mardi 10 mai 2022

France: Épidémie de salmonellose chez des jeunes enfants en lien avec la consommation de produits de la marque Kinder. Point au 4 mai, malgré les rappels, +22 cas par rapport au 27 avril

Très étonnant et inacceptable communiqué de Santé publique France du 10 mai 2022 qui fait état de l’«Épidémie internationale de salmonellose chez des jeunes enfants en lien avec la consommation de produits de la marque Kinder. Point de situation au 4 mai 2022.» Épidémie internationale de salmonellose, certes, mais il n'est question que de la France ...

Vous allez voir ce que vous allez voir le nombre de cas continue d’augmenter mais Santé publique France décide quand même d’arrêter ses points d’actualité hebdomadaire. On ne se pose aucune question sur l’efficacité ou non des rappels, dont le dernier date du 14 avril 2022.

Point au 04/05/22 suite au rappel de plusieurs produits de gamme Kinder fabriqués dans une usine en Belgique en raison d’une suspicion de contamination par Salmonella Typhimurium.

On ne saura donc pas pourquoi a-t-on attendu six jours pour diffuser le communiqué ?

Au total, à la date du 04/05/2022 : 81 cas de salmonellose avec une souche appartenant à l’épidémie ont été identifiés par le Centre national de référence (CNR) des salmonelles de l’Institut Pasteur en France.  

Cela faisait au total, à la date du 27/04/2022, 59 cas de salmonellose avec une souche appartenant à l’épidémie, soit +22 cas supplémentaires au 4 mai 2022.

Les 81 cas sont répartis sur 12 régions (Grand-Est (14 cas), Ile-De-France (13 cas), Provence-Alpes-Côte d'Azur (13 cas), Auvergne-Rhône-Alpes (11 cas), Hauts-de-France (8 cas), Normandie (5 cas), Bourgogne-Franche-Comté (4 cas), Nouvelle-Aquitaine (4 cas), Occitanie (4 cas), Bretagne (3 cas), Pays de la Loire (1 cas) et Corse (1 cas)),  avec un âge médian de 4 ans, et concernent 42 filles et 39 garçons.

Cinquante et un cas ont pu être interrogés par Santé publique France. Tous les cas, sauf 1, rapportent, avant le début de leurs symptômes (survenus entre le 20/01 et le 04/04/2022), la consommation de chocolats de la marque citée ici.

Vingt-deux personnes ont été hospitalisées pour leur salmonellose, toutes sorties depuis. Aucun décès n'a été rapporté.

Les aliments en cause ayant été identifiés et les mesures de gestion prises, les points de situation hebdomadaires sont arrêtés. Santé publique France continue à surveiller le signalement de cas par le CNR, qui sont attendus du fait des différents délais inhérents à la surveillance.

Les retraits et rappels successifs des produits concernés de la marque Kinder, produits par l'usine Belge avec fermeture de celle-ci par les Autorités Belges, devraient limiter la survenue en France de nouveaux cas de salmonellose en lien avec ces chocolats.

L’éventuelle identification de nouveaux cas avec des dates d'isolement à distance des mesures de retrait rappel fera l’objet d’investigations le cas échéant.

Plusieurs questions se posent,
Comment explique 22 cas supplémentaires au 4 mai par rapport au 27 avril ?

Les rappels sont-ils efficients ? Voir ce qu’en pense le Royaume-Uni, 1 et 2.

L’assertion selon laquelle «Les retraits et rappels successifs des produits concernés de la marque Kinder, produits par l'usine Belge avec fermeture de celle-ci par les Autorités Belges, devraient limiter la survenue en France de nouveaux cas de salmonellose en lien avec ces chocolats.» n’est pas vraie ! Les cas continuent d’augmenter.

La seule nouveauté de Santé publique France est désormais d’arrêter les points de situation hebdomadaires. C’est simple, on n’aura plus de données de l’épidémie, et «l’éventuelle identification de nouveaux cas avec des dates d'isolement à distance des mesures de retrait rappel fera l’objet d’investigations le cas échéant.», c’est tout simplement inacceptable !
Santé publique France ne voit-elle pas que le nombre de cas continue d’augmenter point après point, et ce qui est décidé est d’arrêt les points d’actualité hebdomadaire.

