dimanche 12 juin 2022

Le Royaume-Uni met en place un réseau pour résoudre les problèmes de sécurité des aliments

«Le Royaume-Uni met en place un réseau pour résoudre les problèmes de sécurité des aliments», source Food Safety News.

Un réseau de la sécurité des aliments a été créé au Royaume-Uni pour tenter de réduire le fardeau des intoxications alimentaires.

La Food Standards Agency (FSA) et le Biotechnology and Biological Sciences Research Council (BBSRC) ont investi 1,87 million d’euros dans la plateforme, qui sera hébergée par le Quadram Institute.

Les estimations britanniques montrent qu'il y a 2,4 millions de cas de maladies d'origine alimentaire par an avec un coût annuel de 10,54 milliards d’euros, dont 7,02 milliards d’euros de causes inconnues.

Campylobacter et Salmonella ont le plus grand impact économique, mais Listeria a le taux de mortalité le plus élevé.

Le UK Food Safety Research Network mettra en relation l'industrie, les décideurs politiques en matière d'aliments et de santé et les universités sur des priorités de recherche communes pour protéger le Royaume-Uni des risques d'origine alimentaire. Il coordonnera et financera le travail et la formation intersectoriels qui répondent aux défis actuels et émergents.

Matt Gilmour, chef de groupe et chef de réseau du Quadram Institute, a déclaré que la sécurité des aliments est menacée par des menaces persistantes et émergentes.

«Cette menace est illustrée par des microbes qui se propagent entre l'environnement, les animaux et les humains, les expositions d'origine alimentaire étant un moyen de transmission d'agents pathogènes et de nouveaux gènes de résistance aux antimicrobiens issus de l'agriculture», a-t-il dit.

«Le challenge consiste à adopter une approche intégrée et unifiée de ces problèmes, depuis l'agriculture et l'environnement jusqu'à la production alimentaire et la santé humaine, dans ce qu'on appelle une approche One Health. Pour ce faire, nous devons collaborer avec l'industrie alimentaire et d'autres industries associées pour partager la recherche et l'innovation et proposer des activités de formation.»

Aide à lutter contre les maladies d'origine alimentaire
Les membres du réseau identifieront les domaines de recherche qui auront des impacts significatifs sur la sécurité des aliments au Royaume-Uni et partageront les connaissances générées au sein du réseau avec les parties prenantes de la sécurité des aliments.

«Les maladies d'origine alimentaire sont une cause majeure de maladie dans la population britannique et imposent un fardeau important à la fois aux personnes infectées et à l'économie», a déclaré Robin May, conseiller scientifique en chef de la FSA.»

«Le réseau garantira que la FSA est bien placée pour relever les défis des maladies d'origine alimentaire en réunissant des experts du gouvernement, de l'industrie et du monde universitaire pour aborder les problèmes actuels et émergents de sécurité des aliments au Royaume-Uni.»

Melanie Welham, présidente exécutive du BBSRC, a dit que l'intoxication alimentaire avait un impact majeur sur la santé des personnes et sur l'économie.

«Le nouveau réseau britannique de recherche sur la sécurité des aliments présente une opportunité tangible et passionnante de collaborations entre un éventail d'experts afin d'améliorer notre compréhension des maladies d'origine alimentaire et d'identifier de nouvelles façons de prédire, de prévenir, de réagir et de récupérer efficacement de telles maladies dans le avenir.»

Commentaire
En France, on ne sait toujours pas quellle est la charge ou le fardeau des maladies infectieuses d'origine alimentaire ...

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs, les journalistes complices de la direction !

samedi 11 juin 2022

Le rappel du jour non signalé par RappelConso !

On peut dire que tout le monde a rappelé un saucisson sec aux noisette, tout le monde sauf RappelConso, jugez plutôt …

Carrefour, Auchan, Géant Casino le 10 juin, mais aussi le Luxembourg, le 11 juin, tous ont procédé au rappel, tous sauf le site de nos autorités sanitaires, Rappel conso, étonnant, non ?

Voici ce qu’il en est ...

