mercredi 13 mars 2019

E. coli et Salmonella derrière les derniers rappels de fromages au lait cru en France

Retour sur quelques rappels récents de fromages au lait de France contaminés par des pathogènes alimentaire, E. coli producteurs de shigatoxines et Salmonella, source Food Safety News.

E. coli a provoqué deux rappels de fromages différents et un cas dû à Salmonella en France au cours de ces dernières semaines.

Les rappels ont été dus à E. coli O26, à E. coli O157 et à Salmonella Montevideo, mais aucun cas de maladie n’a été rapporté.

La Fromagerie du Moulin de Carel a rappelé des camembert du supermarché Carrefour à cause de la présence de E. coli O26 H11.

Le produit concerné est un camembert de Normandie de 250 grammes de porte le code de lot L19009C et la date du 10 mars 2019. Il a été vendu à partir de la fin janvier 2019.

La société, basée à Saint-Pierre-sur-Dives, a pris cette mesure après la détection de E. coli lors d'un test de contrôle microbiologique.

La Fromagerie Jort, basée à Bernière d’Ailly, a également rappelé des camemberts au lait cru chez Carrefour et Auchan pour avoir retrouvé le même agent pathogène lors d’un contrôle microbiologique.

Le camembert de Normandie concerné de 250 grammes a le code de lot L19009B et avait comme date le 10 mars 2019.

Il faut aussi ajouter que E. Leclerc a rappelé des camemberts de Normandie, voir ici.

Dans le second cas, Hardy Affineur a rappelé du fromage au lait cru en raison de la présence de E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) O157:H7. Dans le cadre de ses auto contrôles, l’agent pathogène était présent dans des fromages de chèvre.

Les produits concernés sont des Valençay et Petit Valençay, sous la marque Hardy Affineur, lots compris entre 10-13 et 10-33 et DLUO du 1er mars au 26 mars 2019, commercialisés du 25 janvier 2019 au 15 février 2019.

Ils ont été vendus dans les supermarchés français à l'échelle nationale et distribués en Autriche, Belgique, Croatie, Danemark, Allemagne, Hong Kong, Italie, Malaisie, Pays-Bas, Roumanie, Singapour, Afrique du Sud, Espagne, Royaume-Uni et Vietnam.

Le ministère français de l'agriculture et de l'alimentation a indiqué que les fromages au lait cru ne devrait pas être consommés par de jeunes enfants, des femmes enceintes ou des personnes immunodéprimées.

Enfin, la Fromagère d’Eteaux a rappelé des reblochons au lait cru en raison de la présence de Salmonella Montevideo.

À la suite d'un contrôle interne chez le fabricant français, Salmonella a été détectée dans le fromage au lait cru de marque « Pochat & Fils » de 450 grammes. Il a également distribué en Andorre, Belgique, Luxembourg, Portugal et Suisse.

Le produit en cause porte les numéros de lot 195046218, 195046318, 195046438, 195046418 ou 195046215 et date du 8 au 15 avril 2019.
Complément. Il faut aussi signaler deux rappels en Allemagne de Neufchatel AOP au lait cru de marque Anselin pour cause de présence de STEC, le 15 mars 2019 et le 1er mars 2019.

A ce jour, 32 nourrissons et jeunes enfants ont été touchés par l'épidémie à Salmonella Poona, selon un communiqué de l'EFSA et de l'ECDC

Communiqué de l'EFSA du 12 mars 2019, « Le foyer épidémique de Salmonella Poona est lié à des préparations pour nourrissons ».

Je crois que cette information, nous l'avions déjà …

Pour mémoire, voir cet article du blog qui relatait un point au 18 février 2019 par Santé publique de France. Il s'agissait de la quatrième communication de l'agence et nous en étions restés à 26 nourrissons contaminés, 18 garçons et 8 filles.
Selon l’évaluation menée, le foyer épidémique multi-pays de Salmonella Poona qui a affecté de jeunes enfants en France, en Belgique et au Luxembourg a une source alimentaire commune. 
Des responsables sanitaires en France, en Belgique et au Luxembourg ont signalé l’éclosion de cas de Salmonella Poona chez de jeunes enfants, tous liés génétiquement au même foyer épidémique. Au total, 32 cas confirmés ont été signalés dans l'UE : 30 en France, 1 en Belgique et 1 au Luxembourg. Tous les patients ont expérimenté les symptômes entre les mois d’août 2018 et de février 2019. 
Une évaluation réalisée par l'EFSA et le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) indique que l’origine du foyer épidémique a été identifiée dans trois préparations pour nourrissons à base de riz fabriquées par une usine en Espagne entre les mois d’août et d’octobre 2018 et commercialisées par une société française.Toutes les personnes affectées pour lesquelles des informations sont disponibles ont consommé ces produits (30 personnes sur 32). 
Les produits ont été vendus dans d'autres pays (UE, AELE et autres pays) via des sites en ligne et de la vente en gros. En outre, la société française a vendu ces produits dans quatre pays non européens. 
Jusqu'à présent, tous les tests effectués dans l'usine espagnole et sur des échantillons des lots impliqués se sont révélés négatifs pour Salmonella Poona. Cela peut être dû au fait que Salmonella est généralement difficile à détecter dans des produits séchés et nécessite des méthodes d’échantillonnage et de test très sensibles. 
Des mises en garde et des rappels publics ont été diffusés dans les pays où les produits ont été distribués ce qui, selon les experts de l'EFSA et de l'ECDC, devrait permettre de réduire le risque de nouvelles infections.

mardi 12 mars 2019

Privé de graines de pavot ? Une suite ...

