mardi 21 juin 2022

Les abeilles mellifères d'hiver montrent une résistance à un insecticide courant, selon une étude

«Les abeilles mellifères d'hiver montrent une résistance à un insecticide courant», source ARS USDA.

Les abeilles mellifères d'hiver, par rapport aux abeilles d'été nouvellement émergées, ont une meilleure capacité à résister aux effets dangereux d'un insecticide largement utilisé dans la lutte antinuisibles, selon une étude récente publiée dans Apidologie.

Des chercheurs de l’Agricultural Research Service (ARS) de l’USDA du Bee Research Laboratory à Beltsville, Maryland, ont découvert que la consommation par les abeilles mellifères d'hiver d'un sirop presque mortel contenant de l'imidaclopride n'affectait pas leur survie pendant l'étude.

L'imidaclopride (pesticide de la famille des néonicotinoïdes) est un insecticide conçu pour imiter la nicotine et est toxique pour les insectes. Les abeilles mellifères sont susceptibles de rencontrer de l'imidaclopride en butinant dans le champ ou à travers des produits de la ruche contaminés.

«Bien que la toxicité de l'imidaclopride pour les abeilles mellifères soit une préoccupation importante pour les apiculteurs, nos résultats sont une bonne nouvelle», ont dit Miguel Corona et Mohamed Alburaki, chercheurs à l’ARS Bee Research Laboratory. «Nos recherches montrent que les abeilles mellifères d'hiver ont des mécanismes physiologiques non reconnus pour contrer les effets des insecticides.»

L'étude a évalué les différences dans les comportements alimentaires des abeilles mellifères d'été et d'hiver dans un essai contrôlé en laboratoire. Les chercheurs ont fourni des doses sublétales de sirop contenant de l'imidaclopride aux abeilles selon les besoins. Les abeilles d'hiver ont montré une préférence pour la consommation de sirop à base d'imidaclopride par rapport au sirop de sucre non traité, tandis que les abeilles d'été ont fait le choix sûr et ont évité de consommer le sirop à chaque fois.

Selon Corona, il est important d'étudier les différences entre les régimes alimentaires d'été et d'hiver des abeilles mellifères. Les colonies d'abeilles mellifères survivent aux différences saisonnières extrêmes de température et de fourrage en produisant deux phénotypes saisonniers d'ouvrières: les abeilles d'été et d'hiver. Ces phénotypes saisonniers diffèrent considérablement dans leurs caractéristiques psychologiques ainsi que dans leur sensibilité aux maladies et leur capacité à manipuler des substances toxiques.

«Les abeilles d'hiver et d'été subissent des changements physiologiques pour faire face aux changements saisonniers drastiques de température et à la disponibilité des ressources nutritionnelles», ont dit Corona et Alburaki. «Nos résultats suggèrent que les abeilles d'hiver à longue durée de vie sont particulièrement bien adaptées pour tolérer des niveaux plus élevés de facteurs de stress chimiques.»

Corona a déclaré que bien que les résultats de l'étude montrent que les abeilles d'hiver pourraient tolérer une plus grande intoxication par l'imidaclopride, elles sont toujours sensibles à des concentrations plus élevées de cet insecticide sur le terrain.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée, continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a une direction dégueulasse et un rédacteur en chef complice !

Une nouvelle méthode pour éliminer le plomb de l'eau potable

L’information est un peu datée, mais elle en vaut la peine, «Une nouvelle méthode pour éliminer le plomb de l'eau potable», source MIT du 22 septembre 2021.

Des ingénieurs ont conçu une approche relativement peu coûteuse et économe en énergie pour traiter l'eau contaminée par des métaux lourds.

Des ingénieurs du MIT ont développé une nouvelle approche pour éliminer le plomb ou d'autres contaminants de métaux lourds de l'eau, dans un processus qui, selon eux, est beaucoup plus économe en énergie que tout autre système actuellement utilisé, bien qu'il y en ait d'autres en cours de développement qui s'en rapprochent. En fin de compte, il pourrait être utilisé pour traiter l'approvisionnement en eau contaminée au plomb au niveau domestique ou pour traiter l'eau contaminée par certains procédés chimiques ou industriels.

Le nouveau système est le dernier d'une série d'applications basées sur les découvertes initiales il y a six ans par des membres de la même équipe de recherche, initialement développées pour le dessalement de l'eau de mer ou de l'eau saumâtre, puis adaptées pour éliminer les composés radioactifs de l'eau de refroidissement de l'énergie nucléaire. La nouvelle version est la première méthode de ce type qui pourrait être applicable pour le traitement des approvisionnements en eau des ménages, ainsi que pour les utilisations industrielles.

