jeudi 28 septembre 2023

Quelques nouvelles de nos produits alimentaires à l’étranger

Des bulots sont rappelés au Luxembourg le 26 septembre 2023, pour cause de date limite de consommation erronée. Ils avaitent été rappelés en France le 22 septembre 2023 ; il n’y a pas eu de notification au RASFF de l’UE (?)…

Notification 2023.6519 au RASFF de l’UE le 27 septembre 2023 par la France concernant la présence de corps étrangers dans du saucisson à l'ail, suite à une plainte de deux consommateurs.

La notification rapporte que le produit a été uniquement distribué en Belgique.
Il est également noté un risque de blessure en cas d'ingestion mais aucun consommateur n'a avalé les corps étrangers mais deux ont remarqué la présence des corps étrangers.
On ne connaît pas la nautre des corps étrangers.

Notification 2023.6513 au RASFF de l’UE le 26 septembre 2023 par l’Allemagne de la présence d’ochratoxine A dans des racines de pissenlit bio de France.

L’analyse d’ochratoxine A réalisée le 5 septembre 2023 a indiqué 70 µg/kg, sachant que le maximum est de 20 µg/kg.

Notification 2023.6570 au RASFF de l’UE le 28 septembre 2023 par l’Allemagne de la présence de cannabidiol (CBD), nouvel ingrédient alimentaire non autorisé dans les bonbons à la gomme en provenance de France.

Résultat analytiuqe : 409 585 ± 61438 µg/kg

Les rappels d'aliments en baisse mais les incidents en hausse pour l'Irlande en 2022

«Les rappels d'aliments en baisse mais les incidents en hausse pour l'Irlande en 2022», source article de Joe Whitworth paru le 28 septembre 2023 dans Food Safety News.

Le nombre de rappels a diminué en 2022, mais les incidents alimentaires ont augmenté, selon le rapport annuel de la Food Safety Authority of Ireland (FSAI).

En 2022, 77 ordonnances exécutoires ont été signifiées à des entreprises alimentaires par la FSAI et par l'intermédiaire d'autres agences. Cela comprenait 65 ordonnances de fermeture, 12 ordonnances d'interdiction et six poursuites. Même si les poursuites ont diminué par rapport à 2021, les autres ordonnances et notifications ont augmenté.

Les problèmes récurrents qui ont conduit à des ordonnances d'exécution et à des avis d'amélioration étaient le mauvais nettoyage et désinfection des locaux, le manque d'eau courante, des installations de lavage des mains inadéquates, le stockage incorrect des aliments, l'absence ou l'inefficacité des programmes de lutte antinuisibles, des problèmes structurels dus à un manque d’entretien continu et l’absence ou l’insuffisance du système de management de la sécurité des aliments.

Les contrôles officiels ont augmenté en 2022 par rapport à 2021, reflétant l’assouplissement des restrictions dû à la pandémie de COVID-19. Les inspections sont passées de plus de 42 000 à plus de 55 000.

Rappels et incidents

Plus de 51 000 échantillons ont été prélevés et testés, contre 49 658 en 2021, ce qui reflète une fois de plus le retour aux opérations normales après la pandémie.

La FSAI a émis 88 avertissements alimentaires et 38 alertes sur les allergènes alimentaires, soit une diminution de 18% par rapport à 2021. Les principales raisons des alertes étaient la présence de corps étrangers, d'agents pathogènes tels que Salmonella ou Listeria, ou de contaminants chimiques tels que l'oxyde d'éthylène.

En 2022, l’équipe chargée des incidents alimentaires a traité 847 incidents, contre 724 en 2021, soit une augmentation de 17%. Les plus importants étaient Salmonella dans le chocolat Kinder provenant d'une usine Ferrero en Belgique, la sécurité sanitaire des préparations pour nourrissons à base de riz et Listeria dans les mélanges de salade de chou.