Après Privé de graines de pavot ?, voici donc la suite avec ce communiqué de presse des autorités du Luxembourg rapporte « Alcaloïdes opioïdes dans les graines de pavot ».
Suite à une campagne de contrôle effectuée en 2016 et 2017 sur les graines de pavot vendues sur le marché luxembourgeois, la division de la sécurité alimentaire a retrouvé des teneurs en morphine et en codéine dans des graines crues de pavot. 
Bien que la cuisson des graines de pavot peut diminuer les teneurs de morphine et de codéine de 30 à 90 % suivant la température de cuisson, la division de la sécurité alimentaire émet les recommandations suivantes :
Il est recommandé aux populations les plus à risque, comme les femmes enceintes, les nourrissons, les personnes âgées et les personnes souffrant de problèmes de santé présentant un risque de rétention urinaire ou une fonction respiratoire altérée, de ne pas consommer de graines de pavot tant que le secteur n’est pas soumis à des limites contraignantes européennes.


En cas de consommation de graines crues de pavot ou de grandes consommations de graines de pavot via des produits cuits, il est recommandé d’être vigilant particulièrement avant d’exercer des activités qui nécessitent une attention particulière (par exemple la conduite).  

En cas d’apparition de symptômes de type somnolence, confusion, fatigue, rougeur du visage, démangeaisons, bouche sèche, nausées, vomissements, constipation, rétention d’urine après ingestion de graines de pavot, il est conseillé d’appeler le Centre Antipoison.

Tous les détails de la campagnes de contrôle se trouvent sur la fiche informative ici.

Réglementation
Le nouvel avis publié en 2018 confirme le niveau de sécurité de 10 μg/kg de poids corporel de 2011 mais, cette fois-ci, en tant que « dose aiguë de référence (AfrD) de groupe » qui, outre la morphine, prend en compte la teneur en codéine dans le calcul de l'exposition alimentaire. Actuellement, le niveau cible est de 10 mg/kg accepté par les Etats Membres lors du comité permanent plantes, animaux, denrées alimentaires et alimentation bétail du 25 novembre 2016. En cas de dépassement de cette valeur cible, les producteurs sont incités à vérifier leurs guides de bonnes pratiques afin de réduire la teneur en alcaloïdes opioïdes. Des discussions sont en cours auprès de la Commission européenne pour passer d’un niveau cible à des limites maximales contraignantes pour la codéine et la morphine dans les graines de pavot.

Risque lié à l’exposition aux alcaloïdes opioïdes
Bien qu’il y ait évidence scientifique que la cuisson peut diminuer la teneur en alcaloïdes entre 30 % et 90 %, il ne peut pas être exclu que des teneurs élevées soient détectées dans des produits cuits à base de graines de pavots (comme les produits de boulangerie).

La FAO, l'OIE et l'OMS créent un guide visant à aider les pays à utiliser une approche « Une seule santé » dans la lutte contre les maladies zoonotiques

Trois organisations, la FAO, l'OIE et l'OMS créent un guide visant à aider les pays à utiliser une approche « Une seule santé » dans la lutte contre les maladies zoonotiques.

Selon le communiqué de presse de l'OIE, « Ce guide, désigné comme le Guide Tripartite des Zoonoses (GTZ) rassemble des principes, des bonnes pratiques et des alternatives ayant pour objectif d'aider les pays à mettre en place une collaboration efficace et durable à l'interface homme - animal - environnement. Abordant des sujets variés, il peut être utilisé pour faire face à d'autres menaces sanitaires ; par exemple, la sécurité sanitaire des aliments ou la résistance aux antimicrobiens. »

En recourant au GTZ et aux outils opérationnels qui lui sont associés (actuellement en cours d'élaboration), les pays peuvent constituer ou renforcer leurs capacités nationales dans différents domaines :
  • Les dispositifs de coordination « Une seule santé » entre les différents secteurs ;
  • La planification stratégique et la préparation aux situations d'urgence ;
  • La surveillance des maladies et la diffusion de l'information ;
  • La coordination des efforts de recherche scientifique et de riposte ;
  • L’évaluation conjointe des risques quant aux maladies zoonotiques ;
  • La réduction et la communication des risques, ainsi que la mobilisation des communautés ;
  • Le développement des compétences.
Par ailleurs, « adopter l'approche « Une seule santé » présentée dans le GTZ aide ces pays à faire un meilleur usage de ressources limitées et minimise les pertes indirectes pour la société, telles que les conséquences sur les moyens de subsistance des petits producteurs, l'appauvrissement de la nutrition des populations, et les effets des restrictions imposées au commerce et au tourisme»

