vendredi 18 mars 2022

Rappel massif en France de pizzas surgelées Fraîch’Up Buitoni

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«Rappel de pizzas surgelees Fraîch’Up Buitoni», source communiqué de presse de Buitoni du 18 mars 2022.

Après avoir été informé de la présence de bactéries E-coli dans la pâte d’une pizza surgelée de la gamme Fraîch’Up et parce que la santé et la sécurité des consommateurs est sa première priorité, Buitoni a décidé, par mesure de précaution, de procéder à un rappel immédiat de l’ensemble des pizzas surgelées Fraîch’Up.
Nos procédures de fabrication, nos contrôles qualité et le respect des consignes de conservation, de préparation et de cuisson, garantissent l’hygiène et la sécurité alimentaire de nos pizzas.
Il est demandé aux consommateurs ayant acheté des pizzas surgelées Fraîch’Up avant le 18 mars 2022 de :
- Ne pas les consommer
- Faire une photo de l’emballage avec les références du produit (Date Limite de Consommation, numéro de code barre, numéro de lot, heure de production) afin d’obtenir un remboursement en contactant le service consommateurs au 0800 22 32 42 (service et appel gratuits),
- Jeter les produits.
Buitoni présente toutes ses excuses aux consommateurs et à ses clients.
Le communiqué de Buitoni ne précise pas les volumes, les lots et les pays concernés.

Alors que les autorités procèdent actuellement à des enquêtes face à la recrudescence de cas de contaminations graves à la bactérie E. coli, Pierre-Alexandre Teulié, directeur général chargé de la communication de Nestlé France, a assuré à l'AFP qu'il n'existait «aucun lien avéré» entre les produits Nestlé et les «intoxications survenues». Le rappel est une «initiative de Buitoni au nom du principe de précaution» 

«Nous avons été avertis qu'une pizza non consommée présentait une trace d'Escherichia coli au-delà de la limite des normes règlementaires», a déclaré M. Teulié à l'AFP. «Une des caractéristiques des pizzas surgelées, c'est que les Escherichia coli disparaissent avec la chaleur, une pizza passée au four ne présente plus de danger si elle est consommée», selon le directeur général chargé de la communication.

D’après RappelConso, sont concernées les Pizza Fraich'Up de marque Buitoni ayant pour référence, «Toutes les références de la gamme FRaich'Up achetées avant Fin Mars», c’est-à dire du 01/06/2021 au 31/03/2022. Voir la liste détaillée ici.

Rappelons que parmi le rappel des recommandations pour prévenir le syndrome hémolytique et urinaire, publiées par Santé publique de France dans le cadre du «Point sur les investigations en cours concernant des cas graves de syndrome hémolytique et urémique (SHU) chez l’enfant», il y a «les préparations à base de farine (pizza/pâte à cookies/gâteau/à tarte...) ne doivent pas être consommées crues ou peu cuites.»

Attendons la suite pour savoir ce qu’il en est avec précision, cela étant le problème posé par les aliments surgelés est le risque d'être oublié au fond du congélateur, d'où la nécessité d'une vaste campagne d'information auprès des consommateurs, à suivre ...

Complément du 24 mars 2022Selon 60 millions de consommateurs,
Interrogée par 60 Millions de consommateurs, l’entreprise explique que cette pizza a été retrouvée par les autorités dans le congélateur d’une famille ayant eu un cas d’infection. C’est dans cette pizza – qui n’avait été ni consommée ni cuite – que les enquêteurs ont détecté des «traces» du colibacille.
Fraîch’Up est la seule gamme de pizzas surgelées à pâte crue vendue par Buitoni. Elle se caractérise par une pâte épaisse, qui lève en cuisant. Or, ce type de pizza demande une cuisson beaucoup plus longue qu’une pizza surgelée classique: au four traditionnel, il faut compter de 17 à 19 minutes à 240°C; et, en chaleur tournante, de 16 à 18 minutes à 230°C.

Mise à jour du 27 mai 2022. «Pizzas Buitoni: sept nouvelles plaintes déposées après des intoxications par E. Coli», selon La Voix du Nord.
Sept nouvelles familles ont décidé de porter plainte contre le fabricant de pizzas surgelées, selon RTL.

