jeudi 5 mai 2022

Des nouvelles des éclosions de cas d'infection d'origine alimentaire aux Etat-Unis

«Des problèmes rapportés avec des céréales continuent d'augmenter, autres investigations sur des éclosions sont en cours aux Etats-Unis», source Food Safety News.

La FDA a enregistré plus de 500 plaintes d'«événements indésirables» liés à une «céréale sèche» dans le cadre d'une investigation sur une épidémie en cours.

Bien que l'agence ne cite pas la céréale dans son tableau des épidémies, elle a précédemment confirmé à Food Safety News qu'elle enquêtait sur des plaintes concernant les céréales pour petit-déjeuner Lucky Charms. La FDA n'a pas indiqué où vivent les personnes malades, quel est leur âge ou quels «événements indésirables» ont été signalés.

Au 4 mai, la FDA avait reçu 529 rapports de ce qu'elle décrit comme des événements indésirables. C'est en hausse par rapport aux 446 il y a une semaine et 231 la semaine précédente.

Depuis fin 2021, le site Internet de crowdsourcing (production participative) iwaspoisoned.com a reçu 6 400 signalements de personnes se plaignant de symptômes classiques d'intoxication alimentaire tels que nausées, vomissements et diarrhée après avoir mangé des céréales Lucky Charms. General Mills, le fabricant de la céréale, a déclaré qu'il avait enquêté sur la situation et qu'il n'y avait aucun lien apparent entre les maladies signalées et Lucky Charms.

La FDA a commencé des inspections sur place ainsi que la collecte et des analyses d'échantillons, mais elle n'a pas indiqué quel emplacement est impliqué.

Bill Marler, avocat en sécurité des aliments de Seattle, a déclaré au Guardian que les céréales n'étaient peut-être pas le coupable.

«La corrélation n'est pas nécessairement la causalité», a-t-il dit au Guardian. «Les gens essaient de faire le lien entre quelque chose qui se passe et quelque chose qui est connu, mais la connexion n'est pas nécessairement exacte.»

«Il y a des centaines de milliers de personnes aujourd'hui aux États-Unis qui ont des vomissements et de la diarrhée, pour un tas de causes différentes. Et il se peut aussi que certaines de ces milliers de personnes mangent également des Lucky Charms. Et maintenant, ils voient dans les nouvelles et ils se disent : 'Hé, attends une seconde. J'ai eu la diarrhée il y a une semaine et j'ai mangé des Lucky Charms. Par conséquent, il fallait que ce soit les Lucky Charms.'»

Marler a dit que dans certaines épidémies, de nombreuses personnes peuvent avoir raison sur le lien entre leurs symptômes et un produit alimentaire particulier, tandis que beaucoup d'autres se trompent sur la même chose. Il a décrit une épidémie en 2007 au cours de laquelle plusieurs centaines de personnes sont tombées malades à cause de Salmonella détecté dans du beurre d’arachide Peter Pan.

«Mais nous avons reçu 5 000 appels téléphoniques. Et la grande majorité d'entre eux étaient des gens qui disaient: «Eh bien, non, je n'ai pas eu de traitement médical», a dit Marler.

«Vous saviez qu'il y avait un lien clair entre l'épidémie et un produit. Mais il y avait encore des milliers de personnes qui présumaient qu'elles étaient tombées malades en mangeant le produit. Et elles ne l'ont probablement pas été.»

Marler a également dit que certaines personnes postant en ligne sur un lien entre leurs symptômes et une source ont tout à fait raison, et les réseaux sociaux tels que iwaspoisoned.com peuvent être un outil utile pour aller à la racine d'un problème.

Autres nouvelles sur les éclosions
Deux autres éclosions, toutes deux impliquant des infections à Listeria monocytogenes, font toujours l'objet d'une investigation. la FDA a signalé la première le 9 février et la seconde le 13 avril. Le nombre de patients est actuellement respectivement de 18 et 19.

Pour l'éclosion à Listeria publiée pour la première fois le 9 février, la FDA a lancé une enquête de traçabilité, des inspections sur place et la collecte et das analyses d'échantillons. Cependant, l'agence continue de répertorier la cause de l'épidémie comme indéterminée et n'a publié aucun détail sur les produits suivis ou sur l'endroit où les inspections sur place sont menées.

Pour l'éclosion à Listeria initialement signalée le 13 avril, la FDA a commencé des efforts de traçabilité mais aucun autre détail d'investigation n'a été publié. La cause reste indéterminée.

Autres investigations en cours
La FDA continue son investigationr sur une éclosion à norovirus associée aux huîtres du Canada. Les Centers of Disease Control and Prevention participent à l'investigation et ont récemment signalé 103 patients répartis dans 13 États. Des rappels ont été lancés et des efforts de traçabilité sont en cours.

Lors d'une éclosion d'«événements indésirables» liés à une boisson comme substitut de repas, la FDA a signalé que six personnes ont été touchées. L'agence a signalé l'éclosion pour la première fois le 30 mars. Elle a commencé des efforts de traçabilité et d’analyses d'échantillons, mais n'a pas nommé de produit spécifique.

