vendredi 15 décembre 2023

2023 : Top 10 de la sécurité des aliments en France

Le blog reprend pour cette année le Top 10 de la sécurité des aliments en France, délaissé depuis 2019. Réalisé sans concertation et totalement subjectif, ce Top 10 entend être néanmoins un reflet de la situation de la sécurité des aliments en France.

1. Le préfet du Val-d'Oise, «la légende du contrôle sanitaire»
Le préfet du 95 a bien mérité haut la main de figurer en tête dans ce top 10 de la sécurité des aliments en France avec un nombre très impressionnant de contrôles sanitaires et de fermetures administratives. Un arbre qui cache le vide dans les autres départements à l’exception de la Seine-Saint-Denis, un peu trop timoré et du Gard en pleine renaissance …
Cette stratégie d’affichage sur les réseaux sociaux est revendiquée par Philippe Court, le préfet du Val-d’Oise. «C’est un enjeu de santé publique, c’est un sujet qui est au cœur des préoccupations quotidiennes de nos concitoyens», soulignait-il la semaine passée, lors d’une présentation du bilan de ces contrôles sanitaires. En 2023, plus de 80 établissements ont fait l’objet d’une fermeture administrative dans le Val d'Oise, qui dit mieux ?

2. Botulisme à Bordeaux
Tout ceci est entre les mains de la justice, mais tout de même 15 cas dont 1 décès à Bordeaux. Cette épidémie a eu un retentissement international important à cette épidémie en raison de la Coupe du monde de Rugby.
Cette épidémie à eu une portée internationale importante, chaque organisme ou agence sanitaire a publié un article à ce sujet de l'Institut Pasteur à l'OMS et bien d'autres ...

3. Intoxication alimentaire collective en France
Ce ne sont pas hélas les cas qui manquent, EHPAD de Pleine-Fougères (40 cas dont 4 décès), CPAM du Morbihan (370 cas), 120 élèves à la cantine de Mondeville, un restaurant du le Val d’Oise et ses 35 cas d’intoxication alimentaire, etc., bref, les toxi-infections alimentaires collectives se portent bien en France, malgré la mention ‘suspicion’ régulièrement mise en avant par nos autorités ...
Cette augmentation était déjà actée en 2022, voir l'article du blog à ce sujet.

4. Agribashing en France
Il n’a pas eu que la non-dissolution du ‘Mouvement des Soulèvements de la Terre’, mais des actions éco-terroristes, un peu partout en France chez nos agriculteurs et éleveurs qui nous nourrissent. Il est vrai qu’en France, avec notre justice et notre administration, «on marche sur la tête» ...

5. Rappels de produits alimentaires
Il n’y a que la myopie du ministère de l’Agriculture pour dire, «Cette visibilité accrue des alertes alimentaires peut laisser penser qu’elles sont plus nombreuses, or ce n’est pas le cas». On devrait avoir autour de 1 890 rappels en 2023, un peu moins qu’en 2022 (2 441), mais toujours beaucoup trop !.
RappelConso, une application qui a changé les choses en matière de rappel de produits alimentaires, c'est notable, mais le site travaille peu le week-end et pas du tout les jours fériés. Des retards sont à mettre au crédit de cette application, voire des retards et des oublis, le blog les signale très régulièrement. A noter que pour des raisons étranges, la DGCCRF ne publie plus les alertes de rappels de produits sur X (ex Twitter). Je crois savoir que c‘est par manque d’argent ou de personnel, ou bien les deux ...

6. Pathogènes alimentaires
Listeria monocytogenes semble être largement en tête des causes de rappel de produits alimentaires en France. Salmonella serait en seconde position, et en France comme Europe, il semble persister, un foyer épidémique à Salmonella Enteritidis dans plusieurs pays lié à de la viande de poulet et des produits à base de viande de poulet (kebab). Voir le complément en bas de page.

7. Glyphosate
Le renouvellement du glyphosate a eu lieu, et il faut s’en féliciter.
Parmi tous les articles proposés par le blog, il y a Glyphosate : Le mensonge institutionnalisé par Gérard Kafadaroff. La position de la France sur ce dossier a manqué, hélas, de courage et s’apparente à l’Absurdisthan.

