samedi 19 décembre 2020

Etude cas en Suisse : Listériose causée par la persistance de Listeria monocytogenes dans l'environnement de production de fromages

Voici une étude bien intéressante, elle nous vient de chez nos amis suisses et s'intitule, Listériose causée par la persistance de Listeria monocytogenes sérotype 4b séquence type 6 dans l'environnement de production de fromages, source Emerging Infectious Diseases.

Voici quelques extraits significatifs.

Une épidémie de listériose humaine à l'échelle nationale en Suisse a été attribuée à une contamination environnementale persistante d'une fromagerie par Listeria monocytogenes sérotype 4b, séquence type 6 (ST6), de cluster type 7488. Le séquençage du génome entier (WGS) a été utilisé pour faire correspondre les isolats cliniques à un échantillon de fromages et à des échantillons provenant de nombreux lieux dans l'environnement de production.

L. monocytogenes ST6 est de plus en plus associée à des éclosions, notamment une épidémie liée aux légumes surgelés dans 5 pays d'Europe en 2015-2018, une épidémie associée à un pâté de viande contaminé en Suisse en 2016 et la plus grande épidémie de listériose à l'échelle mondiale, qui s'est produite en Afrique du Sud entre 2017 et 2018. Plus récemment, la plus grande épidémie de listériose en Europe au cours des 25 dernières années a été signalée en Allemagne et a été attribuée à des boudins contaminés par L. monocytogenes ST6 appartenant à un clone particulier appelé Epsilon1a.

La listériose humaine est une maladie à déclaration obligatoire en Suisse. Tous les cas de listériose humaine confirmée par culture ou PCR sont signalés à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Les laboratoires de diagnostic et les laboratoires régionaux (cantonaux) transmettent les isolats au Centre national suisse de référence pour les bactéries entéropathogènes et Listeria pour la caractérisation des souches, garantissant la reconnaissance précoce des clusters de Listeria parmi les isolats alimentaires ou les cas humains. Nous rapportons une épidémie de listériose associée à du fromage contaminé par L. monocytogenes 4b ST6 en Suisse.

Le 30 avril 2020, un fabricant de fromage a signalé au laboratoire cantonal la détection de L. monocytogenes à partir d'un échantillon de fromage à pâte molle (brie) à base de lait pasteurisé. L’analyse a été menée dans le cadre des pratiques de contrôle de qualité de routine du fabricant, qui sont obligatoires en Suisse (Loi fédérale de Suisse sur les denrées alimentaires, article 23). L'isolat de fromage N20–639 correspondait à la souche CT de l'épidémie par WGS. Les autorités cantonales ont débuté la traçabilité de la chaîne de distribution de la laiterie. Le producteur de fromage a fourni plusieurs acheteurs qui fournissent du fromage aux distributeurs dans toute la Suisse. Les acheteurs ont été priés d'arrêter immédiatement la livraison des produits de ce producteur spécifique.

Ces résultats ont conduit à un échantillonnage environnemental approfondi sur le site de production du fabricant. Un total de 50 échantillons sur écouvillon provenant d'emplacements tels que des cuves, des harpes à fromage, des dispositifs d'écrémage, des siphons de sol, des brosses, des éponges à récurer, des plateaux, des poignées de porte, des sols de la cave d'affinage et des murs ont été obtenus.

L. monocytogenes a été identifié dans 11 (22%) des 50 échantillons environnementaux, et les 5 isolats séquencés correspondaient à la souche CT de l'épidémie Ces résultats mènent à un rappel le 5 mai 2020 de 26 articles, dont du brie, du fromage de brebis et de chèvre et des fromages biologiques; la production a été arrêtée immédiatement.

Les résultats ont été communiqués au Système d'information sur les épidémies sur les maladies d'origine alimentaire et hydrique et les zoonoses ou EPIS-FWD. Après le rappel des produits concernés et un avertissement public émis par l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV), 7 cas de listériose provoqués par la souche épidémique ont été enregistrés.

Le dernier cas connu causé par cette souche épidémique a été échantillonné le 20 mai 2020 et signalé à l'OFSP le 25 mai 2020. Les données de séquence ont été déposées dans la base de données BioSample du National Center for Biotechnology Information (Bethesda, MD, USA) dans le cadre du projet n°PRJNA640586.

Cette épidémie prolongée à L. monocytogenes 4b ST6 CT7448 a causé 34 cas de listériose confirmés en laboratoire et 10 décès. L'enquête sur l'épidémie est un exemple de collaboration réussie entre les laboratoires et les autorités chargées de la sécurité sanitaire des aliments et de la santé publique pour déterminer les sources de contamination et reconstituer le développement de l'épidémie.

Les résultats de l'enquête impliquaient une fromagerie présentant des lacunes sanitaires et une contamination environnementale persistante dans tout le site de production. L'isolement et le typage par WGS de L. monocytogenes à partir d'un échantillon de fromage lors du contrôle qualité ont fourni des informations cruciales qui ont permis d'identifier l'origine de la contamination.

Le WGS a joué un rôle clé en montrant une étroite relation entre les isolats du produit de fromage et de l'environnement, et en reliant les cas de listériose de 2018 à l'épidémie de 2020.

