mardi 22 décembre 2020

Préférez-vous l'écologie de la raison versus l'écologie de l'injonction ?

L'écologie de l'injonction, nous avons eu quelques exemples avec Mme Barabara Pompili, ci-devant ministre de la dite transition écologique, on en avait eu quelques exemples dans les articles, L'écologie idéologique va-t-elle entrer dans nos vies ? Non, merci ! et Néocotinoides : Les mensonges de Mme Barbara Pompili ... 

Voilà que le ministre de l'agriculture, M. Deormandie prône une écologie de raison, mais je ne crois que cela va signifier l'abandon de l'interdiction du glyphosate, à vous de voir avec ces quelques documents ci-après ...

J'espère que vous avez bien suivi et voici ce qu'en dit le quotidien économique Les Echos du 22 décembre 2020,
Le ministre de l'agriculture se dresse «contre l'écologie de l'injonction»
Julien Denormandie refuse de détruire l'agriculture française au nom de l'écologie si c'est pour recourir à des importations de pays beaucoup moins précautionneux.

Le ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie, s'est emporté mardi matin contre «l'écologie de l'injonction». «Je refuse de détruire des pans entiers de l'agriculture au nom de l'écologie de l'injonction si cela nous amène à remplacer notre production par des produits arrivant de pays dont les normes environnementales sont bien moindres», a lancé le ministre sur «France Inter».

Ce qui aurait pu être le cas si «le gouvernement n'avait pas autorisé les néonicotinoïdes pour lutter contre la jaunisse de la betterave, pour laquelle il n'y a pas encore d'alternative. On aurait fermé des sucreries et on aurait dû importer du sucre», a-t-il ajouté. Un tiers de la récolte de betteraves a été détruit par la jaunisse en 2020. «Si l'écologie de l'injonction consiste à tuer des filières et à se fiche de ce qui se passe loin des yeux, alors cette écologie je la combats. Il faut cesser d'opposer l'agriculture et l'écologie.»

«Combien de consommateurs, qui réclament plus et encore plus des agriculteurs français ont le réflexe d'acheter des produits français ensuite ?», s'est-il interrogé. Le tiers des aides européennes dans la nouvelle Politique agricole commune seront liées au cours des cinq prochaines années aux efforts supplémentaires des agriculteurs à l'égard de l'environnement. 

C'est ce qu'on appelle le même temps macronien, attendons le prochain match ?

Il reste désormais où cela va nous mener ...

Mise à jour du 14 avril 2021.

Enquête sur produits imitant des denrées alimentaires par la DGCCRF. Le compte n'y est pas !

 La DGCCRF nous rappelle :

Les produits susceptibles d’être confondus avec des denrées alimentaires doivent respecter le décret n°92-985 du 9 septembre 1992 relatif à la prévention des risques résultant de l’usage de certains produits imitant des denrées alimentaires (dit décret « confusion ».

Le champ d’application défini à l’article 1er du décret «confusion» inclut tous les produits :
  • qui ne sont pas des denrées alimentaires,
  • et dont il est raisonnablement prévisible que les consommateurs, et en particulier les enfants, pourront les confondre avec des produits alimentaires compte tenu de leur(s) caractéristique(s) similaire(s) avec la denrée alimentaire imitée, notamment forme, odeur, couleur, aspect, conditionnement, étiquetage, volume ou taille.

La DGCCRF nous relate le 22 décembre 2020 son enquête sur produits imitant des denrées alimentaires

Les risques associés à une telle confusion concernent en premier lieu les enfants, en particulier les plus jeunes. Si le taux d’anomalies est relativement limité (7%), la réglementation applicable à ces produits est globalement méconnue des professionnels.

Le petit souci de cette enquête est que l'on ne sait quand elle a été réalisée et sur quelle période … je pense qu'elle n'a pas été faite en 2020, cause COVID-19, 2019 donc ?

Bref, dans une précédente enquête publiée en avril 2017, la DGCCRF avait noté que « parmi les établissements contrôlés, 5 % présentaient au moins un manquement. ».