Dans une éclosion de cas d'infection à Cronobacter, la FDA continue d'investiguer sur des préparations pour nourrissons produites par Abbott Nutrition dans son usine de Sturgis, Missouri. Au moins quatre bébés ont été infectés et deux sont décédés. Des rappels de certains produits Similac et d'autres formules ont été lancés et la production à l'usine a été arrêtée.

Le tableau ci-dessous présente des informations sur les investigations gérées par les équipes d'intervention CORE de la FDA. Les investigations en sont à différentes étapes. Certaines éclosions ont des informations limitées avec des investigations actives en cours, d'autres peuvent être presque terminées. Le tableau ci-dessous a été abrégé pour ne montrer que les investigations actives.

Un avis de santé publique sera émis pour les investigations qui ont donné lieu à des mesures spécifiques et réalisables pour les consommateurs à prendre pour se protéger, selon la FDA. Veuillez porter votre attention vers ces pages pour obtenir des informations les plus récentes sur les investigations et pour obtenir des informations sur la protection des consommateurs.

Les investigations sur les éclosions et les événements indésirables qui n'aboutissent pas à des mesures spécifiques et exploitables pour les consommateurs peuvent ou non identifier de manière concluante une source ou révéler des facteurs contributifs. Les investigations sur les événements indésirables reposent sur des données autodéclarées. Bien que ces rapports puissent nommer un produit particulier, la FDA n'indiquera qu'une catégorie de produits dans le tableau et ne nommera pas publiquement un produit spécifique jusqu'à ce qu'il y ait suffisamment de preuves pour impliquer ce produit comme cause de maladies ou d'événements indésirables. Si une cause et/ou des facteurs contributifs sont identifiés qui pourraient éclairer la prévention future, la FDA s'engage à fournir un résumé de ces résultats.

Pour afficher la page de la FDA avec des liens vers des informations spécifiques sur des épidémies individuelles, veuillez cliquer ici.
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mercredi 4 mai 2022

Les pizzas surgelées Fraîch'Up de la marque Nestlé Buitoni ont probablement rendu malade plusieurs centaines de personnes en France, selon Bill Marler

Dans une mise à jour de son précédent article du 30 avril, Bill Marler rapporte que «Les pizzas surgelées de la gamme Fraîch'Up de la marque Nestlé Buitoni ont probablement rendu malade plusieurs centaines de personnes», source article de Bill Marler paru le 3 mai 2022 dans le Marler Blog.

«Aux États-Unis, Escherichia coli O157:H7 provoque ≈73 000 cas d’infection et 60 décès par an. L'infection évolue vers le syndrome hémolytique et urémique (SHU) dans 2 à 15% des cas.

En France, la surveillance des STEC repose sur la surveillance du SHU chez les enfants de moins de 15 ans, cela ne concerne donc que les cas les plus graves d'infection à E. coli.

Selon les données de Santé publique France, au 25/04/2022, 55 cas confirmés ont été identifiés, dont 53 sont liés aux souches STEC O26 et 2 aux souches STEC O103. Des données antérieurs au 13/04/2022 indiquaient que pour 26 autres cas de SHU et d’infections à STEC notifiés à Santé publique France, les investigations sont en cours. Les 52 enfants malades sont âgés de 1 à 17 ans avec un âge médian de 7 ans ; 23 (44%) sont de sexe féminin ; 46 (88%) ont présenté un SHU, 6 (12%) une gastro-entérite à STEC. Deux enfants sont décédés. L’adulte n’a pas présenté de SHU.

Les enquêtes épidémiologiques, microbiologiques et de traçabilité menées depuis cette date ont confirmé un lien entre la survenue de ces cas groupés et la consommation de pizzas surgelées de la gamme Fraîch'Up de la marque Buitoni Nestlé contaminées par des STEC.

Il y a quelque chose qui ne va pas avec les données sur E. coli de Santé publique France. Étant donné qu'il y a maintenant au moins 47 personnes atteintes du syndrome hémolytique et urémique (SHU), vous vous attendriez à voir que le nombre total de malades serait plus proche de 500. Il semble que Santé publique France compte principalement les cas de SHU, laissant les cas de gastro-entérite à STEC relativement peu dénombré. Il ne devrait pas y avoir de ratio de 87% de SHU pour 14% de gastro-entérite à STEC elle devrait être inversée au minimum, comme cela a été cité ci-dessus, «Alors que les cas pédiatriques de SHU sont susceptibles d'être notifiés aux autorités de santé publique par le biais du système national de surveillance, les infections à STEC se présentant comme des diarrhées non compliquées peuvent ne pas être identifiées (pas d'analyse des selles, échantillons non envoyés au Centre national de référence) et le nombre de cas liés à cette épidémie peuvent être sous-estimés.», et comme cela est indiqué ci-dessous dans les épidémies liées à de la farine contaminée par E. coli aux États-Unis.