Etats-Unis : Les conseils 'amicaux' des services vétérinaires aux entreprises de viande et de volaille au sujet des corps étrangers

« Le FSIS explique aux industries de la viande et de la volaille comment traiter les plaintes des clients », source article de Dan Flynn paru le 12 mars 2019 dans Food Safety News.

La contamination par des « corps étrangers » est devenue un problème suffisant pour que le Food Safety and Inspection Service (FSIS) de l’USDA publie de nouveaux conseils amicaux aux producteurs d’aliments sur le sujet.

Depuis le début de cette année, les entreprises réglementées par le FSIS (équivalent de nos services vétérinaires) ont rappelé 180 tonnes de produits de viande et de volaille pour « corps étrangers ». Tous en raison de la présence de « corps étrangers ».

Les rappels ont eu lieu après que les fabricants de produits alimentaires ont découvert qu’ils avaient expédié leurs produits dans des conditionnements contenant des « corps étrangers » tels que le caoutchouc, le verre, le plastique dur et le métal.

Des « corps étrangers » ont récemment été découverts par de grandes entreprises alimentaires moins connues, notamment Tyson Foods et Pilgrim’s Pride Corp., ainsi que par des entreprises alimentaires Johnsonville, Bellisio, Sahlen et Washington Beef.

Les rappels de « corps étrangers » commencent presque toujours par un consommateur qui a trouvé quelque chose dans le produit qui ne devrait pas y être. De nouvelles « lignes directrices sur les meilleures pratiques » sont désormais disponibles pour aider le secteur de la viande et de la volaille à réagir lorsqu'un client appelle pour se plaindre de matières non alimentaires dans des produits alimentaires.

« Le FSIS a mis un accent renouvelé sur le fait que l’industrie devait répondre aux plaintes des clients concernant des « corps étrangers » dans la viande et la volaille et, si nécessaire, signaler ces incidents à l’agence dans les 24 heures suivant la détermination du produit comme étant contaminé », a dit Carmen Rottenberg, administrateur du FSIS en annonçant les lignes directrices. « Nous continuerons à travailler avec l'industrie et à lui fournir des conseils pour les aider à se conformer aux réglementations de leur agence. »

Depuis 2012, les établissements réglementés par le FSIS doivent déclarer dans les 24 heures s’ils ont expédié ou reçu un produit contaminé au moment où celui-ci est mis sur le marché. Les rappels liés à des « corps étrangers » ont augmenté ces dernières années, faisant de la règle des 24 heures une préoccupation plus importante.

L'année dernière, le FSIS a intensifié ses efforts sur la manipulation de produits contenant des « corps étrangers ». Les produits sont considérés comme contaminés même lorsque le corps étranger ne présente pas de risque pour la sécurité des aliments. Les entreprises alimentaires ne peuvent pas vendre légalement des produits contaminés.

Les travaux sur les dernières lignes directrices ont commencé au milieu de 2018 afin de fournir à l'industrie de la viande et de la volaille des documents de référence sur les meilleures pratiques, ainsi que des recommandations sur la manière de recevoir, d'investiguer et de traiter les plaintes des consommateurs.

Bien que spécifiquement développé pour les réclamations concernant des réclamations de clients étrangers, le FSIS affirme que pour les établissements réglementés, les mêmes informations devraient être utiles pour toute réclamation de client impliquant des produits contaminés ou mal étiquetés.

Selon le FSIS, « lorsqu'un établissement doit retirer le produit contaminé du commerce, il doit identifier la cause de la contamination du produit et prendre des mesures pour pévenoir une récurrence dans son plan Hazard Analysis and Critical Control Point (HACCP), que les inspecteurs fédéraux passent en revue. »

Les nouvelles lignes directrices représentent la position actuelle de l’agence sur les corps étrangers, et l’industrie devrait commencer à les utiliser immédiatement. Le FSIS accepte des commentaires les concernant pendant les 60 prochains jours sur le portail fédéral eRulemaking.

La version téléchargeable du nouveau projet de lignes directrices est disponible ici.

Une étude de l'USDA considère que les émissions des bovins ne sont pas significatives pour le réchauffement climatique


« Une étude de l'USDA considère que les émissions des bovins ne sont pas significatives pour le réchauffement climatique », source article de Rita Jane Gabbett publié le 3/11/2019 dans Meatingplace.