Mise à jour du 29 mai 2022. On lira l’article d’Olivia Détroyat, «Affaire Buitoni: enquête sur les défaillances sanitaires de Nestlé», paru dans Le Figaro en ligne du 17 mai 2022. Dans le journal papier du 28 mai, le titre devient «Buitoni: les raisons de la sortie de piste de Nestlé». Article réservé aux abonnés ou aux lecteurs du journal.
Réputé pour sa rigueur, le géant suisse est rattrapé par une dérive sanitaire locale. Sa discrétion est mal perçue.
Alors que le patron France de Ferrero a fait vendredi son mea culpa après le scandale des œufs Kinder contaminés à la salmonelle, rien de tel pour Nestlé. Sous le feu des projecteurs depuis plus de deux mois à cause de ses pizzas Buitoni Fraîch’Up contaminées à la bactérie E. coli, le géant suisse garde toujours le silence. Pourtant, sept nouvelles plaintes ont été déposées ce vendredi au tribunal judiciaire de Paris, et une enquête judiciaire planche sur les causes et responsabilités d’une des plus grandes secousses sanitaires qu’ait connues le leader mondial de l’alimentation (87 milliards d’euros de chiffre d’affaires).


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La Suisse est pour une identification claire des denrées confectionnées à l'étranger

«Identification claire des denrées confectionnées à l'étranger», source agir info.

Une désignation claire du pays de provenance devra être apposée sur les denrées alimentaires confectionnées ou préconfectionnées à l'étranger. Par 21 voix contre 17 et 3 abstentions, le Conseil des Etats a accepté jeudi une motion du National.

Une plus grande transparence est nécessaire pour que les consommateurs puissent prendre la meilleure des décisions entre les produits fabriqués en Suisse et ceux provenant de l'étranger.

Il faut le faire non seulement pour les consommateurs mais aussi pour favoriser l'agriculture nationale. Et de donner l'exemple de tomates pelées en boîte viennent de Chine, alors qu'on pourrait penser qu'elles sont originaires d'Italie.

L'objectif du texte est déjà en grande partie atteint. La motion durcira les dispositions actuellement en vigueur. Ce sera un obstacle au commerce par rapport aux dispositions européennes. Les produits devront aussi être réétiquetés, ce qui se répercutera sur leur prix.

La situation est déjà bonne en Suisse en la matière, a également argumenté le ministre de l'intérieur Alain Berset. Le droit actuel résulte déjà d'un compromis, aller plus loin demandera plus d'efforts pour les entreprises concernées.
Auteur : Agence Télégraphique Suisse (ATS)

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La Commission européenne dit qu'il n'y a aucune preuve que la Bulgarie ait émis de fausses alertes de sécurité des aliments

Bien entendu, cela n’engage que moi qui observe les données de sécuirté des aliments ici et là, il y en aurait des choses à dire sur le réseau d’alerte rapide sur les denrées alimentaires et les aliments pour animaux ou RASFF, à commencer par son nom ‘réseau d’alerte rapide’, qui n’a en fait rien de rapide, tant les réponses aux alertes par les Etats membres mettent généralement un certain temps voir un temps certain … 

Voici donc narrée par Joe Whiworth de Food Safety News, une nouvelle histoire assez curieuse relative au RASFF, mais aussi de fraternite entre les différents Etats membres de l’UE, jugez plutôt, «La Commission européenne dit qu'il n'y a aucune preuve que la Bulgarie ait émis de fausses alertes de sécurité des aliments».

Coome on pouvait s’y attendre, la Commission européenne a déclaré que rien n'indiquait que les alertes lancées par la Bulgarie concernant la présence de Salmonella dans la viande de volaille polonaise en 2020 n'étaient pas justifiées.

Krzysztof Jurgiel, ancien ministre polonais de l'agriculture et du développement rural et membre du groupe des conservateurs et réformistes européens au Parlement européen, a demandé si la Commission était consciente qu'il pourrait y avoir un problème potentiel.

Dans une question parlementaire écrite, «Probabiles pratiques illégales et de discrimination par des fonctionnaires de l'Agence bulgare de sécurité des aliments (BFSA) à l'encontre de la viande de volaille polonaise», Jurgiel a cité les travaux de la commission anti-corruption du Parlement bulgare sur l'Agence bulgare de sécurité alimentaire (БАБХ) de 2019 à 2021.

Jurgiel a dit avoir trouvé une réglementation qui empêchait la viande de volaille polonaise d'entrer sur le marché jusqu'à ce qu'elle soit testée pour Salmonella, ainsi que ce qu'il a appelé des «procédures ambiguës» pour des analyses, qui étaient souvent effectués par des laboratoires privés malgré l'accès à une installation d’analyses en interne.

Aucun acte répréhensible suspecté
En 2020, la Bulgarie a signalé 32 notifications de la présence de Salmonella dans de la viande de volaille polonaise au système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF). En 2021, seuls cinq notifications ont été adressées.

Selon le dernier rapport annuel du RASFF, il y a eu près de 300 signalements de la présence de Salmonella dans des produits de viande de volaille en provenance de Pologne en 2020. Il y a déjà 12 notifications depuis le début de l’année 2022.