Cette épidémie met en évidence le risque de recontamination des produits fromagers pasteurisés pendant la fabrication et souligne la nécessité d'un échantillonnage de routine des produits, de l'équipement de fabrication et de l'environnement de production. Les contrôles qualité de routine devraient inclure le typage WGS des isolats environnementaux de L. monocytogenes pour permettre la détection précoce de la contamination potentielle des aliments et, en fin de compte, atténuer le risque de listériose.

Énergies renouvelables, ça nous coûte un pognon de dingue, sans compter le taux d’émission de dioxyde de carbone ...

« Énergies renouvelables : 8 000 euros par famille se sont déjà envoléset avec eux la balance commerciale de la France et le taux d’émission de dioxyde de carbone par Français qui impactera les générations futures ! » par Sébastien Richet*

La somme de 120 milliards d’euros, soit 2 000 euros par Français ou encore 8 000 par famille est partie en fumée dans des installations éoliennes et solaires industrielles indûment subventionnées, lesquelles, de plus, ne provisionnent même pas les déchets qu’elles génèrent, laissant cela à la gestion des communes et surtout aux générations futures.

Comme déjà écrit par ailleurs, la production intermittente quand elle n’est pas nécessaire, ou absente quand on en a besoin coûte cher en subventions distribuées par milliards en faveur des énergies dites renouvelables… ce qu’elles ne sont pas puisqu’il faut remplacer tout l’équipement tous les vingt ans et que la gestion de leurs déchets n’est pas assurée.

La bagatelle est actuellement estimée à 120 milliards d’euros pour des machines essentiellement produites hors de France, en Chine principalement mais aussi Allemagne, etc. Et ce n’est pas fini !

Puisqu‘on y est, savez-vous pourquoi l’on ne parle que de puissance installée et non d’énergie produite ? Tout simplement parce qu’au mieux en France, la production de ces machines éoliennes et des panneaux solaires électriques n’a qu’une efficacité de 20 % pour la première et de 10 % pour la deuxième alors qu’elles ont d’abord été installées sur les meilleurs sites disponibles.

Autrement dit, un GW (gigawatt ou milliard de watt) d'énergie dite renouvelable mais intermittente) est équivalent à ce que produit une machine dix fois moins puissante nucléaire ou hydraulique, mais toute l’année.

Ainsi, s’il y a 60 GW de nucléaire, il faut 600 GW d’énergies renouvelables intermittentes (300 000 éoliennes terrestres de 2MW chacune par exemple) pour produire la même quantité et encore de l’ordre de 60 GW de production au gaz ou/et au charbon pour compenser lors des épisodes sans vent de nuit… qui sont monnaie courante en hiver.

Inutile de se poser la question du soutien des gaziers français ou des ligniteux allemands aux énergies renouvelables intermittentes : c’est l’un de leur gagne-pain en particulier si les énergies renouvelables intermittentes continuent de se développer ! Le tout en augmentant la production de CO2 et ses rejets dans l’atmosphère chaque fois qu’une éolienne ou un panneau solaire est mis en service…

Les taxes sur le carburant ou encore sur l’électricité qui ne cessent d’augmenter pour financer abusivement ces énergies renouvelables intermittentes visont la manne qui manque à la France pour rétablir sa balance commerciale.

Cette manne tombe sonnante et trébuchante dans l’escarcelle de promoteurs : tout est acheté in fine, que ce soit rentable – ce qui est très rare (cas d’iles isolées) – ou non, presque tout le temps. N’oublions pas que le client lambda DOIT acheter l’électricité produite par les énergies renouvelables intermittentes via les taxes et à cause de l’obligation de rachat par EDF de cette électricité à des tarifs 10 fois supérieurs à ceux de sa propre électricité nucléaire et hydraulique.

Pire, pour la même somme, on aurait pu construire 15 réacteurs extrêmement puissants et robustes, d’une durée de vie de 60 ans qui non seulement auraient supprimé nos importations hivernales et nous auraient garanti toute l’année l’accès à un courant peu cher, mais nous auraient déjà permis d’exporter à bas prix pour nos collègues européens tout en faisant de colossaux bénéfices pour la balance commerciale française.

Autrement dit, les programmes de développement des énergies renouvelables intermittentes sont contre-productifs, que ce soit pour l’économie des ménages, la balance commerciale de la France, la gestion des déchets, le CO2 émis et également pour toutes ces mines de terres rares et de cobalt qui polluent leur environnement tout en tuant les mineurs.

Ne laissons pas l’avenir continuer comme le présent, exigeons la mise en place d’une politique énergétique digne de ce nom qui prenne en compte la balance commerciale de la France, l’économie des ménages et bien sûr la gestion responsable des déchets. Exigeons de nouveaux réacteurs nucléaires sur les sites qui existent déjà et ont été préparés pour eux de longue date et non des moulinets à vent qui envahissent nos paysages et des cellules solaires électriques, tous deux fabriqués hors de nos murs !

*Sébastien Richet est Ingénieur de l'ENSI de Caen. Il est spécialiste de l'évaluation des données dans un grand organisme international. Il est membre du Collectif Science-Technologies-Actions.

Cet article est paru dans la revue Contrepoints.

Le Collectif STA composé de chercheurs, ingénieurs, médecins, enseignants et autres citoyens consternés par la marginalisation de la Science et les attaques incessantes contre les technologies innovantes, a pour but de faire entendre la voix de la raison, de l'approche scientifique et du progrès, notamment auprès des décideurs et des médias.

