«L'hygiène, avant la microbiologie, n'est hygiénique que dans ses intentions. C'est la science des apparences qui repose entre des mains d'aveugles : est sain ce qui est beau, bon, et ne sent pas mauvais.»
Pierre Darmon, L'homme et les microbes, Fayard, 1999.
Pendant
les JO 2024 à Paris, il va y avoir, me semble-t-il, une surchauffe
des contrôles, jugez plutôt ...
Il semble exister une
police
sanitaire unique de l’alimentation, du moins c’est ce qu’on
dit, qui se déploiera plus ou moins en 2024, mais voici que «La
DGCCRF va doubler le nombre d’établissements contrôlés dans le
secteur de l’hôtellerie et la restauration en 2024 à l’approche
des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris.», source communiqué
de la DGCCRF du 6 décembre 2023.
En France, les tarifs
des nuits d’hôtel sont fixés librement. Toutefois, dans le cadre
de ses missions, la DGCCRF est vigilante à la protection des
consommateurs et du juste équilibre des relations concurrentielles.
A l’occasion des
grands évènements sportifs (Coupe du monde de rugby et JOP), la
DGCCRF a donc déployé un dispositif spécifique de contrôles, en
ligne et sur site, du secteur élargi de l’hôtellerie (hôtels,
centres et villages de vacances). Plus de 1 700 établissements (dont
600 à Paris) ont déjà été contrôlés en 2023 notamment ceux
faisant l’objet de signalements (via le site SignalConso
ou par l’intermédiaire des préfectures) ou déjà connus des
services. A l’issue de ces contrôles ciblés, 70% des
établissements contrôlés présentent au moins une anomalie, de
gravité variable qui ont conduit les services de la DGCCRF à
adresser aux professionnels concernés 871 avertissements, 289
injonctions, 44 amendes administratives et à transmettre 47
procès-verbaux pénaux.
Les services de la
DGCCRF ont pu notamment constater le défaut d’affichage des prix à
l’extérieur et à l’intérieur des établissements, le défaut
de remise de note, la caducité ou l’inexistence du classement
revendiqué par l’établissement, des allégations trompeuses ou
encore l’absence d’informations précontractuelles ou relatives
aux conditions générales de vente. Ces manquements peuvent
directement impacter le comportement du consommateur et son pouvoir
d’achat ce qui conduit la DGCCRF à poursuivre ses contrôles dans
le secteur.
Plus largement, en 2024,
la DGCCRF contrôlera jusqu'à 10 000 établissements concernant la
loyauté des services d’hébergement et de restauration (hôtels,
location de meublés, campings, restaurant, café, foodtrucks…)
dans le cadre des JOP et plus général de l’économie touristique,
soit plus qu’un doublement des contrôles effectués en 2023 (4
300). Ces contrôles interviendront dans les établissements, auprès
des sites internet des professionnels et auprès des plateformes de
réservation en ligne. Cette action complète les missions de
contrôles qu’elle réalise auprès des professionnels des
transports et de la sécurité des produits industriels.
La DGCCRF invite les
consommateurs, français et étrangers, à signaler tout problème
qu’ils rencontreraient avec un professionnel sur le site et
l’application SignalConso, disponible en anglais. La DGCCRF
rappelle également la publication sur son site internet d’une
foire aux questions, réalisée avec le Centre européen de la
consommation, relative aux droits des consommateurs en matière de
voyage.
Commentaire
Effort louable de la
DGCCRF avec le passage de 4 300 contrôles en 2023 à son doublement
en 2024. Mais la DGCCRF nous dit qu’elle ira «jusqu’à 10 000
établissements concernant la loyauté des services d’hébergement
et de restauration (hôtels, location de meublés, campings,
restaurant, café, foodtrucks…).»
Ces données peuvent
apparaître importante, mais elles ne sont plus que la pointe
émergée de l’iceberg. Songez qu’en 2018,
année prise au hasard, il y a eu 111 600 établissements
contrôlés, selon la DGCCRF ...
Cette consommatrice anglaise a
raison de dénoncer par un tweet ce qui lui est arriver, mais ce qui
est encore mieux, c’est de signaler aux autorités de son pays
l’exemple d’un produit alimentaire suspecté, notamment en allant
sur ce lien
ou en France via signalconso
...
Aldi
UK, c’est la 2ème fois que je trouve quelque chose dans la glace.