La société Henri Raffin procède le 10 juin au rappel de la vente du saucisson sec aux noisettes 200g de marque Le Galibier.
Il s’agit des produits portant les caractéris ques suivantes :
- Produit : saucisson sec aux noisettes Le Galibier
- Designation article : saucisson sec aux noisettes
- Numéros de lot produit fini et DLUO correspondantes
21034044 12/06/2022
21052040 14/06/2022
21094060 18/06/2022
21094059 18/06/2022
- Marque : Le Galibier
- Gencod : 3375220021218
- Poids d’une UVC : 200g
- Rayon concerné : Charcuterie coupe
- Date de commercialisation : du 22/04/2022 à aujourd’hui
Numéro d’estampille sanitaire : FR 73.215.001 CE
Type de conditionnement : sous sachet 
Cause : présence possible, dans les saucissons secs, de morceaux de verre. Risque de blessure / effets indésirables suite à l’ingestion des produits.

Mise à jour du 13 juin 2022. Deux rappels pour le même saucisson chez RappelConso, il fallait au moins ça, 1 et 2.

Mise à jour du 18 juin 2022. Autre oubli de RappelConso cigarettes nappées de chocolat pour cause d'allergène arachides non déclaré, source Auchan.

Mise à jour du 26 juin 2022. Oubli de rappel par RappelConso de sablés fourrés noisettes pour cause de présence d'allergène arachide non signalée sur l'étiquetage, source Auchan du 24 juin 2022.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs, les journalistes complices de la direction !

Une histoire belge de rappel, à moins que ce ne soit une histoire belge de gaspillage alimentaire

Exemple de plume cartilagineuse entière

Cette brève histoire se situe à mon sens non pas dans la rubique des rappels, mais dans cette du gaspillage alimentaire. Jugez plutôt ...

L’AFSCA de Belgique a décidé le rappel de ubes de calamars surgelés (750 g) de la marque Pescanova.
Problématique: Un morceau de plume cartilagineuse (squelette du calamar) a été retrouvé dans le produit.
En accord avec l’AFSCA, Nueva Pescanova France SAS retire les tubes de calamars surgelés 750g de la marque Pescanova de la vente et les rappelle auprès des consommateurs en raison de la présence possible de morceaux de plume (squelette du calamar).
Nueva Pescanova France SAS demande à ses clients qui ont acheté ce produit de vérifier les tubes de calamars avant consommation puisque, malgré le soin apporté lors de la fabrication, ils peuvent contenir des restes de «plume cartilagineuse».

Quiconque a déjà utilisé des tubes de calamars (ou calmars) surgelés (mais aussi des supions ou des chipirons) est à même d’y avoir retrouvé, lors du lavage de ces tubes, de petits bouts de cartilage que l’on appelle plume cartilagineuse, sans en faire tout un pataquès avec un rappel à la clé !

Il me semble là, qu’avec ce rappel, l’AFSCA a repoussé les limites de la sécurité des aliments au-delà de ce qui permis, et comme l’on dit quand on dépasse les bormes, il n’y a plus de limite !

Bientôt, je suggère de rappeler des poissons parce qu’ils peuvent contenir des arêtes ...

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs, les journalistes complices de la direction !

vendredi 10 juin 2022

Infections bactériennes à Vibrio d'origine alimentaire: évaluation du risque sanitaire de l'apparition de Vibrio spp. (vibrios non cholériques) dans les aliments, selon le BfR

«Infections bactériennes à Vibrio d'origine alimentaire: évaluation du risque sanitaire de l'apparition de Vibrio spp. (vibrios non cholériques) dans les aliments», source Avis du BfR n°011/2022 du 13 avril 2022.