L’expertise microbiologique de la FSAI a aidé le Health Service Executive et une entreprise à résoudre un problème lié à Listeria monocytogenes dans les aliments réfrigérés à courte durée de conservation.

Les scientifiques ont produit 362 évaluations des risques pour soutenir les incidents et les enquêtes en matière de sécurité des aliments en 2022. Cela représente une augmentation de 59% par rapport aux demandes de 2021. Les impacts les plus importants ont concerné les domaines de la sécurité sanitaire chimique et de la sécurité sanitaire biologique.

Des études alimentaires récentes comprennent l'évaluation de la qualité microbiologique du poulet enrobé, de Listeria dans les légumes, fruits et herbes surgelés et l'examen de la teneur en méthylmercure dans du poisson en conserve.

La ligne d’assistance de la FSAI (FSAI Advice Line) a traité un total de 7 363 requêtes et plaintes. Les sujets comprenaient la législation sur l'étiquetage des aliments, la formation en matière de sécurité des aliments et la manière de démarrer une entreprise alimentaire. Plus de 4 058 plaintes de consommateurs ont été déposées auprès de la ligne en 2022, dont 31% concernaient des aliments impropres et 28% à de mauvaises règles d'hygiène.


Travail sur la fraude alimentaire
Les agents de la FSAI ont été impliqués dans 59 enquêtes sur la fraude alimentaire qui ont abouti à sept ordres de fermeture, deux ordres d'interdiction, six avis de conformité, deux redditions volontaires, un ordre de destruction et un avis d'amélioration.

Plus de 257 bouteilles de cannabidiol (CBD), 1 500 kg de produits alimentaires surgelés, 33 165 kg de produits d'origine animale et 10,75 litres d'huiles de CBD ont été saisis. Neuf pages de commerce alimentaire illégal ont été supprimées des sites de réseaux sociaux. L'Irlande a publié cinq cas sur les systèmes de l'UE en 2022 concernant des contrefaçons d'alcool, de produits carnés et d'autres articles faisant l'objet d'enquêtes pour fraude.

Parmi les exemples de divergences réglementaires entre l'UE et le Royaume-Uni, citons l'interdiction du dioxyde de titane dans les aliments sur le marché de l'UE, tandis que le Royaume-Uni continue d'autoriser son utilisation et de bénéficier de flexibilités en matière d'étiquetage en raison de la guerre en Ukraine.

La Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis effectue des inspections de surveillance à l'étranger, en Irlande en particulier, pour garantir que les entreprises qui approvisionnent les États-Unis respectent les exigences de la Food Safety Modernization Act (FSMA). En juin 2022, la FDA a effectué cinq inspections d'entreprises en Irlande.

La FSAI a également participé au Forum international des responsables d'agences alimentaires, dont la quatrième réunion s'est tenue à Dublin plus tôt cette année.

Commentaire

L’Irlande fait plus d’inspections en 2022 que la France, 55 000 versus 48 500 !
Pour les rappels en France, selon RappelConso, il y a une baisse substancielle, mais les chiffres sont tellement élevés, 3 243 en 2021 (données depuis le 1er avril 2021), 2 441 en 2022, 1 468 sur l’année 2023 au 27 septembre 2023.

Le Royaume-Uni fait face à des épidémies à E. coli et à Salmonella

«Le Royaume-Uni fait face à des épidémies à E. coli et à Salmonella», source article de Joe Whitworth paru le 27 septembre 2023 dans Food Safety News.

Le Royaume-Uni est confronté à une grave épidémie à E. coli et de plusieurs souches de Salmonella Enteritidis, selon la Food Standards Agency (FSA).

Un cas supplémentaire s'est ajouté à l'épidémie actuelle à E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) O183, portant le total à 25 personnes malades depuis mai.

Une personne est décédée ; alors que la plupart des patients vivent en Angleterre, d’autres sont malades en Irlande du Nord, en Écosse et au Pays de Galles.

