dimanche 10 mars 2019

En 2018, le nouveau dispositif de surveillance des coquillages est jugé satisfaisant, mais comment expliquer un nombre d'alertes record au RASFF de l'UE ?

Suite à la parution du rapport d'activité de la DGAL 2018, on découvre que concernant la « Surveillance des coquillages : un nouveau dispositif jugé satisfaisant ».
Y'a pas de mal à s'autocongratuler .. ;
De nouvelles modalités de la surveillance sanitaire des coquillages, impliquant davantage les acteurs locaux, ont été définies et mises en oeuvre pour la première fois, dans les 22 départements littoraux, le 1er janvier 2018. 
Dans le cadre de cette évolution, un suivi important, mis en place par l’Ifremer, permet au service de l’État, pilote de la surveillance, d’ajuster son contrôle. Ce suivi fait également l’objet d’une analyse approfondie au niveau national. 
Les coquillages sont des animaux très sensibles à la contamination de leur milieu. La surveillance sanitaire des zones de production est donc une étape-clé de leur contrôle avant leur distribution pour la consommation. C’est également une obligation européenne découlant du « Paquet hygiène ». 
Les premiers retours sur cette nouvelle organisation sont globalement très positifs : elle a permis de renforcer le travail en réseau des différents acteurs locaux en les impliquant de façon plus importante, tout en maintenant l’efficacité de la surveillance à un niveau constant.
Tout cela me semble bien voire même très bien mais alors comment expliquer la situation de 2018 :

Il y a eu 53 notifications au RASFF de l'UE en 2018 pour des coquillages vivants d'origine France … versus 10 notifications en 2017 ...
  • norovirus : 37 alertes sur des moules et des huîtres de France, dont deux notifiées par la France. Sur ces 37 alertes, huit ont signalé des cas d'intoxication alimentaire.
  • Escherichia coli : 9 notifications d'alerte dont huit par la France sur des moules huîtres et clams. Une alerte a signalé des cas suspectée d'intoxication alimentaire liés à des huîtres.
  • Salmonella : 3 alertes notifiées dont une par la France sur des moules et clams.
  • Diarrheic Shellfish Poison : 2 alertes notifiées par la France sur des amandes et des clams.
  • Intoxication alimentaire causée par les huîtres de France : 2 notifications par les Pays-Bas au RASFF
Si quelqu'un a une explication, je suis preneur, car avec ce nouveau dispositif « jugé satisfaisant », il y a eu une explosion de notifications d'alertes ...

2 commentaires:

  1. Bonjour
    La contamination du milieu est souvent liée aux conditions climatiques (fortes pluies). Peut-être y a t il eu des différences significatives sur ce point entre 2017 et 2018?

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  2. D'accord avec vous sur les conditions climatiques mais comment expliquer qu'un dispositif est jugé satisfaisant en France alors qu'il y a une explosion de notifications au sein de l'UE ?

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