vendredi 25 février 2022

Une dizaine d’intoxications aux Pays-Bas et en Allemagne liés à la la présence d'ecstasy dans certaines bouteilles de champagne «Moët & Chandon Imperial Ice 3l» vendues en ligne

«Une dizaine d’intoxications aux Pays-Bas et en Allemagne. L’AFSCA avertit sur la présence de MDMA (ecstasy) dans certaines bouteilles de champagne « Moët & Chandon Imperial Ice 3l» vendues en ligne», source communiqué de l’AFSCA de Belgique du 25 février 2022.

L’Agence alimentaire est informée aujourd’hui d’une dizaine de cas d’intoxications aux Pays-Bas et en Allemagne suite à la consommation d’une bouteille de 3 litres de champagne de la marque «Moët & Chandon Imperial Ice». Les bouteilles concernées s’identifient par le numéro de lot « LAJ7QAB6780004 » et contiendraient de la MDMA (ecstasy). Il n’y a actuellement aucune indication que ces bouteilles soient présentes sur le marché belge et aucun incident similaire n’a jusqu’à présent été identifié en Belgique. L’AFSCA suit la situation de très près et est en contact étroit avec les autorités et fédérations concernées. Elle demande aux consommateurs qui auraient acheté ce produit en ligne d’être extrêmement vigilant et de ne pas le consommer.

Des bouteilles achetées en ligne
L’AFSCA appelle les consommateurs amateurs de champagne à être très attentifs s’ils voient ou ont acheté une bouteille en ligne de champagne Moët & Chandon Ice Impérial de 3 litres. Une enquête récente a mis en évidence, en Allemagne et aux Pays-Bas, que ce type de bouteille achetée en ligne contenait une quantité importante de MDMA, une drogue dure également connue sous le nom d'ecstasy. Les Autorités allemandes ont recensé ces derniers jours 7 personnes gravement malades et un décès. Aux Pays-Bas, selon le producteur, il y a eu 4 cas de maladie.

Dans les deux cas, les bouteilles concernées ont été achetées via un site Internet encore inconnu.
Le fabricant Moët Hennessy a informé les autorités hollandaises cette semaine. Il n’y a jusqu’à présent aucun élément permettant d’expliquer la présence de MDMA dans ces bouteilles.
Il n’y a actuellement aucune indication que ces bouteilles soient présentes sur le marché belge et aucun incident similaire n’a jusqu’à présent été identifié en Belgique.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir
L’AFSCA suit la situation de manière extrêmement attentive et continuera d’informer les consommateurs. Dans l’état actuel de l’enquête, il n'est pas exclu que d'autres bouteilles de la même marque contiennent également de la MDMA.

Selon les données actuelles de l’enquête, les produits concernés sont des bouteilles identifiées par le numéro de lot «LAJ7QAB6780004». Ce code se trouve sur l'étiquette au dos de la bouteille (voir photo ci-dessus).

Ces bouteilles étant opaques, il n’est pas possible à l’œil nu de distinguer celles qui contiendraient de la MDMA.

Du champagne qui contiendrait de la MDMA liquide aurait les caractéristiques suivantes:
- Il ne pétillerait pas
- Il aurait une couleur brune rougeâtre, qui s'assombrit avec le temps.
- Il aurait une odeur ressemblant à celle de l’anis.

Mise à jour du 26 février 2022. Notification au RASFF de l'UE par les Pays-Bas le 25 février de la présence de 3,4-méthyl​ènedioxy​méthamphétamine (MDMA) dans du champagne de France. Il s'agirait de bouteilles de champagne de 3 L, selon le rappel aux Pays-Bas.

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Pour une triste question d’argent, 500 euros, la revue PROCESS Alimentaire prive les lecteurs de 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles, étant donné le nombre important de lecteurs. Le départ du blog de la revue a été uniquement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog.

Choses lues sur la politique agricole européenne: chronique d'un désastre annoncé ?