7% en 2020, 5% en 2017 et il y avait plus d'entreprises contrôlées en 2017 ...

  • Pour l'enquête publiée en 2020, 54 prélèvements, 33 ont été jugés non conformes par le laboratoire, dont 24 non conformes et dangereux, soit 73% de non-conformité des prélèvements.
  • Pour l'enquête publiée en 2017, 55 prélèvements, 25 ont été jugés non conformes par le laboratoire, dont 4 non conformes et dangereux, soit 45% de non-conformité des prélèvements.

La caractéristique principale de cette enquête où rien ne change par rapport à la précédente de 2017, si ce n'est une sensible baisse du nombre d'établissements visités et une forte baisse des actions de contrôle ...

Enfin dans ce contexte de confusion avec les denrées alimentaires (voir photo en haut et à droite), signalons un rappel le 19 décembre 2020 de sorbet pour oiseaux, 225g, de marque Bites for Birds par Action (source Oulah!) :

L'article peut être confondu avec de la nourriture, il peut être attrayant pour les enfants. Il est possible que les cacahuètes du dessus se détachent et créent un risque d'étouffement.

Ce rappel ne fait pas partie de la liste des Avis de rappels de produits de la DGCCRF ...

A suivre ... 

Pays-Bas : Optimisation des critères de notification pour la surveillance de Escherichia coli producteurs de shigatoxines

Voici un article, Optimisation des critères de notification pour la surveillance de Escherichia coli producteurs de shigatoxines, Pays-Bas, paru dans Emerging Infectious Diseases.

Résumé
Nous décrivons les conséquences de 2 changements majeurs dans les critères de notification pour la surveillance de Escherichia coli productreurs de shigatoxines aux Pays-Bas. Le changement de déclaration des infections aiguës et plus graves semble être un bon compromis entre la charge de travail, la redondance et la pertinence pour la santé publique, à condition que les isolats restent disponibles pour le typage et le séquençage.

Escherichia coli producteurs de shigatoxines (STEC) est un pathogène zoonotique qui provoque des maladies allant de la diarrhée légère au syndrome hémolytique et urémique (SHU) et la mort. L'infection survient principalement par la consommation d'aliments contaminés ou par contact avec des animaux ou du fumier. Dans la plupart des pays d'Europe, les infections à STEC sont à déclaration obligatoire au niveau national. En 2017, le taux moyen de notification en Europe était de 1,8 cas/100 000 habitants. Étant donné que les STEC peuvent provoquer des maladies graves et des épidémies sa notification est essentielle.

En combinant les données épidémiologiques sur les cas avec les informations sur le typage des agents pathogènes, qui sont devenues de plus en plus basées sur le séquençage du génome ces dernières années, les Pays-Bas ont mis en œuvre une surveillance des STEC pour suivre les tendances de l'incidence et des types circulants et détecter et définir les épidémies. La surveillance des STEC fournit également des données pour éclairer les actions de santé publique visant à prévenir et à contrôler la propagation du pathogène.

Les Pays-Bas ont commencé la surveillance de STEC O157 en 1999. L'introduction de la PCR, en particulier la PCR ciblant les gènes producteurs de shigatoxines, a facilité le diagnostic de tous les STEC et la PCR était plus rapide et plus sensible que la culture standard. Une étude pilote aux Pays-Bas entre 2005 et 2006 a montré la présence courante d'infections STEC non-O157 ; par la suite, la surveillance STEC O157 a été étendue à tous les STEC en juillet 2007. L'extension a provoqué une surcharge de rapports au service régional de santé publique, avec pour résultat que les informations au niveau des cas sur la maladie et son évolution ont été manquées. En outre, les informations disponibles suggéraient que la plupart des rapports provenaient de cas présentant des symptômes légers sur le long terme. En juillet 2016, les critères de notification ont été réduits pour cibler les infections aiguës et plus graves à STEC. Nous avons examiné les effets des modifications des critères de notification sur la surveillance des STEC aux Pays-Bas.