Aldi
UK, une glace complètement différente de la dernière achetée.
Qu'est-ce qui se passe si nous trouvons des choses dans la glace que
nos enfants mangent !
SignalConso,
l’autre application de la start-up nation, nous dit, «Signalez un
problème à l’entreprise, renseignez-vous sur vos droits avec la
répression des fraudes !».
Comment
faire quand on a un souci avec un rappel qui n’a toujours pas été
rapporté par RappelConso de la répression des fraudes ?
Bref
rappel des faits,
Par
deux fois, RappelConso a signalé le 31 juillet 2023 les rappels
suivants en raison de la mise en évidence ponctuelle de
bouteilles fuyardes pouvant entrainer un caillage du lait :
Le
risque encouru par le consommateur est un défaut de fabrication,
défaut d'étanchéité (ex: micro fuites, thermoscellage défectueux)
ou anomalies de conditionnement
- rappel le 28 juillet en France par Auchan de
lait croissance liquide dès 12 mois 12x25cL de marque Auchan Baby,
suite à un risque de caillage du lait.
Et
depuis ce 29 jullet, on a perdu RappelConso dans l’information du
consommateur …
D’où
ma question initiale, comment
faire quand on a un souci avec un rappel qui n’a toujours pas été
rapporté par RappelConso de la répression des fraudes ? A qui
faut-il se plaindre ?
Merci
aux internautes de me fournir des éléments de réponses ...
Aux lecteurs
J'ai retiré l'article sur les rappels de langue de bœuf sauce Madère car le rappel avait été effectif par RappelConso le 1er aouût et je ne l'avais pas vu.
Au total, 7 363 requêtes et plaintes ont été traitées par la
ligne de conseil (Advice Line) de la Food Safety Authority of Ireland
(FSAI) en 2022. Annonçant les détails des plaintes et des requêtes
l'année dernière, la FSAI a dit qu'il y avait eu 4 058 plaintes de
consommateurs, avec 31% des plaintes relatives à des aliments
impropres et 28% à de mauvaises règles d'hygiène. Dans l'ensemble,
les plaintes de 2022 ont connu une augmentation de 18,9% par rapport
aux chiffres de 2021, poursuivant une tendance générale à la
hausse au cours de la dernière décennie.
La contamination par des corps étrangers des aliments a été
fréquemment signalée en 2022. Les objets couramment signalés dans
les aliments comprenaient : des morceaux de verre, du bois, du
plastique, du papier, du métal, des cheveux, des petites pierres,
des comprimés de médicaments et les insectes. Les exemples incluent
: un escargot vivant dans un paquet d'épinards, des asticots vivants
dans du poulet frit, un morceau d'un gant jetable dans un biscuit
Rocky Road, un pansement sale et peut-être sanglant dans un curry,
un faux ongle dans des chips au fromage à l'ail, un morceau de verre
dans des grains de café et des copeaux de métal dans les ailes de
poulet. Les plaintes concernant des aliments impropres citent les
viandes non cuites complètement, des moisissures trouvées sur les
produits alimentaires, des aliments en vente après leur DLC et des
aliments servis froids au lieu d’être chauds.
Le deuxième sujet le plus fréquemment rapporté concernait les
mauvaises règles d'hygiène. Les problèmes d'hygiène signalés
comprenaient : les livraisons de poisson laissées dehors au soleil,
des mouches excessives et des locaux commerciaux alimentaires sales
dans l'ensemble, des excréments de rongeurs repérés, des toilettes
sans savon et le personnel qui ne se lave pas les mains et d'autres
mauvaises habitudes d'hygiène du personnel.
Outre les aliments impropres et les mauvaises règles d'hygiène, les
autres plaintes des consommateurs allaient des signalements
d'intoxication alimentaire présumée à l'absence d'affichage des
informations sur les allergènes. La répartition des plaintes est la
suivante :
Toutes les plaintes reçues par la FSAI en 2022 ont fait l'objet d'un
suivi et d'une enquête par les inspecteurs des aliments dans tout le
pays. Les entreprises alimentaires doivent consulter le site Internet
de la FSAI pour obtenir les conseils les plus récents sur des
questions telles que la façon de déterminer la durée de
conservation d'un produit, comment la déclarer sur un étiquetage,
comment développer et mettre en œuvre un système de management de
la sécurité des aliments et comment se conformer aux critères
microbiologiques pour s'assurer que les aliments sont de qualité
acceptable. Ceux qui envisagent de démarrer une entreprise
alimentaire peuvent également trouver des ressources et des
formations sur le site Internet de la FSAI.