J'avais écrit sur le blog, avec Le new green deal de la Commission européenne, le mur se rapproche ! Il me semble que nous y sommes ... voir aussi ici.

Complément
On lira dans ce contexte «La sécurité des approvisionnements alimentaires», extrait du Rapport public annuel 2022 de la Cour des comptes. 

Alors que le terme d'«agribashing» était encore en vogue avant que le virus n'abrège la durée du salon en 2020, la pandémie a promu les paysans au rang de gardiens de la «souveraineté alimentaire», érigée comme priorité au sommet de l'Etat. Cette édition (du Salon International de l’Agriculture de Paris) s'annonce d'ailleurs très politique à six semaines du premier tour de la présidentielle.

Commentaire. Cela n'engage que moi, mais il faudrait urgemment pour restaurer notre politique énergétique, en commençant par arrêter les moulins à vent (éoliennes) et réouvrir Fesseinheim.

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jeudi 24 février 2022

Incroyable mais vrai, 26 rappels de poissons fumés ou non pour cause de présence de Listeria monocytogenes

Photo d'illustration
Que les rappels servent à quelque chose, personne n’en doute, mais que penser du rappel le 24 février 2022 par une même entreprise de 26 produits alimentaires de la marque Fournier & Fils en raison de la présence de Listeria mococytogenes. La notice de rappel évoque pudiquement 'détection de Listeria monocytogenes'.

N’y avait-il personne pour aider cette entreprise ?

Comment se fait-il qu’en 2022, on laisse une entreprise produire alors les conditions d’hygène et de sécurité des aliments liées à la transformation et au conditionnement mais aussi à l’environnement ne sont pas pas réunies.

Il ne servira à rien de faire un «partenariat pour mieux lutter contre les bactéries dans les ateliers de transformation des aliments», comme le rapporte l’Anses, si les entreprises ne sont pas associées ou aidées dans leur lutte contre Listeria.

Beaucoup trop d’entreprises veulent qu’on les aide concrètement et il me semble désormais inévitable de lancer un grand plan d’aide volontaire pour les entreprises afin de maîtriser Listeria monocytogenes en production et surtout dans l’environnement. Il faut leur proposer un bilan détaillé des actions concrètes à entreprendre et les accompagner sur une année pour tout simplement éviter de déposer le bilan …

Quand je vois tous ces rappels, je suis triste et très en colère vis-à-vis de ceux qui auraient pû et dû prévenir un tel désastre !

Voici la liste incroyable des 26 rappels de ce jour disponible sur le site RappelConso:
filets de maquereaux oignon bio 200 g skin
filets de harengs 200 g skin / prix rond 3 euros
filets de maquereaux provencale bio 200 g skin
filets de maquereaux au poivre bio 200 g skin
filets de kippers a la provencale bio 200 g skin
sprats fumes 200 g skin
dos de cabillaud fume 200 g MSC skin MSC-C-53427
haddock 200 g msc skin MSC-C-53427
filets maquereaux à la provençale bio 200 g skin/prix rond 3,30 euros
filets de maquereaux oignon bio 200 g skin / prix rond 3,30 euros
filets de maquereaux au poivre bio 200 g skin / prix rond 3,30 euros
filets de harengs fumés 200 g skin
dos de cabillaud fumé 2 kg sous atmosphère modifiée
filets de maquereaux nature 1 kg sous atmosphère modifiée
filets fumé de lieu noir fumé sous gaz 1000 g
filets de lieu noir fumé 3 kg sous atmosphère modifiée
saumon fumé norvégien tr s/peau 800 g
filets de hareng doux 1 kg sous-vide
filets de hareng doux fumés marinés poids net 1,65kg/poids brut 2,7kg
saumon fumé norvégien tr s/peau 1000 g
filets de maquereaux à l'oignon 1 kg sous atmosphère modifiée
filets de maquereaux à la provençale 1 kg sous atmosphère modifiée
filets de maquereaux au poivre 1 kg sous atmosphère modifiée
filets de hareng doux 200 g sous-vide
kippers 1 kg sous atmosphère modifiée
kippers 3 kg caisse polystyrène

Le Courrier Picard pensait avoir fait le tour des rappels, mais quand c’est fini, ça recommence, avec ce titre, «Onze produits à base de poissons fumés rappelés en magasin .Harengs, saumons, kippers… Tous fumés et tous rappelés pour présence de listeria.»
Il n’y a pas que des poissons fumés ...