Conclusions

L'introduction de la PCR a facilité la détection de tous les STEC aux Pays-Bas. Cependant, les STEC sont un groupe hétérogène et certains sérotypes sont plus susceptibles de provoquer une maladie grave que d'autres. L'élargissement de la surveillance à tous les STEC a entraîné une multiplication par 20 des cas signalés, dont certains provenaient de cas présentant des symptômes légers et sur le long terme. Parce que la PCR est plus rapide, moins chère et plus facile que la culture, elle pourrait être demandée plus pour des résultats rapides dans les cas de maladie moins grave. En outre, de nombreux laboratoires ont mis en œuvre des tests multiplex par PCR à transcription inverse dans lesquels un échantillon est testé pour plusieurs maladies en une seule fois, au lieu de tester une maladie à la fois. Une étude en Norvège a montré que dans les laboratoires introduisant un test multiplex comme méthode de détection standard, le nombre de rapports STEC, en particulier de STEC de faible virulence, a considérablement augmenté par rapport aux laboratoires sans cette méthode. L'introduction d'un test multiplex conduit également à une augmentation de la détection des infections concomitantes.

La surveillance des sérotypes des STEC et des profils de gènes de virulence reste vitale et pertinente. Le confinement des critères de notification à l'apparition aiguë de la maladie avec> 1 des 3 symptômes prédéfinis a accru la pertinence de la surveillance pour la santé publique. Les données n'ont pas montré d'effets importants des modifications des critères sur STEC O157, ce qui n'implique aucun effet notable sur les notifications de maladie relativement grave dans le cadre de la surveillance. Cependant, un nouveau défi est apparu. Les isolats sont nécessaires pour fournir des informations sur les cas confirmés de STEC et les sérotypes en circulation et sont utilisés pour la détection des épidémies à l'échelle nationale en utilisant le séquençage du génome entier. À l'ère de l'augmentation du diagnostic moléculaire, les laboratoires régionaux effectuent moins de cultures, d'autant plus que les informations sur les sérotypes ne sont pas pertinentes pour le traitement des patients. Les critères de notification actuels aux Pays-Bas semblent être un bon compromis entre la charge de travail des laboratoires médicaux, la redondance des cas moins importants pour la santé publique et la capacité à mener des actions de santé publique. Cependant, nous soulignons que la surveillance nationale est menacée par la réduction des cultures et exhortons les instituts de santé publique et les laboratoires à se coordonner pour éviter la perte de cultures à l'avenir.

NB : On pourra aussi lire le rapport par RIVM de la surveillance des STEC aux Pays-Bas en 2017.

Allergique au lait de vache? Une nouvelle méthode promet d'améliorer la mesure de sa teneur dans les aliments

«Allergique au lait de vache? Une nouvelle méthode promet d'améliorer la mesure de sa teneur dans les aliments», source Joint Research Centre (JCR).

Une nouvelle méthode publiée par le JCR contribuera à améliorer la mesure des allergènes dans les aliments. Cela contribuera à une information plus claire des consommateurs.

Du lait et des biscuits du Père Noël, des chocolats et des gâteaux sont au menu pendant la période de Noël.

Pour une personne souffrant d'allergies au lait, Noël est certainement l'une des périodes les plus difficiles pour être sans produits laitiers.

L'allergie au lait de vache est l'une des allergies alimentaires les plus courantes dans la petite enfance et peut persister tout au long de la vie adulte, obligeant les personnes allergiques à éliminer complètement le lait de leur alimentation.

Un étiquetage peu clair sur la présence possible de lait dans les produits alimentaires réduit encore davantage le choix des consommateurs allergiques au lait.

Par conséquent, mesurer la teneur en allergènes des aliments que nous consommons est de la plus haute importance.

Le JCR a désormais développé une nouvelle méthode de référence pour mesurer les protéines du lait dans les biscuits.