Complément. Je ne peux m'empêcher de citer le tweet de Joe Whitworth de Food safety News.
Aux lecteurs du blog
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Choses lues sur l'affaire Nestlé Buitoni

«Peu d’informations filtrent sur cette affaire Nestlé Buitoni, cela étant, ci-après, vous trouverez quelques éléments glanés dans les médias sur comment on en est arrivé là !

Dans le genre micro trottoir, on lira éventuellement, La tempête médiatique qui s'est abattue sur Buitoni-Caudry a touché les habitants de cette commune de 14 000 habitants du Cambrésis. A quel point et dans quel sens ? Nous sommes allés à leur rencontre.

«Pizzas Buitoni : l’affaire judiciaire «ne fait que commencer», source La Voix du Nord du 8 mai 2022, article réservé aux abonnés.
Selon France info du 6 mai 2022, Avocate au barreau de Cambrai, Me Vallet défend la famille d’un enfant contaminé par la bactérie E. coli après avoir consommé un steak haché Lidl. Plus de dix ans, et l’affaire n’est toujours pas close. Elle prédit que l’affaire Buitoni connaîtra le même sort.

«Buitoni, Kinder... Comment les usines alimentaires sont contrôlées», source La Provence du 7 mai 2022. «Après les rappels Buitoni et Kinder, les moyens de contrôle en question.»

Les effectifs de la DGCCRF ont fondu de près de 30% entre 2007 et 2020, de 3 656 à 2 673 agents. Les contrôles inopinés restent possibles, mais «il faut du temps, des effectifs, des moyens», poursuit Roland Girerd, secrétaire général du syndicat Solidaires CCRF & SCL, alors que les alertes reçues par la DGCCRF se multiplient, passées de 1 169 en 2016 à 1 900 en 2020.

Plus généralement, les personnels réalisant des contrôles sanitaires sur les aliments sont rattachés au ministère de l'Agriculture (DGAL), au ministère de l'Économie (DGCCRF) et au ministère de la Santé. Or leurs moyens humains «ne permettent pas de couvrir, par un contrôle de premier niveau, une part significative des établissements de certains secteurs», notait la Cour des comptes en 2019. La Cour citait le cas de la distribution d'aliments et de restauration, estimant que le taux de couverture de ce secteur «atteint par les services de contrôle» était de 9% pour la DGAL et de 4% pour la DGCCRF.

Effectivement, il y aurait beaucoup à dire sur les contrôles et la lenteur de l’intervention de nos autorités ...

Par ailleurs, le magazine Le Point du 5 mai 2022 (article réservé aux abonnés) pose une bonne question, «Affaire Buitoni: comment en est-on arrivé là ?»

Enfin, on lira l'article de Bill Marler du 6 mai 2022, «Nestlé Buitoni Pizza factory – We have a problem» dans lequel il rapporte les images choc des conditions d’hygiène au sein de l’usine de Caudry diffusé par RMC.

Source de l’image.

Mise à jour du 11 mai 2022. «Pizzas Buitoni: l’avocat de familles de victimes en appelle à Emmanuel Macron», source La Voix du Nord du 10 mai 2022.
Avocat de familles de victimes dans les affaires Buitoni et Ferrero, Me Richard Legrand s’adresse à Emmanuel Macron pour demander la mise en place d’une «véritable politique de sécurité sanitaire écoresponsable» à l’échelle européenne.
«On a vu qu’une usine en Italie était aussi mise en cause (une femme de 34 ans a indiqué avoir été contaminée par les bactéries E. coli et Shigella après avoir consommé une pizza de la gamme Bella Napoli, produite par Buitoni dans son usine de Benevento). Ce n’est pas qu’une affaire franco-française. La problématique dépasse le cadre des frontières de la France. Il faut une réponse au niveau de l’Union européenne, avec plus de moyens, d’autres politiques de contrôle.» 

Mise à jour du 27 mai 2022. «Pizzas Buitoni: sept nouvelles plaintes déposées après des intoxications par E. Coli», selon La Voix du Nord.
Sept nouvelles familles ont décidé de porter plainte contre le fabricant de pizzas surgelées, selon RTL. 