Les résultats sont publiés aujourd'hui dans la revue Environmental Science and Technology Water.

«Il est difficile d'éliminer les métaux lourds toxiques persistants et présents dans de nombreuses sources d'eau différentes», a dit Mohammad Alkhadra. «De toute évidence, il existe aujourd'hui des méthodes concurrentes qui remplissent cette fonction, il s'agit donc de savoir quelle méthode peut le faire à moindre coût et de manière plus fiable.»

Le plus grand défi en essayant d'éliminer le plomb est qu'il est généralement présent dans de si petites concentrations, largement dépassées par d'autres éléments ou composés. Par exemple, le sodium est généralement présent dans l'eau potable à une concentration de dizaines de parties par million, alors que le plomb peut être hautement toxique à seulement quelques parties par milliard. La plupart des procédés existants, tels que l'osmose inverse ou la distillation, éliminent tout en même temps, explique Alkhadra. Non seulement cela prend beaucoup plus d'énergie que ce qui serait nécessaire pour une élimination sélective, mais c'est contre-productif car de petites quantités d'éléments tels que le sodium et le magnésium sont en fait essentiels pour une eau potable saine.

La nouvelle approche utilise un processus appelé électrodialyse de choc, dans lequel un champ électrique est utilisé pour produire une onde de choc à l'intérieur d'un matériau poreux chargé électriquement transportant l'eau contaminée. L'onde de choc se propage d'un côté à l'autre à mesure que la tension augmente, laissant derrière elle une zone où les ions métalliques sont appauvris, et séparant le flux d'alimentation en une saumure et un flux frais. Le processus entraîne une réduction de 95% du plomb du flux frais sortant.

En principe, «cela rend le processus beaucoup moins cher», dit Martin Bazant, «parce que l'énergie électrique que vous mettez pour faire la séparation va vraiment après la cible de grande valeur, qui est le plomb. Vous ne gaspillez pas beaucoup d'énergie en éliminant le sodium.» Parce que le plomb est présent à une concentration si faible, «il n'y a pas beaucoup de courant impliqué dans l'élimination de ces ions, donc cela peut être un moyen très rentable.»

Le procédé a encore ses limites, car il n'a été démontré qu'à petite échelle en laboratoire et à des débits assez lents. L'intensification du processus pour le rendre pratique pour une utilisation à domicile nécessitera des recherches supplémentaires, et les utilisations industrielles à plus grande échelle prendront encore plus de temps. Mais cela pourrait être pratique d'ici quelques années pour certains systèmes à domicile, dit Bazant.

Par exemple, une maison dont l'approvisionnement en eau est fortement contaminée par le plomb peut avoir un système dans la cave qui traite lentement un flux d'eau, remplissant un réservoir d'eau sans plomb à utiliser pour boire et cuisiner, tout en laissant la majeure partie de l'eau non traité pour des utilisations telles que la chasse d'eau des toilettes ou l'arrosage de la pelouse. De telles utilisations pourraient être appropriées comme mesure provisoire pour des endroits où l'eau, principalement contaminée par les conduites de distribution, mettra de nombreuses années à être réparée par le remplacement des conduites.

Le procédé pourrait également être adapté à certaines utilisations industrielles telles que le nettoyage de l'eau produite dans les opérations minières ou de forage, de sorte que l'eau traitée puisse être éliminée ou réutilisée en toute sécurité. Et dans certains cas, cela pourrait également fournir un moyen de récupérer des métaux qui contaminent l'eau mais qui pourraient en fait être un produit précieux s'ils étaient séparés; par exemple, certains de ces minéraux pourraient être utilisés pour traiter des semi-conducteurs ou des produits pharmaceutiques ou d'autres produits de haute technologie, selon les chercheurs.

Les comparaisons directes de l'économie d'un tel système par rapport aux méthodes existantes sont difficiles, dit Bazant, car dans les systèmes de filtration, par exemple, les coûts sont principalement liés au remplacement des matériaux filtrants, qui se bouchent rapidement et deviennent inutilisables, alors que dans ce système, les coûts sont principalement pour l'apport d'énergie en cours, qui est très faible. À ce stade, le système d'électrodialyse de choc fonctionne depuis plusieurs semaines un tel système, dit-il.