Ces 55 cas sont survenus chez 54 enfants et 1 adulte, qui ont présenté des symptômes entre le 18/01/2022 (semaine 3) et le 25/03/2022 (semaine 12). Le pic épidémique se situe en semaine 7 (14/02 au 20/02) et semaine 9 (28/02 au 06/03), avec 10 cas pendant chacune de ces semaines. Ces 55 cas sont survenus dans 12 régions de France métropolitaine: Hauts-de-France (12 cas), Ile-de-France (9 cas), Nouvelle-Aquitaine (8 cas), Pays de la Loire (7 cas), Bretagne (6 cas), Grand Est (3 cas), Auvergne-Rhône-Alpes (2 cas), Occitanie (2 cas), Provence-Alpes-Côte d'Azur (2 cas), Centre Val-de-Loire (2 cas), Bourgogne Franche-Comté (1 cas) et Normandie (1 cas).

Alors, pourquoi la farine est-elle le vecteur probable de cette épidémie à E. coli ?

Selon le CDC, la farine ne ressemble pas à un aliment cru, mais la plupart des farines sont crues. Cela signifie qu'elle n'a pas été traitée pour tuer les germes qui causent une intoxication alimentaire, comme E. coli. Ces germes dangereux peuvent contaminer le grain pendant qu'il est encore dans le champ ou la farine pendant sa fabrication. Des étapes comme moudre le grain et blanchir la farine ne tuent pas les germes dangereux, et ces germes peuvent se retrouver dans la farine ou les mélanges à pâtisserie que vous achetez en magasin. Vous pouvez tomber malade si vous mangez de la pâte non cuite ou de la pâte faite avec de la farine contenant des germes.

Nous avons vu ces épidémies à E. coli dans la farine à plusieurs reprises au cours des dernières années «Baker's Dozen» (Baker’sDozen jeu de mots sur la douzaine d’année de contamination de la farine d boulangerie ou de pâtisserie).

Pâte à biscuits de Nestlé Toll House: Au mardi 30 juin 2009, 72 personnes infectées par une souche de E. coli O157:H7 avec une empreinte ADN particulière ont été rapportées dans 30 États. Parmi ceux-ci, 51 personnes ont été confirmées par un test ADN avancé comme ayant la souche épidémique; ces résultats d’analyse de confirmation sont en attente pour les autres. Le nombre de personnes malades recensées dans chaque État est le suivant: Arizona (2), Californie (3), Colorado (6), Connecticut (1), Delaware (1), Géorgie (1), Iowa (2), Illinois (5), Kentucky (2), Massachusetts (4), Maryland (2), Maine (3), Minnesota (6), Missouri (1), Montana (1), Caroline du Nord (2), New Hampshire (2), New Jersey (1), Nevada (2), New York (1), Ohio (3), Oklahoma (1), Oregon (1), Pennsylvanie (2), Caroline du Sud (1), Texas (3), Utah (4), Virginie (2), Washington (6) et Wisconsin (1). Les personnes malades sont âgées de 2 à 65 ans; cependant, 65% ont moins de 19 ans; 71% sont des femmes. Trente-quatre personnes ont été hospitalisées, 10 ont développé un syndrome hémolytique et urémique (SHU) et aucune personne n'est décédé. Les signalements de ces infections ont dépassé le niveau de référence prévu en mai et ont continué jusqu'en juin.

Farine: Au 5 septembre 2016, 63 personnes infectées par des souches épidémiques de STEC O121 ou STEC O26 ont été signalées dans 24 États: Alabama (1), Arkansas (1), Arizona (3), Californie (3), Colorado ( 4), Iowa (2), Illinois (4), Indiana (1), Massachusetts (3), Maryland (1), Michigan (4), Minnesota (7), Missouri (1), Montana (2), Nebraska ( 1), New York (4), Oklahoma (3), Oregon (1), Pennsylvanie (2), Tennessee (1), Texas (2), Virginie (3), Washington (5) et Wisconsin (4). Les cas de maladie ont commencé à des dates allant du 21 décembre 2015 au 5 septembre 2016. Les personnes malades ont entre 1 an et 95 ans, avec un âge médian de 18 ans. Soixante-seize pour cent des personnes malades étaient des femmes. Dix-sept personnes malades ont été hospitalisées. une personne développé un syndrome hémolytique et urémique, un type d'insuffisance rénale, et aucun décès n'a été signalé.

Farine tout usage: En date du 11 juillet 2019, un total de 21 personnes infectées par la souche épidémique de E. coli O26 ont été signalées dans 9 États: Californie (1), Connecticut (1), Massachusetts (2), Missouri (1 ), New Jersey (1), New York (7), Ohio (5), Pennsylvanie (2) et Rhode Island (1). Les cas de maladie ont commencé à des des dates allant du 11 décembre 2018 au 21 mai 2019. Les personnes malades vont de 7 à 86 ans, avec un âge médian de 24 ans. Soixante et onze pour cent des personnes malades étaient des femmes. Sur 20 personnes disposant d'informations, 3 (15%) ont été hospitalisées. Aucun décès n'a été signalé.