Basée sur la spectrométrie de masse, cette méthode de référence permet de quantifier la teneur totale en protéines du lait dans un cookie.

Une méthode extensible à d'autres mesures d'allergènes alimentaires

Avec cette méthode, le JCR a franchi une première étape importante, qui vise à établir des méthodes de référence pour la quantification des allergènes alimentaires.

L'Union européenne exige l'étiquetage correct de 14 allergènes dans les produits alimentaires.

Cependant, les méthodes d'analyse actuellement disponibles ont, même pour le lait, des objectifs de mesure différents.

En conséquence, ils ne fournissent pas de données comparables sur la présence de protéines potentiellement allergènes dans les aliments, et les données peuvent varier considérablement d'un laboratoire à l'autre.

Une méthode de référence permet de disposer de données comparables et décisionnelles.

À l’avenir, le nouveau principe de la méthode de référence du JCR pourrait être étendu pour intégrer également d’autres méthodes de mesure des allergènes alimentaires.

Il contribuera à garantir que les denrées alimentaires mises sur le marché de l'UE sont sûres pour les personnes souffrant d'allergies spécifiques.

Article: A reference method for determining the total allergenic protein content in a processed food: the case of milk in cookies as proof of concept. Article disponible en intégralité.

Résumé

L'établissement d'une méthode de référence pour la détermination de la teneur en protéines allergènes dans une matière alimentaire transformée a été explorée. Une approche analytique a été développée pour permettre la comparabilité des résultats de mesure des allergènes alimentaires exprimés de manière décisionnelle. Une preuve de concept est présentée ici, aboutissant à des valeurs de quantité pour lune grandeur mesurée, à savoir la 'mass of total allergen protein per mass of food' ou la masse de protéine allergène totale par masse d'aliment. Les quantités sont déterminées avec la traçabilité SI pour permettre la comparabilité des résultats rapportés. L'invention concerne un procédé de quantification de la teneur totale en protéines du lait dans un aliment cuit au four à un niveau de concentration cliniquement pertinent. La stratégie sur la façon d'obtenir le résultat analytique final est décrite. Les défis associés à cette méthode sont discutés, en particulier l'extraction optimale des protéines marqueurs, la digestion complète et la libération des peptides de manière équimolaire, l'utilisation de facteurs de conversion pour traduire la quantité de protéines mesurées en protéines totales du lait et l'estimation des contributions à l'incertitude ainsi que de l'incertitude combinée du résultat final. La mise en œuvre d'une telle méthode de référence pour la détermination de la teneur totale en allergènes dans un aliment transformé est une étape importante, qui fournira des données de mesure comparables pertinentes pour les évaluateurs des risques.

Mots clés

Détection des allergènes alimentaires; Traçabilité métrologique; Spectrométrie de masse; quantification des protéines; Quantification des protéines; Aliments transformés.

Etats-Unis: Le PASTEUR Act pour des antimicrobiens novateurs et mettre fin à la montée en puissance de la résistance

«ASM propose l'approbation de la loi PASTEUR», source ASM.

ASM et ses partenaires ont adressé la lettre suivante aux dirigeants de la Chambre des Représentants et du Sénat en faveur de la S. 4760, le Pioneering Antimicrobial Subscriptions to End Upsurging Resistance (ou PASTEUR) Act, repésenté par le sénateur Michael Bennet (D-Colorado), le sénateur Todd Young (R-Indiana), le représentant Drew Ferguson (R-Géorgie) et le représentant Michael Doyle (D-Pennsylvanie), la loi PASTEUR favoriserait le développement de nouveaux antibiotiques et l'utilisation appropriée d'antibiotiques existants, contribuant à limiter l'augmentation et la propagation des infections résistantes.

Chers Sénateurs Bennet et Young,

cc: Les Représentants Doyle et Ferguson,

Nous, les organisations soussignées représentant les cliniciens, les chercheurs, la santé publique, les hôpitaux, les patients et les industries pharmaceutiques et de diagnostics, nous nous engageons à lutter contre la résistance aux antimicrobiens (RAM) et écrivons pour exprimer notre soutien à S. 476, Loi sur la souscription à des antimicrobiens nobvateurs pour mettre fin à la montée en puissance de la résistance (Loi PASTEUR), une loi qui favoriserait le développement et l'utilisation appropriée des antibiotiques.