Mise à jour du 29 mai 2022. On lira l’article d’Olivia Détroyat, «Affaire Buitoni: enquête sur les défaillances sanitaires de Nestlé», paru dans Le Figaro en ligne du 17 mai 2022. Dans le journal papier du 28 mai, le titre devient «Buitoni: les raisons de la sortie de piste de Nestlé». Article réservé aux abonnés ou aux lecteurs du journal.
Réputé pour sa rigueur, le géant suisse est rattrapé par une dérive sanitaire locale. Sa discrétion est mal perçue.
Alors que le patron France de Ferrero a fait vendredi son mea culpa après le scandale des œufs Kinder contaminés à la salmonelle, rien de tel pour Nestlé. Sous le feu des projecteurs depuis plus de deux mois à cause de ses pizzas Buitoni Fraîch’Up contaminées à la bactérie E. coli, le géant suisse garde toujours le silence. Pourtant, sept nouvelles plaintes ont été déposées ce vendredi au tribunal judiciaire de Paris, et une enquête judiciaire planche sur les causes et responsabilités d’une des plus grandes secousses sanitaires qu’ait connues le leader mondial de l’alimentation (87 milliards d’euros de chiffre d’affaires).

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lundi 9 mai 2022

Des experts évaluent les mesures de maîtrise des STEC

«Des experts évaluent les mesures de maîtrise des STEC», source article de Joe Whitworth paru le 9 mai 2022 dans Food Safety News.

Des experts ont examiné l'efficacité et la praticité de certaines mesures de lutte contre E. coli dans deux secteurs.

La réunion conjointe FAO/OMS d'experts sur l'évaluation des risques microbiologiques (JEMRA) a porté sur les E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) dans la viande et les produits laitiers.

Une réunion virtuelle du JEMRA s'est tenue en juin 2020 pour fournir des avis scientifiques sur les mesures de contrôle avant et après abattage des STEC chez les animaux et les aliments d'origine animale. Un résumé de la réunion (11 pages) a été publié avec un rapport complet à suivre plus tard.

Cela est intervenu après que la Commission du Codex Alimentarius a approuvé de nouveaux travaux en juillet 2019 sur l'élaboration de lignes directrices pour maîtriser les STEC dans le bœuf, le lait cru et le fromage produit à partir de lait cru, de légumes verts à feuilles et des graines germées.

Les experts ont examiné la littérature scientifique sur les mesures de maîtrise physiques, chimiques et biologiques contre les STEC lors de la production primaire, de la transformation et de la post-transformation de la viande crue, du lait cru et des fromages au lait cru. L'efficacité et l'aspect pratique de ces mesures ont été notés comme étant élevés, moyens ou faibles.

Todd Callaway, Natalia Cernicchiaro et Peter Feng des États-Unis ont participé. Les 17 spécialistes comprenaient également Roger Cook, Paul Cook, Sara Monteiro Pires et Tim McAllister.

Principaux résultats
La force des preuves des interventions variait, certaines études ayant été menées dans des usines de viande ou de produits laitiers et d'autres en laboratoire. Il y avait également des différences dans les méthodes analytiques utilisées, le sérotype et les souches de STEC et les niveaux de contamination.

En raison des risques pour la santé et des coûts associés, les études en usine sont rares. Des bactéries de substitution, telles que E. coli générique, sont utilisées comme substituts et les résultats sont extrapolés, ce qui signifie que les preuves des effets de l'intervention spécifiquement pour les STEC peuvent ne pas être disponibles. Selon les experts, il existe une incertitude quant à savoir si les niveaux de détection et de réduction observés dans les études de substitution sont représentatifs des STEC ou de la production et de la transformation commerciales.

La plupart des interventions sur les STEC ont été évaluées à l'aide d'études de challenge test en laboratoire plutôt que dans des conditions à l'échelle commerciale ou de production. De nombreuses études portant sur l'impact des interventions ont utilisé des niveaux d'inoculum de départ élevés d'une ou plusieurs souches de STEC et avec des sérotypes limités. De faibles niveaux sont susceptibles d'être plus représentatifs de situations de contamination naturelle.

De nombreuses études se sont concentrées sur l'impact d'une mesure de maîtrise à une étape spécifique de la chaîne alimentaire, plutôt que dans le contexte d'une chaîne d'approvisionnement complète.

Les entreprises alimentaires ont mis en place de multiples mesures de maîtrise dans les exploitations et dans les installations de transformation, mais l'efficacité globale de plusieurs obstacles reste difficile à quantifier. Il n'est pas certain que les réductions observées associées à chaque contrôle individuel soient cumulatives lorsqu'elles sont combinées. En outre, l'efficacité d'une intervention peut varier d'un site à l'autre, ont déclaré les experts.