La ligne de conseil de la FSAI propose également des conseils et des
informations et en 2022, il y a eu 3 305 demandes de renseignements
sur la sécurité des aliments de la part de personnes travaillant
dans le secteur de la restauration commerciale, des fabricants, des
détaillants, distributeurs, des chercheurs, des consultants et des
consommateurs. Les sujets les plus populaires comprenaient : les
meilleures pratiques dans les entreprises alimentaires et la
législation sur la sécurité des aliments , la législation sur les
compléments alimentaires, les demandes de publications de la FSAI,
les importations/exportations et plusieurs autres sujets. [Cette
ligne de conseils n’existe pas en France -aa]
La Dr Pamela Byrne, directrice générale de la FSAI, a déclaré que
le signalement des problèmes de sécurité des aliments joue un rôle
essentiel en complément du travail de l'inspection en sécurité des
aliments.
«Nous félicitons les membres du public, ainsi que l'industrie
alimentaire pour avoir signalé les problèmes de sécurité des
aliments. Les entreprises alimentaires ont l'obligation légale de
fournir des aliments sains et les personnes qui font des remarques et
nous contactent sont d'un grand intérêt pour les agents de la santé
environnementale, les inspecteurs vétérinaires et agricoles, les
agents d'inspection des pêches maritimes et les laboratoires. Alors
qu'ils effectuent des inspections de routine dans tout le pays et
analysent des échantillons d'aliments, les plaintes aident à cibler
un problème et garantissent que les menaces possibles pour la santé
publique sont traitées rapidement. L'augmentation des plaintes est
une indication positive de la prise de conscience accrue des
personnes de leur droit d'attendre des règles élevées d'hygiène
et de sécurité des aliments en ce qui concerne les aliments. En
2022, la FSAI a mené une campagne de communication digitale
intitulée See
Something, Say Something (voir la vidéo ci-dessous) qui visait à sensibiliser les
consommateurs à notre service de réclamation en ligne. Nous
encourageons toute personne confrontée à des règles d'hygiène ou
de sécurité des aliments déficientes dans une entreprise
alimentaire à signaler le problème à la FSAI, afin qu'elle puisse
faire l'objet d'une enquête par l'inspection compétente de la
sécurité des alimentaire», a déclaré la Dr Byrne.
Commentaire
Il a également été récemment signalé que le point de contact
consommateurs de l'Agence fédérale belge pour la sécurité de la
chaîne alimentaire (AFSCA) avait reçu 5 000 plaintes et 6 600
questions en 2022.
Un pic de demandes d'informations a été observé lors de la crainte
de la contamination par Salmonella à la chocolaterie belge Ferrero.
Plus de 2 000 questions sont arrivées juste avant les vacances de
Pâques, suite au rappel de différents produits Kinder.
J’indiquais qu’en France, SignalConso
serait probablement ce qui se rapproche le plus des points de contact
de l’AFSCA. En 2022, par exemple, il y a eu 1 454 contacts pour une
suspicion d’intoxication alimentaire, et il y aurait eu 295
contacts en 2023 (chiffres au 15 mars).
Des consommateurs très satisfaits, certains en France rêverait d’un tel bilan, mais c’est en
Belgique que cela se passe, «En 2022, l'AFSCA a été plus populaire
que jamais auprès des consommateurs», source communiqué
de l’AFSCA du 15 mars 2023. C’est certes de l’autocongratulation, mais le 15 mars, c’est la journée
internationale des consommateurs ...
Avec près de 5 000 plaintes et quelques 6 600 questions, un nouveau
nombre record de signalements a été fait en 2022 auprès du Point
de contact de l’AFSCA pour les consommateurs. Des questions sur
les informations figurant sur une étiquette ou les dates de
péremption, un problème avec un produit alimentaire acheté, des
questions sur l'autorisation des entreprises alimentaires... Plus que
jamais, la sécurité alimentaire vit chez les consommateurs qui
trouvent de plus en plus souvent le chemin de l'agence alimentaire.
Pour l'AFSCA, ces rapports sont une source d'information importante.
Ainsi, chaque plainte et chaque question contribue à une protection
en continu du consommateur.