Mélange pour gâteau: Au 27 juillet 2021, 16 personnes infectées par la souche épidémique de E. coli O121 ont été signalées dans 12 États: Illinois (2), Indiana (1), Iowa (2), Massachusetts (1), Michigan (1), Nebraska (2), Ohio (2), Oregon (1), Caroline du Sud (1), Utah (1), Virginie (1) et Washington (1). Les cas de maladie ont commencé à des dates allant du 26 février 2021 au 21 juin 2021. Les personnes malades ont entre 2 et 73 ans, avec un âge médian de 13 ans, et 100% sont des femmes. Sur 16 personnes pour lesquelles des informations sont disponibles, 7 ont été hospitalisées. Une personne a développé un type d'insuffisance rénale appelé syndrome hémolytique et urémique (SHU), et aucun décès n'a été signalé.

Mise à jour du 6 mai 2022On lira aussi l'article de Bill Marler du 6 mai 2022, Nestlé Buitoni Pizza factory – We have a problem dans lequel il rapporte les images choc des conditions d’hygiène au sein de l’usine de Caudry diffusé par RMC.

Mise à jour du 24 juin 2022RappelConso signale un rappel de pâte à pizza pour cause de présence d'acariens. Apparemment, il n'y aurait donc pas que des pathogènes potentiels dans de la farine.

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Rappel par Auchan de produits d'épicerie sucrée d'Israël contaminés par Salmonella. Quid de RappelConso ?

Le 30 avril, je signalais une notification au RASFF de l'UE le 29 avril de produits à base de chocolat d'Israël à cause Salmonella. 12 pays sont concernés par la distribution dont la France. Ah, mais pourquoi faut-il que les notifications tombent un vendredi soir, veille du 1er mai ...

Je notais aussi qu’un rappel avait eu lieu en Allemagne le 29 avril 2022, la liste des produits rappelés se trouve ici. Un rappel en Hongrie a aussi eu lieu le 3 mai et en Belgique le 4 mai.

Et pour la France, au 4 mai 2022, RappelConso est aux abonnés absents.

En attendant Auchan fait le job et informe du rappel de produits d’épicerie sucrée contaminés par Salmonella.

Suite à une suspicion de salmonelle et par mesure de prudence et de responsabilité, la société Yarden procède au rappel du produit suivant, voir liste ci-dessous.

A suivre ...

Mise à jour du 5 mai 2022. Tout arrive pour qui sait attendre, RappelConso informe le 5 mai du rappel de produits Elite / Strauss pour cause de suspicion de présence de Salmonella. Il y a en tout 27 produits rappelés, soit cinq jours après la notification au RASFF de l'UE ...

Cela étant, selon Yarden France, il y a beaucoup plus que 27 produits selon cette liste publiée, il y en a 65 !

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Des chercheurs attirent l'attention sur le problème de Listeria lié au saumon

«Des chercheurs attirent l'attention sur le problème de Listeria lié au saumon», source article de Joe Whitworth paru le 4 mai 2022 dans Food Safety News.

Selon une étude, plus de 20 épidémies à Listeria ont été liées à des produits de saumon en Allemagne en l'espace d'une décennie.

Les chercheurs ont identifié 22 éclosions de listériose entre 2010 et 2021 qui étaient probablement associées à la consommation de produits de saumon fumé et gravlax. Beaucoup d'entre eux ont également touché des personnes dans d'autres pays. Huit éclosions incluent des cas en 2021 et sont supposées être en cours.

En Allemagne, 228 patients ont été identifiés. Sur 50 décès signalés, 17 ont été confirmés comme étant décédés de la listériose. Le nombre de personnes malades lors des épidémies variait de deux à 37 avec une moyenne de huit patients.

Les produits de saumon fumé et gravlax contaminés par Listeria monocytogenes présentent un risque sérieux d'infection de listériose en Allemagne, a révélé l'étude publiée dans la revue Emerging Microbes and Infections, Invasive listeriosis outbreaks and salmon products: a genomic, epidemiological study. L’article est disponible en intégralité.

Les chercheurs ont dit que les produits de saumon non cuits sont des aliments à haut risque fréquemment contaminés par Listeria monocytogenes et qu'il s'agissait d'un problème de santé publique important et évitable.

«Pour minimiser le risque d'infection pour les consommateurs, les fabricants de produits alimentaires doivent améliorer les mesures d'hygiène et réduire l'entrée de pathogènes dans la transformation des aliments. De plus, les personnes sensibles devraient être mieux informées du risque de contracter la listériose en consommant des produits de saumon fumé et gravlax», selon l’article.

