dimanche 20 août 2023

Je me souviens d'un rappel raté d'un produit alimentaire

Je me souviens comme aurait dit Georges Perec ...
"Ce ne sont pas exactement des souvenirs, et surtout pas des souvenirs personnels, mais des petits morceaux de quotidien, des choses que, telle ou telle année, tous les gens d'un même âge ont vues, ont vécues, ont partagées, et qui ensuite ont disparu, ont été oubliées ..."

Carrefour informe le 14 août 2023 (l'avis de rappel est daté du 11 août) du rappel de Mozzarella Di Bufala Campana Mini de marque carrefour Extra, suite à la suspicion de présence de Listeria monocytogenes.

- Le 14 août 2023, l'AFSCA de Belgique informe du rappel Mozzarella Di Bufala Campana Mini de la marque Carrefour Extra en raison de la présence possible de listeria.

-  Le 14 août, le blog se demande si L'application RappelConso fait-elle le pont du 15 août ?

- Le 16 août, RappelConso informe du rappel de Mozzarella Di Bufala Campana AOP Mini de marque Carrefour Extra.

- Le 20 août, une lecture de Google Actualités nous apprend que l’information dans la presse date du 18 ou 19 août, et prend donc encore un à deux jours de retard par rapport à RappelConso, qui avait déjà deux jours de retard, jugez plutôt ...

Un entreprise alimentaire ou un élevage de souris ?

«Une épicerie et une boucherie locales lourdement condamnés à la suite d’une infestation de souris», source Liverpool City Council.

Une épicerie et une boucherie locales ont été condamnées à une amende de prèsque de 18 900 euros après avoir continué à servir les clients, malgré une infestation de souris dans les locaux.

Blue Nile (Liverpool) Ltd sur Holt Road à Kensington a plaidé coupable de six infractions aux réglementations en matière de sécurité des aliments et d'hygiène devant le Liverpool Magistrates Court le 17 août.

Lors d'une inspection inopinée le 14 juin 2022, les agents de santé environnementale de la mairie ont trouvé les locaux infestés de souris, et malgré cela, le magasin est resté ouvert.

Trois souris mortes ont été découvertes sous des étagères dans l'atelier, trois souris vivantes ont été observées dans un grand sac de riz, qui contenait également un nid avec trois bébés souris - montrant que les rongeurs se reproduisaient activement dans les locaux.

Des excréments de souris ont été découverts dans tout le point de vente alimentaire, les emballages alimentaires avaient été rongés et il n'y avait manifestement aucun système de nettoyage en place car les débris alimentaires s'étaient accumulés, fournissant la source de nourriture idéale pour les nuisibles.

Un certain nombre de lacunes et de trous dans le bâtiment offraient aux rongeurs des points d'entrée faciles, et il n'y avait pas de contrat en place avec des spécialistes de la lutte antinuisibles.

L'équipe a également découvert que la date de péremption d'un certain nombre d'aliments réfrigérés avait expiré, mais qu'ils étaient toujours en vente.

Les conditions étaient si graves que Blue Nile a été immédiatement fermé en raison du «risque imminent pour la santé», car les souris sont connues pour être porteuses de zoonoses (maladies transmissibles des animaux aux humains), notamment, Salmonella, Campylobacter, Listeria et hantavirus qui peuvent provoquer des maladies graves, en particulier chez les personnes vulnérables telles que les enfants, les personnes âgées, les personnes immunodéprimées et les femmes enceintes.

Au cours de la période de fermeture, les rapports de lutte antiparasitaire ont confirmé qu'il y avait toujours un problème de rongeurs dans les locaux.

Après que le magasin ait effectué des travaux de réparation, l'équipe du conseil municipal a revisité le site le 21 juin 2022 et a trouvé d'autres preuves d'un problème de lutte antiparasitaire avec une souris vivante collée sur un panneau de colle, le magasin Blue Nile est resté fermé. Suite à de nouveaux travaux entrepris par la direction, il a été autorisé à rouvrir le 27 juin 2022.

Sur la base des résultats de l'inspection du 14 juin 2022, l'épicerie et la boucherie ont reçu la note d'hygiène alimentaire la plus faible, zéro, ce qui signifie qu'une amélioration urgente est nécessaire.

Après avoir plaidé coupable, Blue Nile (Liverpool) Ltd a été condamné à une amende de 12 000 £, à 4 719,05 £ de frais et à une suramende compensatoire de 181 £, soit un total de 16 900 £. L'affaire a été poursuivie par l'équipe de droit et de gouvernance du conseil municipal de Liverpool.