La FSA et l'UK Health Security Agency (UKHSA) tentent d'en trouver la source avec l'aide d'autres agences de santé publique. Plusieurs chaînes d’approvisionnement de produits ont été étudiées, mais aucun véhicule d’infection n’a encore été identifié.

Les symptômes signalés sont graves, avec six personnes hospitalisées. Les patients sont âgés de 0 à 74 ans, la plupart des cas étant âgés de 0 à 9 ans. Une personne a développé un syndrome hémolytique et urémique (SHU). Le SHU est une complication grave associée aux infections à E. coli qui provoque une insuffisance rénale.

E. coli O183 est un sérotype extrêmement rare, avec seulement 15 cas au Royaume-Uni depuis 2016.

La FSA enquête également sur des épidémies de souches distinctes de Salmonella Enteritidis liées aux œufs et aux produits de volaille polonais. 

Une épidémie est à l'origine de 47 cas confirmés, dont 25 étaient liés à un restaurant et 18 autres personnes malades avaient probablement été exposées à un restaurant.

Les autorités polonaises ont découvert Salmonella Enteriditis sur un site qui envoyait des œufs au Royaume-Uni. Des œufs provenant de cette source ont également été associés à un deuxième restaurant britannique lié à l'épidémie.

Un autre sérotype a été associé à 87 cas de maladie, dont 35 signalés en juin et juillet. La plupart des cas enregistrés cette année sont liés à des boulangeries de Cornouailles, et les enquêtes épidémiologiques suggèrent que les œufs utilisés dans les tartes à la crème sont la cause probable de l'épidémie. Des enquêtes sur la chaîne d'approvisionnement alimentaire ont révélé que les œufs provenaient probablement de Pologne, mais le travail avec le fabricant et le fournisseur est en cours.

Implication dans un incident de l'AHPA

Par ailleurs, l'Animal and Plant Health Agency (APHA) a révélé qu'aucune enquête sur les foyers de STEC n'avait été menée au deuxième trimestre 2023.

L'APHA a analysé sept foyers de cas à Cryptosporidium parvum d'avril à juin, dont cinq en Angleterre et deux au Pays de Galles.

L’un d’entre eux était un incident de cryptosporidiose attribué à un distributeur automatique de lait. Trois étaient liés à des fermes ouvertes, deux à des fermes commerciales et un à des locaux commerciaux avec des animaux sur place.

Pour l'enquête sur les distributeurs automatiques à la ferme, 32 échantillons de bovins ont été prélevés. L'ADN de Cryptosporidium parvum a été détecté dans quatre échantillons de veaux et deux échantillons de vaches. Les mêmes profils que ceux de la souche épidémique humaine ont été confirmés dans deux échantillons de veaux.

Lors d'un autre foyer avec échantillonnage dans une ferme ouverte, 30 échantillons de matières fécales ont été prélevés. Six échantillons d'agneaux étaient positifs par PCR, dont trois ont été confirmés comme étant Cryptosporidium parvum du même sous-type que les cas humains.

L'APHA a également aidé lors d'un incident impliquant un boucher tombé malade et hospitalisé pour une méningite bactérienne. L'infection à Streptococcus suis a été confirmée.

Les conseils visant à réduire le risque d’infection comprenaient un examen des pratiques d’hygiène et de travail. Les mesures préventives comprennent le port de gants lors de la transformation ou de l'abattage de la viande de porc et le lavage des mains après avoir manipulé de la viande de porc crue. Une bonne cuisson du porc est également essentielle. La FSA conseille que les produits de porc soient bien cuits car cela éliminera Streptococcus suis dans la viande.


mercredi 27 septembre 2023

Sécurité sanitaire des aliments en France : Rappel de produit alimentaire toujours oublié par RappelConso

Avis de rappel publié le 26 septembre 2023 sur le site de Carrefour, mais qui n’a toujours pas été publié chez RappelConso 
le 27 septembre 2023  …

En effet, la société BARADAT procède au rappel de la vente d’un lot de «pâté bio au piment d’Espelette 180g» de marque Carrefour bio. Le produit contient l’allergène œuf déclaré mais non mis en évidence (non souligné) dans la liste des ingrédients.