Jurgiel a dit que toute influence sur les alertes au RASFF pourrait affecter la crédibilité des organisations de sécurité des aliments de l'UE et du marché unique.

Stella Kyriakides, au nom de la Commission européenne, a déclaré que rien ne suggérait que les notifications au RASFF de l’UE par la Bulgarie n'étaient pas justifiées par des faits car elles étaient basées sur des analyses de laboratoire et la Commission n'avait aucune indication qu'elles étaient fausses.

La Commission a demandé des éclaircissements aux autorités bulgares, mais elle a été informée que la réglementation relative aux analyses de dépistage de Salmonella sur les volailles polonaises n'était plus en vigueur et qu'il n'était donc pas nécessaire d'inspecter par l'agence nationale.

L’UE, égalité des chances ?
Une autre question, posée par Tom Vandenkendelaere du Parti populaire européen au Parlement européen, «Audits européens des agences nationales de sécurité des aliments en réponse aux infections à Salmonella» a soulevé des points sur l'efficacité des agences nationales de sécurité des aliments et sur l'égalité des chances pour les producteurs de viande de poulet ou de dinde.

Vandenkendelaere a fait référence à un rapport du programme Pano TV qui a révélé que des donénes de l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) de 2020 et 2021 montraient qu'un échantillon de viande de poulet ou de dinde sur 20 dans les magasins était positif pour Salmonella en Belgique. La viande de volaille provenait d’autres pays dont la Pologne.

Le député européen a interrogé la Commission sur les audits effectués les années précédentes, les enseignements tirés et si elle envisageait d'accroître ce suivi.

Dans une réponse écrite, Kyriakides a dit que huit audits en 2022 comprendront l'hygiène d'abattage de différentes espèces, y compris les volailles.

Le programme de travail pour cette année prévoit également neuf audits dans différents États membres portant sur les contrôles de la sécurité sanitaire de la viande et de Salmonella.

«Au niveau de la production primaire, la principale faiblesse restante des programmes de contrôle est le faible taux de détection de Salmonella dans les échantillons prélevés par les opérateurs par rapport aux échantillons officiels», a-t-elle dit.

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Propos entendus sur les dangers du New Green Deal de la Commission européenne

L'absurdité de la startégie de la Commission européenne dans toute sa splendeur ...

Les jachères, déjà une absurdité en temps normal…une réalité encore plus choquante dans le cadre de la crise ukrainienne, selon @BruCardot, agriculteur dans l’Aisne 👉 pic.twitter.com/h4Upd7t1um

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A propos de la viabilité de Escherichia coli producteurs de shigatoxines, Salmonella spp. et Listeria monocytogenes pendant la préparation et le stockage de fuet, une saucisse de porc espagnole traditionnelle sèche

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En France, on se souvient du fuet espagnol. C’est même la dernière alerte alimentation rapportée par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, le 17 juillet 2021 avec le «Retrait et rappel de fuets (saucisses sèches espagnoles) contaminés par des salmonelles». On apprend ainsi qu’il y a eu 45 cas de salmonelloses (dont 27 enfants) et que «Les personnes malades ont toutes consommé du fuet (saucisse sèche espagnole) avant l’apparition de leurs symptômes.» 

Le blog avait rappelé, je vous la fais courte, que ce ‘retrait et rappel’ était tardif compte tenu de ce qui se passait depuis un certain temps autour de ce type de produit dans l’UE et de Salmonella. Voir l’article Les contrôles dans les pays de l’UE, c’est bienvenue chez les bisounours. Nouvelle épidémie de salmonellose en France liée à du fuet espagnol.

Ce contexte étant été rappelé, voici donc que vient de paraître une étude espagnole intéressante dans Journal of Food Protection à propos de la «Viabilité de Escherichia coli producteurs de shigatoxines, Salmonella spp. et Listeria monocytogenes pendant la préparation et le stockage de fuet, une saucisse de porc espagnole traditionnelle sèche. Une sorte de réponse scientifique du berger à la bergère ...