L'Agricultural Research Service (ARS) de l’USDA a achevé une analyse du cycle de vie de la production de bovins aux États-Unis, concluant que les bovins convertissent les aliments pour animaux à peu près aussi efficacement que le porc et la volaille et qu’ils ne contribuent pas beaucoup au réchauffement planétaire.

L'analyse couvrait cinq ans et concernait sept régions productrices de bovins. Elle utilisait des données provenant de 2 270 réponses à des enquêtes et visites sur place effectuées dans tout le pays.

« Nous avons constaté que les émissions de gaz à effet de serre dans notre analyse n'étaient pas si différentes de ce que d'autres études crédibles avaient montré et qu'elles ne contribuaient pas de manière significative au réchauffement planétaire sur le long terme », a déclaré Alan Rotz, ingénieur agronome à l'ARS, qui dirigeait l'équipe d'analyse. dans un résumé de l'étude publié sur le site de l'agence.

Le but de l’étude était d’établir des mesures de base que l’industrie américaine de la viande de bœuf peut utiliser pour explorer les moyens de réduire son empreinte environnementale et d’améliorer sa durabilité.

Rotz a collaboré avec Senorpe Asem-Hiablie, ancien associé de recherche à l'ARS, Greg Thoma de l'Université d'Arkansas-Fayetteville et Sara Place, de la National Cattlemen's Beef Association, qui a financé en partie l'étude. L'équipe a commencé son analyse du cycle de vie du bœuf en 2013 et a publié le premier de deux ensembles de résultats dans le numéro de janvier 2019 de la revue Agricultural Systems.

Parmi les résultats à venir jusqu'à présent:

La production combinée de bovins de boucherie des sept régions a représenté 3,3% de toutes les émissions de gaz à effet de serre des États-Unis. À titre de comparaison, les transports et la production d'électricité représentaient ensemble 56% du total en 2016 et l'agriculture en général 9%.
L'énergie fossile (par exemple, le carburant) utilisée dans la production de bovins représentait moins de 1% du total consommé à l'échelle nationale.
Les élevages ne consommaient que 2,6 kg de grains par livre de poids de carcasse, ce qui était comparable au porc et à la volaille.
Les opérations de production de viande bovines dans les usines du nord-ouest et du sud présentaient la plus forte utilisation d'eau (60% au total) parmi les sept régions analysées. L'irrigation des cultures pour produire des aliments pour le bétail représentait 96% de l'utilisation totale de l'eau dans toutes les régions.
Les analystes ont identifié deux domaines susceptibles d’être améliorés, l’utilisation de l’eau et la perte des formes réactives de l'azote. L’utilisation de l’eau est accrue dans l’Ouest où sont concentrés les élevages de bovins. La perte des formes réactives de l'azote (à 1,4 téragrammes ou 15% du total américain) principalement sous forme d’ammoniac peut entraîner du smog, des pluies acides et la prolifération d’algues, par exemple, et peut potentiellement poser un problème de santé publique.

À l'aide d'un programme informatique appelé « Modèle pour un système agricole intégré » (Integrated Farm System Model pour IFSM), l'équipe a également estimé les rejets nets des formes réactives de l'azote, tels que l'ammoniac présent dans le fumier et l'urine, ainsi que les trois principaux gaz à effet de serre (méthane, dioxyde de carbone et protoxyde d'azote ou oxyde nitreux ).

Au cours des six prochains mois, l'équipe combinera les résultats de son analyse IFSM avec les autres données d'autres secteurs de la chaîne d'approvisionnement de la viande bovine, à savoir la transformation, le conditionnement, la distribution, la vente au détail, la consommation et la gestion des déchets. Cette phase sera réalisée à l'aide du programme d'évaluation de cycle de vie « OpenLCA ».

Ensemble, ces données seront utilisées pour générer une évaluation nationale de l'utilisation des ressources de l'industrie du bœuf sur le plan la situation économique, les pertes nettes de gaz à effet de serre et les autres émissions.

Complément du 13 avril 2019. On lira Le bœuf est plus sain et plus durable que jamais.

lundi 11 mars 2019

Combien ça coûte de rendre 1 034 personnes malades et d'en tuer 204 à cause de saucissons polony contaminés par Listeria en Afrique du Sud?

« Combien ça coûte de rendre 1 034 personnes malades et d'en tuer 204 à cause de saucissons polony contaminés par Listeria en Afrique du Sud? », source article de Bill Marler paru le 11 mars 2019 dans Food Safety News.

Aucune somme d'argent ne peut compenser la perte d'un enfant ou d'un autre membre de la famille. Je me souviens de l'épidémie à Listeria de Jensen Farms en 2011, qui en a rendu 147 personne malade, faisant plus de 33 décès, et l'impact sur les familles. Toutes les décès étaient horriblement mémorables, mais je me souviens de deux vétérans de la Seconde Guerre mondiale qui ont survécu aux années de guerre avant d’être tués par un melon cantaloupe contaminé par Listeria. Une épidémie presque 10 fois plus grave fait réfléchir.