8. Nestlé Buitoni
Après le scandale Buitoni, Nestlé se déleste de ses pizzas surgelées en Europe, et l’une des conséquences est qu’il n’y aura plus de pizzas Buitoni fabriquées sur le site de Caudry (Nord). Gâchi humain avec 59 cas de SHU pédiatriques, gâchi en termes de gestion, bref la fin avec la fermeture de l’usine est assez pitoyable … 
Nestlé a même été exclu en tant que sponsor du prochain congrès européen sur l'obésité. Cette épidémie et ce fiasco resteront un cas d’école.

9. RASFF
Le réseau d'alerte rapide, sensé être rapide, n’en a plus de que le nom. La France se distingue car cette année encore le nombre de notifications au RASFF de l’UE pour les produits d’origine France a augmenté. 
Par ailleurs, tous les rappels à l’étranger pour les produits d’origine France ne font pas l’objet d’une notification. Au moment d’écrire ce top 10, signalons qu’il y a 233 notifications en 2023 versus 222 en 2022. Comme pour les rappels, on va sans doute nous dire, «Cette visibilité accrue des alertes alimentaires peut laisser penser qu’elles sont plus nombreuses, or ce n’est pas le cas».
Enfin, nos autorités nous racontent qu’il existe un partage d’informations entre États membres de l’Union européenne, le blog montre souvent le contraire ...

10. Police sanitaire unique
La police sanitaire unique semble effective depuis le 1er janvier 2023 ; elle regroupe l’ensemble des compétences en sécurité des aliments au sein ministère l’agriculture.
Qu’il y ait ou non une police sanitaire unique, ce qui est souhaité, c’est qu’au plus vite, on atteigne le chiffre de 100 000 inspections en 2024, c’est loin d’être gagné, alors que la Belgique, notre voisin, a atteint ce chiffre en 2022.
La sécurité des aliments vue par le prisme des contrôles ou inspections est un constant défi, songez qu’en 2012, il y avait 86 239 inspections, et on a cassé ce dispositif, pour aujourd’hui, sous nos yeux le reconstruire péniblement.
L’«objectif est une augmentation de 10% des contrôles dès 2024», mais en même temps on nous dit «Ce dispositif, effectif à partir du 1er janvier 2024, vise à augmenter, dès 2024, de 80% le nombre d’inspections en remise directe soit un total de 100 000 contrôles par an.» Hum, Hum, qu'est-ce que cela peut vouloir dire ? Un exemple du «en même temps» ...

Commentaire
C'est à noter, l'Anses n'est pas présente dans le Top 10, la sécurité des aliments n'est qu'une des trop nombreuses priorités de l'agence, dommage, j'aimais bien quand elle ne s'occupait que de sécurité des aliments.

Complément du 17 décembre 2023
Selon ce RappelConso, il y a eu, à ce jour, 99 avis de rappel de fromages pour cause de présence de STEC et 653 avis de rappels (tous produits confondus) pour cause de présence de Listeria monocytogenes ...

jeudi 14 décembre 2023

Toulouse : Après l'intoxication alimentaire de six enfants dans une crèche, rappel des fromages de la société Route des Terroirs

Le blog vous avait en son temps parlé de cette affaire à Toulours, 1, 2 et 3.

Dans l’un de ces articles du 21 novembre, le blog avait suggeré E. coli producteurs de shigatoxines. Dans l’article du 23 novembre, le blog indique, «Le spectre STEC planne sur la contamination de la crêche, mais personne ne veut en parler ...».
Dans l’article du 27 novembre, il est bien question de STEC ...

On lira ussi mes commentaires dans l’article du 14 décembre, France : Cas groupés de syndrome hémolytique et urémique pédiatriques liés à des fromages à pâte pressée non cuite à base au lait cru.

Voici qu’on nous dit qu’à «Toulouse : après l'intoxication de six enfants de la crèche des Minimes, Santé publique France fait retirer les fromages de la société Route des Terroirs», source La Dépêche.fr du 14 décembre 2023.

Suite à l'intoxication, le 10 novembre, de six enfants âgés de 1 à 3 ans à la crèche des Minimes, Santé publique France (en fait, il s’agit du ministère de la Santé -aa) fait retirer les fromages de la société Route des Terroirs. Ils avaient été hospitalisés après une contamination à la bactérie Escherichia coli.