Rassurez-vous ou non, mais le 24 février est aussi une date avec nombreux rappels ... au dernier pointage, pas moins de 53 rappels ...

Mise à jour du 2 mars 2022
On apprend une mise en garde publique en Suisse, le 2 mars 2022: «des listérias dans des filets de hareng et d’églefin fumés vendus chez Aligro. Il s’agit de ces fameux poissons de France qui ont fait l’objet de 26 avis de rappels en France le 24 février. Pas de notification au RASFF de l’UE et, de plus, un pays voisin de la France n'est pas informé et donc publie un rappel, mais très en retard ...

Deux nouveaux rappels chez E. Fournier & Fils, le 2 mars 2022, il s’agit de dos de cabillaud fumé et de filets de kippers à la provençale bio de  pour cause de présence de Listeria monocytogenes. Ces deux rappels sont publiés sur le site des rappels de 60 millions de consommateurs, mais pas encore chez RappelConso.

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Pour une triste question d’argent, 500 euros, la revue PROCESS Alimentaire prive les lecteurs de arial;">10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles, étant donné le nombre important de lecteurs. Le départ du blog de la revue a été uniquement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog.

Des scientifiques mettent en garde contre le risque émergent de Vibrio. Ils disent qu'il devrait y avoir une déclaration obligatoire

«Des scientifiques mettent en garde contre le risque émergent de Vibrio. Ils disent qu'il devrait y avoir une déclaration obligatoire», source article de Joe Whitworth paru le 24 février 2022 dans Food Safety News.

Des chercheurs ont appelé à se concentrer davantage sur les infections à Vibrio en Australie en raison de l'impact potentiel des facteurs climatiques et d'une industrie en pleine croissance.

L'Australie produit actuellement près de 8 900 tonnes d'huîtres par an avec une production accrue prévue dans les prochaines années.

L'infection à Vibrio n'est pas une maladie à déclaration obligatoire au niveau national, ce qui peut signifier que des cas ne sont pas détectés. Toutes les infections à Vibrio sont à déclaration obligatoire en Tasmanie, mais il existe des exigences variables dans d'autres juridictions. Une maladie à déclaration obligatoire signifie que les infections doivent être signalées par la loi à l'agence compétente.

«Une discussion nationale pour considérer l'infection à Vibrio parahaemolyticus comme une maladie à déclaration obligatoire au niveau national est justifiée», ont dit les chercheurs.

Les infections peuvent être contractées par la consommation de produits de la mer ou l'exposition à de l'eau contaminée.

L'infection à Vibrio a rarement été signalée en Tasmanie avant 2016, lorsqu'une épidémie dans plusieurs Eats à Vibrio parahaemolyticus associée aux huîtres de Tasmanie a rendu 11 personnes malades. Depuis lors, des cas sporadiques ont été identifiés suite à la consommation d'huîtres récoltées à des fins commerciales et récréatives, généralement consommées crues.

Toujours en 2016, l'Australie-Occidentale a enquêté sur neuf cas à Vibrio parahaemolyticus acquis localement qui étaient probablement liés à des huîtres cultivées en Australie-Méridionale.

De 2003 à 2020, 55 cas de vibriose ont été signalés en Tasmanie, avec 22 cas d’infections d'origine alimentaire et 32 cas d’infections d'origine non alimentaire. La plupart ont été signalés à partir de 2016 et 33 des 43 cas étaient des infections acquises en Tasmanie.