Échelle du problème
L'étude comprenait 166 isolats de Listeria monocytogenes provenant de poissons et d'environnements de transformation du poisson, échantillonnés lors de contrôles alimentaires officiels entre 2011 et 2021 et 259 isolats cliniques de patients.

Dans chacune des 22 éclosions, une relation génétique étroite a été retrouvée entre les isolats de Listeria monocytogenes du patient et les isolats provenant de produits de saumon ou d'équipements de transformation associés.

Les chercheurs ont dit que la présence d'isolats étroitement liés provenant de la surveillance des aliments fournit des preuves microbiologiques solides que les sources des épidémies étaient des produits de saumon fumé et/ou gravlax.

Plus de 75 isolats cliniques ont été identifiés dans 15 autres pays qui sont étroitement liés aux isolats de 12 des épidémies décrites. Le commerce de produits de saumon contaminés entre les pays de l'UE est également associé à certaines des épidémies allemandes.

Les entretiens sur la consommation alimentaire et le comportement d'achat ont porté sur 27 patients ou leurs proches issus de 13 foyers de cas. Parmi ceux-ci, 22 ont dit manger du saumon, du saumon fumé ou gravlax ou du poisson fumé.

Dans une enquête sur la consommation alimentaire sur les épidémies en Allemagne, 24% des répondants en bonne santé de plus de 65 ans ont dit avoir mangé du saumon fumé ou gravé au cours des deux semaines précédant la maladie.

Les résultats des entretiens avec les patients fournissent des preuves épidémiologiques convaincantes et appuient la relation causale entre les éclosions de listériose et la consommation de saumon, ont dit les chercheurs.

Management des risques requis
De 2018 à 2020, 27% de tous les cas de listériose en Allemagne avec des véhicules alimentaires suspects ont probablement été causés par des produits de saumon fumé ou gravlax. Considérant que pour 1 407 autres cas, aucun véhicule n'a été identifié, il est raisonnable de supposer que bon nombre d'entre eux pourraient également être causés par de tels produits, ont dit les chercheurs.

Ils ont ajouté qu'en raison du risque plus élevé de listériose, les produits ne devraient pas être proposés aux populations vulnérables, telles que les patients immunodéprimés et les personnes âgées dans les établissements de santé, malgré les effets positifs du poisson sur la santé.

La persistance de cas indique une contamination continue dans les installations de production, ont dit les chercheurs.

«Les producteurs de saumon fumé et gravlax doivent prendre davantage conscience de leurs responsabilités en matière de sécurité alimentaire vis-à-vis de Listeria et intensifier leurs efforts pour minimiser l'entrée, la propagation et la persistance du pathogène dans l'environnement de production et donc la contamination des produits», selon l’article.

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La Food Standards Agency exprime ses inquiétudes quant à l'efficacité du rappel des produits de la marque Kinder et indique qu’ils sont peut-être encore en vente

«La FSA exprime ses inquiétudes quant à l'efficacité du rappel des produits de la marque Kinder et indique qu’ils sont peut-être encore en vente», source Food Safety News.

La Food Standards Agency (FSA) a fait part de ses inquiétudes quant au fait que du chocolat potentiellement contaminé produit par Ferrero pourrait toujours être en vente. Jusqu'à 200 personnes à travers l'Europe ont été malades lors d'une épidémie liée aux produits de la marque Kinder.

L'autorité a déclaré qu'elle s'inquiétait de la portée et de l'efficacité du retrait et du rappel des produits Kinder et a rappelé aux personnes qu'une gamme d'œufs et de Schokobons de la marque Kinder ne devrait pas être consommée.

Des produits ont été rappelés en raison d'une épidémie à Salmonella Typhimurium monophasique. Il y a 76 patients au Royaume-Uni, la plupart des malades étant des enfants de moins de 5 ans.

Jusqu'à 200 personnes sont touchées à travers l'Europe avec un patient aux États-Unis. Au total, 49 des 116 cas ont été hospitalisés et 88 des 101 personnes malades interrogées dans 10 pays ont déclaré avoir consommé divers produits au chocolat de chez Ferrero.

Chocolat impliqué
Les produits concernés sont Kinder Surprise 20 g, Kinder Surprise 20 g x 3 pack, Kinder Surprise 100 g, Kinder Mini Oeufs 75 g, Kit de chasse aux œufs Kinder 150 g et Kinder Schokobons 70 grammes, 200 grammes et 320 grammes et ne doivent pas être consommés quelles que soient les dates de péremption.

Les rappels antérieurs ne couvraient pas toutes les dates ou tous ces produits. La mise à jour inclut tous les produits Kinder fabriqués sur le site d'Arlon en Belgique à partir de juin 2021.

Les distributeurs sont invités à s'assurer qu'ils ont retiré ces produits Kinder des rayons des magasins.

La FSA a contacté les conseils locaux afin qu'ils puissent sensibiliser et informer tous les résidents, les petits magasins indépendants et les chaînes de magasins franchisés de l’importance du rappel.

Elizabeth Blaney, du conseil municipal de Derby, a conseillé aux personnes de ne pas prendre de risque.