Principalement présentes dans les masses d'eau salée ou saumâtre ainsi que dans les zones humides, les bactéries Vibrio sont largement répandues dans l'environnement du monde entier. Ces bactéries sont fréquemment responsables de la contamination bactérienne des poduits de la mer, dont du poisson et des produits de poisson. Si ces aliments sont consommés crus ou ne sont pas suffisamment chauffés avant consommation, les vibrions qu'ils contiennent peuvent provoquer des diarrhées chez l'homme. La propagation des vibrions est également favorisée par l'augmentation globale des températures des océans. L'Institut fédéral allemand d'évaluation des risques (BfR) est d'avis que le risque d'infections d'origine alimentaire lié à la consommation de produits de la mer contaminés par des vibrions pathogènes augmentera à terme.

Les moules et les huîtres, qui sont des organismes sédentaires qui se nourrissent en filtrant l'eau de mer dans leur environnement, peuvent contenir des concentrations plus élevées de bactéries Vibrio. La plupart des produits commerciaux disponibles ont été soit chauffés, soit traités à l'aide d'autres méthodes (par exemple marinage, fumage, séchage ou salage) et devraient donc contenir une faible concentration de bactéries. Pour les personnes ayant un système immunitaire affaibli ou des conditions médicales préexistantes telles que les maladies chroniques du foie, la consommation d'huîtres vivantes peut présenter un risque pour la santé en raison d'infections d'origine alimentaire causées par des vibrions. Cela est particulièrement vrai si ces aliments sont contaminés par des isolats toxigènes (présence de gènes trh/tdh) de Vibrio parahaemolyticus ou de Vibrio vulnificus.

Une obligation de communiquer les infections humaines par des vibrions à l'Institut Robert Koch a été introduite en Allemagne en avril 2020. Cela signifie qu'il n'y a pas de statistiques allemandes officielles disponibles sur les cas de maladies d'origine alimentaire causées par la consommation de produits de la mer contenant des vibrions jusqu'à ce jour. Par conséquent, aucune déclaration fiable sur leur taux d'incidence n'est actuellement possible. Cependant, compte tenu du niveau minimal d'exposition, le risque pour la santé est considéré comme faible. Cette évaluation pourrait toutefois changer à l'avenir en fonction de l'évolution des conditions climatiques au cours des prochaines années ainsi que des améliorations apportées à la collecte de données.

Le BfR conseille aux consommateurs de s'assurer que tous les plats de fruits de mer sont suffisamment chauffés pendant la préparation. Les vibrions sont tués en toute sécurité si les aliments sont chauffés à des températures intérieures d'au moins 70°C pendant deux minutes. Veiller à ce que les règles générales d'hygiène soient respectées lors du stockage et de la préparation des aliments (‘bonne hygiène en cuisine’) peut également contribuer efficacement à la protection contre les infections d'origine alimentaire.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs, les journalistes complices de la direction !

De la cuisson à cœur des viandes hachées

A l'occasion de la Journée mondiale de la sécurité sanitaire des aliments, un tweet de l'Anses rapporte,

L'Anses rapporte aussi,

Pour les populations sensibles: cuire à cœur (70°C) les viandes hachées et les produits à base de viande hachée,

Comment atteint-on une cuisson de 70°C à cœur ?
Avec un thermomètre, comme indiqué ci-contre !

Mise à jour du 16 juin 2022. Une curiosité. RappelConso informe du rappel le 16 juin de viande hachée pur boeuf façon bouchère race limousine 600g pour cause de Escherichia coli producteurs de shigatoxines. A noter que la fin de la DLC est le 2 juin 2022. Produit vendu chez Aldi.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs, les journalistes complices de la direction !

Listériose en Suisse: les mesures de protection sont insuffisantes contre les agents pathogènes

«Listériose : mesures de protection insuffisantes contre les agents pathogènes», selon l’Association des chimistes cantonaux de Suisse.

La listériose est une maladie infectieuse bactérienne grave, principalement causée par des aliments contaminés. C'est pourquoi les producteurs de denrées alimentaires doivent prendre des mesures de protection qui garantissent la sécurité de leurs produits. Dans le cadre d'un contrôle effectué dans toute la Suisse par les chimistes cantonaux, plus de 100 entreprises alimentaires ont été inspectées sur le respect de leurs obligations légales. Ces contrôles révèlent que des améliorations sont nécessaires.

