jeudi 11 août 2022

Un sondage phare de la FSA révèle comment les Britanniques mangent aujourd'hui

«Un sondage phare de la FSA révèle comment les Britanniques mangent aujourd'hui», source Food Standars Agency (FSA). Il s'agit de la quatrième vague de ce sondage.

Une étude publiée par la Food Standards Agency indique que les trois principales préoccupations des consommateurs en matière d'alimentation en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord sont le gaspillage alimentaire, la quantité de sucre dans les aliments et le bien-être des animaux, plus de la moitié des répondants déclarant qu'ils sont préoccupés par chacun de ces problèmes.

Food and You 2, le sondage phare de la FSA auprès des consommateurs, montre également que deux d'entre nous sur cinq déclarent avoir consommé moins d'aliments transformés au cours de l'année écoulée et essaient de réduire le gaspillage alimentaire.

Le sondage est une statistique officielle et mesure les connaissances, les attitudes et les comportements autodéclarés liés à la sécurité des aliments et à d'autres problèmes alimentaires chez les adultes en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord deux fois par an.

Ce dernier sondage a été mené entre octobre 2021 et janvier 2022 et fournit des données riches et de haute qualité sur ce que les gens pensent, ressentent et font en matière d'alimentation.

Emily Miles, directrice générale de la FSA, a dit : «En plus de nous donner un aperçu important de la responsabilité principale de la FSA en matière de sécurité des aliments, Food and You 2 nous fournit également un aperçu détaillé des perceptions et des comportements des personnes sur les questions liées à l'alimentation, y compris la durabilité, la sécurité des aliments et leur régime alimentaire.»

«La nouvelle stratégie de la FSA a été engagée afin d’aider le gouvernement que nous servons à Westminster, au Pays de Galles et en Irlande du Nord à garantir que les aliments sont plus sains et plus durables, tout en étant sûrs et c’est ce qu'ils disent. Ce sondage fait partie des preuves que nous fournissons afin que les points de vue des consommateurs sur les aliments qu'ils mangent soient entendus.

Voici les principales conclusions

Confiance dans la sécurité des aliments, l'authenticité et la chaîne d'approvisionnement alimentaire
- La plupart des répondants (92%) ont dit qu'ils étaient convaincus que les aliments qu'ils achetaient pouvaient être consommés sans danger et plus de 8 répondants sur 10 (86%) étaient convaincus que les informations figurant sur les étiquettes des aliments étaient exactes.
- Environ les trois quarts des répondants (76%) ont dit avoir confiance dans la chaîne d'approvisionnement alimentaire.
- Les répondants étaient plus susceptibles de faire confiance aux agriculteurs (88%) et aux magasins et supermarchés (85%) qu'aux plats à emporter (61%) et aux services de livraison d’aliments (45%).

Préoccupations concernant les aliments
- La plupart des répondants (86%) n'avaient aucune inquiétude concernant les aliments qu'ils mangent.
- Lorsque vous y êtes invité, les préoccupations les plus courantes parmi tous les répondants étaient le gaspillage alimentaire (63%), la quantité de sucre dans les aliments (59%) et le bien-être animal (56%).

La sécurité des aliments
- En Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord, 82% des personnes interrogées ont classées la sécurité des aliments comme étant élevée (70%), marginale (12%) et 18% des personnes interrogées ont classé la situation d'insécurité des aliments comme étant faible (10%) à très faible (7%).

Restauration et plats à emporter
- Environ la moitié des répondants avaient mangé dans un restaurant (53%), dans un café, une coffe shop ou une sandwicherie (sur place ou à emporter) (52%) ou avaient commandé un plat à emporter directement dans un magasin de vente à emporter ou un restaurant (50%) au cours des 4 semaines précédentes ?
- Plus d'un tiers des répondants avaient mangé dans un fast-food (sur place ou à emporter) (38%) ou commandé un plat à emporter auprès d'une entreprise de livraison d’aliments en ligne (par exemple, Just Eat, Deliveroo, Uber Eats) (35%) au cours des 4 semaines précédentes.
- La plupart des répondants (89%) avaient entendu parler du système de notation en hygiène des aliments et environ 4 répondants sur 10 (41%) ont dit avoir vérifié la note en hygiène alimentaire d'une entreprise au cours des 12 derniers mois.

Allergies alimentaires, intolérances et autres hypersensibilités
- Un peu plus d'un répondant sur 10 (12%) a dit avoir une intolérance alimentaire, 4% ont dit avoir une allergie alimentaire et 1% ont dit avoir une maladie cœliaque.
- Parmi les répondants qui ont dit avoir une allergie alimentaire, les aliments les plus couramment signalés comme provoquant une réaction étaient l(arachide (26%) et les fruits (24%).
- Parmi les répondants qui ont déclaré avoir une intolérance alimentaire, les aliments les plus fréquemment signalés comme provoquant une réaction étaient le lait de vache et les produits laitiers de vache (41%) et les céréales contenant du gluten (19%).