Le Centers for Disease Control and Prevention estiment qu'au moins 2,8 millions de personnes aux États-Unis souffrent d'infections résistantes aux antibiotiques chaque année et qu'au moins 35 000 endécèdentt. De nombreuses avancées médicales modernes, y compris la chimiothérapie anticancéreuse, les greffes d'organes et de moelle osseuse, d'autres chirurgies complexes et les soins des prématurés et d'autres personnes dont le système immunitaire est affaibli, dépendent toutes de la disponibilité d'antibiotiques sûrs et efficaces. De plus, les estimations indiquent que la résistance aux antibiotiques coûte à notre système de soins de santé jusqu'à 20 milliards de dollars par an.

Un solide pipeline d'antibiotiques est un élément clé de la préparation aux pandémies et autres événements faisant des victimes massives. Comme nous l'avons vu lors de la pandémie de COVID-19, les infections secondaires et la résistance aux antibiotiques peuvent compliquer nos réponses. En outre, des niveaux élevés d'utilisation d'antibiotiques, en particulier au début de la pandémie de COVID-19, peuvent avoir conduit au développement d'une résistance supplémentaire qui n'a même pas encore été détectée, soulignant la nécessité de programmes d'intendance et de diagnostics pour guider l'utilisation optimale des antibiotiques.

Il est extrêmement difficile pour les développeurs d'antibiotiques d'obtenir le retour sur investissement nécessaire pour soutenir l'innovation en matière d'antibiotiques, en partie parce que les antibiotiques doivent être utilisés judicieusement pour préserver leur efficacité. Les barrières économiques ont poussé presque toutes les grandes entreprises pharmaceutiques à abandonner la recherche et le développement d'antibiotiques et ont laissé les petites entreprises seules à lutter rester en activité.

La loi PASTEUR établira un programme de souscription qui fournirait un retour prévisible sur les investissements pour les nouveaux antibiotiques indispensables grâce à des paiements fédéraux dissociés de la vente et de l'utilisation d'antibiotiques. Le projet de loi encouragera également l'élaboration de lignes directrices sur la gestion des antibiotiques et des diagnostics afin d'encourager l'utilisation appropriée des antibiotiques. Votre projet de loi comprend également des mesures de transition essentielles pour stabiliser le fragile écosystème d'antibiotiques à court terme. En outre, votre projet de loi fournira également des fonds aux hôpitaux pour soutenir les programmes de gestion des antibiotiques, qui se sont révélés efficaces pour améliorer les résultats des patients, réduire l'utilisation inappropriée d'antibiotiques, limiter la résistance aux antibiotiques et réduire les coûts des soins de santé. Les hôpitaux seront encouragés à communiquer davantage de données sur l'utilisation et la résistance aux antibiotiques au CDC National Healthcare Safety Network (ou Réseau national de sécurité des soins de santé du CDC) dans le but de renforcer notre compréhension nationale de la résistance aux antibiotiques et d'évaluer notre intervention. Bien qu'aucune solution politique de RAM ne soit une panacée et qu'une combinaison de réformes soit nécessaire, la loi PASTEUR est une étape très importante.

Nous vous remercions pour votre leadership dans la lutte contre la résistance aux antibiotiques et nous sommes impatients de travailler avec vous pour renforcer et faire progresser cette législation importante.

Cette lettre est signée par 43 organisations.

Quand l'écologisme est à côté de la plaque, un exemple avec Grenoble et son maire ...

Pour reprendre l'expression de l'excellent livre de Jean-Paul Oury que je lis actuellement, Greta a tué Einstein, l'écologisme, à savoir l'écologie vue par le marketing vert, et en particulier des Verts, est complètement à côté de la plaque ...