L'agent pathogène Listeria monocytogenes peut se retrouver à différentes étapes de la production d’aliments d'origine animale et végétale. Les aliments crus et les produits prêts à consommer tels que les produits laitiers, la charcuterie, les poissons fumés ou les salades prêtes à l'emploi sont le plus souvent concernés. Cet agent pathogène peut provoquer des symptômes graves, en particulier chez les personnes dont les défenses immunitaires sont affaiblies, et entraîner une fausse couche chez les femmes enceintes. En Suisse, plusieurs épidémies de listériose se sont manifestées ces dernières années, provoquant de nombreux cas de maladie voire des décès.

Deux tiers des établissements contrôlés présentent des lacunes
Afin que les produits remis aux consommateurs soient sûrs et ne présentent aucun risque pour la santé, les entreprises du secteur alimentaire doivent prendre des mesures de protection appropriées. Celles-ci comprennent, par exemple, la garantie d'une hygiène de production irréprochable ou des analyses périodiques en laboratoire des produits et de leur environnement de fabrication. Les chimistes cantonaux de Suisse et de la Principauté du Liechtenstein ont contrôlé l'application de ces mesures de protection dans 115 entreprises qui produisent des denrées présentant un risque élevé de contamination par la Listeria. Deux tiers (65%) des entreprises ne remplissaient pas les exigences du droit alimentaire, de sorte que des contestations ont dû être prononcées. Les manquements les plus fréquents concernaient l'infrastructure, l'hygiène de production ou le contrôle de l'environnement de production. Les chimistes cantonaux ont ordonné des mesures pour remédier à ces manquements. De plus, trois entreprises ont été dénoncées à l’autorité pénale.

A propos des contrôle des denrées alimentaires en Suisse
Le contrôle des denrées alimentaires et des objets usuels est effectué par les cantons, qui procèdent à des inspections et à des analyses de laboratoire approfondies. Sous la direction des chimistes cantonaux, ils veillent au respect des prescriptions légales et garantissent ainsi la sécurité des denrées alimentaires et la protection des consommateurs.

Commentaire
Chez nous, pas de communiqué en ce sens, il est vrai qu'il suffit de suivre les rappels relatifs à la présence de Listeria monocytogenes qui sont très nombreux, autour de 150-160 rappels depuis le début de l'année 2022, qui dit mieux ?

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs, les journalistes complices de la direction !

Beaucoup plus de miel cette année malgré la présence des néonicotinoides sensés tuer les abeilles. Ben, ça alors !

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs, les journalistes complices de la direction !

jeudi 9 juin 2022

France: Après la journée mondiale de la sécurité sanitaire des aliments, retour à la normale, 25 rappels le 9 juin 2022 !

Erreur dans les données publiées intialement en raison de mdifications apportées par RappelConso. -aa

L’Anses a publié plusieurs documents regroupés au sein d’un dossier, «Tout savoir sur la sécurité sanitaire des aliments»

A l’occasion la journée mondiale de la Sécurité sanitaire des aliments, nous vous proposons un dossier dédié pour mieux comprendre les enjeux de la sécurité sanitaire des aliments et découvrir nos actions pour rendre les aliments plus sûrs pour les consommateurs. 

Tout savoir sur la sécurité sanitaire des aliments, hum pas tout à fait, car il n’est pas question des rappels qui ont atteint des somments …

En effet, une fois la journée mondiale de la sécurité sanitaire des aliments terminée, RappelConso nous informe que le 9 juin 2022 il y a eu 25 rappels en 1 seul jour, mais comment les consommateurs peuvent-ils faire pour s’y retrouver ? L'Anses ne nous le dit pas ...

Les causes de ces rappels sont les suivantes:
- modifications organoletiques*: 11
- Salmonella: 9
- allergènes: 3
- STEC: 1
- éthylène oxyde: 1
*défaut organoleptique probablement dû à un développement microbien 

Bien triste jour pour la sécurité des aliments en France ...

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs, les journalistes complices de la direction !