Manger à la maison
- Plus des deux tiers (69%) des répondants ont identifié la date de péremption comme l'information qui montre que les aliments ne peuvent plus être consommés sans danger.
- Environ les deux tiers (67%) des répondants ont déclaré qu'ils vérifiaient toujours les dates de péremption avant de cuisiner ou de préparer des aliments.
- Plus de la moitié des répondants (56%) ont déclaré qu'ils ne lavaient jamais de poulet cru, tandis que 40% des répondants lavaient du poulet cru au moins occasionnellement.

Achats alimentaires : durabilité et impact environnemental
- La moitié (50%) des répondants pensaient avoir mangé moins d'aliments transformés et 47% pensaient que la réduction du gaspillage alimentaire contribuait le plus à une alimentation durable.
- La plupart (59%) des répondants pensaient que l'achat d'aliments produits localement ou de saison contribuait le plus à inciter quelqu'un à faire des choix alimentaires durables.

Alimentation durable, substituts de viande et technologies génétiques
- Les changements les plus courants que les répondants ont dit avoir apportés au cours des 12 derniers mois étaient de manger moins d'aliments transformés (40%) et de commencer à minimiser le gaspillage alimentaire (40%).
- Environ un tiers (32%) des répondants ont dit qu'ils mangeaient des substituts de viande, 21% des répondants ont dit qu'ils avaient l'habitude de manger des substituts de viande, mais qu'ils n'en mangent pas plus et 39% des répondants ont déclaré qu'ils n'avaient jamais mangé de substituts de viande.
- Les répondants ont signalé une plus grande sensibilisation et connaissance des aliments génétiquement modifiés (GM) (9% n'avaient jamais entendu parler des aliments GM) ou des aliments modifiés par l’édition génomique (GE) (42% n'avaient jamais entendu parler des aliments GE).

Sensibilisation, confiance et confiance dans la FSA
Environ les trois quarts (77%) des répondants qui avaient au moins une certaine connaissance dans la FSA ont dit qu'ils faisaient confiance dans la FSA pour s'assurer que «les aliments sont sûrs et ce qu'ils disent est vrai.»

Mise à jour du 17 août 2022. On lira sur ce sujet un article de Joe Whitworth de Food Safety News, «FSA survey shows public confidence in food safety» (Un sondage de la FSA montre la confiance du public dans la sécurité des aliments).

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La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

mercredi 10 août 2022

Les alcénylbenzènes dans les aliments : quelle est l'importance du risque pour la santé ?

«Les alcénylbenzènes dans les aliments : quelle est l'importance du risque pour la santé ?», source communication du BfR n°22/2022 du 2 août 2022.

Certains aliments peuvent naturellement contenir des substances potentiellement dangereuses (toxiques). Ceux-ci comprennent les alcénylbenzènes, par exemple, qui sont présents comme constituants végétaux secondaires dans certaines herbes et épices, comme le basilic, le fenouil et le persil, entre autres.

Ces herbes et épices et leurs extraits sont utilisés pour la production alimentaire. En particulier, le pesto au basilic, le thé au fenouil et les compléments alimentaires à base de plantes peuvent contenir des quantités élevées d'alcénylbenzènes. Il est interdit d'ajouter les alcénylbenzènes dont l’estragole, le méthyleugénol et le safrole aux aliments à des fins d'aromatisation. Cependant, comme ils sont naturellement présents dans certains arômes et ingrédients alimentaires aux propriétés aromatisantes, des teneurs maximales en estragole, méthyleugénol et safrole s'appliquent à certains aliments.

Il y a une discussion controversée sur la dangerosité des alcénylbenzènes pour la santé. Le safrole, le méthyleugénol et l'estragole présentent des propriétés mutagènes et cancérigènes dans des études chez l’animal. D'autres alcénylbenzènes moins bien étudiés, tels que l'élémicine, la myristicine et l'apiol, ont une structure chimique similaire. Cela indique qu'ils peuvent également présenter des effets similaires (toxiques). Cependant, la plupart des alcénylbenzènes n'ont pas encore été suffisamment étudiés en ce qui concerne les propriétés toxiques potentielles, en particulier mutagènes et cancérigènes.