«L’état de santé actuel de ces enfants ne suscite plus d’inquiétudes», a indiqué, mercredi 13 décembre, le gouvernement et Santé publique France qui ont demandé le retrait des fromages de la société Route des Terroirs. «Ce retrait, initié depuis le 8 décembre 2023 (en fait dès le 6 décembre selon RappelConso -aa), fait suite à des investigations menées autour de cas groupés de syndrome hémolytique et urémique (SHU) pédiatriques, précise Santé publique France. En novembre 2023, 6 cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU) dus à la bactérie E.Coli producteur de shigatoxine (STEC) ont été identifiés dans une crèche de Toulouse".

Des repas différents pour les enfants
Le 10 novembre, c'est l’Agence régionale de santé qui a informé la mairie de Toulouse de l’hospitalisation des enfants de la crèche des Minimes contaminés à l’E. coli. Au départ, les prélèvements alimentaires se sont révélés négatifs. Les repas étant différents car servis à des enfants d’âges différents, cette piste n’était pas forcément privilégiée par la ville. La crèche a dû fermer ses portes durant une dizaine de jours.

«D'autres sources de contamination ne sont pas exclues»
Mais Santé publique France et ses partenaires ont poussé plus loin, étant donné que la bactérie fait l’objet d’une surveillance nationale. «En lien avec le centre national de référence des Escherichia coli (Institut Pasteur et hôpital Robert Debré de Paris) et la Direction générale de l'alimentation, en coordination avec la Direction générale de la Santé, nous avons immédiatement lancé les investigations sur les cas de SHU afin d’identifier une éventuelle source de contamination commune et mettre en place les mesures de gestion appropriées. Ces investigations ont conduit à identifier des éléments épidémiologiques, microbiologiques et de traçabilité convergents, faisant le lien entre au moins une partie de ces cas de SHU et des fromages Morbier produits par la société Route des Terroirs, sans pour autant pouvoir à ce stade exclure d’autres sources de contamination.»

Le producteur retire ses fromages
C'est peut-être le cas à Toulouse où «tous les enfants n'ont pas fait le même repas, les investigations continuent» concernant les enfants de la crèche des Minimes, confie-t-on au Capitole. Le gouvernement précise que : «Le producteur de ces fromages en lien avec les autorités sanitaires a décidé et procédé au retrait et au rappel de certains de ses fromages au lait cru : morbier, tomme et raclette, distribués sur l’ensemble du territoire national et fabriqués jusqu’au 11 octobre». Il est demandé aux personnes qui détiendraient ces produits de ne pas les consommer.

Du côté de la mairie, autre son de cloche, la bactérie E. coli n'aurait pas été identifiée. «Des analyses avaient été menées sur des plats témoins, conservés 7 jours, de ce que les enfants et les bébés avaient mangé. Leur résultat excluait la présence de la bactérie E. coli. Les analyses remontaient sur l’alimentation servie depuis le 2 novembre. Le fromage incriminé avait été servi 17 jours avant leur hospitalisation et seuls les repas de deux enfants sur les 6 hospitalisés proposait ce fromage. Par ailleurs le travail continue en lien avec l’ARS pour comprendre ce qui s’est passé.»

France : Cas groupés de syndrome hémolytique et urémique pédiatriques liés à des fromages à pâte pressée non cuite à base au lait cru

«Les autorités rappellent les recommandations sanitaires dans le cadre du retrait – rappel de fromages à pâte pressée non cuites à base de lait cru», source ministère de la Santé du 14 décembre 2023.

Les autorités rappellent les recommandations sanitaires dans le cadre du retrait – rappel de fromages à pâte pressée non cuites à base de lait cru (morbier, raclette et tomme), fabriqués par la société Route des Terroirs. Ce retrait, initié depuis le 8 décembre 2023, fait suite à des investigations menées autour de cas groupés de syndrome hémolytique et urémique (SHU) pédiatriques.

En novembre 2023, 6 cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU) dus à la bactérie E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) ont été identifiés dans une crèche de Toulouse. L’état de santé actuel de ces enfants ne suscite plus d’inquiétudes.

Santé Publique France en lien avec le centre national de référence des Escherichia coli (Institut Pasteur et Hôpital Robert Debré de Paris) et la Direction générale de l’Alimentation, en coordination avec la Direction générale de la Santé, ont immédiatement lancé les investigations sur les cas de SHU afin d’identifier une éventuelle source de contamination commune et mettre en place les mesures de gestion appropriées.