«Il est important que tous les produits potentiellement dangereux soient retirés des rayons et ne soient pas vendus au public par erreur. Nous travaillerons avec la Food Standards Agency pour nous assurer que les distributeurs sont informés. Si vous avez des produits Kinder à la maison, veuillez ne pas les manger, contactez plutôt la ligne d'assistance aux consommateurs Ferrero sur consumer.uk@ferrero.com pour obtenir un remboursement complet», a-t-elle déclaré.

Carol Runciman, du York Council, a déclaré: «Nous voulons conseiller aux distributeurs, en particulier aux petits détaillants alimentaires indépendants et franchisés, d'être au courant du rappel de produits et de s'assurer que les produits concernés ont été retirés et retirés de la vente et d'être clair que les membres du public sont encouragés à ne pas acheter l'un de ces produits.

Produits toujours en vente
Ferrero a fait appel à des auditeurs pour vérifier les petits détaillants afin de voir si les produits concernés restent en vente. Les commentaires des visites initiales ont révélé que certains magasins vendaient du chocolat rappelé. Dans certains cas, l'entreprise achète le produit pour ensuite le jeter.

La FSA a demandé à Ferrero d'informer l'agence et les autorités locales compétentes couvrant les magasins où elle trouve des produits sur les rayons, afin que les conseils soient au courant et puissent contacter les points de vente qui ne se conforment pas au rappel et au retrait du produit.

Les magasins retirent généralement les avis sur les points de vente deux ou trois semaines après un rappel de produit, mais les autorités locales sont encouragées à dire aux petits détaillants de continuer à afficher ces avis bien en vue pour augmenter la probabilité que les consommateurs les voient.

Jenny Harries, directrice générale de l'Agence britannique de la santé (UKHSA), a déclaré: «Il est crucial que ces produits ne soient pas consommés et jetés. L'infection à Salmonella peut être grave et de nombreux enfants touchés par cette épidémie ont été très malades et hospitalisés.»

Le chocolat produit en Belgique a été distribué dans au moins 113 pays. Les autorités belges ont arrêté la production de l'usine en avril et une enquête a été ouverte par le parquet de Luxembourg.

Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) et l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) mettent à jour une évaluation de l'épidémie attendue pour le 18 mai.

En attendant, on découvre stupéfait un communiqué de l'agence suédoise de sécurité des aliments, Livsmedelsverket, du 30 avril 2022: Ferrero Suède informe d'une extension de rappel de ses produits de la marque Kinder. «Ferrero étend son rappel de produits Kinder fabriqués à Arlon, en Belgique, avec trois autres produits : Kinder Happy moments mini mix, Kinder maxi et Kinder Schokobons. Ceci dans le cadre des enquêtes en cours sur les salmonelles.»

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mardi 3 mai 2022

L’Europe peut inverser l’évolution de son «épidémie» d’obésité, selon un nouveau rapport de l’OMS

Source OMS
Selon un nouveau rapport de l’OMS, l’Europe peut inverser l’évolution de son «épidémie» d’obésité, source communiqué de l’OMS Europe du 3 mai 2022.

Le nouveau WHO European Regional Obesity Report 2022 [Rapport sur l’obésité dans la Région européenne de l’OMS 2022], publié le 3 mai par le Bureau régional de l’OMS pour l’Europe , révèle que les taux de surpoids et d’obésité ont atteint des proportions épidémiques dans toute la Région et continuent de grimper ; aucun des 53 États membres de la Région n’est actuellement en bonne voie d’atteindre l’un des objectifs mondiaux de l’OMS dans le domaine des maladies non transmissibles (MNT), à savoir enrayer la progression de l’obésité pour 2025.

On lira aussi dans ce communiqué,
- De nouvelles données sur l’obésité et la surcharge pondérale
- L’obésité en Europe, une «épidémie» qui se prolonge
- L’obésité n’est pas seulement un facteur de risque, mais aussi une maladie
- Quelles politiques les pays peuvent-ils adopter ?

Le rapport de l’OMS relève quelques politiques spécifiques qui semblent prometteuses pour réduire les niveaux d’obésité et de surpoids :
- l’application de mesures fiscales (telles que la taxation des boissons sucrées ou les subventions aux aliments sains) ;
- des restrictions concernant le marketing de produits alimentaires peu sains auprès des enfants ;
- un accès facilité aux services de prise en charge de l’obésité et du surpoids dans les services de soins primaires, dans le cadre de la couverture sanitaire universelle ;
- des efforts pour améliorer l’alimentation et l’activité physique durant toute la vie, notamment par des soins administrés pendant la période préconceptionnelle et la grossesse, la promotion de l’allaitement au sein, la prise de mesures en milieu scolaire et les interventions visant à créer des environnements où les aliments sains et les possibilités de pratiquer une activité physique sont plus facilement accessibles et moins chers.