L'Institut fédéral allemand pour l'évaluation des risques (BfR) a résumé l'état actuel des connaissances concernant la présence et la toxicité de différents alcénylbenzènes dans les aliments et l'a publié dans la revue scientifique Foods. Le BfR conclut qu'il n'est actuellement pas possible d'évaluer de manière concluante le risque pour la santé résultant des aliments contenant des alcénylbenzènes. Cela est dû à des lacunes dans les connaissances, qui doivent être comblées par des recherches appropriées. Outre le manque de données sur la présence et la teneur en alcénylbenzènes toxicologiquement pertinents dans les aliments, il existe également un manque de données sur la consommation. En particulier pour les alcénylbenzènes encore insuffisamment étudiés, tels que l'élémicine, la myristicine et l'apiol, des recherches sont nécessaires concernant leurs propriétés dangereuses.

Les articles ci-après ont été publiés dans la revue scientifique Foods le 10 septembre 2021 et le 5 juillet 2022.

En 2001 et 2002, le Comité scientifique de l'alimentation humaine (SCF) de la Commission européenne a évalué le safrole, le méthyleugénol et l'estragole comme cancérogènes mutagènes et a proposé la restriction de leur utilisation dans les aliments. Sur la base des recommandations du SCF, il n'est pas permis d'ajouter du safrole, du méthyleugénol et de l'estragole aux aliments à des fins d'aromatisation, conformément à l'annexe III du règlement (CE) n°1334/2008. De plus, des teneurs maximales de ces substances, naturellement présentes dans certains arômes et ingrédients alimentaires aux propriétés aromatisantes, s'appliquent à certains aliments, tels que les produits laitiers, les produits à base de viande et de poisson, les soupes et les sauces, ainsi que les boissons non alcoolisées.

Pour les autres alcénylbenzènes, tels que l'élémicine, la myristicine et l'apiol, également présents à l'état naturel dans certains arômes et ingrédients alimentaires aux propriétés aromatisantes, aucune limite maximale ne s'applique à ce jour.

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Pourquoi certains élus n’aiment pas les agriculteurs ? (Par Jean-Paul Pelras)

«Pourquoi certains élus n’aiment pas les agriculteurs ? (Par Jean-Paul Pelras)», source article de Jean-Pau Perlras paru dans l’agri du 10 août 2022.

Pour plusieurs raisons. La première est idéologique, lorsque le «propriétaire terrien» ou «l’exploitant agricole» est considéré comme étant un rentier, voire un employeur de main d’œuvre «bon marché» par des élus qui voient des capitalistes et des esclavagistes un peu partout.

Le constat peut choquer, mais il est souvent prégnant dans nos campagnes où l’agriculteur à fini par perdre la main au sein des conseils municipaux avec, pour lui succéder, ceux qui veulent remplacer le périmètre agricole dédié au travail par des terrains de loisir, des parcours emménagés «politiquement corrects» ou des espaces constructibles définitivement artificialisés. Il s’agit de la seconde raison qui répond aux besoins d’une urbanisation galopante et à l’arrivée de populations, sédentaires ou touristiques, appréciant moyennement le voisinage agricole. Lequel, et les nouveaux arrivants sont abondamment renseignés par certains médias sur ce point, est rarement écolo-compatible. D’où les plaintes qui affluent en mairie concernant la poussière des labours, le bruit des machines, la pulvérisation, l’épandage, les cloches, les mouches, les bouses et tout ce qui, depuis des millénaires, accompagne notre quotidien champêtre.

Dans de nombreuses communes, et nous abordons ici la troisième raison, le maire est submergé par les plaintes d’associations qui représentent un nombre de plus en plus conséquent de voix, alors que celui des paysans s’amenuise d’un suffrage à l’autre pour ne plus représenter qu’un pourcentage négligeable d’électeurs en voie de disparition. Quatrième raison : l’agriculteur se rend lui aussi en mairie pour signaler des vols sur les récoltes et, depuis quelques temps, des saccages sur son exploitation, des visites nocturnes, des actes malveillants commis par ceux qui s’opposent à certaines pratiques culturales ou aux modes d’élevage conventionnels. Là encore, l’élu est confronté à un dilemme sociétal avec, d’un côté, ceux qui, et c’est bien normal, veulent protéger leur outil de travail et, de l’autre, ceux qui ont décidé de sévir en toute impunité (avec la bénédiction de quelques parlementaires) car ils pensent détenir le monopole de l’éthique et de la moralité.

Ceux qui veulent priver d’eau les agriculteurs sont-ils prêts à sacrifier une année de salaire et leurs indemnités ?
Cinquième raison : l’eau. Cette eau dont certains responsables, élus au sein des collectivités territoriales, veulent priver les agriculteurs dans le cadre notamment des mesures dites de «crise» prises consécutivement aux périodes de sécheresse. Cette eau qui pourrait être collectée en hiver dans des retenues collinaires régulièrement saccagées par les environnementalistes et dont les constructions sont, hélas, si peu encouragées par les pouvoirs publics.