Pour les 204 décès de 265 à 525 millions de dollars. Les cas de mortalité se sont vu attribuer des valeurs d’indemnisation de 1 244 747 dollars (américains) et de 2 524 312 dollars par décès pour l’évaluation minimale et maximale de la vie humaine ajustée pour l’Afrique du Sud de 15% à 80% des valeurs américaines. L’évaluation totale de la mortalité au cours des 16 mois de l’épidémie a varié entre 265 millions de dollars (valeur faible), à 525 millions de dollars (valeur élevée).

Pour ceux qui ont survécu. Les coûts d’hospitalisation liés au rétablissement d’un mois après la listériose ont été estimés à 10,4 millions de dollars. Notez toutefois que les coûts directs qui n’ont pas été estimés sont les suivants: valeur actuelle et future des soins ambulatoires et des coûts de médicaments pour traiter les cas chroniques et aigus, coût futur de la souffrance humaine et de la perte de productivité.

Voici mon résumé d'un article bien fait:
Selon un article récent publié dans «Food Control» en 2017-2018, Listeria aurait été rapporté sur des saucissons polony (charcuterie similaire à celle du baloney) et une listériose aurait été observée en Afrique du Sud (L. monocytogenes séquence type 6 (ST-6) identifiée comme agent causal de la listériose). En raison de ses effets potentiels, nous avons effectué des estimations des coûts pour évaluer les conséquences d'une éclosion de listériose sur la ou les cas de maladie, les hospitalisations et le ou les décès et les pertes de productivité. Les estimations de coûts ont été calculées à partir de données accessibles au public à l'aide du modèle de calcul des coûts de l'USDA-ERS pour Listeria. La listériose a eu des impacts significatifs, comme la mortalité de 204 personnes avec une listériose confirmée qui a été rapportée, ainsi que des nourrissons présentant le pourcentage le plus élevé de décès (42%). L’évaluation du coût des cas de létalité était supérieure à 260 millions de dollars. Les coûts d’hospitalisation associés au rétablissement d’un mois après la listériose ont été estimés à 10,4 millions de dollars américains [1]. Selon les auteurs, l'objectif de cette étude était de déterminer les conséquences financières des épidémies de listériose de 2017 en Afrique du Sud sur la morbidité et les coûts d'hospitalisation, la mortalité et les pertes de productivité des personnes touchées.

Le calculateur de coûts des maladies d’origine alimentaire causée par Listeria, produite par l'USDA-ERS, a été utilisé pour calculer les coûts associés aux épidémies de listériose en Afrique du Sud. Le calcul comportait des scénarios d'épidémie de listériose à coût faible, moyen et élevé. Les composantes des pertes de listériose ont été estimées en coûts directs et indirects. Les coûts directs ont été calculés à partir de:
  • Évaluation de la vie humaine (valeur de la vie statistique ($/personne) × décès dus à une éclosion);
  • Frais d’hospitalisation (coût moyen de l’unité de soins réguliers ou internes ($/personne) × nombre de cas d’hospitalisation);
  • Les pertes de travail chez les personnes affectées par Listeria ont été calculées comme une perte de productivité moyenne ($/personne × nombre de cas de travail manquant). [2]
L'impact sur l'homme et les effets sur la santé associés aux éclosions de listériose ont été dérivés de la situation liée à la listériose. Ceux-ci incluaient des personnes malades mais qui n’allaient pas chez le médecin (les coûts ne peuvent pas être chiffrés); des personnes malades qui vont chez le médecin, et qui sont hospitalisées avec les résultats finaux dans les délais (coûts mesurés); des personnes malades et hospitalisées sans résultat final (les coûts ne peuvent être mesurés). Les données d'hospitalisation concernent les adolescents, les mères, les enfants et les nourrissons (du nouveau-né à moins de 28 jours). Les résultats des hospitalisations pour les nourrissons, les enfants et les adolescents étaient basés sur des groupes d'âge avec des enregistrements de morbidité et de mortalité pour les analyses de coûts.

Afin de calibrer le modèle de l'ERS pour les conditions sud-africaines, nous avons évalué les valeurs de compensation de la mortalité de Miller, qui ont été estimées pour tous les pays du monde par une méta-analyse des données mondiales disponibles afin de déterminer les plages de valeurs (moyenne mondiale ~ 120) nécessaires pour convertir le PIB par habitant à la valeur estimée d'une vie humaine. Ces multiplicateurs estimés pour l’Afrique du Sud ont été utilisés pour calculer les plages de valeurs de la durée de vie minimale à maximale pour l’analyse. Par conséquent, des valeurs de compensation de 1 244 747 dollars et de 2 524 312 dollars par décès ont été attribuées aux cas de mortalité pour les valeurs minimale et maximale de la vie humaine ajustées pour l'Afrique du Sud, qui étaient comprises entre 15% et 80% des valeurs américaines. Les valeurs de compensation pour la mortalité ont été calculées en ajustant le PIB actuel par habitant en Afrique du Sud avec des multiplicateurs estimés. Ces valeurs ont ensuite été multipliées par le pourcentage moyen (64,94%) de l'espérance de vie sud-africaine restant pour toutes les classes d'âge spécifiques aux 204 décès.