Preuves de la maîtrise
Les preuves à l'appui de la démographie des bovins, de la densité animale, de l'exposition à d'autres animaux et de l'hygiène de la litière ont été jugées comme ayant un niveau de confiance moyen ou élevé pour avoir un impact sur les STEC. Les interventions comprenant l'alimentation de fourrages par rapport à des rations concentrées, des types de céréales spécifiques et l'inclusion de produits d'agrumes et d'huiles essentielles dans les aliments avaient des niveaux de confiance dans l'efficacité plus faibles.

Les mesures de transformation pour lesquelles les preuves ont démontré une efficacité élevée dans la réduction de la prévalence des STEC comprenaient l'aspiration à la vapeur de la contamination fécale visible sur les carcasses, l'utilisation d'un lavage des carcasses à l'eau chaude potable, la pasteurisation à la vapeur suivie d'un refroidissement à l'air de 24 heures et des combinaisons de ces mesures.

L'efficacité des interventions contre les STEC dans les fromages au lait cru variait selon l'origine animale du lait cru, les pratiques de fabrication, l'échelle de production, la charge microbienne de base, la composition du lait cru et le sérotype de STEC.

La pasteurisation est très efficace, la confiance dans les preuves de l'utilisation de bactériophages pendant la fermentation du lait et l'irradiation gamma ou eBeam pour réduire les niveaux de bactéries dans le lait ont été évaluées comme moyennes.

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Les rivières de France sont-elles polluées au glyphosate ? Même pas vrai !

Quelques mensonges dénoncés et quelques données bien réelles ... Faire le lien entre sécheresse et glyphosate, il fallait oser le faire ... 

Les rivières sont polluées au #glyphosate?

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Rappels de la première semaine de mai 2022: 68 rappels dont 45 liés à Salmonella !

Première semaine de mai, et toujours nos deux épidémies en France liées à Nestlé Buitoni et ses pizzas ainsi que Ferrero et ses salmonelles suspectées d’être présentes dans les produits Kinder .....

Une question cette semaine, les rappels faits par Ferrero sont-ils fiables ? 

Nestlé Buitoni fait parler de lui avec d’autres pizzas mises en cause, voir l’article du blog. Il se peut aussi que les pizzas surgelées Fraîch'Up de la marque Nestlé Buitoni ont probablement rendu malade plusieurs centaines de personnes en France, selon Bill Marler. Il y a aussi des questions sans réponse dans l'affaire des pizzas Buitoni Nestlé.

Rappel en France cette semaine avec un certain retard de confiseries en provenance d’Israël, en cause une contamination par Salmonella, après les rongeurs chez Nestlé Buitoni, des pigeons seraient la cause ...

Enfin, signalons que Salmonella est au top en cette première semaine des rappels en France de mai avec 45 avis de rappel sur un total de 68 ! Ça démarre fort et il vaudrait mieux éviter que Summer time soit Salmonella time ...

Enfin, je ne sais pas ni comment, ni pourquoi cela arrive, mais RappelConso a la mémoire qui flanche à peine après un an d’existence; ces quelques oublis de rappels souvent sont rattrapés le lendemain, mais ceratins sont hélas définitivement oubliés ...

2 mai 2022
- Salmonella: 1
- allergènes: 1
- risque de surdosage de vitamine B6: 1
- défaut d’étanchéité: 1
Coulisses des rappels
- Trois produits sur cinq sont des denrées d’origine animale.
- Le 2 mai, la France notifie au RASFF de l’UE la présence d’érgot de seigle dans de la farine de seigle. L’AFSCA de Belgique avait rappelé le produit le 15 avril 2022.

3 mai 2022
- Salmonella: 9
- Listeria monocytogenes: 2
- allergènes: 1
Coulisses des rappels
- Huit terrines de Belgique et des chipolatas de volaille halal rappelées pour cause de présence de Salmonella.
- Deux produits, l’un de charcuterie et l‘autre un fromage, rappelés pour cause de Listeria monocytogenes.