Des contrôles de l'industrie sont mis en œuvre en Tasmanie dans le but de minimiser le risque de cas et d'épidémies d'origine alimentaire.

Tableau national varié et facteurs augmentant le risque
Des cas individuels de vibriose d'origine alimentaire acquise localement ont été signalés dans des États où les infections à Vibrio sont à déclaration obligatoire, la consommation d'huîtres étant fréquente dans les antécédents alimentaires.

La vibriose liée aux huîtres s'est produite ailleurs, mais les exigences de notification varient, ce qui rend difficile la détection des cas et des épidémies et entrave potentiellement la réponse de la santé publique. On suppose également que les épidémies de gastro-entérite ne sont souvent pas signalées aux autorités sanitaires, ce qui entraîne une sous-représentation du nombre réel de patients, selon l'étude publiée dans la revue Communicable Diseases Intelligence. L’article «Emergence of non-choleragenic Vibrio infections in Australia» est disponible en intégralité.

Les facteurs environnementaux peuvent entraîner une augmentation des quantités d'espèces de Vibrio dans l'eau et des changements dans la prévalence des souches pathogènes. Les chiffres sont généralement les plus élevés lorsque la température de l'eau est de 20 à 30°C.

L'augmentation des infections à Vibrio d'origine alimentaire et non alimentaire en Tasmanie est probablement associée à des températures de l'eau de mer plus élevées. On pense que la croissance combinée de l'industrie ostréicole et des facteurs liés au climat augmentera l'incidence de la vibriose en Australie, ont dit les chercheurs.

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L'alimentation saine selon l'Anses

Après avoir pensé à notre bien-être avec une activité physique régulière, voici «
La science pour une alimentation sûre et saine», nous dit l’Anses en prenant comme référence l'image ci-dessus avec que des légumes qui sont loin d’être de saison ...
L’alimentation est l’un des piliers de notre santé. Un déséquilibre nutritionnel ou des aliments contaminés peuvent toutefois nous exposer à des risques immédiats ou à des maladies chroniques. Agence sanitaire de référence sur ce sujet, l’Anses a le plaisir de vous retrouver au Salon International de l’Agriculture 2022 avec un stand dédié à l’alimentation sûre et saine. L’occasion de découvrir comment ses chercheurs et experts scientifiques contribuent à nous protéger des risques, du champ (ou de l’élevage) à l’assiette, et à ajuster les bonnes pratiques d’hygiène et de nutrition au quotidien.

Il est certain qu’en voyant cette image, cela va créer un certain déséquilibre, pas d’oeufs, pas de poisson, pas de viande et encore moins de charcuterie … très sages donc les nutritionnistes de l’Anses, heureusement qu’on ne les écoute pas !

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mercredi 23 février 2022

Le Royaume-Uni interdit les importations de rongeurs nourriciers de Lituanie en raison d'une épidémie à Salmonella chez l'homme

«La FSA se félicite de l'interdiction britannique de toutes les importations de rongeurs nourriciers de Lituanie utilisés comme aliments pour animaux de compagnie», source communiqué de la FSA du 22 février 2022

La Food Standards Agency (FSA) a salué l'interdiction après qu'un lien ait été confirmé entre une épidémie à Salmonella chez des personnes et des rongeurs nourriciers utilisés pour la nourriture des reptiles provenant d'un établissement en Lituanie.

L'interdiction, imposée jusqu'à nouvel ordre par le ministère de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires rurales, fait suite à une enquête conjointe de l'UKHSA, la FSA, du DEFRA et de l'APHA sur une épidémie à Salmonella affectant plus de 900 personnes au Royaume-Uni.

La FSA et ses partenaires continuent d'exhorter les gens à redoubler de prudence lorsqu'ils manipulent des rongeurs congelés, y compris les produits pour souris et les emballages, en raison du risque de .

Les personnes doivent être extrêmement vigilantes et se laver soigneusement les mains à l'eau et au savon immédiatement après le contact, lors de la manipulation non seulement du produit, mais aussi de leurs reptiles et de l'équipement et de l'environnement associés, en raison du risque de maladie.