Ces investigations ont conduit à identifier des éléments épidémiologiques, microbiologiques et de traçabilité convergents, faisant le lien entre au moins une partie de ces cas de SHU et des fromages Morbier produits par la société Route des Terroirs, sans pour autant pouvoir à ce stade exclure d’autres sources de contamination.

Le producteur de ces fromages en lien avec les autorités sanitaires a décidé et procédé au retrait et au rappel de certains de ses fromages au lait cru : morbier, tomme et raclette, distribués sur l’ensemble du territoire national et fabriqués jusqu’au 11 octobre 2023. Les produits concernés peuvent être identifiés d’après les fiches publiées sur RappelConso ou auprès de leurs points de vente.

Compte tenu des constats effectués par les services de contrôle de la direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations du Jura, l’établissement fait en outre l’objet d’une procédure de suspension de son agrément sanitaire.

Commentaire
Rien à ajouter à ce communiqué du ministère de la Santé.

Une interrogation demeure, le 13 octobre 2023, les Pays-Bas ont notifié au RASFF de l’UE le 13 octobre 2023 la présence de Escherichia coli producteurs de shigatoxines dans du Morbier de France.
- S’agit-il de la même fromagerie responsable des nombreux rappels depuis le 6 décembre 2023 ?
- Si oui, pourquoi n’a-t’on rien entrepris ?

Près de deux mois après, la France a nofifié au RASFF de l’UE le 13 décembre 2023 la présence de Escherichia coli producteurs de shigatoxines dans du Morbier de France.
Toujours la même question, 
- S’agit-il de la même fromagerie qui a été mise en cause le 13 octobre 2023 ?

Il était une fois, les pathogènes, les fromages et l’Anses

Du 6 au 14 décembre 2023, 28 fromages ont été rappelés pour cause de présence de STEC, mais comme l’on dit sans transition, voici que l’Anses nous informe le 15 décembre 2023, «Fabriquer des fromages pour étudier les risques sanitaires»

Pour étudier les risques de transmission d’organismes pathogènes via la consommation de fromages, plusieurs équipes de l’Anses vont en fabriquer en laboratoire. Une tâche rendue complexe par les précautions nécessaires pour éviter toute contamination extérieure par les microorganismes étudiés.

Deux projets portant sur les risques de transmission de microorganismes pathogènes de l’animal à l’être humain via la consommation de fromages ont été initiés ces derniers mois.

- virus de l’encéphalite à tiques : comprendre les différences entre fromage de chèvre et de vache
- Brucella melitensis : évaluer le risque de contamination du reblochon

Pour les autres pathogènes, prière de vous adresser à l’Anses ...

Complément du 17 décembre 2023
Selon ce RappelConso, il y a eu, à ce jour, 99 avis de rappel de fromages pour cause de présence de STEC et 653 avis de rappels (tous produits confondus) pour cause de présence de Listeria monocytogenes ...

Voici le vainqueur 2023 du concours d'art sur milieu gélosé de l'ASM

Nous sommes ravis d'annoncer les gagnants du concours d'art sur milieu gélosé de cette année, parrainé par MlliporeSigma. Félicitations à Ella Rotman, notre grande gagnante, pour son travail «Alien Medley» ! Découvrez les autres gagnants sur notre site ici. Source American Society for Microbiology.

Val d'Oise : Fermeture administrative d'un restaurant à Cergy en raison du risque de contamination ou de développement de micro-organismes et d’intoxication alimentaire

- denrées dont les dates de consommation sont dépassées
- locaux sales
- denrées conservées dans des conditions inadéquates
- bonnes pratiques d’hygiène non respectées
- locaux non équipés de dispositifs permettant le nettoyage hygiénique des mains non assurée
- moyens de lutte contre les nuisibles insuffisants

Du fait de ces manquements l’établissement présente un danger grave pour la santé publique en raison du risque de contamination ou de développement de micro-organismes et d’intoxication alimentaire.

La mesure de fermeture sera levée dès que l’établissement sera aux normes en vigueur. 