Il est demandé aux personnes allergiques et/ou intolérantes à l’œuf, qui détiendraient ce produit de ne pas le consommer et de le rapporter au magasin, où il leur sera remboursé. Ces produits ne présentent aucun risque par ailleurs. Les personnes non allergiques à l’œuf, peuvent tout à fait consommer ces produits, ou se les faire rembourser en magasin.

Mise à jour du 28 septembre 2023
Tout arrive, mais pourquoi donc se presser d'informer les consommateurs. RappelConso informe du rappel du pâté au piment d'Espelette ...

Sécurité sanitaire des aliments en France : Le miracle des 100 000 contrôles par an n'aura pas lieu. L'objectif s'éloigne, s'éloigne ...

Ceux qui rêvaient de 100 00 contrôles par an en sécurité sanitaire des aliments en 2024 devront déchanter, le blog vous explique pourquoi ...

Le 7 juin 2023, le ministère de l’Agriculture nous a proposé 5 questions/réponses sur la réforme de la police en charge de la sécurité sanitaire des aliments. Voir l’artilce du blog à ce sujet, Sécurité des aliments : Une conférence de presse pour tenter d'expliquer la nouvelle police sanitaire unique en France.

Le 27 septembre, à l’occasion de la présentation du projet de budget du ministère de l’Agriculture, est paru une communication sur la sécurité sanitaire des aliments, «La capacité à prévenir et réagir face aux risques sanitaires».

Il est indiqué,

Le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire (MASA) est désormais responsable de la sécurité sanitaire pour l’ensemble du champ de l’alimentation humaine et animale à la suite du transfert des compétences de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). 

Commentaire. Pas toutes compétence puisque les rappels de produits dont les produits alimentaires restent du ressort de la DGCCRF avec notamment l’application RappelConso.

On apprend ensuite ce qu’on savait déjà, à savoir qu’auparavant l’organisation de la sécurité santaire des aliments en France n’était pas lisible, moins réactive et moins efficiente, mais tout cela va donc changer radicalement, car désormais «L’objectif de cette réforme d’une police unique est de rendre l’organisation de la police de la sécurité sanitaire des aliments (SSA) plus lisible, plus réactive et plus efficiente. Sa mise en œuvre s’effectuera en plusieurs étapes jusqu’en janvier 2024, avec le transfert du pilotage en administration centrale déjà effectif depuis le 1er janvier 2023.»

Cela étant sur des données quantitatives, ce qu’on annonce semble quelque peu distinct de ce qui avait été annoncé le 7 juin 2023. Jugez plutôt ...

Ainsi le chiffre énôrme ou magique de 100 000 contrôles par an est toujours d’actualité, certes, mais il semble être repoussé à une date, laquelle, on ne sait pas ...

Voici ce qu’il en est avec ce comparatif de textes encore le communiqué du 7 juin et celui du 27 septembre :

Extrait du texte du 27 septembre 2023
Extrait du texte du 7 juin 2023
À partir de 2024, une augmentation de 10% des contrôles est prévue grâce à l’apport de cette délégation.
Elle doit aussi permettre d’accroître la fréquence de contrôle des établissements de remise directe de +80% (commerces de bouches, détaillants, GMS, restaurants commerciaux, etc.) se traduisant par la réalisation de 100 000 contrôles annuels. 
La création de la police sanitaire s’achèvera au début de l’année 2024.
Les objectifs attendus sont :
- Augmenter de 80% le nombre d’inspections en remise directe dès 2024, soit un total de 100 000 contrôles par an ;
- Augmenter de 10% des contrôles des établissements de fabrication de produits alimentaires.

Rappelons qu’un précédent communiqué du 15 mai 2023 rapportait, «Ce dispositif, effectif à partir du 1er janvier 2024, vise à augmenter, dès 2024, de 80% le nombre d’inspections en remise directe soit un total de 100 000 contrôles par an.»