D'autres conseils généraux sur la réduction du risque de contracter Salmonella sont disponibles en ligne.

Tina Potter, responsable des incidents à la Food Standards Agency, a déclaré
«Comme nous avons continué à voir une augmentation du nombre de cas à Salmonella Enteritidis liés à des rongeurs nourriciers importés de Lituanie au cours des derniers mois, nous nous félicitons de la décision du Defra d'interdire l'importation et la vente de ces produits dans tout le Royaume-Uni.

«Même si cette interdiction a été introduite pour garantir la protection de la santé publique, nous ne saurions trop insister sur l'importance de bonnes pratiques d'hygiène lors de la manipulation d'aliments crus ou congelés pour animaux de compagnie, ainsi que du reptile lui-même.»

«L'aliment doit être stocké de manière appropriée, idéalement dans un compartiment de stockage ou un congélateur dédié, sans contact avec la nourriture humaine et il doit toujours être décongelé naturellement à température ambiante sur du papier journal ou des serviettes en papier, à l'écart de la nourriture humaine et des surfaces de préparation des aliments. Toutes les surfaces et le matériel utilisé doit être soigneusement désinfecté.»

«Les maîtres-chiens et les propriétaires d'animaux doivent toujours se laver soigneusement les mains avec du savon et de l'eau tiède immédiatement après avoir manipulé les aliments congelés et décongelés et manipulé votre reptile et son équipement.»

Conseils aux propriétaires de reptiles sur l'alimentation de leurs animaux de compagnie
Les propriétaires de serpents et d'autres personnes utilisant des souris congelées comme nourriture peuvent avoir des inquiétudes quant au maintien du bien-être de leur animal, car l'interdiction d'importer peut entraîner des pénuries à court terme. Il devrait y avoir suffisamment de souris pour maintenir le bien-être des animaux pour tous les serpents et autres animaux, y compris les oiseaux qui doivent être nourris avec des souris, si les propriétaires adaptent leurs routines d'alimentation actuelles. Des conseils détaillés pour les propriétaires de reptiles seront publiés en ligne.

Conseils aux parents et tuteurs d'enfants manipulant des reptiles
Les enfants ont été particulièrement touchés, nous exhortons donc les parents et les tuteurs à s'assurer que tout le monde se lave soigneusement les mains avec de l'eau chaude savonneuse chaque fois qu'ils manipulent et nourrissent avec des souris leurs animaux de compagnie et manipulent leurs reptiles afin de réduire le risque de contracter Salmonella. Le vivarium et les zones où les reptiles peuvent se déplacer pourraient être contaminés par Salmonella. Une bonne hygiène doit être respectée.

Vous trouverez de plus amples informations sur les bonnes pratiques d'hygiène lors de la manipulation des souris nourricières sur notre site Internet.

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Des souches bactériennes modifiées par l'édition génomique pourraient fertiliser les cultures et réduire la pollution des cours d'eau

«Des souches bactériennes modifiées pourraient fertiliser les cultures et réduire la pollution des cours d'eau», source ASM News.

Des chercheurs de l'Université de l'État de Washington ont conçu des souches de la bactérie du sol omniprésente et fixatrice d'azote Azotobacter vinelandii pour produire de l'ammoniac et l'excréter à des concentrations élevées, en le transférant dans des plantes cultivées au lieu d'engrais chimiques conventionnels.

«Nous avons présenté des preuves concluantes que l'ammoniac libéré est transféré aux plants de riz», a dit Florence Mus de l'Institut de chimie biologique de l'Université de l'État de Washington. «Notre approche unique vise à fournir de nouvelles solutions au défi de remplacer les engrais industriels par des bactéries sur mesure.»

En d'autres termes, cette approche pourrait réduire une source majeure de pollution environnementale. L’étude est publiée dans Applied and Environmental Microbiology, une revue de l'American Society for Microbiology.

