mercredi 3 avril 2019

Les programmes de gestion de l’utilisation des antibiotiques ne sont pas mis en œuvre de manière optimale dans les unités de soins intensifs françaises



« Les programmes de gestion de l’utilisation des antibiotiques ne sont pas mis en œuvre de manière optimale dans les unités de soins intensifs françaises. Des efforts d'amélioration et un suivi régulier du niveau de mise en œuvre sont nécessaires. » telles sont les conclusions tirées d’une étude française. 

Un sondage national a révélé que des éléments de programmes du programme de gestion de l’utilisation des antibiotiques avaient été mis en œuvre dans la plupart des unités de soins intensifs (USI) françaises, mais à des degrés divers, ont rapporté des chercheurs français dans le Journal of Antimicrobial Chemotherapy.

Le sondage en ligne a été envoyé aux spécialistes français des unités de soins intensifs en janvier 2018, et 113 sur 206 (55%) ont répondu. L'accès à l'épidémiologie locale concernant la résistance bactérienne a été rapporté dans 84% des unités de soins intensifs, mais l'accès systématique aux recommandations en matière de lignes directrices de la prescription d'antibiotiques et aux données de consommation d'antibiotiques - deux éléments essentiels des programmes de gestion de l’utilisation des antibiotiques - n'ont été rapportés que dans respectivement, 54% et 65% des unités de soins intensifs. En outre, seuls 46% ont indiqué limiter la durée du traitement antibiotique.

Parmi les autres résultats notables, 94% des unités de soins intensifs ont déclaré un responsable du programme de gestion de l’utilisation des antibiotiques, 62% et 59% des unités de soins intensifs ont signalé la disponibilité de techniques de biologie moléculaire et de spectrométrie de masse pour l'identification rapide des bactéries, et 46% ont signalé une surveillance thérapeutique des antibiotiques bêta-lactames. Seulement 43% des répondants connaissaient l'expression gestion de l’utilisation des antimicrobiens et/ou des antibiotiques.

Les auteurs de l’étude indiquent que les résultats suggèrent que les mesures de gestion de l’utilisation des antibiotiques mises en œuvre au niveau des hôpitaux ne sont pas nécessairement appliquées dans tous les départements et qu’il pourrait être nécessaire de surveiller les principaux éléments des programmes de gestion de l’utilisation des antibiotiques en particulier dans les départements clés tels que les unités de soins intensifs.

Source CIDRAP News.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.