L’objectif de 100 000 contrôles par an n’est donc pas pour de suite, un jour peut-être, car la DGAL en a rêvé et mais a fini par revenir aux réalités. On a détruit année après année le nombre de contrôles en sécurité des aliments depuis 2012 (86 500) à 2022 (48 500) et maintenant, il s’agit de reconstruire à coup de budget en augmentation, est-ce vraiment sérieux ? Comment peut-on vous croire ?

Des experts de l'UE ont discuté de huit risques émergents

«Des experts de l'UE ont discuté de huit risques émergents», source article de Food Safety News paru le 27 septembre 2023.

E. albertii producteurs de shiagtoxines et la surdose de vitamine D chez les enfants font partie des sujets sur lesquels les autorités européennes se concentrent, selon un rapport récent.

Dix-huit problèmes émergents potentiels ont été discutés en 2021 et huit ont été jugés comme des risques émergents, selon l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA).

Les réseaux de l’EFSA contribuant au sujet comprennent l’Emerging Risks Exchange Network (EREN), le Stakeholder Discussion Group on Emerging Risks, les unités scientifiques de l’EFSA, les groupes scientifiques et le comité scientifique.

Dans quatre des questions abordées en 2021, un changement dans les tendances de consommation a été identifié comme un facteur déterminant. Six ont été classés comme risques microbiologiques et quatre comme risques chimiques.

Exemples de risques émergents

Un risque émergent était la présence de vitamine D dans les complléments de santé. Les autorités sanitaires françaises avaient été alertées de plusieurs cas d'hypercalcémie sévère et d'hospitalisation, chez des nourrissons auparavant en bonne santé et ayant pris de la vitamine D sous forme de compléments alimentaires.

En 2019 et 2020, les centres antipoison ont été appelés pour au moins 23 surdoses après consommation d'un complément contenant de la vitamine D pour enfants. En 2020, deux cas graves d’intoxication à la vitamine D ont été signalés à l’Anses suite à la prise par des nourrissons de compléments achetés sur internet. En 2021, un autre cas d’hypercalcémie extrême a été signalé par un hôpital pédiatrique. Il a été conseillé aux pays de vérifier auprès des pédiatres au niveau national s'il existe une tendance à une surdose de vitamine D chez les bébés.

Un autre sujet était E. albertii producteurs de shigatoxines. Le réservoir naturel de E. albertii n'est pas clair, mais ces informations sont nécessaires pour déterminer la dynamique de transmission et prévenir les infections. Il a été demandé aux pays de collecter des données sur l'incidence, la prévalence chez l'homme et les voies d'exposition au risque afin de mieux caractériser le danger.

Les risques potentiels pour la santé liés à l’huile de coco ont également été signalés. Les experts ont déclaré que des recherches supplémentaires étaient nécessaires pour renforcer les preuves de la toxicité potentielle et que les pays ont été invités à vérifier les données nationales pour voir si une tendance à la hausse de la consommation alimentaire d'huile de coco pouvait être confirmée.

Les brévétoxines présentes dans les coquillages français ont été évoquées. Il s’agit de biotoxines marines responsables d’intoxications neurotoxiques par les coquillages après consommation de coquillages contaminés. Ils ne sont pas réglementés en Europe. Les scientifiques ont déclaré qu'il était recommandé de surveiller les brevetoxines dans les eaux européennes.

Autres problèmes surveillés

L’EREN comprend les 27 États membres de l'UE, la Norvège et la Suisse, ainsi que les observateurs de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), de Food Standards Australia New Zealand (FSANZ), de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis et l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA).

En 2021, les membres d’EREN ont discuté de 35 signaux et problèmes émergents potentiels identifiés par leurs propres activités d’analyse prospective.

Les domaines qui n'ont pas été jugés comme des risques émergents comprenaient la sous-estimation des infections humaines à Arcobacter, les dangers des non-experts fermentant des aliments à la maison, l'intoxication potentielle par des morilles asiatiques et les compléments alimentaires contenant de la coumarine.