En 2022, le Point de contact a reçu exactement 4 998 plaintes, soit
une moyenne de 20 plaintes par jour ouvrable. Il s'agit d'une
augmentation de 27% par rapport à l'année 2021, au cours de
laquelle le secteur horeca a dû fermer (partiellement) ses portes
pendant un certain temps en raison de la crise du Covid. Outre ces
plaintes, le personnel du Point de contact a également traité 6 628
demandes de renseignements, soit une moyenne de 26 questions par jour
ouvrable. Un net pic de demandes d’informations a pu être observé
lors d'un incident alimentaire dans une usine belge de chocolat.
Les intoxications alimentaires, l'hygiène dans les entreprises du
secteur alimentaire et les méthodes de stockage forment le top 3 des
plaintes
Environ un tiers (31%) du nombre de plaintes reçues en 2022
concernait une potentielle intoxication alimentaire. Il s'agit d'une
légère augmentation de 5% par rapport à l'année dernière. En
outre, un quart des plaintes traitées concernaient l'hygiène dans
les établissements alimentaires et 17% portaient sur des questions
liées aux méthodes de stockage telles que les températures, les
dates de péremption etc.
La plainte du consommateur est l’élément déclencheur d'une
enquête sur place
Les plaintes reçues par le Point de contact pour les consommateurs
sont transmises en priorité aux contrôleurs qui peuvent prendre les
décisions nécessaires sur place. En 2022, presque toutes les
plaintes (92%) ont été traitées par l'AFSCA dans les 30 jours.
Dans 1 cas sur 2, nos collaborateurs ont pu constater au moment de
l'inspection que la plainte était justifiée, et ont dès lors pris
les mesures nécessaires.
45% des questions des consommateurs portent sur un produit rappelé
Près de 3 000 questions posées au Point de contact en 2022
concernaient les rappels de produits alimentaires et les
avertissements que l'AFSCA contribue à diffuser. Les consommateurs
se demandent quel est le risque s'ils ont consommé les produits,
comment identifier les produits concernés et où aller s'ils ont
déjà acheté un produit. Environ un tiers des questions posées en
2022 (2 086 questions) l'ont été juste avant la fête de Pâques,
suite au rappel d’une série de produits Kinder.
En outre, les consommateurs ont également des questions sur comment
bien stocker les produits, sur la meilleure façon de protéger leur
volaille contre la grippe aviaire et sur la différence entre une
date limite de consommation (DLC) et une date de durabilité minimale
(DDM). Grâce à cela, l'AFSCA sait ce qui préoccupe les
consommateurs et y répond par des campagnes de sensibilisation.
Sur l'ensemble de l'année 2022, 99% des demandes des consommateurs
ont reçu une réponse dans les quatre jours ouvrables.
Des consommateurs très satisfaits du point de contact de l'AFSCA
!
Les 782 consommateurs qui ont participé à une enquête de
satisfaction ont attribué une note de 8,6/10 aux services du Point
de contact. A leur tour, 88% recommanderaient le Point de contact à
d'autres personnes. L’Agence compte bien maintenir ce contact
quotidien avec les consommateurs afin de répondre adéquatement à
toutes leurs questions et plaintes.
David Clarinval, ministre fédéral de l’Agriculture : «Le nombre
record de plaintes adressées au point de contact de l'AFSCA en 2022
montre que les consommateurs sont de plus en plus attentifs en ce qui
concerne la sécurité alimentaire. Le rôle du consommateur ne doit
pas être sous-estimé : les plaintes (dont la plupart sont traités
dans les 30 jours) apportent directement une plus-value à la
protection de notre chaîne alimentaire.»
Complément
En France, SignalConso
serait probablement ce qui se rapproche le plus des points de contact
de l’AFSCA. En 2022, par exemple, il y a eu 1 454 contacts pour une
intoxication alimentaire, et il y aurait eu 295 contacts en 2023 (au 15
mars).
Mise à jour du 17 mars 2023
On lira l'article de Food Safety News
(anglais), «L'incident à Salmonella chez Ferrero a provoqué une
augmentation des questions du public».
Je pensais naïvement que le Val d’Oise était le département le
plus contrôlé en matière d’hygiène et de sécurité des
aliments, car le Préfet y est très actif, en fait ce serait plutôt
la Seine Saint-Denis, à moins que cela ne soit d'autres départements, tant la transparence sur ces contôles est opaque ...
On pourrait sans doute se
poser la question du pourquoi et du comment on en est arrivé là en Seine Saint-Denis, mais chutttt !