Résumé
Nous avons surveillé la viabilité des Escherichia coli producteurs de shigatoxines (STEC), Salmonella spp. et Listeria monocytogenes pendant la préparation et le stockage du fuet. Du porc haché grossier (environ 35% de matières grasses) a été mélangé avec du sel (2,5%), du dextrose (0,3%), des ferments (environ 7,0 log UFC/g), de la poudre de céleri (0,5%) et du poivre noir moulu (0,3%), et ensuite le tout a été inoculé séparément avec un cocktail de plusieurs souches (environ 7,0 log UFC/g) de chaque pathogène. La viande a été farcie dans un boyau naturel de porc de diamètre de 42 mm et fermenté à 23°C dans un encironnement de 95% d'humidité relative (HR) à ≤ pH 5,3 (≤ 48 h). Les saucisses sont ensuite séchées à 12°C dans un environnement de 80% HR avec une aw 0,89 (pendant 33 jours) ou une aw 0,86 (pendant 60 jours). Une partie de chaque lot de fuet a été soumise à un traitement à haute pression (HPP, 600 MPa/3 min) avant que les saucisses ne soient conditionnées sous vide et stockées pendant 30 jours à 20°C. Après la fermentation, le nombre de pathogènes est resté relativement inchangé (réduction ≤0,35 log UFC/g), alors que des réductions d'environ 0,8 à 3,2 log UFC/g ont été obtenus après séchage du fuet à une aw 0,89 ou 0,86. Que le fuet ait été ou non traité par haute pression, des réductions supplémentaires d'env. 2,2 à ≥5,3 log UFC/g après séchage ont été atteints après 30 jours de stockage à 20°C. Pour le fuet non traité par haute pression et séché à une aw 0,89 et stocké pendant 30 jours à 20°C, des réductions totales de ≥5,3 log UFC/g des niveaux de STEC ou de Salmonella spp. ont été atteints, tandis que les niveaux de L. monocytogenes ont été réduits d'environ 3,6 log UFC/g. Des réductions totales de ≥5,3 log UFC/g des niveaux des trois pathogènes ont été obtenues après séchage du fuet non traité par haute pression avec une aw 0,86. Pour le fuet séché à une aw 0,89 ou 0,86, traité par haute pression, puis stocké pendant 30 jours à 20°C, des réductions totales de >6,2 log UFC/g des niveaux des trois pathogènes ont été obtenues. Les paramètres de traitement testés ici, avec ou sans application d’une haute pression, ont eu des réductions validées de ≥2,0 ou ≥5,0 log UFC/g des niveaux de STEC, Salmonella spp. et L. monocytogenes ont été obtenues pendant la préparation et le stockage du fuet. 

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De la présence de parasites dans des salades et des baies prêtes à consommer achetées en Italie, selon une étude

«De la salade et des baies prêtes à consommer achetées en Italie sont contaminées par Cryptosporidium spp., Giardia duodenalis et Entamoeba histolytica», source article paru dans International Journal of Food Microbiology

Faits saillants
- Nous avons analysé des produits réfrigérés italiens et importés pour la contamination par des parasites.
- La microscopie (FLOTAC) et des méthodes moléculaires ont été utilisées.
- Des génotypes de Giardia A, B et E, et quatre espèces de Cryptosporidium ont été détectés.
- Entamoeba histolytica a ét détecté au microscope et au niveau moléculaire dans des myrtilles importées.
- Des produits réfrigérés sur le marché italien pourraient être une source de transmission pour certains parasites.

Résumé
Des salades et les baies prêtes à consommer (PAC) sont de plus en plus consommées dans les pays industrialisés. Ces produits peuvent être contaminés par des parasites pathogènes responsables d'épidémies d'origine alimentaire dans le monde entier. En Italie, il existe peu de données sur la contamination des salades et des baies PAC par des stades de transmission parasitaire, ce qui nécessite des investigations plus approfondies. Pour estimer la prévalence de la contamination par Cryptosporidium spp. et Giardia duodenalis dans ces produits réfrigérés, un total de 324 emballages de salades composées PAC locales, appartenant à trois marques industrielles différentes, et 324 emballages de baies, des myrtilles du Pérou, des mûres du Mexique, des framboises d'Italie, ont été achetés dans des supermarchés situés à Bari et à Foggia, dans la région des Pouilles, Italie. Un pool de neuf emballages a été choisie et un total de 72 pools ont été traités au cours de l'année. Après lavage, ils ont été examinés au microscopie (FLOTAC) et analysés à l'aide d'une PCR simplex, ciblant Cryptosporidium spp., Giardia duodenalis et Entamoeba spp. et séquençage. Plusieurs espèces de Cryptosporidium et des génotypes de Giardia duodenalis, dont certains ont une pertinence zoonotique potentielle, ainsi que Entamoeba spp., ont été identifiés dans les deux matrices. Par microscopie, des kystes de type Giardia dans des framboises locales et des kystes de type Entamoeba dans les myrtilles importées ont été détectés. Giardia duodenalis (génotypes A, B et E) et Entamoeba histolytica ont été moléculairement confirmés avec des prévalences globales respectivement de 4,6% (IC à 95% 3,0 à 6,8) et 1% (IC à 95% 0,3 à 2,1). Les méthodes moléculaires ont identifié Cryptosporidium ryanae, Cryptosporidium bovis, Cryptosporidium xiaoi et Cryptosporidium ubiquitum dans les deux matrices, avec une prévalence de 5,1% (IC à 95%: 3,3 à 7,3). Une saisonnalité distincte de la prévalence a été observée pour G. duodenalis, la plupart des positifs se produisant au printemps, alors que Cryptosporidium n'a montré aucune variation saisonnière significative. Ces résultats soulignent qu'une gestion inadéquate des produits réfrigérés, qu'ils soient produits localement ou importés, tout au long de la chaîne alimentaire peut avoir des conséquences potentielles sur la santé humaine.