Développer le processus en un produit commercial évolutif prendra un certain temps, mais «nous avons montré comment cela pouvait être fait, d'un point de vue technique», déclare Bazant. «Le principal enjeu serait d'ordre économique», ajoute-t-il. Cela inclut de déterminer les applications les plus appropriées et de développer des configurations spécifiques qui répondraient à ces utilisations. «Nous avons une idée raisonnable de la façon d'étendre cela. C'est donc une question d'avoir les ressources», ce qui pourrait être un rôle pour une start-up plutôt qu'un laboratoire de recherche universitaire, ajoute-t-il.

«Je pense que c'est un résultat passionnant», dit-il, «car il montre que nous pouvons vraiment aborder cette application importante» de nettoyage du plomb de l'eau potable. Par exemple, dit-il, il y a maintenant des endroits qui effectuent le dessalement de l'eau de mer par osmose inverse, mais ils doivent réaliser ce procédé coûteux deux fois de suite, d'abord pour extraire le sel, puis à nouveau pour éliminer le faible niveau mais fortement toxique du plomb. Ce nouveau procédé pourrait être utilisé à la place du deuxième cycle d'osmose inverse, avec une dépense d'énergie beaucoup plus faible.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a une direction dégueulasse et un rédacteur en chef complice !

Irlande: Audit des contrôles officiels effectués sur la chaîne de production des œufs de table

Après la Norvège, voici l’Irlande où il va être de nouveau question des œufs. Ne cherchez pas ce type d’action en France, cela est, hélas, inéxistant, puisque comme chacun le sait, tout va bien pour la sécurité des aliments. Imaginez un seul instant faire ce type d’audit, impensable !

Voici un «Audit des contrôles officiels effectués sur la chaîne de production des œufs de table», source communiqué de la Food Safety Authority of Ireland (FSAI) du 20 juin 2022.

La Food Safety Authority of Ireland (FSAI) publie son audit des contrôles officiels effectués sur la chaîne de production des œufs de table. La FSAI a la responsabilité globale de l'application de la législation alimentaire en Irlande. Elle réalise des audits ciblés des entreprises alimentaires afin de déterminer le niveau de conformité à la législation alimentaire en vigueur et l'efficacité de sa mise en œuvre.

Cet audit faisait partie du programme prévu d'audits des contrôles officiels entrepris par la FSAI. La pandémie de la COVID-19 a eu un impact sur le processus d'audit en ce sens que ses délais ont été prolongés en raison des restrictions gouvernementales et que certaines parties ont été effectuées à distance. Les composantes de vérification sur site se sont déroulées en personne et en face à face. Les restrictions gouvernementales mises en place pour prévenir la propagation de la Covid-19 ont toujours été respectées. L'audit a été réalisé en utilisant la documentation contenue dans le système de management d'entreprise de la FSAI, c'est-à-dire la charte d'audit et la procédure d'audit de FSAI. L'équipe de la FSAI a été accompagnée en permanence tout au long de l'audit par des représentants de la Poultry and Egg Section of Department of Agriculture, Food and the Marine (DAFM).

L'objectif principal de l'audit était d'évaluer l'efficacité des contrôles officiels effectués par la Poultry and Egg Section du DAFM concernant la chaîne de production des œufs de table. Un objectif secondaire était de vérifier le respect par les exploitants du secteur alimentaire sélectionnés des exigences pertinentes de la législation alimentaire qui s'appliquaient à leurs établissements.

Il existe un système structuré et organisé de contrôles officiels en place pour la supervision des entreprises alimentaires impliquées dans l'industrie des œufs de table et les personnes impliquées dans les contrôles officiels sont dûment qualifiées et formées pour effectuer ce travail. Les contrôles officiels de tous les aspects du processus de production des œufs de table, depuis la collecte, le transport, l'emballage, l'entreposage, la distribution et la vente au détail des œufs de table, sont effectués selon les risques. Les enregistrements des contrôles officiels sont conservés et une copie en est délivrée à l'exploitant alimentaire. Les procédures opérationnelles standard pour la réalisation des contrôles officiels ont été documentées. En outre, des procédures sont en place pour la notification au DAFM par ceux qui souhaitent s'engager dans l'industrie des œufs de table, chacune ayant reçu un numéro d'identification unique.

Les entreprises alimentaires inspectées disposaient d'un système de management de la sécurité des aliments et de registres associés correspondant à la nature et à l'étendue de l'opération.