4 mai 2022
- Salmonella: 14
- Listeria monocytogenes: 2
- oxyde d’éthylène: 1
Coulisses des rappels
- Il était temps, on apprend le 4 mai 2022, «Suite à une suspicion de salmonelle et par mesure de prudence et de responsabilité, la société Yarden procède au rappel de 14 produits, source Auchan. Voir l’article du blog. Cela fait référence à la contamination par Salmonella de chocolat d’Israël. Pour l’instant, oubli de RappelConso …
- Deux fromages de chez Milcobel rappelés en France pour cause de Listeria monocytogenes. Voir à ce l’article que le blog a consacré à ce sujet. On sait qu’il s’agit de Milcobel, une fromagerie belge, si on lit les communiqués publiés chez Auchan et Carrefour, mais pas avec les avis de rappels de RappelConso.
- A ce rappel il faut aussi noter un nouveau rappel de chipolatas halal pour cause de Salmonella.
- De l’oxyde d’éthylène dans une simple baguette paysanne, étonnant …

5 mai 2022
- Salmonella: 7 + 13 (dont 14 déjà signalés)
- DLC erronée: 5
- Listeria monocytogenes: 1
- oxyde d’éthylène: 1
Coulisses des rappels
- Six rappels liés à la présence de Salmonella dans des graines germées crues et bio en France, mais aussi au Luxembourg. Un rappel, le troisième cette semaine, pour des chipolatas de volaille.
- Un nouveau rappel de Milcobel pour cause de présence de Listeria monocytogenes.
- RappelConso signale enfin des produits de chocolats d’Israël contaminés par Salmonella. Il y a 27 produits. Auchan en avait signalé 14, il y a deux jours. Cela étant selon Yarden France, il y a beaucoup plus que 24 produits selon cette liste, il y en a 65 !
- Oubli de RappelConso: rappel de charcuterie pour DLC erronée, andouille de Cambrai, petit salé lillois et potjevleesch, source Auchan. Il faut aussi ajouter de la même société, des tripes de porc et de la poitrine fumée, source Carrefour.

6 mai 2022
- DLC erronée: 3
- Salmonella: 1
- Listeria monocytogenes: 1
- corps étrangers: 1
- modifications organoleptiques: 1
- Présence de toxines lipophiles (DSP): 1
Coulisses des rappels
- Semaine des chipolatas, encore un rappel pour cause de présence de Salmonella.
- Oubli de RappelConso, miel d’oranger bio pour cause de goût et couleur non-conforme (modifications organoleptiques), source Carrefour et Intermarché.
- RappelConso signale le rappel de charcuterie pour DLC erronée, andouille de Cambrai, petit salé lillois et potjevleesch, mais les tripes de porc et la poitrine fumée. En prime pour cette société, d’autres produits de charcuterie sont rappelés, roulade de jambon et pâté aux endives. Pour la roulade de jambon, c’est le sixième rappel rien qu'en mai 2022. Pour le pâté aux endives, il s’agit du troisième rappel, deux en mai, un en avril 2022.
- Oubli de RappelConso du rappel de tellines moyennes et grosses pour cause de DSP, source Auchan. Rappel au Luxembourg le 6 mai 2022.
- Nouveau rappel de boudin noir pour cause de présence de Listeria monocytogenes, c’est le septième rappel depuis avril 2022.

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dimanche 8 mai 2022

Une étude souligne l'importance de cuire des légumes, des fruits et des herbes surgelés non prêts à consommer avant de les manger

«Une étude souligne l'importance de cuire des légumes, des fruits et des herbes surgelés non prêts à consommer avant de les manger», source Food Safety Authority of Ireland (FSAI) du 5 mai 2022.

La Food Safety Authority of Ireland (FSAI) et safefood ont publié les résultats d'une étude approfondie qui montre un risque potentiel de faible niveau de maladie pour les consommateurs qui mangent des légumes, des fruits ou des herbes surgelés non prêts à consommer sans cuisson préalable. L'étude microbiologique a analysé près de 1 000 échantillons de légumes, de fruits et d'herbes surgelés pour la présence de Listeria monocytogenes, Salmonella, Listeria spp. et E. coli. Listeria monocytogenes a été retrouvé dans 27 des échantillons testés (3%), dont la majorité étaient des légumes surgelés non prêts à consommer (21 échantillons).