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jeudi 17 mars 2022

Loir-et-Cher: suspicion d'intoxication alimentaire dans plusieurs écoles de Saint-Laurent-Nouan

Loir-et-Cher: suspicion d'intoxication alimentaire pour plusieurs écoliers de Saint-Laurent-Nouan», source la Nouvelle République du 17 mars 2022

Mardi après-midi, les enfants des trois écoles de Saint-Laurent-Nouan, Les Perrières, Les Grands vergers et les P’tits castors, sont allés déjeuner comme à leur habitude à la cantine scolaire. Avec au menu un céleri rémoulade, un petit salé avec des haricots blancs, du brie et un cocktail de fruits, jusque-là rien de particulier. Mais dans l’après-midi, plusieurs d’entre eux, ainsi que des adultes, ont souffert de vomissements et de troubles digestifs, des symptômes pouvant laisser penser à une intoxication alimentaire.

Les parents d’élèves en colère
La mairie a alors alerté les autorités pour réaliser des analyses. «Nous avons alerté l’Agence régionale de santé, qui est venue réaliser des analyses ce mercredi matin», indique le maire Michel Laurent. On ne sait pas encore d’où ce problème peut venir, si cela concerne l’hygiène ou les produits qui ont été servis. Nous avons effectué un nettoyage de tous nos locaux et nous avons envoyé des messages à tous les parents pour les tenir informés de la situation.»

Des parents qui, pour une partie d’entre eux, sont particulièrement remontés. « Il n’y a que quelques maîtresses qui nous ont informés au portail à la sortie de l’école de ce qui s’était passé dans l’après-midi, personne n’a été prévenu avant. Aucun responsable d’établissement, ou même la mairie, n’a alerté les pompiers ou même des médecins pour la prise en charge des malades. Il y a également un manque de transparence, il a fallu crier au scandale pour qu’il y ait une communication», assènent-ils. Ils expliquent que «plusieurs dizaines d’enfants» auraient eu ces symptômes.

Que ce soit à la mairie ou du côté de la direction académique, on réfute le terme de «dysfonctionnement» employé par les parents d’élèves. «Les premiers symptômes n’ont pas été immédiats après le déjeuner, la mairie a pris les choses très au sérieux et a pris le temps de prendre attache avec tous les services concernés, assure Benoît Monnet, secrétaire général de la direction des services départementaux de l’Éducation nationale. Il est difficile de connaître la situation actuelle, étant donné qu’il n’y avait pas d’élèves ce mercredi, les écoles vont rouvrir ce jeudi.»

Du côté de l’ARS, «sur 232 repas servis, nous avons pour l’instant six enfants malades et cinq adultes. Néanmoins, les investigations sont toujours en cours pour connaître le nombre de personnes touchées et effectuer tous les prélèvements», ajoute Christophe Lugnot, directeur de cabinet.

Les parents d’élèves, eux, ajoutent qu’ils attendent les résultats avant de «réfléchir à la suite à donner» à cette affaire.

Commentaire. Je souhaite vivement que cela ne soit pas une intoxication alimentaire. Cela étant, c’est très souvent le même scénaro, une communication et un suivi dont la plupart des parents ignorent à peu près tout …
Sur le coup de colère des parents, on lira cet article sur des faits qui se sont déroulés début mars en Guadeloupe.

Mise à jour du 24 mars 2022. Selon le recensement officiel, 91 enfants ont été touchés, ainsi que 7 adultes. L’agence régionale de santé a effectué des analyses afin de déterminer s’il y avait eu une intoxication alimentaire. «Ces tests bactériologiques sont revenus négatifs», a indiqué la mairie dans un message envoyé le 22 mars dans l’après-midi aux parents d’élèves.

«Cela n’écarte pas la possibilité qu’une autre bactérie ait été présente dans les plats, seulement, ces autres bactéries ne présentent pas de danger. Aucune anomalie de la qualité de l’eau portable n’a été relevée», poursuit la mairie.

L’enquête se poursuit donc, de nouvelles analyses doivent être effectuées. Les services municipaux ont également contacté les familles touchées, afin de connaître l’évolution des symptômes et transmettre les informations au médecin de l’ARS. L’hypothèse d’une gastro-entérite aiguë collective n’a pas été éliminée. Les résultats définitifs devraient être connus ce vendredi. Source la Nouvelle République.fr du 24 mars 2022.