NB : L'image proposée est de mon fait -aa.

A propos de l'analyse du cycle de vie et les poulets ...

Le site de producteurs de poulets du Canada nous informe sur ce qu'est l'analyse du cycle de vie (ACV) de l’industrie du poulet.

Une analyse du cycle de vie (ACV) est une approche reconnue à l’échelle internationale pour évaluer les incidences liées à l’ensemble des étapes de la vie d’un produit – le poulet, dans ce cas. Il existe un protocole bien établi pour l’ACV assujettie à une méthodologie normalisée ISO. Les ACV peuvent aider une industrie à déterminer quels aspects de sa production sont plus efficaces et si elle peut améliorer l’efficacité, réduire les effets environnementaux et améliorer les interactions sociales dans l’ensemble de la chaîne de valeur.

En France, on a AGRIBALYSE® qui est une base de données de référence des indicateurs d'impacts environnementaux des produits agricoles produits en France et des produits alimentaires consommés en France.

Cette méthode calcul réalisée par un site gouvernemental Agribalyse n'a pas l'air de plaire à tout le monde, suivez mon regard et jugez plutôt, avec ce remake de, quand on veut noyer son chien, on dit qu'il a la rage, mais là, il s'agit de poulets …

Bien entendu, l'association UFC Que Choisir n'est pas d'accord comme par hasard avec cet article, L'Ecoscore risque de promouvoir l’agriculture intensive, donc nous sommes sur la bonne voie ...

Enquête sur l'épidémie de SHU pédiatrique à E. coli O26 en France en 2019 liée à des fromages au lait cru

Dans un premier temps, il y avait eu des données sur l'« Epidémie de SHU pédiatrique à E. coli O26 en France métropolitaine en lien avec la consommation de fromages Saint Marcellin et Saint Félicien : point de situation au 28 mai 2019. »

Voici que Santé publique de France communique le 12 décembre 2020 sur l'«Épidémie d'infections à Escherichia coli producteur de Shiga-toxines O26:H11 liée à la consommation de fromages au lait cru. France, mars-mai 2019».

Résumé

Entre le 10 et le 18 avril 2019, Santé publique France a reçu 7 signalements de syndrome hémolytique et urémique (SHU) pédiatrique notifiés par des services hospitaliers participant à la surveillance, comparé à moins de 10 cas par mois signalés en avril les années précédentes.

Des investigations épidémiologiques ont débuté le 18 avril à l’aide du questionnaire standardisé STEC pour explorer les expositions communes aux cas. Les prélèvements de selles ont été adressés au laboratoire associé du Centre national de référence (LA-RD) pour confirmation d’une infection à Escherichia coli producteur de Shiga-toxines (STEC) et le séquençage des souches isolées a été réalisé par le Centre national de référence de E. coli, Shigella et Salmonella (CNR-ESS). À partir du 26 avril, une enquête de traçabilité amont et aval des aliments suspectés a été réalisée par la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) et la Direction générale de l’alimentation (DGAl), en collaboration avec les sièges nationaux des enseignes concernées par la vente de ces produits. Les analyses microbiologiques alimentaires et environnementales chez le producteur ont été réalisées par le Laboratoire national de référence des E. coli (LNR).

Un cas a été défini comme une personne ayant présenté entre le 1 mars et le 12 mai 2019 une diarrhée ou un SHU avec mise en évidence de la souche STEC épidémique (cas confirmé) ou, avec un lien épidémiologique et absence de mise en évidence de souche de STEC (cas probable).

Au total, 19 cas ont été identifiés en lien avec cette épidémie (18 cas confirmés et 1 cas probable) dont 17 SHU et deux cas de diarrhée sans complication (un enfant et un adulte).

L’âge médian des cas étaient 22 mois (min-max : 6 mois - 63 ans). Cinquante-trois pour cent des cas étaient de sexe féminin. Parmi les 17 enfants ayant présenté un SHU, 8 (47%) ont eu une atteinte neurologique. Les cas résidaient dans 8 régions de France métropolitaine et ont débuté leurs signes entre le 31 mars et le 12 mai 2019. Pour 18 cas, une souche de STEC O26 possédant les gènes stx2 et eae a été isolée (analyse STEC négative pour un cas). L’analyse phylogénique réalisée par le CNR-ESS a montré que les 18 souches appartenaient à un même cluster génomique (cgMLST HC5|75047 et analyse SNP).

La consommation de fromages Saint-Félicien et/ou Saint-Marcellin a été rapportée pour 15 des 18 cas confirmés soit par le cas (11 cas) soit par l’entourage familial (4 cas). La traçabilité des achats a identifié un lien possible avec un producteur commun de ces fromages dans la Drôme (département 26). L’achat de fromages issus de ce producteur a pu être documenté sur les cartes de fidélité de 7 cas. Pour les autres cas, les lieux d’achat cités par les familles étaient approvisionnés par le producteur incriminé sur la période d’achat d’intérêt. Des prélèvements alimentaires (issus de fromages en amont et en aval de la période épidémique) et environnementaux chez le producteur étaient négatifs. Les fromages étaient distribués à l’étranger, mais aucun autre cas hors la France n’a été identifié en lien avec cette épidémie.