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La Norvège analyse des produits de charcuterie pour E. coli

«La Norvège analyse des produits de charcuterie pour E. coli», source Food Safety News.

Une analyse des produits de charcuterie en Norvège a révélé qu'un seul échantillon était positif pour E. coli.

L'Institut vétérinaire norvégien a examiné des produits de charcuterie fabriqués dans le pays pour détecter les E. coli producteurs de shigatoxines (STEC). Il y a eu un échantillon positif, mais ce type de E. coli ne provoque généralement pas d'infection grave chez l'homme.

Au total, 137 échantillons de produits de charcuterie ont été collectés en 2020 et analysés en 2021 pour le compte de l'Autorité norvégienne de sécurité alimentaire (Mattilsynet).

Des échantillons enrichis ont été testés pour la présence des marqueurs génétiques de shigatoxines stx1, stx2 et le gène de l'intimine, eae. Des tentatives d'isolement ont été réalisées à partir d'échantillons positifs pour un ou plusieurs des marqueurs de virulence. Les isolats identifiés comme STEC ont été davantage caractérisés à l'aide du séquençage du génome entier.

E. coli producteur de shigatoxines a été isolé d'un seul échantillon, et il s'agissait de STEC O76:H19 hébergeant stx1c, mais pas eae. Selon le rapport, les STEC porteurs de stx1c sont également souvent eae négatifs et ne sont généralement pas associés à une maladie grave.

De bons résultats en première analyse
Lors du dépistage primaire des échantillons enrichis, seuls quelques-uns étaient positifs pour les marqueurs de virulence. Les résultats indiquent que la présence de STEC dans des produits de charcuterie norvégienne est faible, malgré le petit nombre d'échantillons testés.

Ces produits n'avaient pas été analysés auparavant, de sorte que l'enquête fournit des connaissances à l'industrie, aux autorités et aux instituts de recherche. Il est important d'effectuer régulièrement des travaux similaires pour obtenir des données norvégiennes mises à jour, selon le rapport.

Il y a eu une augmentation des cas humains à STEC en Norvège ces dernières années avec 511 en 2019 et 331 en 2020. La diminution de 2019 à 2020 est principalement due à moins des personnes infectées à l'étranger. En 2020, les sérogroupes les plus courants étaient O103 et O26 avec 22 et 20 cas chacun en Norvège.

Un seul échantillon de l'enquête contenait les gènes stx et eae, et cela était également positif pour stx1 et stx2. Deux échantillons étaient positifs pour les gènes stx. Six étaient positifs pour eae.

«L'étude a montré qu'il y a une faible incidence de bactéries E. coli dangereuses dans les produits de charcuterie. Des études antérieures sur les bovins, les ovins et la viande hachée indiquent également une faible incidence de certains types de E. coli. Bien que la sélection d'échantillons n'ait pas été importante, ce sont de bons résultats pour l'industrie de la viande», a dit Catherine Svindland de Mattilsynet.

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Une enquête belge sur une entreprise laitière susceptible d’être contaminés par Listeria. Quid en France ?

Je suis certain que cela se passe comme cela en France, mais hélas, la communication et la transparence étant plus que déficientes, nous n’avons que très rarement accès à ce type d’information et pourtant, vu le nombre important de produits rappelés pour cause de présence de Listeria en France, cela en ferait des communiqués d’enquêtes de la part de nos autorités, et pourtant cela doit être fait …

Voici un exemple en Belgique avec ce communiqué du 2 mai 2022, «Enquête de l'AFSCA dans l'entreprise Milcobel à Moorslede : Afin de protéger le consommateur, l'AFSCA demande le rappel de plusieurs produits fabriqués par Milcobel.»

Au cours de son enquête, l'AFSCA a constaté quelques problèmes L'AFSCA mène une enquête approfondie chez Milcobel à Moorslede (province de Flandre occidentale), qui produit différents types de fromages. Sur base des informations les plus récentes de cette enquête, une série de produits sont rappelés auprès des consommateurs en raison de la présence possible de Listeria.

Tous les produits rappelés par Milcobel peuvent être consultés sur leur site web.

Au cours de son enquête, l'AFSCA a constaté quelques problèmes dans la production de Milcobel et exige donc que l'entreprise procède à une information complète et précise des consommateurs sur les produits pouvant présenter un risque. L'AFSCA attend de Milcobel qu'elle identifie urgemment la totalité des produits concernés et informe les consommateurs en conséquence. L'AFSCA veillera à ce que l'entreprise prenne ses responsabilités en termes de protection et d'information des consommateurs.

L'AFSCA demande également aux entreprises de distribution de retirer le plus rapidement possible les fromages concernés de leurs rayons.

Les consommateurs qui ont en leur possession un ou plusieurs produits rappelés ne peuvent pas consommer ces produits et doivent les rapporter au point de vente. Pour l'instant, l'AFSCA n'a pas d'indications que des consommateurs aient été malades suite à la contamination à la Listeria chez Milcobel.