La FSAI et safefood soulignent que, bien que les résultats soient faibles pour la présence de Listeria monocytogenes, il s'agit d'un risque potentiel pour la santé des personnes susceptibles de consommer fréquemment ces aliments surgelés non prêts à consommer, non cuits, et/ou si les pratiques de préparation et de manipulation par le consommateur permettent à Listeria monocytogenes, si le pathogène est présent, de se développer à des niveaux suffisamment élevés pour causer la listériose. La partie recherche sur les consommateurs de l'étude a interrogé 815 personnes à travers l’Irlande et a constaté que 80% ont déclaré manger régulièrement des légumes surgelés, 40% mangent des fruits surgelés et 13% mangent des herbes surgelées. Alors que la plupart (68%) ont déclaré qu'ils feraient cuire le produit avant de le manger, d'autres (32%) ont déclaré qu'ils mangeaient régulièrement un ou plusieurs types de légumes, de fruits ou d'herbes surgelés sans les cuire. Les fraises, les myrtilles, les framboises et les baies mélangées étaient les fruits congelés les plus susceptibles d'être consommés crus dans un dessert ou dans un smoothie. Un plus petit nombre de consommateurs ont déclaré qu'ils consommeraient régulièrement des légumes surgelés non cuits non prêts à consommer tels que le maïs doux, les carottes, les pois, les poivrons et les épinards dans une salade ou comme garniture.

La FSAI et safefood recommandent que tous les légumes, fruits et herbes surgelés non prêts à consommer soient cuits avant d'être consommés et conformément aux instructions de cuisson figurant sur l'étiquetage. Si ces produits sont consommés crus par des personnes immunodéprimées, des femmes enceintes, des personnes âgées ou de jeunes enfants, il existe un risque de maladie grave. Les symptômes de l'infection à Listeria monocytogenes peuvent inclure des symptômes pseudo-grippaux légers ou des symptômes gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements et diarrhée.

Commentant la publication de l'étude, la Dr Pamela Byrne, directrice générale de la FSAI, a souligné l'importance d'un étiquetage correct et que les traiteurs et les entreprises de restauration doivent s'assurer qu'ils suivent les instructions des fabricants lorsqu'ils préparent des aliments pour leurs clients.

«Il est essentiel que les fabricants de produits alimentaires suivent les directives des meilleures pratiques et s'assurent que les produits surgelés qui ne sont pas prêts à consommer sont clairement étiquetés comme tels, avec des instructions de cuisson claires. Ils doivent également s'assurer qu'il n'y a pas de suggestions de présentation présentées sur l'emballage qui pourraient suggérer que les produits peuvent être consommés décongelés sans cuisson préalable, qu'il s'agisse de légumes, de fruits ou d'herbes surgelés. Les traiteurs et les entreprises de restauration commerciale doivent vérifier l’étiquetage des aliments et faire cuire les produits surgelés, si cela leur est demandé, afin de s'assurer que les aliments qu'ils servent à leurs clients peuvent être consommés sans danger.

Commentant l’étude, le Dr Gary A Kearney, directeur général par intérim de safefood, a déclaré: «Nous savons par les réseaux sociaux qu'il y a une tendance croissante pour les consommateurs à manger des fruits et légumes surgelés crus dans des choses comme les smoothies et les salades. Alors que le risque de contracter une infection à Listeria est faible, c'est toujours un risque que vous pouvez éviter en lisant les instructions du fabricant et en cuisant ces aliments surgelés avant de les consommer. Les personnes les plus à risque d'une infection à Listeria sont les jeunes enfants, les femmes enceintes et les personnes ayant une condition médicale sous-jacente ou une immunité affaiblie. Si le produit dit ‘cuire avant de consommer’, nous rappelons aux consommateurs de toujours suivre ce conseil.»

Lire l’intégralité de l’enquête, National microbiological survey and consumer habits in relation to frozen vegetables, fruits and herbs.

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Ferrero, vous avez un problème de rappels et de salmonelles ! La Food Standards Agency publie une troisième mise à jour de rappels

Comment ne pas penser à ces problèmes de rappels quand on lit ce communiqué de Ferrero Belgique du 22 avril 2022,

Ferrero souhaite attirer l’attention sur la présence possible, bien qu’infime et peu probable, de Kinder Schokobons de formats différents que ceux habituellement présents sur le marché belge, et ce parce qu’ils seraient importés de marchés étrangers. Ces produits, également fabriqués dans l’usine d’Arlon, ne doivent pas être consommés.
Kinder Schokobons et Kinder Happy Moments, tous formats confondus, ont été retirés du marché le 8 avril passé. Depuis lors, Ferrero ainsi que les distributeurs, mettent tout en œuvre pour s’assurer que les produits retirés du marché ne circulent plus et ne soient plus disponibles à la vente, et ce sous contrôle de l’AFSCA.
Il semble cependant que certains formats de Schokobons, d’habitude non distribués en Belgique, soient présents en quantités infimes sur le marché et ce, suite à des pratiques d’import, non maitrisées par Ferrero Belgique.