Priver un agriculteur d’eau en période estivale équivaut à laisser perdre les cultures et à abandonner les récoltes. Ceux qui prennent ou veulent prendre de telles décisions radicales sont-ils prêts, puisqu’il faut montrer l’exemple, à sacrifier une année de salaire, leurs indemnités, parfois meme une vie de labeur ? Voilà la question que les responsables agricoles doivent poser à ceux qui se cachent derrière leurs écharpes pour expier quelques frustrations, soigner leur électorat,  punir ceux qui osent encore générer une induction, fournir de l’emploi et, sacrilège suprême, obtenir des résultats.

Des paysans devenus persona non grata un peu partout en France. Sauf, bien sûr, lorsqu’il faut déneiger les routes, prêter main forte aux pompiers quand l’incendie menace la cité, nourrir les populations et, plus généralement, entretenir ces millions d’hectares qui font ce qu’est notre pays quand il s’agit d’attirer les touristes et vanter les mérites de nos spécialités. Ces touristes qui ne sont pas, ou si peu en définitive, concernés par les restrictions d’eau. Cette eau que certains élus veulent retirer au monde agricole pour privilégier le littoral et les stations balnéaires.

A l’heure où, pour un oui ou pour un non, l’agriculture est systématiquement désignée comme étant responsable de tous les maux, son avenir proche dépendra du respect des élus à son égard. Si d’aventure, sans discernement et avec des aprioris manifestes, ils décident de sacrifier celui qui nourrit, ils devront endosser ad vitam aeternam la gestion des risques naturels, la responsabilité des pénuries alimentaires, la déprise rurale, mais aussi le déclin économique, social et environnemental de tout un pays.

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Le vandalisme des réserves d'eau, encore et encore ...

Je vous ai parlé récemment de Qui sont les vandales qui en ont après le bûcherons, les retenues d'eau et les wagons de blé ?

D’après certaiens informations, il y aurait parmi ces vandales, cause aggravante, des soit disant syndicalistes agricoles complètement dévoyés par une idéologie mortifère, c’est dire ...

Mise à jour du 11 août 2022. On apprend par un communiqué  du 10 août 2022 que «les ministres de l'Agriculture et de l'Écologie «condamnent avec fermeté ces faits de vandalisme. Au-delà des suites judiciaires qui seront réservées, ces dégradations sont inacceptables dans une période de sécheresse historique qui touche l’ensemble du territoire métropolitain.»
Pourquoi ne portent-ils pas plainte ?

On lira aussi sur le blog d’André Heitz , France, sais-tu encore que tes agriculteurs te nourrissent ?  

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Conseils clés aux entreprises alimentaires confrontées à ces températures élevées, selon l'AFSCA de Belgique

Le ministère de la Santé et l’Anses donnent des conseils d’hygiène aux particuliers, c’est bien, mais qui pense en France aux entreprises alimentaires ?

«Vague de chaleur – l’AFSCA réitère ses conseils clés aux entreprises alimentaires confrontées à ces températures élevées», source communiqué de presse de l’AFSCA du 10 août 2022.

«L’été s’ra chaud»... et très chaud même ! Les températures tropicales, you hate it or you love it, mais l’AFSCA veille à ce que cette chaleur n’ouvre pas la voie aux bactéries néfastes pour la santé.

Chaque été, l'AFSCA reçoit davantage de notifications de consommateurs qui pensent être tombés malades après avoir consommé des aliments. Au cours des mois de juin et juillet de cette année, ces notifications ont doublé et ce n'est pas surprenant : les événements se multiplient, les bars pop-up ouvrent leurs portes, les gens se retrouvent autour d'un barbecue chaleureux,... Comme toujours - et certainement maintenant en pleine vague de chaleur - l'AFSCA aide les entreprises alimentaires à garder la tête froide … tout comme leurs produits !

Conseil 1 : vérifiez les températures de vos produits à la réception
Conseil 2 : gardez un œil sur le thermomètre
Conseil 3 : baissez temporairement la température du réfrigérateur ou du congélateur
Conseil 4 : ne remplissez pas complètement vos buffets mais réapprovisionnez-les petit à petit
Conseil 5 : protégez vos produits du rayonnement direct du soleil
Conseil 6 : dégivrez lentement…ou très rapidement !
Conseil 7 : gérez adéquatement les produits invendus

 Lire aussi : 7 conseils alimentaires de l'AFSCA à des températures élevées.