Le rapport formule une série de recommandations et lorsque des manquements ont été identifiés, les entreprises alimentaires auditées ont entrepris des actions correctives.

Le rapport d'audit est disponible ici. Le plan d'action correctif est disponible ici.

NB : Les élections sont passées, raison de plus pour écouter Résidents de la République d'Alain Bashung ...

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a une direction dégueulasse et un rédacteur en chef complice !

La Norvège appelle à une ‘flexibilité’ dans le projet de règlement de l'UE sur les œufs

«La Norvège appelle à une ‘flexibilité’ dans le projet de règlement de l'UE sur les œufs», source article de Joe Whitworth paru le 21 juin 2022 dans Food Safety News.

Des responsables norvégiens ont écrit à la Commission européenne pour exprimer leurs inquiétudes concernant les modifications potentielles des règles relatives à la durée de conservation des œufs.

En Norvège, Ingvild Kjerkol, ministre de la santé et des services de soins, et Sandra Borch, ministre de l'agriculture et de l'alimentation, ont envoyé une lettre à Stella Kyriakides, commissaire européenne à la santé et à la sécurité alimentaire.

La Norvège fait partie de l'Espace économique européen (EEE) mais n'est pas un État membre de l'UE. Le projet de la Commission européenne déplacerait une disposition sur la date de péremption des œufs de table vers les réglementations en matière d'hygiène, qui font partie de l'accord avec l’EEE.

La proposition de l'UE est que la date de péremption des œufs de poule peut être de 28 jours maximum après la ponte. Cependant, en Norvège et dans d'autres pays nordiques, l'incidence de Salmonella dans les œufs est très faible, de sorte que les œufs norvégiens peuvent avoir une durée de conservation de plus de 28 jours.

Approche fondée sur les risques
Une consultation a eu lieu en Europe, et si l'UE va de l'avant avec le plan, un règlement sera adopté au cours du dernier trimestre de 2022.

«En principe, nous estimons que les œufs de table doivent être commercialisés et étiquetés selon les mêmes exigences de sécurité des aliments et de datage que les autres aliments, conformément aux dispositions de la Food Law, du règlement sur l'hygiène alimentaire et du règlement sur l'information des consommateurs sur les denrées alimentaires. Nous ne voyons aucune raison de maintenir les dispositions de date numérique spécifiques pour les œufs de table, en tant que seul aliment sur le marché intérieur», ont écrit les ministres.

Ils ont également recommandé une flexibilité basée sur les risques tenant compte de la situation en matière de santé animale et de sécurité des aliments dans les États membres. Cela pourrait signifier que les autorités des pays qui ont une faible prévalence de Salmonella dans les troupeaux de poules pondeuses pourraient établir des règles pour être exemptées de la limite de 28 jours.

«En Norvège, une telle flexibilité contribuera à préserver notre structure décentralisée dans la production primaire d'œufs, à faciliter la logistique, à réduire le transport et à éviter le gaspillage alimentaire, sans entraîner d'augmentation des risques pour la santé publique, ni de réduction de la qualité des œufs de table», selon Kjerkol et Borch.

De nombreux groupes ont commenté les propositions, notamment le Syndicat norvégien des agriculteurs, un certain nombre de distributeurs, Grocery Suppliers of Norway et FoodDrinkNorway.

L’industrie des œufs en Norvège
La Norvège a une exigence nationale pour une chaîne du froid pour les œufs. Ils doivent être conservés à pas plus de 12°C à partir du moment de la ponte jusqu'à ce qu'ils atteignent le public. Les consommateurs conservent également les œufs au réfrigérateur.

Ces facteurs signifient que les œufs norvégiens sont propres à la consommation pendant plus de 28 jours. Des études ont montré que les œufs de table peuvent être consommés plusieurs mois après la ponte, selon l'Association norvégienne indépendante de la viande et de la volaille.

La Norvège produit plus de 60 000 tonnes d'œufs par an, a une structure agricole avec plus de 500 élevages et un maximum de 7 500 poules par élevage. Les œufs sont normalement collectés une fois par semaine, ce qui signifie qu'ils auront perdu sept jours de durée de conservation lorsqu'ils arriveront à l'usine de conditionnement, si les plans de l'UE vont de l'avant. Accroître la flexibilité de la date de péremption contribuerait à maintenir la structure des petits troupeaux répartis sur tout le territoire.

