Une crèche du 7e arrondissement de Lyon a identifié qu’une
livraison de purées de pommes était contaminée par la listéria.
Problème : les résultats de l’analyse qui montrait la
présence de la bactérie sont arrivés après la consommation des
compotes par les enfants.
«Alertés, les services de
la Direction départementale de la protection des populations (DDPP)
du Rhône ont immédiatement demandé à la cuisine centrale de
Mornant (Ansamble) d’avertir les 304 établissements ayant été
livrés de ce lot et d’informer les parents avec les
recommandations sanitaires prévues dans ce cas de figure», indique
ce mercredi soir la préfecture du Rhône confirmant une
information du Figaro. Un lot qui comprenait 2 300 portions de compotes
distribuées sur 10 départements, dont le Rhône et la Loire.
Merci à Bruno
Longhi de m’avoir communiqué cette information.
Des traces de la bactérie ont été retrouvées dans une purée de
pomme livrée par la cuisine centrale Ansamble de Mornant à une
crèche du 7e arrondissement de Lyon. Le lot comprenait plus de
2000 repas distribués dans des centaines d'établissements. Les
parents sont appelés à la vigilance.
Le lot concerné comprenait 2300 repas, fabriqués le 6 mars dernier,
livrés le 7 et dont la date limite de consommation était fixée au
9 mars. Les traces de listéria ont été décelées dans les
compotes reçues par une crèche du 7e arrondissement de
Lyon, «dans le cadre le cadre des autocontrôles
réglementaires», précisent les services de l'État. Les
résultats d'analyse ayant été connus le 14 mars, les enfants ont
donc pu en consommer entre le 7 et le 9.
La cuisine de Mornant a été fermée en attendant de connaître
l'origine de la contamination, que les recherches effectuées à ce
jour n'ont pas permis de déterminer. La préparation des repas a été
transférée à Ternay, précise Ansamble,
qui gère une quinzaine de cuisines centrales en France pour un total
de 210.000 repas quotidiens distribués sur le pays. La DDPP précise
qu'un «plan renforcé de nettoyage, de désinfection et de
contrôle» devra être réalisé dans les locaux.
Les dix départements concernés
par la livraison de ce lot se trouvent essentiellement en région
Auvergne-Rhône-Alpes. Il s'agit de l'Ain, l'Isère, la Loire, le
Puy-de-Dôme, le Rhône, la Savoie et la Haute-Savoie. Mais aussi,
au-delà, de la Côte d'Or, du Doubs et de la Saône-et-Loire.
Commentaire
Des traces de Listeria, ça n’existe ou il y en a, et combien ?,
ou il n’y en a pas !
L’idée sans doute véhiculée est de dire « c’est sans
doute présent, mais il y en a très peu comme un résidu de
contaminant chimique ».
Rappelons ici qu’un
contaminant biologique et notamment une contamination par Listeria
monocytogenes ne
se mesure pas par des traces mais par un nombre de bactéries par
gramme, quand la quantification est possible. En effet, les méthodes
microbiologiques utilisées, pour l’analyse des aliments vis-à-vis
de ce germe, sont soit des méthodes de recherche, soit des méthodes
de dénombrement.
Il faudra aussi se demander comment des plats distribués entre le 7
et le 9 mars ont -ils été détéctés que si tardivement, sachant
que les résultats étaient connus depuis le 14 mars ? Encore un
excellence exemple de l’absence de transparence et de
communication de l’information !
La palme de la
désinformation
revient à ce site
qui a titré, «Cas
de listéria : une crèche et plusieurs établissements concernés
dans la région».