«Cafards,
souris, crasse... Dans les pas des agents qui contrôlent l’hygiène
des restaurants», source
Le
Parisien du 16 décembre 2022.
En Seine-Saint-Denis, tous les trois jours en moyenne, un restaurant
ou commerce de bouche est frappé d’une fermeture administrative.
Nous avons suivi une équipe de la direction départementale de la
protection des populations lors d’une inspection.
Il s’agissait suite de la plainte d'un client d’une inspection
dans un restaurant à Épinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), le 12
décembre.
«Dites-moi dans quel
restaurant il n’y a pas de cafard ?» Acculé par les remontrances
des agents de la direction départementale de la protection des populations (DDPP)
de Seine-Saint-Denis, le gérant de ce restaurant indien situé à
Épinay-sur-Seine encaisse la décision qui vient de lui être
annoncée : la
fermeture administrative de son établissement. Et peine à
comprendre que la présence de blattes dans ses cuisines, parmi
d’autres griefs liés à l’hygiène des lieux, représente un
risque pour la clientèle.
La suite est réservée aux
abonnés …
Autre exemple, «Dans les restos, la police de la sécurité alimentaire vit
(littéralement) un cauchemar en cuisine», source Konbini
avec AFP le 16/12/2022.
Dans les restaurants d’Île-de-France, les «inspecteurs» en
voient des vertes et des pas mûres.
Fermeture adminstrative : C'est une mesure régie par l'article
L3332-15 du Code de la santé publique. Elle peut concerner un
restaurant, un bar, un café, une discothèque, un débit de
boissons, pour une durée maximale de 6 mois.
NB : La photo est de LP/Alexandre Arlot.
#Sécuritéalimentaire Suite à un signalement sur @SignalConso, un restaurant d'#ÉpinaysurSeine a reçu la visite de la direction départementale de la protection des populations : 👉Absence d'hygiène 👉Présence de nuisibles 🪳🐁
Mise à jour du 17 décembre 2022. Je rapporte deux commentaires suite à l'article du Parisien :
- Ne doivent ils à la base recevoir une formation en matière
d’hygiène ? Ils devraient être contrôlés en permanence ! Et oui
!! Le nom de fermetures doit apparaître ! Les bons eux se frotteront
les mains
- Il serait sûrement intéressant de publier régulièrement la liste
des fermetures administratives pour manque d’hygiène . Cela
éliminerait les mauvais restaurants et les bons se partageront plus
de clients.
RappelConso,
vous savez l’application de la start-up nation, sensée alerter les
consommateurs de tous les rappels, notamment des produits
alimentaires, ne fonctionne pas toujours lors des week-ends.
Rassurez-vous le blog vous informe d’un petit oubli momentanné de
quelques jours ...
2 décembre 2022 - «Le fournisseur Bioteam procède au retrait de la
vente et au rappel du «sucre de coco bio» vendu en vrac ou dans les
trémies, suite à la mise en évidence de la présence de sulfites»,
selon un avis de rappel sur le site de Carrefour.
Mais qu'est-ce que 7 jours de retard ? Pour RappelConso la date des rappels est le 9 décembre 2022, 1
et 2,
pourquoi, comment, à mon avis, voyez du côté de SignalConso, si
vous tentez de vous plaindre, mais cela risque cependant de tourner en
rond ...
Complément européen sur la soi disant coopération entre les Etats membres de l'UE
Rappel
le 1er décembre en France de soupe de potimarron de chez
Monoprix pour cause d’allergènes non déclarés (celéri et
crevette) sur l’emballage, mais rappel
le 8 décembre au Luxembourg … et toujours pas de notification
au RASFF de l’UE. C’est normal, le RASFF est sensé être rapide
...
Je vous
présente les 10 articles les plus lus au mois de juillet 2022 par les
lecteurs du blog.
Tout d’abord, ce mois de
juillet a été l'un des mois de 2022 où la fréquentation du blog a été la
plus élevée, actualité oblige sans doute. Les lecteurs se sont
intéressés à différents sujets mais la situation de l’agriculture
en France semble soucier de nombreuses personnes et on peut se
demander jusqu’à quand notre pays va accepter que la Commission
européenne et certains politiques jouent les casandre.
L’application RappelConso
mériterait une mise à jour plus professionnelle, peut-être faudrait-il faire un
signalement à la répression des fraudes, via SignalConso ...