Dans ce calcul, les coûts hospitaliers sud-africains par patient étaient supposés représenter 12,1% des coûts hospitaliers américains. Les estimations des coûts médicaux comprenaient les coûts moyens par soin d'hospitalisation régulière en raison de la listériose dans les unités de soins intensifs en fonction des conditions prévalant en Afrique du Sud. Nous avons exclu les calculs des coûts pour les cas de listériose chroniques, car les données sur l'incapacité attribuée à la listériose n'étaient pas facilement disponibles et les affections chroniques doivent encore se manifester. Dans certains cas, les résultats de l'hospitalisation étaient toujours en attente (n'ont pas encore été déterminés).

Les pertes de productivité (nombre moyen de jours de travail) dues à l'éclosion de listériose ont été évaluées, en partant du principe que les personnes en âge de travailler qui étaient en âge de travailler (de 15 à 64 ans) occupaient un emploi rémunéré. Les pertes de productivité par cas ont été calculées pour une durée d’un mois, s’agissant de la durée estimée de l’hospitalisation et du rétablissement médical après une listériose pour les cas aigus ou non mortels et en attente de détermination du dénouement (185 cas de 15-49 ans et 34 cas de 50-64 ans), 89 (15-49 ans) et 26 (50-64 ans) sortis de l’hospitalisation. Les pertes de revenus pendant l'hospitalisation ont été calculées à l'aide du revenu mensuel moyen en Afrique du Sud.

L’épidémie de listériose liée à la contamination par Listeria de polony et de produits à base de viande transformée a eu de graves conséquences sur la santé des consommateurs sud-africains. Des cas de listériose ont été enregistrés dans les neuf provinces d’Afrique du Sud. Parmi les provinces, la listériose confirmée allait de 6 à 606 cas avec une mortalité de 3 à 106 cas. Au total, il y a eu 1 034 cas confirmés de listériose avec 204 décès. La listériose a été enregistrée chez les bébés (≤ 28 jours) chez les adultes de plus de 65 ans. Le nombre total de cas variait d'un groupe d'âge à l'autre: 441 cas étaient des bébés et 83 cas avaient plus de 65 ans. Le nombre de décès était le plus faible chez les plus de 65 ans et le plus élevé chez les nourrissons. Aucune donnée n'était disponible sur l'âge exact des personnes affectées par la listériose en raison des règles de confidentialité. Des rapports ont indiqué que toutes les personnes chez lesquelles un diagnostic de listériose avait été fait avaient consommé du saucisson polony ou de la charcuterie contaminée par L. monocytogenes.

L’évaluation totale de la mortalité au cours des 16 mois de l’épidémie a varié entre 265 millions de dollars (valeur faible), à 525 millions de dollars (valeur élevée). A la fois sur un an (52 semaines) et lors du rappel du produit contaminé,il y a eu en tout 62 semaines de listériose, les coûts cumulés de la listériose étaient déjà proches de valeurs similaires au coût total estimé de la listériose pour les estimations minimale et maximale. Les estimations de coûts équivalents en Rand sud-africain (ZAR) sont également présentées.

Il y avait un total de 544 adultes, avec 338 adultes et 92 mères hospitalisés et une mortalité de 114 cas. Le nombre de cas de listériose chez les nouveau-nés hospitalisés s’est élevé à 400, avec 90 décès. Pour les adolescents et les adultes de plus de 15 ans ou ceux appartenant à des groupes d'âge inconnus, il y avait 285 cas. Les adolescents et les adultes hospitalisés âgés de plus de 15 ans ou ceux dont l'âge était inconnu et dont l'issue de l'hospitalisation due à la listériose d'origine alimentaire était imminente comprenaient 145 cas. 255 nouveau-nés hospitalisés ont guéri, tandis que les nouveau-nés dont l'issue était en attente comprenaient 145 cas de listériose. Le coût total de la mortalité pour 204 personnes était d’au moins 265 millions de dollars. Les coûts d’hospitalisation des bébés nés avec la listériose ont été estimés à 15 840 dolars par cas, pour un coût total estimé à plus de 6 millions de dollars. Les cas de mortalité des bébés nés avec la listériose, calculés sur la base des normes, s'élevaient à 1,28 million de dollars/cas pour un coût total de 115 millions de dollars. Pour les adultes, les frais médicaux liés aux hospitalisations maternelles se sont élevés à plus de 364 000 dollars, tandis que pour les autres adultes et adultes décédés, les frais d’hospitalisation ont été respectivement supérieurs à 1,3 millions et 902 000 dollars. Les coûts associés à la mortalité de 114 adultes attribuée à la listériose se sont élevés à plus de 145 millions de dollars. Les coûts totaux associés à l’hospitalisation projetée s’élevaient à 10 367 280 dollars . Les coûts d’hospitalisation par cas ont varié de 15 840 dollars par cas pour les bébés, à 7 920 dollars par cas pour les personnes âgées hospitalisées décédées et à 3 960 dollars par cas d’hospitalisation. [3]