Commentaires d’internautes
- Oh mon Dieu à force de suivre votre page je ne vais plus aller manger à l’extérieur ! Est-ce que vous pouvez également publier les restaurants contrôlés «safe» ?!
- C’est une fermeture définitive et des peines de prison qu’il faut là pas une fermeture temporaire, c’est criminel.
- Bravo monsieur le préfet. On ne s'improvise pas restaurateur et ce manque d'hygiène est dangereux voir criminel. Je vous félicite.
- Le souci vient aussi du fait que les restaurateurs ne savent pas faire appel quand ils commencent à avoir des difficultés... Il faut demander de l'aide au tribunal de commerce…
- Oh punaise c’est mon resto préféré. Ma copine a été malade après y avoir mangé l’autre fois mais on a mis ça sur le fait d’avoir trop mangé.
- Moi aussi j'aimais bien y aller avec ma collègue... Un peu choquée parce que je pensais pas que ce resto était comme ça, mais c'est vrai que les savons des toilettes façons école étaient pas du tout hygiéniques et aux normes...  
 - Bravo Préfet 95 ... si toutes les préfectures pouvaient prendre exemple.
- Choquée! Le nombre de personne que je vois manger là-bas tous les midis... Je le suis toujours dis que ça a l'air bon du coup. Comme quoi...
- Bravo monsieur le préfet. On ne s'improvise pas restaurateur et ce manque d'hygiène est dangereux voir criminel. Je vous félicite.
- Ah le 95 de fermeture en fermeture. Ça donne pas envie de manger dehors !
- Je suis fier de vous, une victoire de plus !!
- C’est très bien d’afficher ce genre de restaurants. J’espère que les sanctions pénales aussi vont tomber et que son resto fermera pour toujours. Toutes les autres préfectures devraient commencer à afficher ce genre de resto sur les réseaux sociaux.
- Punaise ! J'en connais a la pelle qui mange là-bas et en plus c'était même pas bons.
- Je trouve ça très bien d’afficher les restaurants qui ne respectent pas les règles en matière d’hygiène espérons que ça pousse les restaurateurs a être vraiment vigilants.
- Le resto a l’air clean en plus, ça fait peur de fou de se dire que derrière c’est degueu.
- Ma parole je ne vais plus manger dans des restaurants... Tellement sale je préfère manger chez moi.
- Ce type de restaurant est le plus dangereux de tous. En apparence propre, pizza généreuses et pas mauvaises bref tout pour plaire mais voilà la réalité. Nous avons etes très malades après un dîner la bas. BRAVO AU PRÉFET DU VAL D’OISE mais cela mérite une fermeture définitive.
- Il devrait être fermé pour toujours à vomir ils ont pas Honte même plus envie de manger dans un restaurant.

Manifestations d'agriculteurs ici et là en France

Vendredi 15 décembre 2023, le blog fera paraître le Top 10 de l’année 2023 de la sécurité des aliments en France. Il s’gait d’une mise en perspective de quelques faits saillants, mais aussi avec des absents …

Météo et bassines en France

Vendredi 15 décembre 2023, le blog fera paraître le Top 10 de l’année 2023 de la sécurité des aliments en France. Il s’gait d’une mise en perspective de quelques faits saillants, mais aussi avec des absents …

Cas groupés à Listeria monocytogenes lié à des produits de la pêche dans cinq pays européens

«Cas groupés à Listeria monocytogenes lié à des produits de la pêche dans cinq pays européens, source EFSA et ECDC du 13 décembre 2023

Des produits de la pêche prêts à consommer, principalement du saumon fumé, sont probablement à l'origine d'un foyer épidémique à Listeria monocytogenes qui frappe actuellement plusieurs pays, affirment les experts de l'EFSA et de l’ECDC dans une évaluation préliminaire rapide de ce foyer.

Entre 2022 et 2023, ce foyer de cas a touché l'Autriche, la Belgique, l'Italie, l'Allemagne et les Pays-Bas, avec des rapports faisant état de 17 cas et de deux décès. Les infections sont survenues principalement chez des personnes âgées. Des cas humains antérieurs liés au foyer épidémique ont été détectés depuis 2011.

Des techniques avancées de typage moléculaire ont permis d'identifier le variant de Listeria monocytogenes détectée dans la majorité des cas recensés entre 2022 et 2023. L’analyse des données suggère un lien avec deux établissements en Lituanie au cours de la même période. Il s'est avéré que ces établissements avaient introduit des produits de la pêche contaminés sur les marchés de détail en Allemagne et en Italie. La production a été arrêtée dans l'une des usines lituaniennes, ce qui a probablement permis de réduire le risque d'infection. Les données relatives à la distribution des produits contaminés en Autriche, en Belgique et aux Pays-Bas ne sont pas disponibles à l'heure actuelle.