Des mesures de retrait-rappel ont été mises en place dès le 27 avril, sans attendre les résultats de séquençage des souches humaines et les investigations microbiologiques chez le producteur. En effet, cette décision a été basée sur les éléments disponibles à la date du 27 avril : le nombre élevé de SHU pédiatriques (19 cas suspects en cours d’investigation), la prédominance du sérogroupe O26, la fréquence élevée de consommation de fromages Saint-Félicien et/ou Saint-Marcellin rapportée pour les cas et l’identification via les cartes de fidélité d’un même producteur des fromages achetés par plusieurs familles des cas. Cette épidémie souligne encore une fois le risque que représente la consommation de fromages au lait cru pour les populations sensibles, notamment les jeunes enfants. Suite à cette épidémie, la DGAl, la DGS et Santé publique France ont renforcé les messages de prévention auprès des consommateurs.

Mots-clés

Escherichia coli producteurs de shigatoxines, STEC, syndrome hémolytique et urémique, fromage au lait cru.

Référence

Jones G, Mariani-Kurkdjian P, Donguy MP, Lefèvre S, Sergentet D, Vaissière E, et al. Épidémie d’infections à Escherichia coli producteur de Shiga-toxines O26:H11 liée à la consommation de fromages au lait cru. France, mars-mai 2019. Saint-Maurice : Santé publique France, 2020, 27 p.

On nous dit « Des mesures de retrait-rappel ont été mises en place dès le 27 avril, sans attendre les résultats de séquençage des souches humaines et les investigations microbiologiques chez le producteur. »

On ne peut pas dire que les mesures de retrait-rappel ont été rapides, plus de 10 jours entre l'apparition des cas et les mesures de retrait-rappel … les communiqués de presse datent du 27 avril et du 2 mai 2019, voir les communiqués dans l'étude complète précitée et les articles du blog dans les liens en relation avec les dates. Certains cas ont même débuté leur signes dès le 31 mars 2019 ...

Dans la discussion, les auteurs rappellent,

Cette épidémie souligne encore une fois le risque que représente la consommation de fromages au lait cru pour les populations sensibles, notamment les jeunes enfants. Suite à cette épidémie, le ministère de l’agriculture et de l’alimentation, le ministère des solidarités et de la Santé et Santé publique France ont renforcé les messages de prévention auprès des consommateurs et des mesures de prévention au niveau du consommateur devraient continuer à être priorisées pour mieux sensibiliser le grand public à ce risque. Une communication ciblée auprès des professionnels de santé de la petite enfance (médecins généralistes, pédiatres, assistantes maternelles…) pourrait également permettre d’améliorer l’information sur ces risques.

Quand sera faite cette communication ciblée ou bien a-t-elle déjà été faite ? Voir ici.

A propos « du risque que représente la consommation de fromages au lait cru pour les populations sensibles », il n'y a pas que le lait cru, il y a aussi le steak haché ou hamburger pas assez cuit à cœur …

Selon Santé publique de France, l'incidence du syndrome hémolytique et urémique pédiatrique en 2019 est élevée. Voir l'article du blog à ce sujet.

En 2019, 168 cas de syndrome hémolytique et urémique pédiatrique ont été notifiés à Santé publique France. L’incidence annuelle du SHU pédiatrique était de 1,46 cas/100 000 personnes-années (PA) chez les enfants de moins de 15 ans, incidence la plus élevée observée depuis le début de la surveillance. L’incidence est maximale chez les enfants de moins de 3 ans, et diminue avec l’âge. Cette incidence en 2019 est la plus élevée observée depuis le début de la surveillance (5,78 cas/100 000 PA).

Selon Wikipédia

En épidémiologie, la personne-année est une unité de mesure des personnes-temps. Cela correspond à la durée de suivi d'une personne non-malade pendant un an aussi bien qu'à la durée de suivi de deux personnes non malades pendant 6 mois. Cette unité de mesure est utilisée pour calculer le taux d'incidence d'une maladie.

L'incidence élevée en 2019 s'explique en partie par l'épidémie de STEC O26 liée à la consommation de fromage au lait cru.

L'incidence régionale montre une disparité significative chaque année. Cette année, les taux les plus élevés ont été enregistrés en Corse, Auvergne-Rhône-Alpes et en Occitanie. Les deux dernières régions ont été particulièrement touchées par l'épidémie à E. coli O26.

Comme en 2018, le sérogroupe le plus fréquent était O26, avec un total de 62 cas en 2019, suivi par O80 dans 21 cas et O157 10 fois.

Enfin, on lira sur le blog, SHU pédiatrique lié à Escherichia coli producteurs de shigatoxines, une revue de 10 ans de la surveillance en France, 2007 à 2016.

Il faudra aussi penser à ces enfants et en cette période de vœux, le meilleur pour leur santé, et en particulier, cet article du blog, Il faut toujours se rappeler les histoires des personnes derrière des intoxications alimentaires, une édition avec E. coli O157.

vendredi 18 décembre 2020

La Suède déclare la fin de l'épidémie à Campylobacter. Des centaines de personnes ont été concernées

«La Suède déclare la fin de l'épidémie à Campylobacter. Des centaines de personnes ont été malades», source Food Safety News.