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Qui sont ces éco-terroristes qui sabotent les abreuvoirs des animaux ?

Selon La France Agricole du 10 août 2022, «Ils trouvent leurs abreuvoirs sabotés en pleine sécheresse».

À la frontière de la Haute-Marne et de l’Aube, en quinze jours, quatre installations d’arrivée d’eau pour les animaux ont été sabotées dans un rayon de trente kilomètres. Des animaux sont morts. 

Mise à jour du 11 août 2022. On apprend par un communiqué  du 10 août 2022 que «les ministres de l'Agriculture et de l'Écologie «condamnent avec fermeté ces faits de vandalisme. Au-delà des suites judiciaires qui seront réservées, ces dégradations sont inacceptables dans une période de sécheresse historique qui touche l’ensemble du territoire métropolitain.»
Pourquoi ne portent-ils pas plainte ? 

On lira aussi sur le blog d’André Heitz , France, sais-tu encore que tes agriculteurs te nourrissent ?  
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Campylobacter en tête du classement de la charge des pathogènes au Danemark

«Campylobacter en tête du classement de la charge des pathogènes au Danemark», source article de Joe Whitworth paru le 10 août 2022 dans Food Safety News.

Campylobacter, Salmonella et norovirus ont causé le fardeau de morbidité le plus élevé au Danemark en 2019, selon une étude.

Les chercheurs ont classé sept agents pathogènes d'origine alimentaire en fonction de leur impact sanitaire et économique sur la société danoise en 2019. Les travaux ont porté sur Campylobacter, Salmonella, E. coli producteurs de shigatoxines (STEC), Yersinia enterocolitica, Listeria monocytogenes, norovirus et le virus de l'hépatite A.

L'équipe a examiné l'incidence, la mortalité, les années de vie ajustées sur l'incapacité (DALY) et le fardeau économique en termes de coûts de santé directs et indirects.

Ces sept agents pathogènes représentaient 268 372 cas d’infection, 98 décès et 3 121 DALYs. Ils ont entraîné une dépense de 434 millions d'euros en un an dans le pays, qui compte 5,8 millions d'habitants, selon l'étude publiée dans la revue Foodborne Pathogens and Disease.

Le virus de l’hépatite A en dernier
Six des sept maladies sont à déclaration obligatoire au Danemark, ce qui signifie que les cas confirmés en laboratoire doivent être signalés au Statens Serum Institute. Le système de notification des norovirus ne capture que les cas liés à une éclosion, qui ne représentent qu’une petite fraction du total, de sorte que les chercheurs ont utilisé d'autres méthodes.

Les résultats montrent qu'il peut y avoir des différences dans le classement des agents pathogènes d'origine alimentaire, selon les mesures utilisées. L'ordre de la charge de morbidité était affecté selon que tous les cas étaient inclus ou seulement ceux estimés être d'origine alimentaire.

Les infections à Campylobacter, Salmonella et norovirus ont causé le plus de DALYs. Norovirus a causé le plus grand nombre de cas et Campylobacter le plus de décès. Le virus de l'hépatite A avait le fardeau le plus faible.

En 2019, Campylobacter aurait causé près de 59 000 cas et 41 décès prématurés tandis que le norovirus était à l'origine de 185 000 cas et 27 décès. La listériose a un faible niveau de sous-déclaration et des coûts relativement élevés par cas.

Coût des cas de maladie
Campylobacter, norovirus et STEC avaient les coûts les plus importants. Les coûts de santé totaux les plus élevés ont été estimés pour norovirus à 185 millions d'euros, Campylobacter à 124 millions d'euros, suivis des STEC à 46 millions d'euros et Listeria monocytogenes à 43 millions d'euros. Les coûts liés à Salmonella ont été estimés à 30 millions d'euros, 5 millions d'euros pour Yersinia et 1 million d'euros pour le virus de l’hépatite A.

L'agent pathogène entraînant les coûts de santé directs les plus élevés était les STEC avec 7,8 millions d'euros. Cela était dû à la gravité moyenne plus élevée et au besoin de traitement médical associé aux infections graves. Les coûts des cas compliqués hospitalisés étaient plus de 100 fois plus élevés que ceux des cas bénins. Vient ensuite Campylobacter à 1,8 million d'euros.

Les coûts associés aux cas d'hospitalisation compliqués liés à Campylobacter, Salmonella et Yersinia enterocolitica étaient environ 10 fois plus élevés que pour les infections bénignes.

Il y avait une tendance claire liée à l'âge pour tous les agents pathogènes. Le coût moyen par cas enregistré pour les personnes de plus de 65 ans était sensiblement plus élevé que dans les groupes plus jeunes, principalement en raison d'une mortalité relativement élevée aux âges plus avancés.