Neuf décès de nourrissons signalés à la FDA lors de l'investigation chez Abbott Nutrition

«Neuf décès de nourrissons signalés à la FDA lors de l'investigation chez Abbott Nutrition», source article de Phyllis Entis du 8 juin 2022 paru dans eFoodAlert.

Cet article a été initialement publié par eFoodAlert et est publié ici avec la permission de l'auteure.

Entre le 1er décembre 2021 et le 3 mars 2022, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a reçu neuf (9) rapports de décès de nourrissons parmi des bébés nourris avec des préparations en poudre pour nourrissons fabriquées par Abbott Nutrition à Sturgis, Michigan.

Les rapports de décès de nourrissons ont été inclus dans une liste de 128 plaintes de consommateurs fournies à eFoodAlert par la FDA en réponse à une demande en vertu du Freedom of Information Act (FOIA). (voir Abbott Nutrition consumer complaints file, Redacted).

Deux des décès ont été dénombrés parmi les quatre cas confirmés de l'épidémie à Cronobacter sakazakii identifiés par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis.

Les sept autres décès ont été signalés à la FDA via le système de plainte des consommateurs de l'agence. Deux de ces rapports mentionnaient Salmonella dans la description de la plainte.

En plus des neuf décès, les consommateurs ont décrit vingt-cinq (25) incidents classés dans la catégorie «maladie/blessure mettant la vie en danger» et quatre-vingts (80) cas de «maladie/blessure ne mettant pas la vie en danger».

Quatorze consommateurs ont contacté la FDA pour obtenir des informations ou des éclaircissements sur le rappel d'Abbott.

Les plaintes ont été déposées auprès des bureaux de district de la FDA à travers les États-Unis continentaux.

Salmonella était présent chez deux des nourrissons décédés et a été mentionné dans dix-sept autres plaintes de maladie.

L'un des nourrissons survivants était infecté à la fois par Salmonella et E. coli.

Les symptômes dont souffraient les nourrissons correspondaient pour la plupart à une infection gastro-intestinale: fièvre (31 bébés), vomissements (42 bébés), diarrhée (47 bébés) et sang dans les selles (6). La plupart des bébés souffraient de symptômes multiples.

D'autres symptômes signalés comprenaient une perte d'appétit, une éruption cutanée (localisée ou étendue à tout le corps), une léthargie, une déshydratation, une irritabilité, une perte de poids et des difficultés respiratoires.

Certains des nourrissons souffraient d'infections multiples :
- Cronobacter sakazakii et Proteus mirabilis
- Covid-19 et Salmonella
- Clostridioides difficile et Salmonella
- Salmonella, astrovirus et ‘shigelloides’

La FDA n'a pas répondu à la demande de commentaires d'eFoodAlert sur ce qui a été fait pour donner suite aux sept rapports de décès de nourrissons qui n'impliquaient pas Cronobacter sakazakii, ou sur les maladies non mortelles n'impliquant pas Cronobacter.

Selon un porte-parole de l'agence, la FDA, avec le CDC et les partenaires étatiques et locaux, a enquêté sur les plaintes et/ou les rapports des consommateurs, reçus du 20 septembre 2021 au 24 février 2022, concernant des maladies infantiles.

Le porte-parole n'a répondu à aucune des plus de trente plaintes, dont trois décès signalés, reçues par les bureaux du district de la FDA entre le 25 février 2022 et le 3 mars 2022.

Deux de ces trois décès signalés faisaient référence à Salmonella.

L'investigation de la FDA a révélé plusieurs cas à Cronobacter sakazakii dans l'environnement de l'usine de fabrication d'Abbott.

Aucune des cultures récupérées à partir d'échantillons environnementaux ne correspondait génétiquement à la souche qui a infecté les deux bébés pour lesquels le CDC a reçu des cultures. Le CDC n'a pas reçu de cultures des deux autres bébés infectés pour analyse génétique.

Bien qu'il n'y ait aucune preuve directe sous forme de séquençage du génome pour lier sans équivoque l'une des maladies aux préparations pour nourrissons d'Abbott, toutes les plaintes ont un élément en commun.