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Derrière les proteines dites alternatives, le pognon !

Un hamburger de boeuf cultivé produit par la société israélienne Future Meat, servi avec des frites et une bière. (Future Meat).

Vous l’avez compris, si vous me suivez, le blog ne partage pas du tout, mais alors pas du tout, les cellules de viande cultivées, sorte de fake ou fause viande …

Néanomoins , le blog vous a déjà entretenu des progrès de ces produits avec notamment ces trois articles, 1, 2 et 3

«Le marché israélien des protéines alternatives a augmenté de 450% en 2021 », selon The Times of Israël.

Selon une étude du Good Food Institute Israel, les startups israéliennes du secteur auraient levé plus de 600 millions de dollars, le plus gros montant après les États-Unis.

(…) le secteur des protéines alternatives – une partie de la très dynamique industrie des technologies alimentaires –, aurait augmenté d’environ 450 % en 2021 en Israël par rapport à l’année précédente.

Les startups israéliennes du secteur auraient par ailleurs levé quelque 623 millions de dollars.

L’article rapporte que «Le Good Food Institute Israel est une organisation à but non lucratif dont le but est de promouvoir la recherche et l’innovation dans les technologies alimentaires.»

Mais il faut savoir aussi que Good Food Institute Israël «s'associe à des institutions scientifiques, des organisations gouvernementales et des entreprises pour promouvoir la recherche et l'innovation révolutionnaires en matière de protéines alternatives.»

Et si l’on ne veut pas de protéines alternatives, on peut ?

Si cela vous intéresse, n’hésitez pas à poursuivre votre lecture de l’article précité. Pour ma part, je m’arrête là en vous proposant une photo ci-dessus proposé par l’article, de la junk food réelle ou cultivée restera de la junk food, qu'on se le dise ...

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Les Américains sont inondés d'informations sur les aliments mais restent sceptiques à leur égard, selon un sondage

«Combler le fossé de la confiance dans les aliments», source College of Food, Agricultural and National Resource Sciences (CFANS) du 3 mars 2022.

Le sondage du CFANS montre que moins de 25% des adultes américains font confiance aux informations sur le lieu où les aliments sont cultivés et comment ils sont produits; un écart de confiance encore plus grand parmi la génération Z (génération des personnes nées entre 1997 et 2010) à 17%.

Qu'ils remuent une casserole sur la cuisinière ou qu'ils fouillent dans le réfrigérateur, la majorité des adultes américains le font sans avoir pleinement confiance dans les informations qu'ils obtiennent sur leurs aliments.

Les consommateurs d'aujourd'hui ne peuvent pas allumer la télévision ou faire défiler des informations sur les réseaux sociaux sans voir des publicités d'entreprises alimentaires épousant la façon dont les consommateurs devraient se sentir bien en mangeant leurs produits. Des animaux élevés de manière éthique aux chaînes d'approvisionnement respectueuses de l'environnement, en passant par une transparence accrue sur les ingrédients, les consommateurs disposent de plus d'informations que jamais auparavant.

Pourtant, il persiste un décalage entre la ferme et la fourchette. Selon une nouveau sondage du CFANS de l'Université du Minnesota, seuls 24% des adultes américains ont un degré élevé de confiance dans les informations qu'ils reçoivent sur l'endroit où leur nourriture est cultivée et comment elle est produite. Pour la génération Z, le niveau de confiance élevé n'est que de 17%. Et avec seulement 27% des répondants au sondage qui déclarent une impression «très favorable» de l'agriculture et de la production alimentaire aux États-Unis, il n'est pas surprenant que les agriculteurs se sentent souvent incompris et attaqués aux yeux du public.

«Les consommateurs d'aujourd'hui sont bombardés quotidiennement dans toutes les directions avec des messages sur ce qu'ils devraient ou ne devraient pas manger et pourquoi ils devraient adopter un aliment mais en éviter un autre», a dit Frances Homans, professeur et responsable du Département d'économie appliquée et du Département d’Enseignement, de la Communication et du Marketing Agricoles (AECM). «Mais malgré ce déluge de données, nous constatons toujours une déconnexion dans leur compréhension de ce qui se passe réellement entre la ferme et la fourchette.»

Réduire le fossé
Garrett Steede, professeur et coordinateur majeur pour la communication et le marketing agricoles, travaille en étroite collaboration avec ses collègues pour remédier à cette déconnexion en préparant les étudiants à devenir des leaders, des éducateurs et des communicateurs efficaces dans les carrières des domaines de l'agriculture, de l'alimentation et des ressources naturelles (AFNR pour agriculture, food, and natural resources).