Les pertes totales en un mois de perte de productivité chez les mères, adultes, ont été calculées de 184 276 dollars à 2 003 dollars par cas. Pour les autres adultes présentant des cas modérés (pas de mortalité enregistrée) de listériose, la perte de productivité a été calculée à 1 230 dollars par cas, pour un total de 415 740 dollars. Les pertes de productivité ne représentaient que 0,22% du coût de l'épidémies à Listeria [4].
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Et, si quelqu'un se demande pourquoi la surveillance et la prévention des maladies d'origine alimentaire ont un sens économique:
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[1] Selon les auteurs, en Afrique subsaharienne (Afrique du Sud incluse), les coûts associés aux agents pathogènes et aux maladies d'origine alimentaire ne sont pas connus avec précision, car de nombreux cas ne sont pas signalés ou ont un diagnostic incomplet (De Noordhout et al., 2014).
[2] Les coûts directs qui n’ont pas été estimés sont les suivants: valeur actuelle et future des soins ambulatoires et des coûts des médicaments pour traiter les cas chroniques et aigus, coût futur de la souffrance humaine et de la perte de productivité.
[3] Les inconvénients de cette étude sont que certains coûts directs et indirects n'ont pas pu être quantifiés en raison de problèmes de confidentialité médicale exclus des analyses. Ceux-ci comprennent les coûts des médicaments, les coûts de prélèvement, de laboratoire/diagnostic, les coûts administratifs, les coûts de surveillance, les effets à long terme de la listériose sur les personnes affectées en Afrique du Sud et éventuellement dans d'autres pays.
[4] Selon les auteurs, aucune tentative n'a été faite pour quantifier les années de vie corrigées de l'incapacité (DALY, où une DALY équivaut à un an de vie en bonne santé perdue, qui était attribuée à la listériose), faute de données gravité et durée des cas) des individus affectés. Par conséquent, les coûts d'hospitalisation ont été supposés être les mêmes pour tous les cas.

dimanche 10 mars 2019

Stop à l'agribashing et soutien plein et entier à nos agriculteurs


Après un article, Message d'un agriculteur, « Respectez-nous », c'est une goutte d'eau mais voici Stop à l'agri-bashing et soutien plein et entier à nos agriculteurs.

L'Ain agricole du 5 mars 2019 a le premier fournit l'information, « Un céréalier molesté parce qu'il épandait dans son champ. Un « riverain » de la parcelle lui aurait infligé une dizaine de coups de poings. ».
Dimanche 3 mars, dans l’après-midi, un céréalier qui profitait de conditions météorologiques favorables pour épandre un désherbant sélectif sur une parcelle d'orge qu’il exploite à Loyettes a été sauvagement agressé par un riverain. « Aussitôt que je suis arrivé avec le tracteur, il a commencé à me filmer », raconte l’agriculteur. Arrivé au bout du champ, il est interpellé par un individu. Un riverain, avec lequel il avait déjà eu une altercation pour des raisons semblables à l’automne dernier. Sauf que cette fois, les choses ne se sont pas bornées à des paroles. « Il m’interrogeait, voulait que je lui donne mon adresse... Tout d’un coup, il a monté le marchepied du tracteur et m’a donné une dizaine de coups de poings. J’étais coincé dans la cabine et ne pouvait pas bouger », témoigne, encore sous le choc, notre interlocuteur.

La nouvelle a scandalisé ses collègues, qui ont fait connaître cette agression ce mardi, lors de l'installation de la chambre d'agriculture de l'Ain.

On lira aussi l'article « Un céréalier de l’Ain agressé alors qu’il épandait un désherbant »paru dans Agri-mutuel qui fournit plus des informations complémentaires.

L'article traite aussi, et ce n'est pas un hasard dans le contexte de cette agression, « Du terrorisme alimentaire » :
Depuis plusieurs mois, ce climat de tension entretenu par les nombreuses paroles et informations erronées ou trompeuses relevant de l’agribashing voire du terrorisme alimentaire, s’accentue. 
S’il était confirmé que l’opération de traitement phytosanitaire par l’agriculteur était bien le motif de son agression, cet acte constituerait indéniablement un pas de plus vers la violence, confirmé d’ores-et-déjà par la multiplication des attaques verbales à l’encontre d’agriculteurs. 
Des agriculteurs et des représentants syndicaux agricoles, dont la présidente de la FNSEA Christiane Lambert, ont été, ces derniers mois, victimes de menaces de mort. 
Outre les critiques à l’égard de l’usage de produits phytosanitaires, l’antispécisme conduit aussi à la violence. L’incendie criminel d’un abattoir de l’Ain fin septembre 2018 avait été revendiqué sur un site alternatif par un mouvement antispéciste, dont les auteurs avaient indiqué vouloir « replacer l’antispécisme dans une optique de conflictualité permanente ».