D'autres problèmes concernaient la consommation croissante de viande de crocodile, l'augmentation des intoxications par le champignon Chlorophyllum molybdites en Italie, les cannabinoïdes synthétiques dans les aliments et le Bocavirus humain dans les coquillages.

En Nouvelle-Zélande, le système d'identification des risques émergents (ERIS) a enregistré 57 problèmes inscrits dans le registre des risques émergents. Les exemples incluent les microplastiques et les nanoplastiques dans les aliments, Salmonella dans les poissons et les nouvelles limites pour le chlorate dans le lait.

Des chips pleines de substances dangereuses, selon un nouveau essai en Allemagne

«Des chips pleines de substances dangereuses, selon un nouveau essai en Allemagne», source Affidia.

Une récente enquête menée par le magazine de consommation allemand OekoTest a révélé des résultats alarmants concernant la présence de substances dangereuses dans les chips. L'étude a examiné 20 paquets de chips aromatisées au paprika, comprenant sept produits bio et a révélé qu'un seul produit a reçu la note «très bien».

Les résultats indiquent que de nombreuses chips, notamment bio, sont contaminées par diverses substances dangereuses, ce qui suscite des inquiétudes quant à leur impact sur la santé des consommateurs.

OekoTest a identifié cinq problèmes majeurs associés à ces chips : l'acrylamide, les composants d'huile minérale, les esters d'acides gras glycidyliques, les glycoalcaloïdes et les pesticides.

L'acrylamide, une substance reconnue comme cancérigène lors des expérimentations animales, a été trouvée dans huit des produits testés. Bien qu'aucun produit ne soit totalement exempt d'acrylamide, les fabricants conventionnels ont démontré une meilleure maîtrise de ce problème par rapport à leurs homologues bio. OekoTest suggère que l'utilisation d'inhibiteurs de germination, interdits en agriculture bio, pourrait expliquer cette disparité. Les conditions de stockage au froid utilisées pour conserver les pommes de terre bio peuvent entraîner une augmentation des niveaux de formation d'acrylamide pendant la friture en raison de l'accumulation de sucres dans les tubercules.

Des composants d’huile minérale ont également été détectés dans les copeaux, les hydrocarbures saturés de pétrole (analogues MOSH/MOAH) étant les principaux contaminants. Les conséquences de cette accumulation sont encore floues. Ajoutant à l'inquiétude, trois types de chips bio contenaient des hydrocarbures d'huile minérale aromatique (MOAH), qui sont encore plus problématiques.

En outre, quatre produits biologiques contiennent des esters d’acides gras glycidyliques, qui peuvent être transformés dans l’organisme en glycidol, soupçonné d’être cancérigène. OekoTest souligne que ces contaminants sont plus fréquents et en plus grande quantité dans les produits biologiques, mais les fabricants n'ont fourni aucune explication sur cet écart.

La FDA publie un projet de lignes directrices sur les limites de durée d'utilisation des antibiotiques chez les animaux destinés à l'alimentation humaine

«La FDA publie un projet de lignes directrices sur les limites de durée d'utilisation des antibiotiques chez les animaux destinés à l'alimentation humaine», source article de Chris Dal paru le 26 septembre 2023 dans CIDRAP News.

La Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a publié aujourd'hui un projet de lignes directrices afin définir la durée d'utilisation appropriée des antibiotiques utilisés dans l'alimentation des animaux destinés à lla production de denrées alimentaires.

Les lignes directrices visent à résoudre un problème dont des critiques disent que la FDA a négligé dans ses efforts visant à promouvoir une utilisation plus judicieuse des antibiotiques médicalement importants chez le bétail et la volaille. Environ un tiers des antibiotiques médicalement importants approuvés pour une utilisation chez les animaux destinés à l'alimentation n'ont pas de limite de durée, ce qui signifie que les éleveurs peuvent utiliser ces antibiotiques dans l'alimentation animale pendant des périodes prolongées pour prévenir les maladies - une pratique qui, selon les critiques, compense les mauvaises conditions de vie qui favorisent les maladies dans les troupeaux.