Commentaire

Un élevage de souris dans une entreprise alimentaire, je me demande ce qu’aurait dit l’ajointe à la santé de la Ville de Paris, cela étant la sanction n’est pas assez forte à mon sens ...

NB : Merci à Joe Whitworth de m’avoir signalé cette information.

L'image représente une souris piégée sur un plaque adhésive.

Une toxine végétale dans des haricots rouges insuffisamment cuits à l'origine d’une intoxication alimentaire collective en France

En juillet 2020, le blog proposait «Des haricots rouges liés à des cas d'intoxication alimentaire au Danemark». Le BuSCA de l’Anses de juin 2020 en avait aussi parlé. Voici donc maintenant une édition française ...

«Une toxine végétale dans des haricots rouges insuffisamment cuits à l'origine d’une intoxication alimentaire collective en France», source article de Food Safety News paru le 20 août 2023.

Selon une étude, des haricots rouges insuffisamment cuits étaient à l'origine d'une importante éclosion en France causée par des toxines végétales.

Les chercheurs ont dit que les travaux, publiés dans la revue Toxins, «From Foodborne Disease Outbreak (FBDO) to Investigation: The Plant Toxin Trap, Brittany, France, 2018», soulignent la nécessité de développer des méthodes d’essai de routine des toxines végétales dans les aliments. Ils ont ajouté qu'une meilleure connaissance de l'épidémiologie de tels événements contribuera également à améliorer la prévention.

Les éclosions de maladies d'origine alimentaire causées par des phytohémagglutinines (PHA) sont mal documentées, et ce n'est pas un agent typique à rechercher dans les cas d'intoxication alimentaire de type toxine, ont dit les chercheurs.

En juillet 2018, une épidémie de gastro-entérite aiguë s'est déclarée parmi les clients d'un restaurant d'une base militaire en Bretagne, France. Au total, 200 patients ont été signalés sur un potentiel de 1 700.

Apparition rapide de la maladie

Les symptômes étaient principalement des troubles du tube digestif inférieur tels que la diarrhée et des douleurs abdominales et sont apparus rapidement après le déjeuner du 5 juillet, suggérant un processus pathogène de type toxine. Ils sont apparus entre 48 minutes et 23 heures après le repas et ont disparu spontanément en 10 heures.

L'ingestion de quatre à cinq haricots rouges crus ou mal manipulés peut entraîner une maladie avec des symptômes graves liés à la dose ingérée.

Une enquête cas-témoins a été réalisée auprès de 92 cas et 113 témoins. Les cas comprenaient 83 hommes et neuf femmes. Leur âge médian était de 43 ans, le plus jeune ayant 22 ans et le plus âgé 60 ans.

L'analyse statistique a indiqué que le chili con carne servi au déjeuner était la source probable de l’intoxication. Au cours des entretiens, plusieurs patients qui ont mangé le plat ont signalé que certains haricots rouges étaient durs, ce qui impliquait une cuisson insuffisante.

Une épidémie causée par Clostridium perfringens était la première hypothèse. Cependant, la période d'incubation estimée était trop courte et il n'a pas été détecté dans les prélèvements d'aliments.

La phytohémagglutinine, une lectine végétale, a été retrouvée dans le chili con carne à une concentration supérieure à la dose potentiellement toxique. Les haricots rouges crus du chili con carne avaient une forte activité d'hémagglutination. Ils étaient insuffisamment cuits et la phytohémagglutinine n'était pas complètement détruite. Il est probable que l'activité d'hémagglutination des haricots était différente, certaines haricots ayant de faibles niveaux de toxines et d'autres ayant des valeurs plus élevées.

Il n'existe actuellement aucune réglementation permettant à l'industrie alimentaire d'établir des seuils toxiques et le niveau maximal autorisé de PHA dans les produits de haricots.

Toxine végétale non détruite lors de la préparation

L'enquête environnementale a confirmé qu'un processus de cuisson lente à basse température a été appliqué aux haricots crus ajoutés au plat de chili.

Avant la cuisson, les haricots ont été trempés dans l'eau pendant seulement 1,5 heure, puis cuits séparément à une basse température supérieure à 80°C dans un four pendant la nuit. La dernière étape de préparation consistait à mélanger tous les ingrédients cuits séparément sur une plaque chauffante et à les cuire pendant environ 30 minutes. La température exacte n'était pas connue mais a été estimée à moins de 100°C.