Les chercheurs ont utilisé des techniques d'édition génomique pour concevoir A. vinlandii afin de produire de l'ammoniac à un niveau constant, quelles que soient les conditions environnementales entourant la bactérie, et de l'excréter à des concentrations suffisamment élevées pour fertiliser efficacement les cultures.

L'utilisation de techniques d'édition génomique au lieu d'insérer des transgènes dans le génome de A. vinlandii a permis d'éviter les exigences réglementaires qui auraient rendu le processus de développement plus lent, plus difficile et plus coûteux.

La motivation scientifique de la recherche était un intérêt à mieux comprendre la fixation de l'azote, c'est-à-dire les processus chimiques par lesquels l'azote atmosphérique est assimilé en composés organiques dans le cadre du cycle de l'azote. «Notre travail aide à fournir une compréhension plus complète et fondamentale des facteurs qui sous-tendent l'expression des gènes dans un micro-organisme modèle fixateur d'azote et définit la biochimie qui entraîne l'excrétion d'ammoniac chez A. vinelandii», a dit Mus.

La motivation pratique de la recherche était de réduire les principaux problèmes de pollution de l'eau qui surviennent lorsque l'excès d'engrais azoté est emporté dans les cours d'eau. Cela provoque des proliférations d'algues qui appauvrissent l'oxygène et tuent les poissons et autres formes de vie aquatique, créant des «zones mortes» dans les lacs, les rivières et les étendues océaniques. La zone morte dans le nord du golfe du Mexique couvre près de 6 400 milles carrés.

À cette fin, les chercheurs conçoivent des bactéries pour produire de l'ammoniac à un rythme régulier. Mais ils s'attendent à pouvoir concevoir différents groupes de A. vinlandii pour produire de l'ammoniac à des taux différents pour répondre aux besoins des différentes espèces de plantes cultivées. Cela permettrait à tout l'ammoniac produit d'être utilisé par les plantes, plutôt que d'être emporté dans les cours d'eau.

«L'adoption généralisée réussie de ces biofertilisants pour l'agriculture réduirait la pollution, fournirait des moyens durables de gérer le cycle de l'azote dans le sol, réduirait les coûts de production et augmenterait les marges bénéficiaires des agriculteurs et améliorerait la production alimentaire durable en améliorant la fertilité des sols», a dit Mus.

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mardi 22 février 2022

Un rapport révèle que les règles d'analyses des aliments diffèrent d'un pays à l'autre

«Un rapport révèle que les règles d'analyses des aliments diffèrent d'un pays à l'autre», source article de Joe Whitworth paru le 22 février 2022 dans FoodSafety News

Il existe différentes approches d'échantillonnage des aliments dans quatre pays, dont les États-Unis, comme le montre un rapport publié par la Food Standards Agency (FSA).

Campden BRI a passé en revue les systèmes de contrôle des aliments en Australie, au Canada, en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis.

L'étude a examiné la manière dont les autorités effectuent l'échantillonnage et les analyses des denrées alimentaires et des aliments pour animaux, les systèmes de collecte de renseignements et d'autres informations qui informent le programme d'échantillonnage et d'analyses.

Les résultats suggèrent qu'il n'y a pas d'approche unique, car des différences dans la planification et la conduite de diverses activités d'échantillonnage ont été observées entre les quatre pays.

Approches différentes
Les documents de la FSA énumèrent trois types d'échantillonnage pour les contrôles officiels, hypothèses ou échantillonnage pour la surveillance et échantillonnage pour du renseignement. Mais la terminologie utilisée dans d'autres pays variait souvent.

Les autorités du Canada, de la Nouvelle-Zélande et des États-Unis jouent à la fois un rôle d'établissement et d'application de la réglementation. Cependant, la Food Standards Australia New Zealand (FSANZ) établit des normes et coordonne les réponses aux incidents de sécurité des aliments, mais n'a pas de pouvoirs d'exécution.