L'articles le plus lu dans ce top 10 est arrivé très largement en tête.
La revue PROCESS
Alimentaire
censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles
initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur
le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de
la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue
PROCESS
Alimentaire
a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette
revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions
du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !
Nous en sommes en milieu de
semaine,
tout semble calme en apparence, il fait beau, donc tout devrait aller
bien ...
Nos autorités sanitaires
avaient bien fait les choses,le
5 juillet 2022, RappelConso,
l’application de nos autorités sanitaires, informe du rappel de
burrata
con latte di Buffala
(125g) de
marque Giovanni
Ferrari, avec
un conditionnement en pot en plastique bleu foncé, pour cause de présence de Listeria monocytogenes.
Oui mais
voilà pour
deux
distributeurs, Auchan et Carrefour, il y a d’autres produits
concernés et, ça RappeConso ne l’a
pas dit ou
a
oubliéde publier
l’information...
Auchan
et Carrefour
informent bien le
4 juillet du
rappel de
burrata signalé
par RappelConso,
mais Auchan
et Carrefour
informent le 5 juillet des rappels de mozzarella di buffala Campana
DOP et mini mozzarella di buffala Campana DOP» vendus sous la marque
Giovanni Ferrari à la suite de la suspicion de la présence de
Listeria
monocytogenes. Voir la photo ci-dessus.
Pour ces deux derniers
produits, pas de notification au RASFF de l’UE et pas d’information
des consommateurs, merci RappelConso !
Au mieux RappelConso
informera les consommateurs, si cela se fait, avec un jour de retard;
à mon humble avis, il faudrait poser la question à l'application
SignalConso,
qui ensuite la posera à l'application RappelConso
afin de savoir ce qui se passe ? D'autres suggestions ?
Complément. Les outils numérique de la start-up nation n'ont pas de chance. En effet, selon la CNIL, les outils numériques dans la lutte contre le coronavirus pointe «l’utilité marginale» de TousAntiCovid.
Mise à jour du 7 juillet 2022. Enfin, linformation est parue sur RappelConso, 1 et 2 avec deux jours de retard ... mais pas de notification au RASFF de l'UE ...
Aux lecteurs du blog
La
revue PROCESS
Alimentaire
censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles
initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur
le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de
la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue
PROCESS
Alimentaire
a censuré le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette
revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions
du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !
Le blog vous avait déjà
rapporté plusieurs cas de rappels oubliés, sans compter les retards …
Auchan
informe les consommateurs depuis le 1er juillet 2022 du rappel de
véritable jambon persillé de Bourgogne (barquette de 200g) en
raison d’une erreur d’étiquetage sur le produit : DLC étiquetée
au 28/09/2022 au lieu du 28/07/2022.
Malheureusement, le 4
juillet, RappelConso n’a pas signalé ce rappel, pourquoi, comment
?
Toujours des questions sans
réponse ...
Mise à jour du 6 juillet 2022. Après vérification, ce produit a bel et bien été zappé par RappelConso ? A mon humble avis, il faudrait poser la question à l'application SignalConso, qui ensuite la posera à l'application RappelConso ? D'autres suggestions ?
Mise à jour du 8 juillet 2022. Bravo à RappelConso qui vient enfin de signaler ce rappel le 8 juillet, soit 7 jours après Auchan, vraiment bravo ! Comme on dit ailleurs 'name and shame' RappelConso !
Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS
Alimentaire
censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles
initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur
le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de
la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue
PROCESS
Alimentaire
a censuré le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette
revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions
du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !
- L’étude montre que les «baby-boomers» sont les moins
susceptibles de se plaindre - La Food Safety Authority of Ireland lance une nouvelle campagne de
sensibilisation, See Something, Say Something, pour marquer la
Journée mondiale de la sécurité des aliments.
Près des deux tiers (61%) des adultes en Irlande ne savent pas
comment déposer une plainte auprès des autorités concernant des
aliments impropres ou de mauvaises pratiques d'hygiène.
L’information survient alors que la Food Safety Authority of
Ireland (FSAI) lance une nouvelle campagne de sensibilisation, See
Something, Say Something, qui insiste auprès des consommateurs
sur leur droit à des aliments sûrs.