«Il est encourageant de constater qu'en dépit d'un fossé de confiance entre les adultes quant à l'origine de la nourriture, il existe clairement un intérêt croissant chez les jeunes - des collégiens aux étudiants de premier cycle dans nos univesités - pour étudier l'AFNR et comprendre le système alimentaire», a dit Steede.

Selon la National Association of Agricultural Educators, il y a plus de 13 000 professeurs d'agriculture dans les collèges, lycées et au niveau postsecondaire dans tout le pays, et la demande augmente, y compris dans les zones urbaines. Chaque année, plus de 100 nouveaux programmes agricoles ouvrent et ont besoin d'enseignants hautement qualifiés, diversifiés et dévoués. Au Minnesota, les districts scolaires ont ajouté 21 programmes AFNR depuis 2010, et 83 postes d'enseignants supplémentaires ont dû être pourvus dans tout l'État. Il s'agit d'une augmentation de 38% des postes d'enseignants sur dix ans, sans aucun signe de ralentissement de la demande. Pour répondre à cet intérêt accru, de nombreux districts scolaires du Minnesota développent de nouveaux programmes AFNR, et ils ont besoin de plus d'enseignants en agriculture pour occuper ces postes critiques.

Les jeunes consommateurs sont prêts à payer plus pour des aliments durables et issus de sources responsables. Le sondage du CFANS a également montré que la génération Z et la génération Y (38% sont très disposés) sont deux fois et demie plus susceptibles que les baby-boomers (15% sont très disposés) de payer plus pour des aliments durables et responsables qui profitent finalement à l'environnement.  

«La prise de conscience de la durabilité et de l'impact environnemental de nos aliments augmente, en particulier parmi nos étudiants», a dit Job Ubbink, professeur et responable du Département des sciences alimentaires et de la nutrition. «Les personnes signalent de plus en plus qu'ils veulent manger des choses qui sont non seulement bonnes pour eux en tant qu'individus, mais qui contribuent à un système alimentaire durable et à une société équitable. Les coûts, cependant, sont souvent un obstacle, surtout de nos jours avec l'inflation croissante.»

La science des aliments est essentielle pour permettre à cette transformation du système alimentaire d'être plus durable, qu'il s'agisse de développer des protéines végétales, de faire des progrès dans les protéines traditionnelles ou de développer de nouvelles cultures nouvelles, telles que le tabouretdes champs ou le kernza.

Les origines alimentaires sont importantes pour la prochaine génération
De plus en plus, les consommateurs s'attendent à ce que leur nourriture soit culturellement pertinente et vienne avec une histoire du voyage qu'il a fallu pour atteindre leurs assiettes. Les jeunes générations sont plus intéressées à savoir précisément d'où vient leur nourriture - par exemple, la ferme spécifique dans laquelle une dinde a été élevée, où le grain a été cultivé ou les vaches ont été traites. La génération Z et la génération Y étaient presque deux fois plus susceptibles de vouloir savoir d'où provenait leur nourriture que les baby-boomers (près de 25% de la génération Z et de la génération Y ont déclaré que c'était extrêmement important, contre 13% des baby-boomers).

«Il est clair que notre prochaine génération de consommateurs investit dans notre système alimentaire et dans notre environnement», a dit Homans. «Ils sont passionnés par ces sujets, et nous pensons qu'il est urgent de créer une compréhension de nos systèmes alimentaires et de notre chaîne d'approvisionnement tout en investissant dans des solutions scientifiques et des partenariats dynamiques pour nourrir une population croissante et soutenir notre planète.»

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle. J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité gratuite.

Habitudes de cuisine et impact de la COVID-19, selon une étude

>«Habitudes de cuisine et impact de la COVID-19, selon une étude», source Food Safety News.

>Des chercheurs ont examiné les mesures de sécurité des aliments dans les cuisines et l'impact de la pandémie de la COVID-19.

Kitchen Life 2 est un projet de recherche sociale commandé par la Food Standards Agency (FSA) sur les comportements en cuisine. L'étude pilote s'est achevée en juillet 2021 avec 22 ménages et 14 entreprises alimentaires filmés et analysés. D'autres travaux devraient avoir lieu en été et éventuellement en automne cette année.

>L'objectif était d'identifier les comportements clés liés à la sécurité des aliments dans les cuisines domestiques et professionnelles, ainsi que les facteurs susceptibles de réduire la probabilité de suivre les conseils de sécurité sanitaire et d'hygiène alimentaires recommandés.