Les experts de l'EFSA et de l'ECDC estiment que des investigations supplémentaires sont nécessaires pour identifier l'origine de la contamination. Cela permettra aux autorités nationales de mettre en œuvre des mesures de maîtrise et de réduction ciblées. Les experts recommandent également de respecter les bonnes pratiques de fabrication, d'hygiène et de contrôle de la température tout au long de la chaîne de production, de distribution et de stockage des denrées alimentaires, y compris à la maison. Il est conseillé aux consommateurs de maintenir la température du réfrigérateur à un niveau suffisamment bas pour empêcher la prolifération potentielle de bactéries telles que Listeria, qui pourraient être présentes dans les aliments prêts à consommer.

Sur 94 cas confirmés, la Suède a signalé le premier cas en 2011. L'Allemagne en compte le plus avec 45, suivie de la Belgique avec 17 et de l'Italie avec 15. Le Royaume-Uni a enregistré un cas.

Des données sur l'âge et le sexe étaient disponibles pour 76 cas provenant de six pays. La tranche d'âge des patients était de 13 à 93 ans, avec une médiane de 78 ans. Le groupe le plus touché était celui des 75 à 84 ans. Sur 54 cas pour lesquels des informations ont été recueillies, 52 ont été hospitalisés et 17 sont décédés à cause ou à cause d'une infection à Listeria.

Un cluster actif
Sur la base de la similarité génomique, les cas peuvent être divisés en trois sous-groupes. Le sous-groupe 1 compte 64 cas dans cinq pays entre 2016 et 2023, dont 17 en 2022 et 2023. Dix personnes sont décédées, dont cinq en 2020, deux en 2019 et une en 2021, 2022 et 2023. Sous-groupes 2 et 3 sont historiques, avec 30 cas entre 2011 et 2021.

En 2020, l'EFSA et l'ECDC avaient préparé un résumé de notification conjoint, qui n'a pas été rendu public, d'un cluster à Listeria lié à des poissons signalé par l'Allemagne. Alors que des cas continuent d’être enregistrés dans différents pays, les agences publient une évaluation de l’épidémie.

Les enquêtes alimentaires nationales, la traçabilité et les données génomiques ont identifié 34 isolats de Listeria monocytogenes provenant de 12 produits de la pêche et un isolat provenant de l'environnement de transformation au sein du premier sous-groupe.

Persistance de la souche sur plusieurs années
L'analyse du séquençage a révélé la souche épidémique dans deux usines de transformation en Lituanie et leurs produits de poisson prêt à consommer scellés entre 2016 et 2023. Entre 2022 et 2023, les produits contaminés provenant de ces usines ont été vendus au détail en Allemagne et en Italie.

À la mi-septembre 2023, à la suite des conclusions d’une enquête italienne, l’agence lituanienne de sécurité des aliments a dit que le transformateur impliqué, qui s’approvisionnait en poissons en Norvège, avait arrêté sa production. Le saumon fumé à froid a été testé négatif pour Listeria. Un échantillon de l'environnement de transformation provenant d'une surface non en contact avec les aliments s'est révélé positif pour Listeria monocytogenes. Un échantillonnage d'emballages scellés de saumon fumé réfrigéré et collecté au domicile d'un patient en Italie s'est révélé positif pour Listeria monocytogenes à 3 000 000 et 820 000 UFC/g.

Un échantillon de saumon fumé réfrigéré collecté dans un commerce de détail en Allemagne en mai 2023 s'est également révélé positif à la Listeria. Une autre usine en Lituanie l'a fabriqué.

Vendredi 15 décembre 2023, le blog fera paraître le Top 10 de l’année 2023 de la sécurité des aliments en France. Il s’gait d’une mise en perspective de quelques faits saillants, mais aussi avec des absents …

mercredi 13 décembre 2023

On donne vraiment la parole à n'importe qui

Surtout ne tenez pas compte de l'avis de ce triste Monsieur ...

Vendredi 15 décembre 2023, le blog fera paraître le Top 10 de l’année 2023 de la sécurité des aliments en France. Il s’gait d’une mise en perspective de quelques faits saillants, mais aussi avec des absents …