Lancée aujourd'hui pour marquer la Journée mondiale de la sécurité
des aliments, la campagne est soutenue par une solide présence en
ligne et comprend plusieurs vidéos, chacune encourageant les
consommateurs à porter plainte s'ils sont confrontés à des
aliments impropres ou à de mauvaises pratiques d'hygiène lors de
l'achat de nourriture ou au restaurant. Signaler un problème est
facile et peut être fait via le site Internet de la FSAI en
remplissant un simple formulaire de plainte en ligne pour signaler
une entreprise alimentaire ou un produit alimentaire..
Une nouvelle étude (réalisée entr le 17- 24 mai 2022 auprès d’un
échantillon national représentatif de 1 000 adultes en Irlande)
commandée par la FSAI, montre également des disparités entre les
générations en ce qui concerne le dépôt de plaintes concernant
des aliments impropres ou de mauvaises pratiques d'hygiène, les
personnes âgées de 54 ans et plus étant les moins susceptibles de
l'avoir déjà fait.
Pendant ce temps, lorsqu'ils sont confrontés à une préoccupation,
les Millennials (ceux âgés de 23 à 37 ans) sont les moins
susceptibles de savoir comment déposer une plainte. «Des aliments
plus sûrs, une meilleure santé» est le thème de la Journée
mondiale de la sécurité des aliments de cette année qui souligne
le rôle que jouent des aliments sains et nutritifs pour assurer une
bonne santé et un bien-être humains.
Organisée conjointement par l'Organisation mondiale de la santé
(OMS) et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et
l'agriculture (FAO), la journée se concentre sur la collaboration
avec les États membres de l'ONU et d'autres parties prenantes pour
faire passer le message de la sécurité des aliments aux communautés
du monde entier.
Commentant ce sondage, la Dr Pamela Byrne, directrice générale de
la FSAI, a souligné le rôle que nous pouvons tous jouer pour aider
à obtenir des aliments plus sûrs pour une meilleure santé.
«Que nous cultivions, transformions, transportions, vendions,
préparions ou servions des aliments, la sécurité des aliments est
entre nos mains. Les consommateurs ont le droit à des aliments sains
et à bénéficier de tous les avantages pour la santé d'aliments
sains. Il est bon de voir d'après nos études que les trois quarts
des adultes sont confiants quant aux normes de sécurité des
aliments en Irlande, et près de 2 sur 5 (39%) savent déjà comment
déposer une plainte s'ils sont confrontés à des aliments impropres
ou à de mauvaises pratiques d'hygiène. Notre nouvelle campagne, See
Something, Say Something, donne au public les connaissances dont il a
besoin pour déposer une plainte. Que vous achetiez de la nourriture
ou que vous mangiez au restaurant, vous avez le droit à une
alimentation saine et vous avez également le droit d'exercer ce
droit.
La Dr Byrne a également
rappelé aux entreprises alimentaires qui cherchent à apporter des
modifications à leurs processus pour accroître la durabilité, afin
de garantir que la sécurité des aliments reste au cœur de tout ce
qu'elles font.
«C'est formidable de voir autant de producteurs
et de fournisseurs prendre des mesures pour devenir plus durables,
mais cela ne peut jamais se faire au détriment de la sécurité des
aliments. Nous exhortons les entreprises alimentaires à s'assurer
qu'elles respectent leurs exigences légales en matière de sécurité
des aliments et qu'elles devraient également tirer pleinement parti
des informations et du soutien fournis par la FSAI et d'autres
autorités», a ajouté la Dr Byrne.
Commentaire
En France, vous
rencontrez un problème avec un produit alimentaire écrivez une
lettre circonstanciée en laissant vos coordonnées à votreDDPP
et en joignant copie de tout élément utile ou
bien signalez-le à SignalConso.
Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis
plusieurs années avec la revue PROCESS
Alimentaire
pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et
de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés
gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue,
alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite
lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS
Alimentaire
s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse
tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant
pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la
publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables
censeurs, les journalistes complices de la direction !
Bref les médias parlent de ce qui les intéressent, et c'est sans doute normal, mais parlent-t-ils du nombre vertigineux (4 448 à la date d'aujourd'hui) de rappels de produits alimentaires depuis le 1er avril 2021, date de création de RappelConso, un site officiel sensé répertorier les avis de rappels des produits alimentaires. Parlent-ils des plus de 400 avis de rappel liés à la présence de Listeria monocytogenes ?