L'entreprise prend les mesures nécessaires pour résoudre la contamination à la Listeria. Pour l'instant, aucune production n'a lieu. Les produits stockés ne peuvent pas être livrés. L'AFSCA suit de près toutes les mesures prises par l'entreprise pour produire à nouveau dans des conditions de sécurité alimentaire.

Intéressons-nous maintenant la communication de l’entreprise du 2 mai 2022, «Milcobel rappelle quatre références de fromage et prend quelques précautions supplémentaires après une contamination à la listeria dans l'usine de Moorslede.»

Au cours de son enquête, l'AFSCA a constaté quelques problèmes Par précaution, Milcobel organise un rappel de quatre références fromagères en concertation avec l'AFSCA. Elle prend cette mesure après qu'une contamination à la listeria ait été précédemment identifiée dans l'usine de Moorslede. Milcobel prend également un certain nombre de précautions supplémentaires.

Vous y trouverez aussi la liste des nombreux produits rappelés …

Par ailleurs, Milcobel procède également au rappel de trois références de la marque de fromage export Latteria (codes Latteria 12, Latteria 7 et Latteria 7Z) avec une date de péremption au 27 avril 2022, en collaboration avec le client italien de Milcobel.

Pour deux autres références, fournies par Milcobel à d'autres entreprises de transformation ou de distribution, un rappel est en cours de préparation par les clients concernés qui en informeront le consommateur.

Une série d'analyses supplémentaires de produits qui n'ont pas été dans le bain de saumure concerné (voir les informations générales ci-dessous) sont actuellement en cours. Dans l'attente de ces résultats de tests supplémentaires, Milcobel demande à ses clients de ne pas proposer au consommateur une partie des produits de l'usine de Moorslede pendant les 72 prochaines heures. Il ne s'agit pas d'un rappel consommateur. Les produits sont temporairement bloqués chez les clients. Il s'agit toutefois d'une mesure provisoire dans l'attente d'analyses complémentaires.

Ces mesures ont été décidées sur la base du principe de prudence. Rien n'est laissé au hasard.

«Milcobel prend la sécurité alimentaire très au sérieux et a toujours agi rapidement et de manière décisive pour exclure tout risque pour le consommateur. Milcobel a décidé ce rappel par ultime précaution en concertation avec l'AFSCA. Nous garantissons ainsi la fiabilité et la qualité de nos produits et de Milcobel en tant qu'organisation», déclare Nils van Dam, PDG de Milcobel.

Informations d'arrière-plan
. En toute transparence, Milcobel est heureux de fournir les faits et informations suivants :
. Milcobel confirme que la cause de la contamination remonte à l'entretien de l'un de nos 7 bains de saumure.

Nous y voilà que ce fut long à accoucher et donc cela n'a rien à voir avec le principe de prudence, mais plus par un principe de réalité ...

. Sur la base du principe de prudence, des mesures sont prises qui remontent plus loin dans le temps, notamment la période de démarrage des travaux préparatoires à cet entretien.
. Les fromages testés positifs sont tous restés dans l'usine de Moorslede et ont été immédiatement détruits.
. Aucun contrôle d'entrée positif n'a été signalé de la part de nos clients, avec lesquels nous avons travaillé en étroite collaboration ces dernières semaines. Nous restons en dialogue avec eux.
. Selon notre vaste échantillonnage (plus de 2000 échantillons) à ce jour, aucun produit contaminé par la listeria n'est parvenu jusqu'au consommateur. Plus tard cette semaine, nous attendons 2000 résultats de tests supplémentaires. Dans l'attente de ces résultats de tests, Milcobel demande à ses clients de ne pas commercialiser certains des produits de l'usine de Moorslede pendant les prochaines 72 heures.

Milcobel comprend que cette communication peut susciter des interrogations et opte toujours pour la transparence et le dialogue. C'est pourquoi nous sommes disponibles pour répondre aussi rapidement et efficacement que possible à toutes les questions des clients, des autorités concernées et des médias.

Ben oui, «cette communication peut légitimement susciter des interrogations», même si elle apparaît bien construite. 
Résumons on ne nous dit pas que la production est arrêtée; certes il y a bien eu une contamination par Listeria de l’un des 7 bains de saumure, soit «quelques problèmes dans la production de Milcobel», constatés par l’AFSCA. Il n’y a donc pas d’excès de prudence comme le site l’entreprise. Mais, l’entreprise parle exclusivement d’analyses de produits, elle peut en faire de très nombreux, ce qui importe ceux sont les analyses de l’environnement, et là curieusement, pas de résultat ...

Complément du 4 mai 2022. Rappels de fromages Milcobel, mise à jour de l’AFSCA du 4 mai 2022Communications et liste des produits rappelés
Rappel de Jumbo (04/05/2022)
Rappel de Aldi (04/05/2022)
Rappel de Milcobel (03/05/2022)

A noter, deux rappels de fromages de chez Milcobel en France en raison de la mise en évience de Listeria monocytogenes, 1 et 2

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