>Une revue de la littérature des études de 2013 à 2021 a été effectuée pour aider à développer des interventions comportementales ou des modèles d'évaluation des risques. Sept entretiens avec des experts ont également été menés pour comprendre l'impact de la COVID-19 sur les comportements d'hygiène alimentaire.

>L'examen a porté sur la perception des risques, la confiance dans les institutions, la chaîne d'approvisionnement et les comportements en cuisine des ménages et des entreprises. Cela inclut la contamination croisée; les comportements de nettoyage, de cuisson, de réfrigération et de décongélation et le respect des dates de consommation.

Impact de la COVID
>Les résultats suggèrent qu'il y a eu une augmentation du lavage des mains dans les cuisines domestiques et professionnelles, de la fréquence de nettoyage des cuisines professionnelles et du lavage des fruits et légumes dans les cuisines domestiques en raison de la pandémie. Cependant, les chercheurs ont averti que des études observationnelles étaient nécessaires pour voir si le comportement signalé se traduisait réellement dans la vie réelle.

>Cuisiner davantage à partir de zéro dans les cuisines domestiques et stocker plus d'aliments congelés dans les cuisines professionnelles peut avoir des implications sur la sécurité des aliments telles que les méthodes de décongélation, la contamination croisée et la cuisson des aliments à la bonne température et pendant suffisamment de temps.

>Des études antérieures ont révélé que les personnes mangent souvent des aliments dont la date de péremption est dépassée. En particulier, ils ont déclaré avoir du fromage, de la salade en sachet, de la viande cuite, du lait et du poisson fumé qui sont périmés. Ceux qui avaient réduit ou sauté des repas pour des raisons financières étaient également plus susceptibles de manger des aliments au-delà de leur date de péremption. Cette augmentation de la consommation d'aliments au-delà de leur date de péremption est préoccupante et doit être étudiée plus avant, ont dit les chercheurs.

>Une personne interrogée a déclaré que les bonnes pratiques dans les cuisines de l'industrie hôtelière ont commencé en raison de la pandémie, et que les pratiques de lavage des mains et d'hygiène en cuisine se sont améliorées, y compris une fréquence accrue de nettoyage. Un changement demandait aux employés de ne pas utiliser de gants et d'améliorer les pratiques de lavage des mains pour prévenir la contamination croisée.

>Une autre personne a déclaré que changer le comportement des consommateurs dans la cuisine était difficile, car la sécurité des aliments n'est pas une préoccupation majeure pour les personnes qui pensent que leurs actions ne causent pas de problèmes de santé.

Suivre les tendances pendant la pandémie
>Le nombre de personnes consommant certains aliments au-delà de la date de péremption a considérablement augmenté pendant la pandémie, selon d'autres recherches en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord.

>Le suivi COVID-19 des consommateurs, commandé par la FSA, a fonctionné d'avril 2020 à octobre 2021 et a depuis été remplacé par un suivi des informations pour les consommateurs. Il s'est penché sur l'insécurité des aliments, les comportements en matière de sécurité des aliments et les préoccupations alimentaires.

>De juillet 2020 à octobre 2021, la proportion de personnes ayant consommé des aliments périmés a augmenté pour le fromage de 40 à 50%, les salades en sachet de 37 à 47%, le lait de 27 à 43%, la charcuterie de 29 à 42% et le poisson fumé de 16 à 24%.

>Dans l'ensemble, un répondant sur deux qui cuisine a déclaré utiliser différentes planches à découper pour différents aliments «toujours» ou «la plupart du temps». En moyenne, trois personnes sur 10 qui cuisinent ont lavé du poulet cru «toujours» ou «la plupart du temps» selon le tracker. Les experts en sécurité des aliments disent que laver la volaille n'est pas une bonne pratique car cela propage facilement les pathogènes dans la cuisine. Sept répondants sur 10 ont déclaré suivre les instructions de stockage sur les emballages une fois que les aliments sont ouverts «toujours» ou «la plupart du temps».

>Les inquiétudes concernant l'impact de la COVID-19 sur la chaîne d'approvisionnement alimentaire étaient les plus élevées en janvier 2021, mais sont tombées à 36% en octobre 2021. L'impact du Brexit sur les importations et les exportations alimentaires a diminué de janvier à octobre 2021.

>Les préoccupations concernant l'hygiène alimentaire lors des repas au restaurant ou de l'achat de plats à emporter sont passées de 38% en janvier 2021 à 46% en octobre 2021.

En décembre 2020, 26% des personnes interrogées ont déclaré être très ou assez préoccupées par la qualité des aliments produits au Royaume-Uni, ce chiffre est passé à 34% à la fin du tracker en octobre 2021. Plus de la moitié des personnes interrogées ont déclaré être très ou quelque peu préoccupés par la qualité des aliments importés en octobre 2021.

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