Le Figaro du 14 avril 2022 a néanmoins le mérite de faire un tour de la question en 3 pages pleines, ce qui n'est pas rien ... Un peu tous les sujets sont passés en revue et un volet important est consacré aux victimes avec Le témoignage bouleversant des parents d'une victime des pizza contaminées. Le blog vous avait déjà proposé des témoignages et vous pourrez retrouver cela dans Je tiens à rappeler qu'on
n'est pas coupables de ce qui arrive dans nos assiettes. La bactérie
n'arrive pas dans la nourriture par hasard
. Trois ans après les faits, la justice n'est passée dans une affaire steak hachée contaminée. Et dire que même l'usage du thermomètre alimentaire pour contrôler la cuisson des steaks hachés n'est pas recommandée par nos autorités sanitaires, jusqu'à quand !
Par ailleurs, cela se saurait si les industriels utilisaient «des autocontrôles dont les procédures sont validées par les services de l'Etat.
» C'est même le maillon faible de la démarche sécurité des aliments voulue par l'UE, la validation des autocontrôles !
Cela étant, je prie le lecteur de lire ou de relire les quelques articles du blog pour tenter de comprendre comme on a pu en arriver là, il n'y a pas de surprises, tout a été voulu, pensé et écrit par la Commission européenne baisse des contrôles, baisse des effectifs, mise en oeuvre d'applications informatiques du type SignalConso et RappelConso, sensées compenser le manque de personnel, etc., etc.
Il y a en a pour tout le monde, mais plutôt que de parler de pourcentages, voici quelques chiffres qui donnent à réfléchir et aussi pour ceux qui ont décidé cela, le ministre de l'Agriculture ou même le président de la République de l'époque (2012-2017), sans oublier le cynisme du ministre de l'économie et des finances, plus récemment. Voici donc les chiffres des inspections en sécurité des aliments publiés par le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation, ça donne le vertige,
Le plus grave est parfois ailleurs, avoir une entreprise alimentaire, Buitoni, qui a des traces de rongeurs
et qui ne soit pas fermée immédiatement est proprement inacceptable ! Le décalage entre l'inspection et l'arrêté préfectoral a été bien trop long.
Ailleurs aussi se trouve l'absence systématique de communication, de transparence et d'information du public par toutes nos autorités qui tentent difficilement, non pas de cacher, mais de diminuer autant que possible leur responsabilité voire de l'organiser. Il y a là une vaste entreprise de déresponsabilisation qui n'est pas propre au sanitaire.
Ainsi, comment interpréter cette publication du ministère
de l’Agriculture et de l’Alimentation du 7 avril 2022, Comment fonctionne le système d'alerte sanitaire en France ?, où l'on découvre cette phrase,
«Le système d’alertes
sanitaires est efficace : des épisodes d’épidémie en France ont
prouvé l’efficacité du système français.»
Les consommateurs touchés par les épidémies liées aux produits Ferrero et Buitoni Nestlé apprécieront cela à sa juste valeur !
En dernier lieu, une fin
bien triste mais qui mis du temps à arriver, voici qu’on apprend en
toute «transparence» que la
page Alerte
Alimentation
(site du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation) vient
de cesser d’être. En effet, si vous pointez sur le lien précité
d’Alerte Alimentation, vous aboutissez désormais sur RappelConso.
Pour
mémoire, la dernière Alerte Alimentation, qui a eu lieu le 17
juillet 2021, concernait le «Retrait
et rappel de fuets (saucisses sèches espagnoles) contaminés par des
salmonelles», une pécadille qui avait entraîné 45 cas de salmonelloses (dont 27 concernent des
enfants). Et depuis cette date, plus rien, pas d'information, il ne semblait pas nécessaire de changer les choses, mais les évènements en auront décidé autrement ...
Complément du 20 avril 2022. Dans un référé
de la Cour des Comptes du 12 mars 2018, il faut sortir l'artillerie lourde pour avoir des informations, «L’action de la DGCCRF
en matière de protection économique du consommateur», il est
rapporté,
Les effectifs, en baisse à
partir de 2008, se sont stabilisés depuis 2013 avec environ 1 400
équivalents temps pleins travaillés consacrés à protection
économique du consommateur.
Le nombre d’établissements
contrôlés a baissé de 24 % entre 2011 et 2016.
Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis
plusieurs années avec la revue PROCESS
Alimentaire
pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et
de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés
gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue,
alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite
lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue
a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la
maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle.
J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et
le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut
pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité
gratuite.