Avec 300 m2, je peux nourrir, d'après le calcul de Mme Emmanuelle Ducros, 
Mise à jour du 14 avril 2021.

Évolution d'un tueur: comment Salmonella en Afrique a fait le saut de l'intestin à la circulation sanguine

«Évolution d'un tueur: comment Salmonella en Afrique a fait le saut de l'intestin à la circulation sanguine», source Université de Liverpool.

Des scientifiques de l'Université de Liverpool ont exploité la puissance combinée de la génomique et de l'épidémiologie pour comprendre comment un type de bactérie, Salmonella, a évolué pour tuer des centaines de milliers de personnes immunodéprimées en Afrique.

Les infections sanguines causées par un type de Salmonella Typhimurium résistant aux antibiotiques appelé ST313 sont un problème de santé publique majeur en Afrique, où la maladie est endémique et cause environ 50 000 décès chaque année. Ce qui manquait était une compréhension du moment des événements évolutifs majeurs qui ont équipé Salmonella d'Afrique afin de provoquer des infections sanguines chez l'homme.

Dans un nouvel article publié dans Nature Microbiology, une équipe de chercheurs du Royaume-Uni, de France et du Malawi a échantillonné deux collections complètes d'isolats de Salmonella provenant de patients africains atteints d'infections sanguines, couvrant de 1966 à 2018, pour reconstituer le parcours évolutif de la Salmonella sur 50 ans d'infections humaines en Afrique, dont la découverte d'une nouvelle lignée de ST313 sensible aux antibiotiques.

L'étude a été dirigée par le Professeur Jay Hinton de l'Université de Liverpool, qui fait des recherches sur Salmonella depuis plus de 30 ans et dirige le 10,000 Salmonella Genomes Project, un effort mondial pour comprendre l'épidémiologie, la transmission et la virulence de la salmonellose invasive non typhique.

Le professeur Hinton a dit: «Grâce à un effort d'équipe remarquable, nous avons éliminé une partie du mystère sur l'évolution de la salmonelle africaine. Nous espérons qu'en apprenant comment ces agents pathogènes sont devenus capables d'infecter la circulation sanguine humaine, nous serons mieux préparés pour lutter contre les futures épidémies bactériennes.»

Dans l'étude, les scientifiques ont séquencé les génomes de 680 isolats de Salmonella, à partir d'archives conservées par le programme de recherche clinique Malawi Liverpool Wellcome Trust (MLW) et l'Institut Pasteur, et les ont utilisés pour découvrir la chronologie des événements génétiques cruciaux responsables de l'infection des humains immunodéprimés par S. Typhimurium ST313. Les mutations qui ont influencé la fonction des gènes au cours de l'évolution de ST313 ont été identifiées pour la première fois.

L'équipe a également découvert une nouvelle lignée sensible aux antibiotiques de ST313 qui a émergé au Malawi en 2016 et est étroitement liée aux variants de Salmonella qui provoquent des infections de l'estomac au Royaume-Uni et au Brésil. Les chercheurs pensent que les changements dans l'utilisation des antibiotiques au Malawi entre 2002 et 2015 auraient pu créer une fenêtre d'opportunité pour l'émergence de cette nouvelle lignée ST313 sensible aux antibiotiques.

Le Dr Caisey Pulford, qui a mené une grande partie de la recherche dans le cadre de son doctorat, a dit: «En combinant la puissance de l'analyse génomique avec l'épidémiologie, les observations cliniques et les connaissances fonctionnelles, nous avons montré l'intérêt d'utiliser une approche intégrée pour relier la recherche scientifique avec la santé publique.»

L'étude a été réalisée par des chercheurs de l'Université de Liverpool, de l'Université du Malawi, de l'Université Queens de Belfast, de l'Institut Pasteur, de l'Institut Earlham et du programme de recherche clinique Malawi-Liverpool-Wellcome Trust (MLW).