Puis, il y a ce communiqué de l'agence suédoise de sécurité des aliments, Livsmedelsverket, du 30 avril 2022: 

Ferrero Suède informe d'une extension de rappel de ses produits de la marque Kinder. «Ferrero étend son rappel de produits Kinder fabriqués à Arlon, en Belgique, avec trois autres produits : Kinder Happy moments mini mix, Kinder maxi et Kinder Schokobons. Ceci dans le cadre des enquêtes en cours sur les salmonelles.»

Enfin cet article publié sur le blog le 4 mai 2022, La Food Standards Agency exprime ses inquiétudes quant à l'efficacité du rappel des produits de la marque Kinder et indique qu’ils sont peut-être encore en vente.

Au Royaume-Uni, après un rappel le 2 avril 2022, puis une mise à jour 1 le 6 avril 2022 et une mise à jour 2 le 8 avril 2022, voici donc la «Mise à jour 3: Ferrero rappelle au Royaume-Uni des produits destinés au marché européen», source Food Standards Agency (FSA) du 7 mai 2022.

Ferrero prolonge son rappel préventif d'une sélection de produits Kinder étiquetés européens fabriqués à l'usine d'Arlon en Belgique, qui pourraient être contaminés par Salmonella. Des investigations ont révélé que certains produits, destinés au marché européen uniquement, et qui ont déjà été rappelés par Ferrero en Europe, ont été importés au Royaume-Uni par des importateurs britanniques non liés à Ferrero. Cette mise à jour ne remplace pas la mise à jour précédente 2. Les deux mises à jour sont valides.

Détails des produits concernés
- Kinder Maxi Mix Peluche, 133g, Best before 21 August 2022
- Kinder Niespodzianka Maxi Lei, 100g, Best before 21 August 2022
- Ferrero Kinder Mix Geschenktüte, 193g, Best before 21 August 2022
- Ferrero Kinder Mix Bunte Mischung, 132g, Best before 21 August 2022
- Kinder Niespodzianka Maxi Uni BN, 100g, Best before 21 August 2022
- Kinder Surprise Geant Gar, 100g, Best before 20 August 2022
- Kinder Surprise Fille, 100g, Best before 20 April 2022
- Kinder Schokobons Sachet, 125g et 200g, Best before 26 October 2022
- Kinder Happy Moments, 242g, Best before 21 August 2022
- Kinder Happy Moment Ballotin 1, All, Best before 21 August 2022
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Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs !

samedi 7 mai 2022

Vaste intoxication alimentaire après le repas dans des cantines d'Argentan Intercom

Menu de la caatine
C’est un premier jet en attendant des informations qui ne viendront pas de sitôt, week-end oblige !
«Vaste intoxication alimentaire après le repas dans des cantines d'Argentan Intercom», source le Journal de l’Orne du 7 mai 2022.

Plusieurs dizaines d'enfants et d'adultes ont été pris de vomissements et plusieurs hospitalisés après le repas du vendredi 6 mai dans des cantines des écoles d'Argentan Intercom.

Vaste intoxication alimentaire ce vendredi 6 mai 2022 dans plusieurs cantines d’Argentan Intercom, dans l’Orne, alimentées par la cuisine centrale de cette même collectivité.

Des enfants ont été pris de vomissements.
Une trentaine d’enfants et d’adultes auraient été hospitalisés, et le seraient encore, selon nos sources. Des prélèvements sanguins ont été effectués.

Dans le saucisson ? Le poisson ? Le dessert ?…
Il y avait au menu ce midi là : un duo de saucisson, du filet de poisson sauce dieppoise, du riz bio et des carottes bio, de la tome blanche et de la semoule au lait.

Les services d’Argentan Intercom n’ont pu être joints.

Pour l’instant, pas de nouvelle non plus de l’ARS Normandie ...

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