Les haricots doivent être bouillis par immersion dans de l'eau bouillante ou cuits à la vapeur à 100°C pendant au moins 30 minutes pour assurer la destruction de la PHA. Avant de faire bouillir, il est recommandé de faire tremper les haricots dans l'eau pendant au moins cinq heures, de préférence 10, et de jeter l'eau.

Après l'alerte, les portions restantes des plats servis dans les cinq jours précédant l'épisode ont été mises de côté, ainsi que les restes des lots d'ingrédients utilisés pour les préparer, dans l'attente des résultats des investigations.

«Alors que les étapes classiques de l'enquête ont été bouclées en une semaine environ, il a fallu au total trois mois pour reconstituer un scénario complet de l'épidémie. Un enjeu majeur était l'identification d'un laboratoire national capable de tester les PHA, ce qui a mis en évidence un important déficit de capacité en France pour la détection des toxines végétales et souligne la nécessité de développer des méthodes pour tester en routine les toxines végétales dans des matrices alimentaires complexes et éventuellement dans des échantillons biologiques. des patients», ont dit les chercheurs.

samedi 19 août 2023

Que se passe-t-il si des machines à crème glacée ne sont pas nettoyées correctement ?

Des machines à crème glacée ne sont pas nettoyées correctement. Cela semble mineur ? Non, 3 décès à cause de Listeria.

Souche de Listeria liée à six hospitalisations et trois décès, source Washington State Department of Health.

Listeria, retrouvé dans toutes les saveurs des milkshakes vendus au restaurant Frugals au 10727 Pacific Ave. S., Tacoma, Washington, est associé à une éclosion de listériose d'origine alimentaire liée à six hospitalisations et trois décès. Les investigateurs ont retrouvé Listeria dans des sorbetières, qui n'ont pas été nettoyées correctement. Aucun autre restaurant Frugals ne serait affecté. Le restaurant a cessé d'utiliser ses machines à crème glacée le 8 août, mais Listeria peut rendre les personnes malades jusqu'à 70 jours plus tard.

L'empreinte génétique des bactéries dans les milkshakes montre que c'est la même souche de Listeria qui a hospitalisé six personnes entre le 27 février et le 22 juillet (cinq personnes dans le comté de Pierce et une personne dans le comté de Thurston).

Les six personnes avaient des conditions qui rendaient leur système immunitaire moins capable de combattre la maladie. Trois des six personnes hospitalisées sont décédées. Deux personnes hospitalisées, mais qui ne sont pas décédées, ont dit avoir mangé des milkshakes Tacoma de Frugals avant de tomber malades.

Six personnes intoxiquées par des champignons lors d’un repas de famille

Le blog vous en avait parlé le 2 août et voici que «Six personnes intoxiquées par des champignons lors d’un repas de famille», source Le Bien public du 18 août 2023.

Les secours sont intervenus pour une intoxication alimentaire collective aux champignons dans le nord de la Côte-d'Or. Les six peronnes avaient été prises de vomissements et de malaises.

Les secours sont intervenus dans la nuit de jeudi 17 à vendredi 18 août, dans le nord de la Côte-d’Or, pour une intoxication alimentaire collective liée à la consommation de champignons toxiques, comme le rapportent nos confrères de France Bleu Bourgogne. Les faits se sont produits lors d’un repas de famille sur la commune de Villedieu, dans le canton de Châtillon-sur-Seine.

Elles ont été transportées en urgence relative à l’hôpital

Six personnes, trois hommes et trois femmes âgées de 21 à 85 ans, ont été prises de vomissements et de malaises après avoir consommé les champignons, qui avaient été cueillis puis cuisinés. Elles ont été transportées en urgence relative dans les hôpitaux de Semur-en-Auxois et Châtillon-sur-Seine.

L’intervention a mobilisé une vingtaine de sapeurs-pompiers issus des casernes de Châtillon-sur-Seine, d’Aisey-sur-Seine, de Laignes, de Montbard et des départements limitrophes (Aube et Yonne). À noter également la présence sur les lieux du Service d’aide médicale urgente (Samu) de Châtillon-sur-Seine.

On lira l’article de Chloé Greillet, «L'année 2022 marquée par un grand nombre d'intoxications par des champignons» dans le numéro de Vigil'Anses de juillet 2023.

Voir aussi l’article de Joe Whitworth paru le 7 août 2023 dans Food Safety News, «La France enregistre une augmentation des intoxications aux champignons en 2022».