Les responsables de la santé publique en Suède ont terminé une investigation sur un pic d'infections à Campylobacter lié à des poulets élevés pour la production de viande après que les niveaux soient revenus à la normale.

Il y a eu une augmentation des cas d'infection à Campylobacter liés aux poulets de chair suédois depuis août. Il y a eu une baisse temporaire en septembre avant que les cas ne recommencent à augmenter en octobre.

Elle s'est poursuivie en parallèle avec une augmentation de la proportion de troupeaux de poulets de chair Campylobacter positifs jusqu'à la deuxième quinzaine de novembre.

Entre août et novembre, plusieurs personnes travaillant dans un grand abattoir géré par Kronfagel à Sörmland sont également tombées malades.

Folkhälsomyndigheten (Agence de santé publique de Suède) a signalé que les mêmes types de Campylobacter avaient été identifiés chez des patients et des poulets de chair. Une grande partie des isolats correspondants provenait de l'abattoir de Sörmland qui était également impliqué dans des cas d'infection professionnelle.

Revenir aux niveaux inférieurs

Au total, 50 cas ont été signalés du 21 au 27 septembre avant que le nombre n'augmente à environ 100 par semaine de la mi à la fin octobre. Il y a eu environ 70 à 80 cas d'infection hebdomadaire en novembre et au cours des deux dernières semaines, le chiffre a été d'environ 30 cas par semaine.

L'épidémie était répandue dans toutes les régions du pays avec un peu plus d'hommes que de femmes malades et les infections étaient principalement des personnes âgées de 40 à 70 ans.

Rikard Dryselius, microbiologiste à Folkhalsomyndigheten, a dit qu'il y avait eu une forte baisse du nombre de personnes atteintes de campylobactériose entre le 23 et le 29 novembre et le 30 novembre au 6 décembre, passant de près de 70 cas signalés à environ 30.

«Le nombre de cas semblait rester à environ 30 du 7 au 12 décembre et des rapports de l'Institut national vétérinaire suédois (SVA) ont indiqué que la proportion de troupeaux de volailles positifs pour Campylobacter depuis le 2 au 8 novembre était de retour à des faibles niveaux qui a prévalu avant la forte augmentation de la mi-juillet», a-t-il dit.

«En dehors de cela, nous avions également reçu des informations via les autorités de santé animale selon lesquelles un nettoyage insuffisant des caisses de transport envoyées à différentes fermes depuis l'abattoir de Sörmland était susceptible d'avoir contribué à la propagation entre les élevages. Il convient de noter que les cages de transport sales ont également été un contributeur majeur à la grande épidémie en Suède en 2016-2017. Puis, cependant, le producteur a signalé que c'était une connexion défectueuse qui a entraîné le rinçage des cages à l'eau sale.»

Le poulet produit localement a été à l'origine d'une éclosion à Campylobacter entre 2016 et 2017, la plus grande éclosion d'origine alimentaire identifiée en Suède depuis plus de 50 ans. Cela a abouti à environ 5 000 cas à Campylobacter de plus signalés dans le pays entre août 2016 et mai 2017 que les niveaux normaux.

Folkhalsomyndigheten a déclaré qu'il était important que les producteurs de poulet essaient de réduire le risque d'infection et que les consommateurs pratiquent toujours une bonne hygiène alimentaire lorsqu'ils manipulent du poulet réfrigéré.

Kronfagel et l'Université suédoise des sciences agricoles (SLU) travaillent sur un projet visant à réduire Campylobacter et d'autres bactéries pathogènes dans le poulet prêt à consommer La production et l'abattage sont à l'étude pour trouver des solutions susceptibles de réduire la quantité de bactéries pathogènes.

Avertissement d'été en Australie

Pendant ce temps, une agence de santé d'un État australien exhorte les gens à faire preuve de prudence lors de la manipulation des aliments à la suite d'une augmentation récente du nombre de cas de gastro-entérite causée par Campylobacter.

Alors que la région entre dans le climat estival plus chaud, la gastro-entérite causée par des bactéries a tendance à augmenter, selon le District de Santé local du sud de la Nouvelle-Galles du Sud (SNSWLHD).

Pendant une semaine en novembre, 26 personnes dans le SNSWLHD pnt été atteintes par Campylobacter, contre 14 à la même époque en 2019. Le bureau de santé publique enquête pour voir s'il existe des liens entre des cas récents ou des sources communes d'infection.

April Witteveen, responsable des maladies infectieuses pour la SNSLWHD, a déclaré que la gastro-entérite bactérienne était souvent transmise par des aliments ou de l'eau contaminés, ou parfois par contact direct avec une personne infectée.

«Campylobacter est fréquemment associé à la consommation de volaille contaminée. Il est important de s'assurer que tout le poulet est bien cuit avant de le manger. La meilleure défense contre Campylobacter est de se laver les mains immédiatement après avoir manipulé de la volaille crue et avant de manipuler des aliments cuits ou prêts à consommer. Lavez-vous soigneusement les mains avec du savon et de l'eau courante pendant au moins 10 secondes avant de manipuler et de manger des aliments», a-t-elle dit.

On peut dire que la Microbiologie est tout un art. Voici les résultats du 6e concours annuel d'Art Agar de l'American Society for Microbiology

 «Au milieu de la pandémie mondiale, le concours d'art sur gélose prouve que les microbes représentent toujours la beauté», source American Society for Microbiology (ASM) du 15 décembre 2020.