«Le partage des responsabilités entre plusieurs agences, ce qui se produit aux États-Unis et en Australie, peut entraîner des différences dans l'étendue de la surveillance réglementaire dans différentes parties du pays ou entre les aliments, parfois même avec des risques similaires, a révélé l'étude.»

La surveillance de l'ensemble de la chaîne alimentaire au Canada et en Nouvelle-Zélande est principalement assurée par un seul organisme de réglementation, ce qui peut faciliter la planification de l'échantillonnage.

En raison des contraintes de ressources et de la vaste gamme de produits qu'elle supervise, la Food and Drug Administration des États-Unis a tendance à appliquer une approche de hiérarchisation fondée sur les risques lors de la planification de l'échantillonnage et d'autres activités. La FDA a trois types d'échantillonnage, échantillonnage des produits, échantillonnage environnemental et échantillonnage d'intervention d'urgence et des problèmes émergents.

Étant donné que les produits relevant de la compétence du Food Safety Inspection Service (FSIS) du ministère américain de l'Agriculture sont relativement plus risqués, les établissements réglementés par le FSIS sont soumis à une surveillance plus complète, selon l'étude.

Utilisation d’une tierce partie
Les échantillons destinés aux contrôles officiels et à la surveillance sont principalement collectés par des représentants du gouvernement ou du personnel tierce partie accrédité par les législateurs, mais l'échantillonnage pour un certain nombre de programmes est effectué par des échantillonneurs tierce partie sous contrat. Dans certains cas, les entreprises alimentaires sont légalement tenues et responsables de prélever des échantillons, d'organiser les analyses et/ou de soumettre des données aux autorités.

Selon le rapport, les agences aux États-Unis et au Canada bénéficient d'une infrastructure de laboratoire gouvernementale bien développée, mais peuvent également utiliser des laboratoires privés tierce partie. Les autorités néo-zélandaises et australiennes s'appuient principalement sur des laboratoires externes accrédités ou approuvés par le gouvernement.

Au Canada, les données partagées par les entreprises alimentaires sur une base obligatoire et volontaire alimentent les modèles d'évaluation des risques basés sur les établissements (ERA pour Establishment-based Risk Assessment), qui sont utilisés pour calculer le risque associé à un site et déterminer le niveau de surveillance dont il fera l'objet.

Les quatre pays sont d'importants exportateurs de produits agroalimentaires, de sorte que les établissements exportateurs sont soumis à une surveillance supplémentaire, y compris la participation obligatoire à des programmes d'échantillonnage et d'analyse dédiés, y compris pour les risques microbiologiques et les résidus chimiques.

L'Australie et la Nouvelle-Zélande classent les aliments importés en fonction du risque pour les consommateurs et la santé publique associés à l'aliment, et les aliments plus risqués font l'objet d'un examen plus approfondi. L'Agence canadienne d'inspection des aliments adopte progressivement une approche basée sur les risques. Un ou plusieurs types d'inspection sont effectués sur chaque lot de produit avant son entrée aux États-Unis.

L'Agence canadienne d'inspection des aliments examine ses activités de surveillance de la sécurité des aliments et élabore un plan de travail pour les 18 à 24 prochains mois. Le Food Safety and Inspection Service a également récemment examiné les ressources d'échantillonnage visant à maximiser l'efficience, l'efficacité et la valeur de ces projets.

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Plastiques recyclés dans les emballages alimentaires: Lettre ouverte à la Commission européenne à propos des produits chimiques dangereux et la sécurité alimentaire

Rien n’est simple sur ce sujet des plastiques recyclés, qu’est-ce qui est durable et toute démarche en ce sens a une conséquence. 

Voici une Lettre ouverte sur les produits chimiques dangereux et la sécurité alimentaire, à propos des plastiques recyclés dans les emballages alimentaires (règles mises à jour)

Zero Waste Europe et 27 autres organisations de la société civile à travers l'Europe ont envoyé une lettre ouverte à la commissaire européenne à la santé et à la sécurité alimentaire, Stella Kyriakides, faisant part de leurs préoccupations concernant certaines des propositions du projet de nouveau règlement concernant la mise sur le marché de plastique matériaux et articles contenant du plastique recyclé/secondaire destinés à être utilisés en contact avec des denrées alimentaires. Les signataires exhortent également la Commission européenne à retarder cette proposition pour des raisons de sécurité.