Près de 2 000 intoxications liées aux champignons sauvages ont été recensées en France en 2022.

Mise à jour du 31 août 2023

Prendre son déjeuner dans un fast food, ce n'était pas une si bonne idée que ça ?

Je suis allée chez Wendy's pour le déjeuner aujourd'hui et ils m'ont servi un sandwich où le pain était plein de moisissures !
Le pire, c'est que j'étais occupée à envoyer des SMS à mon mari et j'ai pris une énorme bouchée avant de m'en rendre compte ...

Réponse de Wend’y’s
Nous n'aimons certainement pas entendre cela. Veuillez nous envoyer par messagerie directe l'adresse complète de l'endroit où vous avez été, ainsi que votre nom et prénom, votre numéro de téléphone et votre adresse mail afin que quelqu'un puisse vous contacter.

Convoi de l'eau, bienvenue en absurdisthan !

Pour mémoire,

Le tribunal administratif de Poitiers a validé mardi 11 avril la construction de chacune des 16 retenues d'eau pour l'irrigation agricole sur le bassin de la Sèvre Niortaise, indique France Bleu Poitou. Sept ouvrages sur 16 avaient déjà été validés en mai 2021, permettant le début des travaux, notamment sur les bassines de Mauzé-sur-le-Mignon et de Sainte-Soline, théâtre de manifestations parfois violentes ces dernières années. Au total, ces retenues doivent permettre de stocker plusieurs centaines de milliers de mètres cubes d'eau. L’État accueille avec satisfaction le jugement rendu par le Tribunal administratif de Poitiers en ce qu'il procède au rejet des trois recours exercés à l'encontre de l'autorisation environnementale délivrée à la Société coopérative anonyme de l'eau des Deux-Sèvres pour l'exploitation de 16 réserves de substitution. La légalité de cette autorisation n'a donc pas été remise en cause par le Tribunal.

Et pourtant,

Benoît Biteau, agronome-paysan et député européen au sein du groupe Les Verts, participera au «Convoi de l’eau», une nouvelle mobilisation contre les bassines entre Sainte-Soline et Orléans. Il appelle sur franceinfo vendredi 19 août à «rouvrir ce débat» et entendre les scientifiques et les citoyens.

Bienvenue en Absurdisthan !

De l'interdiction potentielle des PFAS sur les surfaces en contact avec les aliments dans les équipements, selon EHEDG

L’EHEDG ou European Hygienic and Engineering Design Group vient de publier le 18 août 2023 un nouveau document, Doc. P2 Position Paper on the Potential Ban of PFAS on Food Contact Surfaces in Food Manufacturing/Processing Equipment ou Document de position sur l'interdiction potentielle des PFAS sur les surfaces en contact avec les aliments dans les équipements de fabrication et de transformation des aliments.

En tant que fondation dédiée à la promotion des pratiques d'ingénierie et de conception hygiéniques des équipements, l'EHEDG comprend la nécessité d'équilibrer la durabilité, la sécurité sanitaire et l'innovation dans le secteur de la production. Nous reconnaissons donc l'importance de répondre aux préoccupations environnementales et sanitaires liées aux substances per- et polyfluoroalkyles (PFAS) dans le cadre du règlement REACH.

Cependant, nous pensons qu'une approche plus différenciée et basée sur les risques est nécessaire pour faire face à l'interdiction potentielle de matériaux utilisés dans les équipements (alimentaires) et l'ingénierie des usines. La proposition de restriction actuelle doit encore être affinée pour garantir à la fois la protection de l'environnement et la continuité des processus essentiels de l'industrie (alimentaire).

Pour cette raison, en consultation avec un groupe d'experts en la matière des entreprises membres, nous avons rédigé une prise de position sur ce sujet.

Ce document a été soumis à l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA) et aux autorités compétentes, les invitant à prendre en considération nos recommandations et à travailler en collaboration pour développer une solution efficace.

Commentaire
Je ne suis pas sûr que ce document de l’EHEDG puisse modifier quoi que ce soit tant la pression est élevée ...

Royaume-Uni : La menace de la contamination de l'approvisionnement alimentaire mentionnée dans le registre des risques

«Royaume-Uni : La menace de la contamination de l'approvisionnement alimentaire mentionnée dans le registre des risques», source article de Food Safety News paru le 19 août 2023.