L'American Society for Microbiology annonce les gagnants de son 6e concours annuel d'Art Agar ou d'Art sur milieu gélosé. Les soumissions d'œuvres d'art ont été créées à l'aide de microbes vivants et en croissance 'peints' sur de la gélose, une substance semblable à la gélatine qui sert de nutriments aux micro-organismes. Cette année, les soumissions ont également été acceptées dans une nouvelle catégorie «Open», dans laquelle les participants pouvaient illustrer la beauté des microbes en utilisant n'importe quelle forme d'art. Le concours d'Art Agar de l'ASM a débuté en 2015 et fusionne la science avec l'art pour impliquer le public avec la microbiologie et mettre en évidence la beauté et la diversité du monde microbien.

«Cette année, à la lumière de la pandémie de COVID-19 et du fait que de nombreuses personnes n'ont pas leur accès habituel aux laboratoires, nous avons décidé de créer une nouvelle catégorie« dite 'ouverte', a dit Geoff Hunt, spécialiste de la sensibilisation du public à l'American Society for Microbiology, qui organise le concours. «Sur la base des soumissions incroyablement créatives que nous avons reçues, cette catégorie fera certainement partie du concours dans les années à venir!»


Un panel de scientifiques et de bioartistes a jugé 189 oeuvres (y compris des vidéos, des chansons et même une chemise faite à la main) de 203 artistes dans 29 pays différents et 27 États américains. Les juges ont évalué les candidatures en fonction de leur créativité, de leur sens artistique du design, de l'exactitude scientifique de leur description et de leur accessibilité à un public général.

«The Gardener» (le jardinier), créé par Joanne Dungo du Northridge Hospital Medical Center à Northridge, Californie, a remporté la 1ère place du concours. «

Un de mes collègues a dit un jour qu'un microbiologiste est comme un jardinier. Tout comme un jardinier utilise des graines, de la terre et de l'eau pour faire pousser des fleurs et des plantes, un microbiologiste utilise des micro-organismes, comme des bactéries et des levures, pour les cultiver dans des boîtes de Petri avec de la gélose pleins de nutriments», a déclaré Joanne.

«Microbial Peacock» (Paon microbien) a remporté la 2e place. Il a été créé par Balaram Khamari de l'Institut Sri Sathya Sai d'enseignement supérieur, Puttaparthi, Inde. 

«Le paon est l'oiseau national de l'Inde. Il représente la royauté, la beauté, la prospérité, l'harmonie et l'optimisme. Diverses formes d'art traditionnel en Inde sont inspirées par la magnifique disposition symétrique du plumage du paon et de son cou flexible. Une intégration de ces formes d’art traditionnelles avec l’Art Agar est présentée à travers ce «paon microbien», a dit Balaram. Il a été créé avec Escherichia coli, Staphylococcus aureus et Enterococcus faecalis.»
Le lauréat de la 3e place est «Micro-Nature dans une raie léopard» créé par Isabel Araque et Jenny Onate de Quito, Equateur. 

«Dans les îles Galapagos près d'un petit pays nommé Equateur, une couleur pastel bleu et vert comme la mer de Candida Chromogenic, cache une raie léopard. Cette magnifique créature nage en toute liberté et glisse doucement sur l'eau. Son corps est peint en bleu pour C . tropicalis et C. albicans en vert qui forment un motif éclaboussé de taches vertes aux couleurs vives», ont expliqué les créateurs.




Les gagnants de la catégorie 'Open'
Le lauréat de la 1ère place est «Strands of Antisense» (ou Brin antisens) de Riley Cutler de l'Université d'État du Mississippi à Starkville, Mississippi, que Riley décrit comme une œuvre d'art abstraite du microbiome cutané.

La pièce est faite de plusieurs milieux, composée de taches naturelles (de baies, de radis, de jus de citron et d'oignon rouge), des crayons de couleur, des collages, du liquide de masquage, de marqueurs prismacolor, de gouache, de stylo et de gel. (Papier Stonehenge blanc 22x 30)



«
Tache d'argile au bleu de coton lactophénol», d'Adriana Celis Ramirez et Valeri Sáenz Moncaleano de l'Université de Los Andes à Bogota, en Colombie, a remporté la 2e place. Cette œuvre d'art est une sculpture d'argile faite à la main, du verre bleu et une variété de peintures à l'argile bleue et blanche. Environ trois mois de travail reliant notre esprit scientifique à notre «esprit artistique».

«Cette sculpture en argile représente l'interconnexion entre l'argile, un matériau naturel du sol à grain fin (l'environnement) et la mycose humaine. L'argile développe une plasticité lorsqu'elle est mouillée, de même qu'Aspergillus, Penicillum, Rhizopus et Fusarium peut provoquer une infection invasive après une inondation ou comme il peut provoquer une infection opportuniste chez les animaux aquatiques», ont dit Adriana et Valeri.

Enfin, ci-dessous, la vidéo du troisième prix dans le concours Open pour «12 Days of Agar Art», de Michael E. Taveirne, Regino M. Fernandes II, Nathaniel James Browning et Ty Grewell du North Carolina State University Microbiology Club à Raleigh, Caroline du Nord.