Je profite de ces informations pour signaler la parution d'un article le 6 mars 2019 de Stop intox, le correcteur d'infos, « Mauvais procès de l’agriculture française : il est temps de retirer ses œillères !
Les faits. Le Salon International de l’Agriculture est toujours un bon cru avec ses quelque 634 000 visiteurs soit 1% de la population française. Cette édition a été marquée par la volonté du monde agricole d’expliquer et de valoriser ses métiers ; bref, de faire œuvre de pédagogie contre un « agri-bashing » coriace. On voit en effet souvent fleurir les mêmes a priori sur l’agriculture française, notamment sur son « industrialisation » et son « intensification ». Un discours idéologique tenace repris dans l’opinion publique. Il s’agit pourtant d’une lecture myope de la situation française agricole actuelle, qui mériterait une remise en contexte et une mise en perspective par rapport à nos voisins européens.

Autre article très parlant paru dans Le Figaro.fr du 22 février 2019, « On glorifie les paysans pendant le Salon de l'agriculture pour les oublier le reste de l'année » :
Alors que s'ouvre le Salon de l'agriculture ce samedi 23 février à Paris, la journaliste Isabelle Saporta dénonce l'hypocrisie politique qui consiste, selon elle, à regarder avec commisération le monde agricole pendant une semaine sans s'attaquer au système qui le meurtrit le reste de l'année. 
Isabelle Saporta est journaliste, spécialiste de l'agriculture et de l'environnement. Auteur du Livre noir de l'agriculture (Fayard, 2011), elle publiait il y a deux ans Du courage! (Fayard, 2017), dans lequel elle dénonce la lâcheté des hommes politiques face à la mort des agriculteurs.


Complément. On lira cet article de seppi « Agressions d'agriculteurs : un sujet délicat, un ministre absent ».

Complément du 25 juillet 2019. On lira avec un grand intérêt l’article de seppi sur « Les paysans, une cible trop facile » dans La Liberté (journal romand).


Complément du 28 août 2019. On savait que passées les bornes, il n'y a plus de limites, on lira cet article de seppi, Agris = nazis... l'agribashing, ça suffit !

En 2018, le nouveau dispositif de surveillance des coquillages est jugé satisfaisant, mais comment expliquer un nombre d'alertes record au RASFF de l'UE ?

Suite à la parution du rapport d'activité de la DGAL 2018, on découvre que concernant la « Surveillance des coquillages : un nouveau dispositif jugé satisfaisant ».
Y'a pas de mal à s'autocongratuler .. ;
De nouvelles modalités de la surveillance sanitaire des coquillages, impliquant davantage les acteurs locaux, ont été définies et mises en oeuvre pour la première fois, dans les 22 départements littoraux, le 1er janvier 2018. 
Dans le cadre de cette évolution, un suivi important, mis en place par l’Ifremer, permet au service de l’État, pilote de la surveillance, d’ajuster son contrôle. Ce suivi fait également l’objet d’une analyse approfondie au niveau national. 
Les coquillages sont des animaux très sensibles à la contamination de leur milieu. La surveillance sanitaire des zones de production est donc une étape-clé de leur contrôle avant leur distribution pour la consommation. C’est également une obligation européenne découlant du « Paquet hygiène ». 
Les premiers retours sur cette nouvelle organisation sont globalement très positifs : elle a permis de renforcer le travail en réseau des différents acteurs locaux en les impliquant de façon plus importante, tout en maintenant l’efficacité de la surveillance à un niveau constant.
Tout cela me semble bien voire même très bien mais alors comment expliquer la situation de 2018 :

Il y a eu 53 notifications au RASFF de l'UE en 2018 pour des coquillages vivants d'origine France … versus 10 notifications en 2017 ...
  • norovirus : 37 alertes sur des moules et des huîtres de France, dont deux notifiées par la France. Sur ces 37 alertes, huit ont signalé des cas d'intoxication alimentaire.
  • Escherichia coli : 9 notifications d'alerte dont huit par la France sur des moules huîtres et clams. Une alerte a signalé des cas suspectée d'intoxication alimentaire liés à des huîtres.
  • Salmonella : 3 alertes notifiées dont une par la France sur des moules et clams.
  • Diarrheic Shellfish Poison : 2 alertes notifiées par la France sur des amandes et des clams.
  • Intoxication alimentaire causée par les huîtres de France : 2 notifications par les Pays-Bas au RASFF
Si quelqu'un a une explication, je suis preneur, car avec ce nouveau dispositif « jugé satisfaisant », il y a eu une explosion de notifications d'alertes ...