grippaux communs à de nombreuses maladies et, dans de rares cas, peut être mortelle si elle n'est pas traitée.

La plupart des antibiotiques ne peuvent pas s'accumuler à des concentrations suffisamment élevées pour tuer la bactérie responsable de l'infection, Ehrlichia chaffeensis, car les microbes vivent et se multiplient à l'intérieur des cellules immunitaires humaines. Les pathogènes bactériens communément connus tels que Streptococcus et E. coli causent leurs dommages infectieux en dehors des cellules de l’hôte.

Les chercheurs de l'Ohio State University ont créé des nanocorps destinés à cibler une protéine qui rend la bactérie E. chaffeensis particulièrement infectieuse. Une série d'expériences sur des cultures cellulaires et des souris a montré qu'un nanocorps spécifique créé en laboratoire pouvait inhiber l'infection en bloquant trois façons dont la protéine permet aux bactéries de détourner les cellules immunitaires.

«Si plusieurs mécanismes sont bloqués, c’est mieux que d’arrêter une seule fonction, et cela nous donne plus de confiance dans le fait que ces nanocorps fonctionneront vraiment», a dit l’auteur principal de l’étude, Yasuko Rikihisa, professeur de biosciences vétérinaires à l’Ohio State.

L'étude a fourni un soutien pour la faisabilité du traitement de l'ehrlichiose à base de nanocorps, mais beaucoup plus de recherches sont nécessaires avant qu'un traitement ne soit disponible pour les humains. Il y a une certaine urgence à proposer une alternative à l'antibiotique doxycycline, seul traitement disponible. L'antibiotique à large spectre est dangereux pour les femmes enceintes et les enfants, et il peut provoquer des effets secondaires graves.

«Avec un seul antibiotique disponible pour le traitement de cette infection, si une résistance aux antibiotiques devait se développer chez ces bactéries, il n'y aurait plus de traitement. C’est très effrayant», a dit Rikihisa.

L'étude est publiée cette semaine dans les Proceedings of the National Academy of Sciences.

Les bactéries responsables de l'ehrlichiose font partie d'une famille appelée bactéries intracellulaires obligatoires. E. chaffeensis nécessite non seulement un accès interne à une cellule pour vivre, mais bloque également la capacité des cellules hôtes à programmer leur propre mort avec une fonction appelée apoptose, qui tuerait les bactéries.

«Les cellules infectées se suicideraient normalement par apoptose pour tuer les bactéries à l'intérieur. Mais ces bactéries bloquent l'apoptose et maintiennent la cellule en vie afin qu'elles puissent se multiplier des centaines de fois très rapidement et ensuite tuer la cellule hôte», a dit Rikihisa.

Spécialiste de longue date de la famille de bactéries Rickettsiales à laquelle appartient E. chaffeensis, Rikihisa a développé les conditions de culture précises qui ont permis de cultiver ces bactéries en laboratoire dans les années 1980, ce qui a conduit à ses dizaines de découvertes expliquant leur fonctionnement. Parmi ces découvertes figurait l’identification de protéines qui aident E. chaffeensis à bloquer la mort cellulaire programmée des cellules immunitaires.

Les chercheurs ont synthétisé l'une de ces protéines, appelée Etf-1, pour fabriquer un agent de type vaccin qu'ils ont utilisé pour immuniser un lama avec l'aide de Jeffrey Lakritz, professeur de médecine préventive vétérinaire à l'Ohio State. Les chameaux, les lamas et les alpagas sont connus pour produire des anticorps à chaîne unique qui comprennent un grand site de liaison à l'antigène sur la pointe.

L'équipe a coupé des segments de ce site de liaison pour créer une bibliothèque de nanocorps susceptibles de fonctionner comme des anticorps qui reconnaissent et se fixent à la protéine Etf-1 et arrêtent l'infection par E. chaffeensis.

«Ils fonctionnent de la même manière que nos propres anticorps, mais ce sont de minuscules, minuscules nano-anticorps», a dit Rikihisa. «Parce qu'ils sont petits, ils pénètrent dans les coins et recoins et reconnaissent les antigènes beaucoup plus efficacement.»

«Les gros anticorps ne peuvent pas entrer dans une cellule. Et nous n'avons pas besoin de nous fier aux nanocorps pour bloquer les bactéries extracellulaires, car elles sont à l'extérieur et accessibles aux anticorps ordinaires qui s'y fixent.»

Après avoir sélectionné les candidats pour leur efficacité, les chercheurs sont tombés sur un seul nanocorps qui s'est attaché à Etf-1 dans des cultures cellulaires et a inhibé trois de ses fonctions. En fabriquant les nanocorps dans le fluide à l'intérieur des cellules de E. coli, Rikihisa a dit que son laboratoire pourrait les produire à l'échelle industrielle si nécessaire - en conditionnant des millions d'entre eux dans une petite goutte.

Elle a collaboré avec le co-auteur Dehua Pei, professeur de chimie et de biochimie à l'Ohio State, pour combiner les minuscules molécules avec un peptide pénétrant dans les cellules qui a permis aux nanocorps d'être livrés en toute sécurité aux cellules de souris.

Des souris dont le système immunitaire était affaibli ont été inoculées avec une souche hautement virulente de E. Chaffeensis et traitées par nanocorps intracellulaires un et deux jours après l'infection. Par rapport aux souris qui ont reçu un traitement témoin, les souris qui ont reçu les nanocorps les plus efficaces ont montré des niveaux significativement plus faibles de bactéries deux semaines après l'infection.

Avec cette étude apportant la preuve de principe que les nanocorps peuvent inhiber l'infection à E. chaffeensis en ciblant une seule protéine, Rikihisa a dit qu'il existe plusieurs cibles supplémentaires qui pourraient fournir encore plus de protection avec des nanocorps administrés seuls ou en combinaison. Elle a également dit que le concept est largement applicable à d'autres maladies intracellulaires.

«Les cancers et les maladies neurodégénératives agissent dans nos cellules, donc si nous voulons bloquer un processus anormal ou une molécule anormale, cette approche peut fonctionner», a-t-elle dit.

Cette étude a été soutenue par le National Institutes of Health.

On lira aussi ce qu'est un anticorps à domaine unique ou nanocorps.