La probabilité et l'impact de la contamination de l'approvisionnement alimentaire au Royaume-Uni ont été évalués dans un registre des risques mis à jour.

Le gouvernement britannique a évalué la contamination de l'approvisionnement alimentaire à quatre sur cinq pour la probabilité et à trois sur cinq pour l'impact dans le registre national des risques de 2023. Cela signifie que la probabilité de contamination de l'approvisionnement alimentaire est considérée comme comprise entre 5% et 25% et que son impact serait «modéré» sur une échelle allant de «mineur» à «catastrophique».

Le registre des risques a été publié pour la dernière fois en 2020 et bien que les aliments aient été mentionnés, le même système de notation n'a pas été utilisé.

Informations sur la chaîne d'approvisionnement

Leo Parkington et Zoe Betts, du cabinet d'avocats Pinsent Masons, ont dit que la contamination de l'approvisionnement alimentaire présente un risque réglementaire et de réputation pour les entreprises.

Parkington a dit que le registre des risques mis à jour devrait inciter les producteurs alimentaires à s'assurer qu'ils connaissent leur chaîne d'approvisionnement.

«En pratique, cela signifie entreprendre une diligence raisonnable appropriée sur les fournisseurs tout au long de la chaîne d'approvisionnement pour comprendre, par exemple, quelles exploitations agricoles produisent certains produits, les conditions d'usine dans lesquelles les produits sont transformés et comment ils sont stockés et transportés», a-t-il dit.

Il est également important d'inclure des clauses dans les contrats des fournisseurs obligeant les fournisseurs à se conformer à la législation, à coopérer dans les rappels de produits, les audits et les enquêtes réglementaires, et à se conformer aux exigences opérationnelles et procédurales détaillées, telles que les températures de réfrigération lorsque les marchandises sont en transit, ainsi comme spécifications d'étiquetage pour informer les consommateurs et les entreprises hôtelières sur la manière d'utiliser et de stocker le produit.

La contamination peut se produire pendant la production, la transformation, la distribution et la préparation et peut résulter d'une contamination croisée, d'une mauvaise hygiène, d'un stockage inapproprié ou de déchets animaux.

Le pire scénario est basé sur un incident impliquant un agent pathogène dans la chaîne alimentaire entraînant une maladie, une hospitalisation et des décès possibles chez un nombre modéré à élevé de personnes. On a supposé que le type et la source de contamination ne seraient pas identifiés immédiatement et que la traçabilité du produit en cause serait complexe et prendrait du temps.

La réponse pour gérer efficacement un tel événement inclurait la Food Standards Agency (FSA) et les agences de santé publique, ainsi que la réduction du risque de perte généralisée de confiance des consommateurs.

Conséquences potentielles

Betts a dit que les entreprises doivent comprendre les conséquences de la contamination et ce qu'il faut faire si les aliments sont touchés. Elle a ajouté que la société pourrait être tenue d'agir immédiatement, quelle que soit la faute, si son intervention pouvait protéger les consommateurs.

«Tous les exploitants du secteur alimentaire doivent disposer d'un ensemble de politiques et de procédures complètes pouvant être mises en œuvre rapidement en cas de problème lié à l'alimentation. Les plans et les équipes de gestion de crise doivent être adaptés à la nature et à la taille de l'entreprise, y compris les détails de tout contact transfrontalier si des produits ont été vendus sur des marchés étrangers», a-t-elle dit.

Le plan devrait faire l’objet d’une formation pour les membres du personnel qui auraient besoin de répondre à la crise, et il devrait également être régulièrement testé et mis à jour - notamment pour s'assurer que les membres clés de l'équipe travaillent toujours pour l'organisation.»

Le registre des risques couvre également la santé humaine, animale et végétale, y compris le risque d'épidémies ainsi que la contamination chimique des aliments ou de l'eau.

La Food Safety and Standards Authorithy of India a du pain sur la planche !

Un consommateur demande l’aide de la Food Safety and Standards Authorithy of India (FSSAI)

Récemment, ma fille a eu un Frooti* dans une bouteille plastique et a remarqué un mauvais goût. Étonnamment, nous avons trouvé une substance noire à l'intérieur - totalement dégoûtée !
FSSAI, veuillez enquêter, car cela pourrait sérieusement affecter la santé de nos enfants !

*Selon Wikipédia, Frooti est une boisson aromatisée à la mangue vendue en Inde. Elle est composée d'arômes naturels et de concentré de mangue. C'est le produit phare et la boisson la plus réussie de Parlé Agro.