Il y avait également une part croissante de cas plus graves avec un risque d'hospitalisation plus élevé et un absentéisme au travail plus long avec l'âge. La répartition par âge des STEC était différente en raison d'une part apparemment plus élevée de cas compliqués ou mortels dans la catégorie des 5 à 14 ans.

Les chercheurs ont dit qu'une combinaison d'estimations de la charge de morbidité et du coût de la maladie était utile pour orienter les décisions politiques, les mesures préventives et pour établir des priorités en matière de sécurité des aliments au niveau national.

Commentaire
En France, l’étude de référence dat de janvier 2018, Estimation de la morbidité et de la mortalité liées aux infections d'origine alimentaire en France métropolitaine, 2008-2013, mais il n’y a jamais eu, à ma connaissance, d’étude publiée sur les coûts des maladies d’origine alimentaire, puisque c’est l’assurance maladie qui paye ...

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Une investigation sur un cas à Listeria lié à une grossesse trouve plus de cas de maladie

«Une investigation sur un cas à Listeria lié à une grossesse trouve plus de cas de maladie», source Food Safety News.

Selon une étude, une investigation sur un cas de listériose lié à une grossesse a révélé une épidémie plus large en Italie.

En janvier 2020, une femme enceinte de 28 ans, vivant dans une ville proche de Rome, a été admise dans un hôpital de Rome.

Une césarienne a été pratiquée et une petite fille est née. Le bébé souffrait de détresse respiratoire et on lui a diagnostiqué une maladie des membranes hyalines. Des échantillons d'hémoculture, prélevés quelques heures après la naissance, ont montré la croissance de Listeria monocytogenes. Elle a été transférée à l'unité de soins intensifs néonatals pour une ventilation invasive pendant 24 heures. Le bébé est sorti un mois plus tard dans un bon état clinique.

Après notification du cas de listériose, une investigation de l'autorité sanitaire locale a remis un questionnaire épidémiologique à la mère pour évaluer les éventuelles expositions alimentaires au cours des 30 jours précédant le début de la maladie.

Sur la base des réponses, l'attention de l'agence de santé s'est concentrée sur de la viande de cheval réfrigrée achetée chez le boucher local et de la charcuterie dans l'un des deux supermarchés.

Des investigations supplémentaires ont retrouvé trois autres cas de mai 2019 à mai 2020. Le premier cas concernait un patient admis aux urgences. Le deuxième patient a été hospitalisé en avril 2020. Le troisième cas est survenu en mai 2020. Un patient a confirmé s'être rendu au même supermarché que la mère du cas de listériose néonatale, indique l'étude, publiée dans la revue Pathogens.

Équipement contaminé
L'éclosion était liée à la consommation de produits tranchés prêts à consommer vendus dans le supermarché.

Des prélèvements de mortadelle, de l'un des supermarchés inspectés étaient positifs pour Listeria monocytogenes. Les prélèvements de deux trancheuses à viande du magasin étaient positifs pour Listeria monocytogenes, ainsi que le comptoir des aliments froids d’un traiteur où de la charcuterie était disponible au public.

Une investigation a suggéré que la source de contamination avait été active pendant une longue période avant et après l'inspection officielle par l'autorité sanitaire locale. Après nettoyage et désinfection des locaux, les prélèvements lors d’autocontrôles par le supermarché et par l’autorité sanitaire se sont révélé négatifs, le traiteur a été rouvert.

Les produits alimentaires contaminés ont transmis l'infection de la mère au bébé. Les symptômes gastro-intestinaux de la mère ont probablement été confondus avec des contractions du travail, selon l'étude.

La souche de Listeria monocytogenes à l'origine de l'incident n'est pas courante dans le pays et semble se limiter au centre de l'Italie, principalement la région du Latium.

Les chercheurs ont dit qu'une éducation continue sur les précautions alimentaires chez les femmes enceintes est nécessaire pour réduire l'apparition de la listériose.

«Cette étude met en évidence l'importance d'une activité de surveillance constante des maladies d'origine alimentaire menée par les autorités sanitaires en collaboration avec les cliniciens et les laboratoires, de la notification à l'investigation. L'objectif principal est d'identifier et d'arrêter la source de contamination dès que possible, afin d'éviter l'extension d'une épidémie d'origine alimentaire», ont écrit les chercheurs.

Investigations sur des cas de maladies d'origine alimentaire dans deux régions
Pendant ce temps, une autre étude, publiée dans la revue Toxins, détaille trois années d'investigations sur des cas d’infection d'origine alimentaire impliquant l'unité de microbiologie alimentaire de l'Istituto Zooprofilattico Sperimentale del Lazio e della Toscana (IZSLT) en Italie.