Intoxication alimentaire collective à l'école Pegasus d'Ostende : Norovirus Inside

Selon le communiqué de presse de l'AFSCA et de l'Agence régionale de santé du 18 décembre 2020, il y a eu une intoxication alimentaire à l'école Pegasus Ostende et la source a été identifiée grâce à la recherche.

Il s'agit du campus Atheneum Pegasus de la ville d'Ostende.

Le mercredi 2 décembre, l'AFSCA a été informée d'une possible intoxication alimentaire collective dans une école d'Ostende. 71 élèves et certains membres du personnel étaient absents et se plaignaient de vomissements, de douleurs abdominales et de fièvre. L'AFSCA, en collaboration avec Zorg en Gezondheid (AZG) et le laboratoire national de référence Sciensano, a entamé une enquête afin de déterminer la source de cette contamination. L'enquête a montré que le Norovirus est à l'origine de la toxi-infection alimentaire collective. Dans l'intervalle, toutes les mesures nécessaires ont été prises par le fournisseur concerné afin d’éradiquer le foyer.

71 élèves et certains membres du personnel étaient absents mais en fait la contamination a touché plus de 150 élèves et membres du personnel ...

Les premières investigations ont montré que les élèves et le personnel malades avaient tous mangé des sandwiches. L'AFSCA a alors prélevé 4 échantillons de restes alimentaires qui se trouvaient encore dans les poubelles de l'école et 7 échantillons chez le fournisseur qui livre les sandwiches à l'école (garnitures, légumes, pâtes et sauces). Le Norovirus a été trouvé dans les échantillons de crudités, aucune anomalie n'a été constatée dans les autres échantillons. Le virus trouvé dans les crudités s'est avéré être le même que celui trouvé dans les selles des patients. Grâce à cette similitude, l’origine peut être identifiée avec certitude.

Jean-Sébastien Walhin, porte-parole de l'AFSCA : « Grâce à l'action rapide et à la collaboration constructive avec AZG, l'école et le fournisseur, nous avons pu déterminer la cause de la contamination. Nos inspecteurs ont prélevé des échantillons de divers repas que les élèves malades ont consommés. Tous ces éléments réunis indiquent que les crudités sont à l'origine de l'intoxication alimentaire. Les parents peuvent être rassurés, l'incident a été résolu et l'AFSCA continue à suivre la situation de près. Nous espérons qu'entre-temps, les 151 élèves et membres du personnel malades sont complètement remis sur pied ».

Afin d'éradiquer le foyer, l'AFSCA et l'AZG ont pris des mesures immédiates au niveau de l'école et du fournisseur. Les pièces et les tables où la consommation a lieu doivent être bien désinfectées, ainsi que les toilettes. Le personnel de l'école et les élèves ont été invités à accorder une attention particulière à l'hygiène des mains. Les élèves malades ont été invités à rester chez eux jusqu'à leur guérison.

Un incident peut toujours arriver, même là où la sécurité alimentaire est placée au centre des priorités. Personne n’est à l’abri. Mais lorsqu’un incident survient, tel une intoxication alimentaire, il est important que les écoles puissent, en coopération avec l’AFSCA, réagir rapidement et de manière adéquate afin d’identifier la source de la contamination et d’en tirer les enseignements. La collaboration avec l'école et le fournisseur a été très constructive et s'est déroulée sans problème.

lundi 21 décembre 2020

Repas de fêtes et risques microbiologiques

Pour les Fêtes de fin d'année, l'Anses nous propose un «rappel de nos recommandations», précisément pour les repas de fêtes, «toutes nos astuces pour limiter les risques d’intoxication» avec «Dix gestes simples pour prévenir les risques microbiologiques dans votre cuisine». Voir l'infographie en fin d'article.

Le service communication de l'Anses rapporte :

En 2017, 27% des foyers de toxi-infections d’origine alimentaire déclarés en France sont survenus dans le cadre familial. La méconnaissance des voies d’entrée, des transferts, de la multiplication et de la survie des micro-organismes dans la cuisine est réelle chez les consommateurs. Afin de l’’aider à limiter les risques de contamination dans sa cuisine, en particulier pendant les fêtes de fin d’année, retrouvez nos dix conseils à suivre.