Les partisans d’une gestion plus rigoureuse des antibiotiques dans la production de viande aux États-Unis affirment que la surutilisation d’antibiotiques importants sur le plan médical dans les élevages américains favorise la résistance aux antibiotiques et menace l’efficacité des antibiotiques essentiels à la médecine humaine et vétérinaire. Certains groupes ont demandé à la FDA de limiter la durée d'utilisation des antibiotiques médicalement importants à 21 jours.

Dans un plan d'action quinquennal publié en 2018, le Center for Veterinary Medicine de la FDA a dit que l'établissement de limites de durée appropriées serait l'une de ses priorités.

Minimiser l’exposition aux antibiotiques

L'agence affirme que la portée du projet de lignes directrices est limitée aux médicaments dont l'utilisation dans l'alimentation animale est approuvée, car les antibiotiques qui ont été approuvés sous des formes non alimentaires ont déjà des durées d'utilisation correctement définies.

«L'objectif de la FDA en publiant ces lignes directrices est de fournir des recommandations spécifiques aux promoteurs de médicaments pour animaux sur la manière de réviser les conditions d'utilisation des produits (par exemple, le schéma posologique, les instructions d'utilisation) des produits concernés, si nécessaire, afin de mieux cibler quan et combien de temps un médicament peut être utilisé pour traiter, contrôler ou prévenir efficacement la ou les maladies pour lesquelles le produit est indiqué», indique le projet de lignes directrices.

Bien que le respect des directives soit volontaire, la FDA affirme que les révisions sont «destinées à assurer l'utilisation continue et efficace de ces produits tout en minimisant l'étendue de l'exposition aux médicaments antimicrobiens, soutenant ainsi les efforts visant à réduire le développement de la résistance aux antimicrobiens».

La période de commentaires publics sur le projet de lignes directrices est ouverte jusqu'au 26 décembre.

mardi 26 septembre 2023

Les rappels, aujourd’hui peut-être ou alors demain …

Il n’y a pas de logique dans la publication des avis de rappels.

Voici un nouvel exemple illustrant cet état de fait ...

Voici donc un avis de rappel qui a été publié le 26 septembre 2023 sur le site de Carrefour, mais qui n’a pas encore été publié chez RappelConso ou alors demain …

En effet, la société BARADAT procède au rappel de la vente d’un lot de «pâté bio au piment d’Espelette 180g» de marque Carrefour bio. Le produit contient l’allergène œuf déclaré mais non mis en évidence (non souligné) dans la liste des ingrédients.

Il est demandé aux personnes allergiques et/ou intolérantes à l’œuf, qui détiendraient ce produit de ne pas le consommer et de le rapporter au magasin, où il leur sera remboursé. Ces produits ne présentent aucun risque par ailleurs. Les personnes non allergiques à l’œuf, peuvent tout à fait consommer ces produits, ou se les faire rembourser en magasin.

Par ailleurs, j’ai présenté dans un autre article récent un cas inverse où une entreprise alimentaire avait tardé à informer Carrefour du rappel d’un produit alimentaire, 4 à 5 jours jours après la publication du rappel par RappelConso.

Des probiotiques meilleurs que des antibiotiques pour combattre Helicobacter pylori, c'est une idée à suivre ...

Helicobacter pylori est à l'origine de 78% des cas de cancer gastrique. Pour contrôler la bactérie, des chercheurs ont conçu des probiotiques qui sécrètent des peptides antimicrobiens guidés sélectifs ; les probiotiques ont surpassé le traitement antibiotique chez la souris. Lire l’étude parue dans Microbiology Spectrum, «Control of Helicobacter pylori with engineered probiotics secreting selective guided antimicrobial peptides».