Dans le document Produits chimiques dangereux et sécurité des aliments - plastique recyclé dans les emballages alimentaires (règles mises à jour), courrier à l’attention de la commissaire européenne à la santé et sécurité alimentaire, j’ai extrait le passage ci-dessous.

... le projet de règlement proposé ne protège pas la sécurité sanitaire des consommateurs au plus haut niveau. De plus, nous ne voyons aucune preuve dans le projet de l'application du principe de précaution, qui est une garantie fondamentale lors de la réglementation des produits chimiques et de la sécurité des aliments. Tel qu'il est actuellement rédigé, le projet de proposition permet aux nouvelles technologies de recyclage du plastique d'opérer à grande échelle et de commercialiser tous les plastiques recyclés destinés à être utilisés dans l'UE avant toute évaluation de leur efficacité pour éliminer les produits chimiques dangereux. Ceci est d'autant plus important qu'un récent rapport de l'ECHA a conclu qu'«il existe peu de connaissances sur les capacités des différents processus de recyclage chimique à éliminer les substances préoccupantes » qui énonce clairement la nécessité de cycles de matériaux exempts de produits chimiques dangereux.

Le projet actuel met l'accent sur les méthodes de décontamination plutôt que sur la sécurité sanitaire du produit final en termes de contaminants et de seuils de migration chimique, ce qui n'intègre pas suffisamment les objectifs du Chemicals Strategy for Sustainability de protection de la santé des consommateurs et de l'environnement. Cette orientation est en outre en contradiction avec la feuille de route de la Commission sur la révision de la législation-cadre des FCM (Food Contact Material).

Étant donné que l'objectif visé par le règlement proposé est la sécurité sanitaire des plastiques recyclés pour les FCM, la réglementation stricte de la sécurité sanitaire et de la qualité de l'article/du produit recyclé final doit être prioritaire plutôt que des étapes exactes du processus. Le nouveau règlement devrait donc prévoir explicitement l'autorisation des nouvelles technologies de recyclage du plastique pour développer des données de soutien à une échelle pilote ou de démonstration, plutôt que de fonctionner à pleine échelle commerciale.

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L'Empire du bien a encore frappé. Les routes pourraient être bientôt dégivrées au sel bio

L'Empire du bien a encore frappé et il est urgent de le saboter !

En effet, voici selon une information du Figaro du 22 février 2022, «Bruxelles veut élargir la certification biologique de cet aliment, notamment utilisé sur les axes verglacés. Des députés s’y opposent.»

Va-t-on bientôt étendre du sel bio sur les routes françaises? Un élargissement de la certification biologique des sels est en effet en cours de discussions au sein de l’Union européenne. Le label biologique, jusque-là réservé aux méthodes d’extraction artisanales, pourrait s’appliquer aux sels industriels, dont une partie non négligeable sert à dégivrer les routes l’hiver.

Une situation ubuesque que quatre députés de la majorité dénoncent dans une proposition de résolution (PPR). Ils invitent le gouvernement à défendre «a certification européenne du sel biologique et ses méthodes de production». Elle sera débattue en séance plénière ce mercredi en fin de journée. «La Commission européenne prévoit d’étendre la certification biologique à presque toutes les méthodes de production de sels existantes, y compris les moins naturelles, les plus industrialisées et les plus demandeuses en énergie, déplore Frédérique Tuffnell, députée MoDem de Charente-Maritime. Ces procédés sont totalement incompatibles…

Sans doute la présidence française de l'UE et dans une certaine mesure l’Anses vont-elles arrêter ce genre d’inititives stupides, mais rien n’est sûr ...

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