lundi 22 avril 2019

Les autorités de Nouvelle-Zélande souhaitent recueillir des commentaires sur les règles applicables au lait cru


« Les autorités de Nouvelle-Zélande souhaitent recueillir des commentaires sur les règles applicables au lait cru non pasteurisé », source Food Safety News.

Les autorités de Nouvelle Zélande souhaitent recueillir des commentaires à la fin du mois sur le fait de savoir si les règles régissant la transformation et la vente de lait cru de consommation fonctionnent comme prévu. Entre 2009 et 2016, il y a eu 46 foyers de cas où la consommation de lait cru était un facteur de risque. Parmi les personnes concernées, au moins 70% concernaient des enfants âgés de 1 à 16 ans et 28 étaient causés par Campylobacter et quatre par STEC.

Le New Zealand Ministry for Primary Industries (MPI) a déclaré que le travail ne consistait pas à réécrire les règles, ni à apporter des changements radicaux, mais cela constituait une évaluation du système existant. L'agence a également promis une autre occasion de formuler des commentaires si des travaux supplémentaires sont effectués sur les règlements.

Un sondage concerne les consommateurs et les consommateurs et les buveurs de lait cru, non pasteurisé et un autre, les fournisseurs, pour leur permettre de revoir le Raw Milk for Sale to Consumers Regulations 2015.

Les exigences relatives à la vente de lait cru aux consommateurs sont entrées en vigueur en mars 2016. Elles visaient à gérer les risques pour la santé publique tout en tenant compte de la demande des consommateurs pour le produit. Il y a eu une période de transition pour les producteurs existants jusqu'en novembre 2016.

En vertu de ces exigences, les agriculteurs doivent s'inscrire auprès du MPI pour vendre du lait cru, le produit doit être livré à domicile ou acheté à la ferme, les points de collecte ne sont pas autorisés et l’étiquetage doit être utilisé pour mettre en évidence les risques pour la santé.

Les avis et l’étiquetage sur les conteneurs et sur les lieux de vente sont obligatoires depuis novembre 2016. Ils doivent également indiquer la date de péremption, des informations sur la réfrigération, les coordonnées du producteur qui a produit le lait cru et des recommandations spécifiques à l'intention des consommateurs faisant partie des groupes à risque, tels que les jeunes, les femmes enceintes, les personnes âgées et les personnes dont le système immunitaire est affaibli.

Le MPI a déclaré que l'option la plus sûre consiste à ne consommer que du lait pasteurisé ou de chauffer le lait cru à 70°C et le maintenir à cette température pendant une minute.

Les consommateurs peuvent acheter n’importe quelle quantité de lait cru pour leur usage personnel et domestique, mais il est illégal de le vendre en tant que lait ou en tant que partie d’un autre produit comme du fromage.

Les producteurs vendant du lait cru doivent enregistrer le nom, l’adresse et le numéro de téléphone du client, ainsi que le volume et la date de vente. Cela leur permettra de contacter le consommateur si un lot ne réussit pas aux analyses sanitaires.

Le lait cru, non pasteurisé, de tout animal peut être contaminé par des bactéries pathogènes, notamment E. coli producteurs de shigatoxines (STEC), Listeria et Campylobacter.

Les sondages en ligne, anonymes, qui durent 10 minutes, peuvent être complétés jusqu'au 30 avril en suivant ce lien.

En France, le ministère de l’agriculture a publié un communiqué le 12 avril 2018, « Consommation de fromages à base de lait cru : rappel des précautions à prendre ».

Les autorités sanitaires recommandent aux populations fragiles de ne pas consommer de lait cru ni de fromages au lait cru. Ces préconisations concernent :



  • les jeunes enfants ;
  • les femmes enceintes ;
  • les personnes immunodéprimées, c'est-à-dire les personnes déjà malades, très fatiguées voire hospitalisées.
Mis sur le marché sans traitement thermique préalable, le lait cru et les produits fabriqués à partir de lait cru sont très sensibles à la contamination éventuelle de la matière première par des bactéries pathogènes. En effet, malgré les précautions prises par les professionnels, l'infection des mamelles ou un incident lors de la traite peut conduire à une contamination du lait par des bactéries pathogènes, naturellement présentes dans le tube digestif des ruminants (Salmonella, Listeria, Escherichia coli...). Si ces contaminations peuvent n'avoir qu'un faible impact sur des adultes en bonne santé, elles peuvent, en revanche, provoquer des troubles sérieux, voire conduire au décès, pour des personnes sensibles.




Parmi les fromages à base de lait cru figurent notamment le Reblochon, le Roquefort, le Salers, le Brie, le Picodon, le Pélardon, certains camemberts, le Morbier et le Mont d'Or. Mieux vaut donc préférer les fromages à pâte pressée cuite (type Emmental, Comté, Abondance, Beaufort, Gruyère, etc.), les fromages fondus à tartiner et les fromages au lait pasteurisé. Pour rappel, il importe de conserver les produits laitiers en veillant au respect de la chaîne du froid.

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