Chacun des bébés malades a été nourri avec une préparation en poudre de chez Abbott.
La FDA a créé un Incident Management Group (IMG) sous la direction de Frank Yiannas, commissaire adjoint de la FDA pour la politique et la réponse alimentaires.

L'IMG est chargé de gérer l'investigation en cours et de surveiller la chaîne d'approvisionnement des préparations pour nourrissons, et restera en place au moins jusqu'à ce que la pénurie actuelle d'approvisionnement soit terminée, selon le porte-parole de la FDA.

La production ayant désormais repris, sous étroite surveillance, à l'usine Abbott Nutrition de Sturgis, le moment est venu de reconnaître les vies perdues.

Nous savons très peu de choses sur les neuf enfants décédés. Pour des raisons de confidentialité, leurs noms, âges, sexes, lieu de résidence et date de leur décès n'ont pas été divulgués. Ils sont identifiés uniquement par leurs numéros d'identification de plainte uniques.

En leur mémoire
Plainte ID #171222, déposée le 1er décembre 2021. Le nourrisson est arrivé aux urgences en arrêt cardiaque. Cronobacter sakazakii et Proteus mirabilis. Le nourrisson avait consommé une préparation pour nourrissons Similac Pro-Total Comfort (poudre), lot #23495K80.
Plainte ID #172435, déposée le 22 février 2022. Vomissements, organes enflés, difficulté à respirer. Le nourrisson avait consommé Similac Advance, lot #34875K80.
Plainte ID #172477, déposée le 23 février 2022. Cris. Le nourrisson avait consommé Similac Total Comfort Easy-to-Digest Gentle Protein & Prebiotics, et al, préparation pour nourrissons en poudre, lot #34869K80.
Plainte ID #172479, déposée le 23 février 2022. Fièvre, diarrhée, perte d'appétit, vomissements. Le nourrisson avait consumed Similac Préparation pour nourrissons avancée. Numéro de lot non disponible.
Plainte ID #172541, déposée le 24 février 2022. Testé positif pour Cronobacter sakazakii. Le nourrisson avait consommé du Similac PM 60/40, lot #27032K800.
Plainte ID #172585, déposée le 24 février 2022. Aucun détail n’est disponible. Le nourrisson avait consommé du lait maternisé EleCare, numéro de lot non disponible.
Plainte ID #172607, déposée le 28 février 2022. Cause du décès et avis en attente d'études plus approfondies (congénitale). Le nourrisson avait consommé une préparation en poudre pour nourrissons Similac Elecare, lot #34771Z21 1306305
Plainte ID #172632, déposée le 2 mars 2022. Méningite à Salmonella, ventriculite, vomissements, diarrhée, convulsions, bradycardie. Le nourrisson avait consommé la préparation pour nourrissons Similac Pro Advance, lot #25598SHO 0557 015 SIMESPWD.
Plainte ID #172636, déposée le 2 mars 2022. Salmonella. Le nourrisson avait consommé Similac Total Comfort, lot #26834K80.

Puissent-ils reposer en paix.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs, les journalistes complices de la direction !

Ferrero: Une justice surprise façon puzzle. Perquisitions en Belgique et au Luxembourg. Ouverture d'une enquête préliminaire à Paris

«Surprise: les perquisitions au sein de différentes entreprises Ferrero enfoncent encore la firme déjà affaiblie par une Pâque ratée», source Le Figaro.

Six perquisitions ont été menées mercredi 8 juin en Belgique et au Luxembourg dans l'enquête de la justice belge sur l'intoxication à la salmonelle qui éclabousse le géant de la confiserie Ferrero, a annoncé le parquet d'Arlon (sud). Un de ces raids policiers a ciblé l'usine Ferrero d'Arlon, dans le sud de la Belgique, d'où est parti le scandale qui a mené au retrait de milliers de tonnes de produits Kinder.