Il y a eu 13 investigations en 2020 contre 28 et 29 en 2018 et 2019. Les chercheurs ont dit que la pandémie de la COVID-19 était probablement à l'origine du déclin.

Les données de 70 investigations d'origine alimentaire ont été analysées. Au total, 19 des 340 prélèvements d'aliments étaient positifs pour un pathogène bactérien, des toxines ou les deux. Parmi les positifs, plus de la moitié concernaient des produits de viande. Les prélèvements étudiés ont été collectés par les autorités, principalement dans les régions du Latium et de la Toscane. Le principal agent pathogène détecté était Listeria monocytogenes. Il a été retrouvé six fois.

Seules 17 des 70 investigations ont eu lieu suite à un rapport officiel de cas de maladie d'origine alimentaire par le système de santé avec un patient ayant un diagnostic clinique. Parmi les cas restants, 29 ont commencé par un rapport direct du consommateur après l'apparition de symptômes et 24 font suite à un rapport des autorités sans aucune information sur l'état du patient.

«Malgré l'impact grave des maladies d'origine alimentaire sur la santé humaine et l'économie, l'investigation sur de nombreuses épidémies d'origine alimentaire ne permet pas d'identifier la source de l'infection. Cela indique la nécessité pour les autorités compétentes de continuer à développer et à mettre en œuvre un réseau de santé plus pleinement intégré», ont dit les chercheurs.

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Efficacité des huiles acidifiées contre Salmonella dans les environnements à faible humidité

«Des systèmes à base d'huiles sont prometteurs pour l'éradication de Salmonella sur les machines de production alimentaire», source ASM News.

De récentes éclosions à Salmonella d'origine alimentaire ont été associées au chocolat et au beurre de cacahuète. Bien que Salmonella ne puisse se développer dans aucun de ces aliments à faible teneur en eau, les cellules survivent et deviennent plus résistantes au traitement thermique, ce qui a contribué aux récentes épidémies. Une nouvelle étude nouvelles publiée dans Applied and Environmental Microbiology suggèrent que les formulations d'huiles contenant des acides organiques de qualité alimentaire peuvent tuer Salmonella séché sur des surfaces en acier inoxydable.

«Le nettoyage et la désinfection des environnements de fabrication sont essentiels pour un approvisionnement alimentaire sûr», a déclaré l'auteur principal Lynne McLandsborough, professeur de sciences des aliments à l'Université du Massachusetts à Amherst. Cependant, le nettoyage à base d'eau est rarement utilisé dans le traitement du beurre d'arachide, car cela favorise la croissance microbienne. «De plus, comme tous ceux qui ont cuit des biscuits au beurre d'arachide peuvent vous le dire, le beurre d'arachide et l'eau ne se mélangent pas, et le nettoyage avec de l'eau est difficile», a dit McLandsborough.

Au lieu de cela, les fabricants éliminent souvent le beurre d'arachide résiduel des systèmes de fabrication utilisant de l'huile chauffée, suivi d'un refroidissement nocturne et de l'application d'agents désinfectants à base d'alcool inflammables.

Dans l'étude, McLandsborough et ses collaborateurs ont séché Salmonella sur des surfaces en acier inoxydable à une humidité relative contrôlée. Ils ont ensuite recouvert les bactéries séchées de diverses huiles contenant des acides organiques, en faisant varier le type d'acide, la concentration, le temps de contact et la température de traitement pour identifier des formulations hautement antimicrobiennes.

En utilisant de l'huile d'arachide mélangée à de l'acide acétique à une concentration d'environ la moitié de celle du vinaigre domestique et en appliquant de la chaleur, «la destruction a été beaucoup plus importante que prévu, indiquant un effet synergique», a dit McLandsborough. «Nos résultats montrent que les huiles acidifiées pourraient être utilisées comme moyen d'assainissement efficace dans les installations de transformation des aliments à faible humidité, où le nettoyage à base d'eau peut être difficile.»

«À notre connaissance, l'utilisation d'huiles comme support d'acides organiques est une nouvelle approche pour fournir des composés antimicrobiens contre les agents pathogènes d'origine alimentaire», a dit McLandsborough. «La recherche peut ainsi conduire à l'adaptation de systèmes à base d'huile pour le nettoyage industriel, par exemple, des machines de traitement du chocolat et du beurre d'arachide», a dit McLandsborough. «Cela permettrait un nettoyage plus fréquent, renforçant la sécurité de ces produits.»