Le service communication de l'Anses devrait mettre ses informations à jour ...

Selon Santé publique de France, pour 2018, 29% des foyers de toxi-infections d’origine alimentaire déclarés en France sont survenus dans le cadre familial, 39% en restauration commerciale et 31% en restauration collective.

L’augmentation du nombre de TIAC déclarées entre 2017 et 2018 est principalement observée pour les TIAC familiales (+35%) et les TIAC en restauration collective (+29%). Les TIAC en restauration commerciale ont également augmenté mais dans une moindre mesure (+14%).

La situation est donc devenue un peu plus à risque par rapport à 2017, le nombre de TIAC notifiées en 2018 est en augmentation de +24%.

Heureusement, la sécurité sanitaire des aliments en France est un axe stratégique de l'Anses ...


Sans être comique, cet avis indique tout de même que la communication sur les recommandations du HCSP doit être positive, engageante, responsabilisante mais rassurante envers la population pour limiter un effet anxiogène.

Ah bon !

Los Angeles signale 100 000 cas de COVID-19 en une semaine

Je ne sais pas si l'épidémie de COVID-19 est hors de contrôle au Royaume-Uni, mais à en croire l'OMS, Le nouveau variant du coronavirus découvert au Royaume-Uni, à la contagiosité plus élevée, « n’est pas hors de contrôle ». A suivre ...

Dans ces conditions, que dire de cette information, qui n'est hélas pas du cinéma, Los Angeles signale 100000 cas de COVID-19 en une semaine, selon Outbreak News Today.

Les autorités sanitaires du Comté de Los Angeles ont annoncé ce week-end que depuis le 11 décembre, plus de 100 000 nouveaux cas de COVID-19 ont été signalés.

À ce jour, la santé publique a identifié 610 372 cas positifs de COVID-19 dans toutes les régions du comté de Los Angeles et un total de 8 817 décès.

Il y a 5 424 personnes atteintes du COVID-19 actuellement hospitalisées et 21% de ces personnes sont aux soins intensifs. Le nombre actuel de personnes actuellement hospitalisées pour COVID-19 est à nouveau sommet et une augmentation de plus de 300 patients depuis hier.

Une décision récente de la Cour d’appel confirme l’obligation du comté de Los Angeles de prévenir la transmission des maladies et de protéger la santé publique par le biais des ordonnances existantes des agents de santé, et la suspension des repas en plein air reste en vigueur. La santé publique rappelle à tous les secteurs et entreprises que toutes les autres exigences, directives de sécurité et fermetures temporaires d'entreprises restent également en vigueur.

L'ordonnance relative aux agents de santé du Comté de Los Angeles sera modifiée aujourd'hui pour s'aligner sur les récentes décisions de la Cour suprême concernant les lieux de culte. Les lieux de culte sont autorisés à offrir des services confessionnels à l'intérieur et à l'extérieur avec une mise à distance physique obligatoire et des masques sur le nez et la bouche qui doivent être portées en tout temps sur place. Les lieux de culte doivent également garantir que la fréquentation ne dépasse pas le nombre de personnes pouvant être hébergées tout en maintenant une distance physique de six pieds (1,82 m) entre les personnes séparées.

La Santé publique recommande fortement que les lieux de culte continuent à organiser des services à l'extérieur, avec une distance physique et l'utilisation de masques pour empêcher la propagation du COVID-19 aux fidèles et à toute la communauté. Parce que le comté de Los Angeles connaît une épidémie sans précédent de cas, d'hospitalisations et de décès de COVID-19, tous les efforts pour empêcher la propagation du COVID-19 aux fidèles et à l'ensemble de la communauté sont essentiels.

Mise à jour du 28 décembre 2020. On rapporte le 27 décembre 2020 à Los Angeles, près de 30000 cas de COVID-19 au cours des deux jours.