Fermée depuis le 8 avril sur décision des autorités sanitaires, l'usine n'a toujours pas relancé sa production. Toute la gamme Kinder qui y est produite (Kinder Surprise, Kinder Mini Eggs, Kinder Surprise Maxi 100g et Kinder Schoko-Bons) a été rappelée en avril. Outre Arlon, deux autres perquisitions ont en lieu à Bruxelles, et trois au Grand-duché du Luxembourg où le groupe fondé en Italie a son siège social, a précisé dans un communiqué Anne-Sophie Guilmot, porte-parole du parquet de la province belge de Luxembourg. «Des documents et du matériel informatique» ont été saisis mais il n'y a eu aucune arrestation, a ajouté Mme Guilmot. À ce stade personne n'a été inculpé.

L'enquête dirigée depuis le 19 avril par un juge d'instruction d'Arlon vise à déterminer les responsabilités dans cette contamination avec de possibles manquements en termes de communication aux autorités sanitaires. Elle vise des soupçons de manquement aux «obligations de traçabilité dans la chaîne alimentaire», d'«infractions aux dispositions légales en matière de sécurité et d'hygiène des denrées alimentaires», de «lésions corporelles involontaires» et de «non-assistance à personne en danger», selon le communiqué.

Ferrero aurait tardé à alerter les autorités
Interrogé par Le Figaro, le groupe Ferrero confirme qu'«il y a eu des contrôles, notamment au sein de l'usine d'Arlon». Et d'ajouter: «Nous continuons à coopérer avec les autorités. Il s'agit d'une procédure normale dans le cadre de l'enquête. Nous ne prévoyons pas que cela ait un impact sur le planning de la réouverture de l'usine.»

Le groupe Ferrero est soupçonné d'avoir tardé à alerter les autorités et à rappeler ses produits, alors que de la salmonelle avait été détecté sur ses installations à Arlon dès le 15 décembre. La contamination proviendrait d'un filtre situé dans une cuve à beurre laitier, d'après la multinationale.

Apparemment le parquet de Paris n’est pas assez occupé ou encombré par d’autres affaires comme celle de Nestlé Buitoni, car selon 20 minutes, «Rappel de chocolats Kinder : Enquête préliminaire ouverte à Paris à la suite des nombreux cas de salmonellose».

Une enquête préliminaire a été ouverte à la suite des plaintes dénonçant une contamination aux salmonelles après la consommation de produits Kinder fabriqués par le groupe Ferrero dans une usine en Belgique, a fait savoir ce jeudi le parquet de Paris. Cette enquête a été ouverte des chefs de «tromperie aggravée par le danger pour la santé humaine», «atteintes involontaires à l’intégrité physique» et «mise en danger de la vie d’autrui», après une plainte déposée le 19 mai par l’ONG Foodwatch France.

«D’après nos enquêtes», la contamination proviendrait «d’un filtre situé dans une cuve à beurre laitier» de l’usine d’Arlon en Belgique et y serait arrivée «soit par des matières premières contaminées, soit par des personnes », a expliqué Nicolas Neykov, qui prenait la parole pour la première fois depuis le début du scandale sanitaire.  

Commentaire
Je pense qu’avec ce dépôt de plainte en France, on va entrer dans un formidable puzzle judiciaire, dont je ne vois aucune issue claire, les autorités françaises n’ont aucun moyen d’investiguer en Belgique où se trouve l’usine de Ferrero. Par ailleurs les justices belge et luxembourgeoise sont aussi saisies, vraiment curieux pour une justice encombrée ...

Les médias continuent de répéter ce qu’a gentiment rapporté Ferrero et qui n’est pas exact, la contamination proviendrait d'un filtre situé dans une cuve à beurre laitier ou babeurre. On sait selon le rapport de l’EFSA et de l’ECDC sur cette épidémie de salmonellose modifié le 8 juin, qu’il ne s’agit pas de babeurre mais de matière grasse laitière anhydre, voir les explications dans deux articles du blog, Complément au rapport sur l’évaluation de l'épidémie internationale à Salmonella liée à la consommation de produits Kinder (Ferrero) et Hypothèse: Retour sur une origine de la contamination de produits à base de chocolat dans une usine en Belgique.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs, les journalistes complices de la direction !