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mardi 9 août 2022

Des agences britanniques demandent instamment d’analyser les produits de soja en provenance d'Inde en raison du risque de présence d'arachide

Difficile de dire ce que devenir cet incident au sein de l’UE, mais mieux vaut être une entreprise alimentaire avertie …

«Des agences britanniques demandent instamment d’analyser les produits de soja en provenance d'Inde en raison du risque de présence d'arachide», source article de Joe Whitworth paru le 9 août 2022 dans Food Safety News et complété par mes soins -aa.

Les autorités du Royaume-Uni ont conseillé aux entreprises d’analyser la léithine de soja en provenance d'Inde en raison d'une contamination potentielle par de l’arachide.

La question a été soulevée par l'Allemagne via une notification au système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) le 19 avril et concerne environ 60 pays, dont les États-Unis. Quatre autres alertes ont été lancées depuis, dont trois par l'Espagne (1, 2 et 3) et une par l'Italie.

La Food Standards Scotland et la Food Standards Agency au Royaume-Uni ont dit que les entreprises qui achètent cette lécithine de soja devraient prélever et analyser le produit à son arrivée au Royaume-Uni avant qu'il ne soit transformé ou vendu.

En effet, il y a eu une contamination généralisée de l'additif alimentaire par des protéines d'arachide non déclarées à différents niveaux depuis un certain temps, ce qui présente un risque pour les personnes allergiques à l’arachide. On pense que cela a été causé par une contamination croisée pendant le tranasormation.

La lécithine de soja est utilisée dans une gamme d'aliments, tels que le chocolat, le fromage, la margarine et la vinaigrette, souvent comme émulsifiant.

Risque de réaction allergique
Les résultats des analyses doivent être transmis tout au long de la chaîne d'approvisionnement pour permettre aux entreprises d'évaluer les risques pour les produits qu'elles fabriquent avec cet ingrédient.

En mai, la FSA a dit qu'il n'y avait aucune preuve que des aliments dangereux aient été mis sur le marché et elle a été rassurée que les preuves de l'industrie suggérant que l'incident avait été contrôlé.

Tina Potter, responsable des incidents à la FSA, a déclaré qu'il n'y avait eu aucun rapport de réaction allergique.

«Mon conseil aux personnes allergiques à l’arachide est de continuer à suivre de près l'étiquetage préventif des allergènes sur les produits comme vous le feriez normalement et de vous inscrire à nos alertes allergie afin d'être averti en cas de rappel de produits par la suite», a-t-elle dit.

Cependant, une analyse des causes profondes et un plan d'action corrective de la Lecithin Association of India n'indiquent pas quand le problème pourrait être résolu, ni pendant combien de temps les mesures de management des risques devront se poursuivre.

L'association analyse tous les matières entrantes et sortantes pour s'assurer qu'il n'y a pas de contamination par la lécithine de soja. Elle a demandé aux entreprises britanniques de faire des analyses similaires lorsqu'elles reçoivent des produits.

Conseils pour résoudre le problème mondial
Dans un communiqué du 2 mai 2022, l’European Lecithin Manufacturers Association (ELMA) s'est dite très préoccupée par la question. Les membres du groupe commercial ont demandé aux fournisseurs indiens de faire des analyses avant expédition. Les membres vont effectuer leurs propres analyses pour la protéine d'arachide en utilisant des méthodes validées sur des lots avant de les envoyer sur le marché.

ELMA conseille fortement aux utilisateurs de lécithine de soja d'Inde, dans les circonstances actuelles, de procéder à une analyse des risques et d'évaluer par conséquent la meilleure façon de communiquer le risque potentiel aux consommateurs allergiques.

Les lignes directrices mises à jour de Food Standards Scotland et de la Food Standards Agency stipulent que si les entreprises alimentaires ont été approvisionnées en lécithine de soja contaminée par des protéines d'arachide, des évaluations des risques spécifiques au produit doivent être effectuées pour déterminer s'il est sûr de le vendre.

Les entreprises doivent se demander si l'étiquetage existant gère le risque pour les consommateurs avec l'utilisation de lécithine de soja contaminée et certaines peuvent ajouter des déclarations volontaires d'étiquetage de précaution sur les allergènes à leurs produits. Si un produit contenant de la lécithine de soja a été contaminé par de l’arachide et que l'étiquetage ne gère pas le risque pour les consommateurs, il doit être retiré ou rappelé.

Bien que les aliments non préemballés ne nécessitent pas d'étiquetage, les informations sur les allergènes doivent être fournies au consommateur par écrit ou verbalement.

Les entreprises doivent également s'assurer que tout approvisionnement futur en lécithine de soja ne contient pas de protéines d'arachide non déclarées avant la poursuite de la transformation ou de la production.

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