Dans la série tout le monde a un avis sur le glyphosate, quand Mme Aurélie Philipetti dit des bêtises

Dans la série tout le monde a un avis sur le glyphosate, aujourd'hui, voici Mme Aurélie Philipetti, ancienne ministre de la culture, sans aucun doute une agronome en devenir, qui nous donne son avis sur le glyphosate, l'agriculture et les agriculteurs, c'est passionnant ...

Tant de bêtises en si peu de mots, quel travail d'artiste de la culture. Le souci est qu'à aucun moment la journaliste ne lui pose la question de savoir, mais au fait, quelles sont les alternatives, puisqu'il y en a beaucoup … à la veille de Noël, ce n'est pas bien de faire de promesses, Mme Aurélie 
Philipetti !

Complément du 21 décembre 2020. Lu dans Alerte EnvironnementSNCF : l’alternative au glyphosate va coûter un bras aux contribuables…et à l’environnement. 

Evaluation du système de contrôle en place régissant la production et la mise sur le marché de viande bovine, y compris la traçabilité en Allemagne, selon un audit de l'UE

Voici le résumé d'un Rapport final d'un audit réalisé en Allemagne du 25 novembre 2019 au 6 décembre 2019 afin d'évaluer le système de contrôle de la sécurité des aliments en place régissant la production et la mise sur le marché de viande bovine, y compris la traçabilité.

Cet audit faisait partie d'une série d'audits prévus dans les États membres, lancés en 2019 après des allégations médiatiques d'abattage, dans plusieurs États membres, dont l'Allemagne, de vaches impropres à l'abattage pour la consommation humaine ou d'infractions aux règles en matière de bien-être animal pendant le transport et l'abattage.

Le rapport conclut que les autorités compétentes allemandes ont mis en place un système de contrôle officiel de la production et de la mise sur le marché de la viande bovine, y compris sa traçabilité, qui comprend tous les éléments nécessaires pour effectuer ces contrôles.

La mise en œuvre du système relève principalement de la responsabilité des autorités compétentes de contrôle des aliments et vétérinaires des districts et des villes en dehors des districts (Lebensmittelüberwachungs- und Veterinärämter der Kreise und kreisfreie Städte). Le manque d'harmonisation à des degrés divers, entre les Länder et les districts, des procédures en place pour effectuer les contrôles officiels pose des problèmes au système et des impacts sur l'exécution et la vérification de l'efficacité de ces contrôles. À cet égard, et dans le cadre de la diffusion médiatique d'incidents de non-conformités du bien-être animal dans certains abattoirs, alors que les autorités compétentes des districts et des Länder touchés par de tels incidents ont réagi rapidement et ont renforcé de manière satisfaisante les contrôles officiels, y compris la vérification de leur efficacité, les Länder et les districts non concernés n'ont pas, au moment de cet audit, renforcé ces contrôles de la même manière.

La coopération, la coordination et le partage d'informations entre les autorités compétentes à différents niveaux ne sont pas toujours adéquats, et en particulier ne garantissent pas que les contrôles officiels et les actions associées en matière de traçabilité et de bien-être des bovins sont efficaces. En outre, les mesures coercitives appliquées en cas de manquement aux règles relatives au bien-être animal, notamment en ce qui concerne le transport de bovins, incapables de se déplacer indépendamment sans douleur ou incapables de marcher, ne sont dans certains cas ni proportionnées, ni dissuasives.

Les dispositions contractuelles des vétérinaires privés qui travaillent en tant que vétérinaires officiels ne facilitent pas la régularité des contrôles officiels du bien-être animal et de l'hygiène d'abattage. De plus, cet audit a révélé que l'inspection post mortem du tractus gastro-intestinal n'est pas toujours effectuée comme requis.

Les contrôles officiels d'identification et d'enregistrement des bovins effectués à la ferme et chez les concessionnaires sont satisfaisants. En revanche, ces contrôles, y compris les informations sur la chaîne alimentaire au niveau des abattoirs, sont limités. Si les autorités compétentes ont mis en place des mesures générales pour garantir l'impartialité et les conflits d'intérêts, il manque, dans certains cas et au niveau des abattoirs, des mesures de sauvegarde pour minimiser les risques à cet égard.

Bien que des contrôles officiels sur l'analyse des dangers et les procédures fondées sur les points critiques pour leur maîtrise (HACCP), y compris les exigences microbiologiques, soient en place, les contrôles ne garantissent pas que les exigences spécifiques relatives aux procédures fondées sur HACCP dans les abattoirs, telles que la mise en œuvre de procédures garantissant que les animaux sont propres, conformément au règlement (CE) n°853/2004, sont effectivement appliquées.

Le rapport contient des recommandations aux autorités compétentes allemandes afin de remédier aux lacunes identifiées et d'améliorer le système de contrôle.

jeudi 17 décembre 2020

Une technologie développée pour détecter les intoxications alimentaires en temps réel, selon des chercheurs coréens

«Une technologie développée pour détecter les intoxications alimentaires en temps réel», source KFRI.

Le Korea Food Research Institute (KFRI) a déclaré que ses chercheurs ont développé une technologie pour gérer en toute sécurité les bactéries responsables d'intoxication alimentaire dans les denrées alimentaires, dans des environnements à températures variables de la chaîne d'approvisionnement alimentaire, tels que le stockage et la distribution.

Le «modèle de prédiction dynamique» du KFRI peut prédire la prolifération des intoxications alimentaires et la contamination des approvisionnements alimentaires en temps réel en utilisant l’Internet des objets en reliant la température fournie par le réseau d’approvisionnement alimentaire.

La plupart des ingrédients alimentaires des repas de groupe sont sans danger. Pourtant, certains produits alimentaires contaminés par des bactéries d'intoxication alimentaire peuvent augmenter en raison des changements de température pendant le processus de distribution-stockage. Cela explique pourquoi la technologie de gestion de la sécurité sanitaire en temps réel est nécessaire dans le processus, a déclaré KFRI dans un communiqué de presse.

L'équipe de recherche a développé le modèle de prédiction dynamique en supposant que le jaune d'œuf était contaminé par six types de Salmonella et trois types de Staphylococcus. Ils pourraient alors prédire la prolifération des Salmonella et des Staphylococcus avec la précision de l'erreur quadratique moyenne (RMSE pour root mean square error) de 0,095-0,31 en les confirmant dans des cycles de températures variables dans la gamme de 10-25 et 15-30°C.

Le modèle pourrait prédire l’augmentation des salmonelles avec une précision avec une RMSE de 0,04 à 0,48 dans les pâtés impériaux (ou rouleaux impérial ou encore rouleau de printemps) confirmant son applicabilité à la gestion des produits alimentaires dans les cafétérias scolaires et les usines de transformation des œufs.

Le modèle peut également prédire la prolifération de Staphylococcus aureus avec divers profils de gènes responsables d'intoxication avec une précision élevée de RMSE de 0,05-0,23. Il s'applique aux préparateurs d'aliments avec des caractéristiques diverses en dehors des souches standard utilisées pour le développement.

Le KFRI prévoit d'installer le modèle prédictif développé dans son propre système de gestion dynamique de la sécurité sanitaire afin d'améliorer la gestion des aliments et de développer des modèles plus prédictifs pour les entreprises de transformation et de distribution des aliments à l'avenir.

Les résultats de la recherche ont été publiés dans le dernier numéro de Food Control, A dynamic predictive model for the growth of Salmonella spp. and Staphylococcus aureus in fresh egg yolk and scenario-based risk estimation.

France Télévisions, promoteur de l'agribashing, veut "rapprocher les Français et l'agriculture". C'est un poisson d'avril !

Gil Rivière-Wekstein avait rapporté dans un article du 31 août 2020 paru sur agriculture & environnement, «France Télévisions : un agribashing sans fin».
Avec la diffusion répétée de reportages à charge contre l’agriculture, le groupe France Télévisions est devenu le promoteur numéro un de l’agribashing. Décryptage …

Dans Un jour sans fin, film américain sorti en 1993 qui s’est imposé comme un classique du genre, le héros incarné par Bill Murray revit sans cesse la même journée. Telle est l’impression que nous laisse le numéro de «Réseau d’enquêtes» sur le thème «Pesticides, le débat empoisonné», diffusé sur France 3 le 20 mai dernier.

On y retrouve en effet l’infaillible discours anxiogène agrémenté de ses mensonges, martelés comme des vérités incontestables. La parole est principalement donnée aux militants écolos, avec une reprise sans discernement des éléments de langage du biobusiness.

Or voici que voilà, c'est fini ou presque, tout semble oublié, et selon Le Figaro.fr du 17 décembre 2020, « France Télévisions veut rapprocher les Français et l'agriculture », on se moque du monde !

France Télévisions proposera l'an prochain «Nous paysans», une programmation spéciale prévue aux dates auxquelles le Salon de l'agriculture aurait dû se tenir (27 février-7 mars), avec pour ambition de rapprocher les Français de celles et ceux qui cultivent, élèvent et innovent.

«France Télévisions veut profiter de la fenêtre habituellement consacrée au Salon de l'agriculture pour apporter un regard sur l'agriculture au sens large, en s'appuyant sur son maillage exceptionnel, avec les réseaux de France 3 en région et de La 1ère en Outremer», a expliqué à l'AFP Yannick Letranchant, directeur des opérations spéciales de l'information et des antennes du groupe public.

France Télévisions n'est bien entendu pas crédible du tout. Il faudrait, à mon sens, partir des anciennes émissions à charge sur l'agriculture et proposer un nouvel éclairage et il y a du boulot. 

Voici, pour vous donner deux exemples, ce qu'en disait Gil Rivière-Wekstein, le 4 novembre 2019 dans cet article, Pesticides, glyphosate, agribashing, Elise Lucet pour la 6ème fois de l’année, ainsi qu'Une lettre à Élise (Lucet, évidemment) «confraternelle» de M. Jean-Paul Pelras de l'agri, diffusée par seppi le 17 octobre 2019. 

Personne n'a oublié ce qu'a entrepris à maintes reprises France Télévisions ... 

Complément du 19 décembre 2020. France Télévisions a commis une boulette sur un reportage non vérifié de sa part sur la quantité de pesticides nécessaire pour un jean, le rectificatif est en fait un lapsus selon le présentateur ... ce qui est bien entendu complètement faux, mais quand l'idéologie vous anime, tout est bon ...