Collecter les œufs plusieurs fois par semaine, comme cela se fait dans plusieurs autres pays européens, signifie des coûts plus élevés et des temps de transport plus longs, a déclaré l'Association norvégienne indépendante de la viande et de la volaille.

La Fédération suédoise de l'alimentation (Livsmedelsföretagen) a également commenté les propositions, affirmant qu'elle estime que les entreprises devraient avoir la responsabilité de fixer la durée de conservation des œufs de la même manière que pour tout autre aliment.

Les œufs suédois peuvent également être consommés sans danger au-delà de 28 jours en raison de la prévalence négligeable de Salmonella et du fait que les consommateurs les conservent généralement au réfrigérateur.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a une direction dégueulasse et un rédacteur en chef complice !

lundi 20 juin 2022

Des inspections aux Pays-Bas trouvent des lacunes dans les informations sur les allergènes fournies aux consommateurs

«Des inspections aux Pays-Bas trouvent des lacunes dans les informations sur les allergènes fournies aux consommateurs», source Food Safety News.

Les entreprises alimentaires doivent faire davantage pour informer les consommateurs sur les allergènes, selon l'agence alimentaire néerlandaise.

La plupart des entreprises du commerce de détail, de l'artisanat et de la restauration n'informent pas correctement les clients des allergènes qui ont été transformés dans les aliments ou les plats. Cela ressort des données de l'Autorité néerlandaise de sécurité des aliments et des produits de consommation (NVWA). En 2021, la NVWA a inspecté plus de 5 000 entreprises pour le respect des règles de fourniture d'informations sur les allergènes. Les allergènes sont des substances présentes dans les aliments qui peuvent rendre certaines personnes gravement malades.

Les 14 allergènes répertoriés dans la réglementation européenne sont l'œuf, le poisson, l'arachide, les fruits à coque, le soja, le lait, les crustacés, les mollusques, le céleri, la moutarde, les céréales contenant du gluten, les graines de sésame, l'anhydride sulfureux et les sulfites et le lupin.

Résultats des inspections
Sur près de 3 200 restaurants, hôtels et cafétérias, plus de 2 000 d'entre eux ne répondaient pas aux exigences.

Pour les producteurs artisanaux tels que les boulangeries, les glaciers et les bouchers, le taux de non-conformité était de 50% des 1 910 points de vente. Sur 471 distributeurs, y compris les supermarchés, 191 enfreignaient les règles.

La NVWA a émis près de 3 400 avertissements écrits et 591 amendes de 525 euros. Si un inspecteur constate un problème, un avertissement est émis. L'entreprise a le temps de remédier au problème. S'ils continuent d'être en infraction, une amende sera infligée.

La vérification des informations sur les allergènes est devenue un élément permanent des inspections basées sur les risques de la NVWA dans le secteur à partir de 2021. Les entreprises sont tenues de répertorier certains allergènes s'ils ont été utilisés dans la préparation des aliments.

Toute personne vendant des aliments aux consommateurs doit indiquer lesquels des 14 allergènes sont présents. Cela peut se faire par écrit via des avis dans la vitrine ou sur le menu, ou oralement en montrant au personnel que l'information peut être demandée. Il doit également être disponible sous forme écrite ou numérique pour le personnel et les inspecteurs. Une notification doit être visible quelque part pour le consommateur, de sorte qu'il soit clair comment les informations peuvent être demandées.

L'inspection a révélé que les entreprises qui donnent des détails sur les allergènes par écrit manquent souvent d'informations directement avec le produit. Pour ceux qui le fournissent verbalement, le personnel peut dire quel allergène se trouve dans quel produit, mais l'information n'est pas disponible par écrit ou par voie électronique, de sorte que les inspecteurs ne peuvent pas la vérifier.

Importateur sanctionné
Par ailleurs, la NVWA a infligé une amende à une entreprise pour avoir commercialisé des lots de céréales, de graines et de légumineuses qui ne répondaient pas aux exigences de sécurité des aliments.

Une sanction de près de 3,5 millions d'euros a été prononcée en raison de l'intention et parce que l'entreprise réalise un chiffre d'affaires de plusieurs dizaines de millions d'euros, a indiqué l'agence. L'importateur peut faire appel de la sanction. Il n'a pas été cité par les autorités et l'enquête est en cours.

La NVWA a déclaré que les entreprises doivent retirer les matières premières et les denrées alimentaires du marché s'il y a des raisons de croire qu'elles ne respectent pas les réglementations en matière de sécurité des aliments. L'entreprise doit également en informer l'autorité en temps utile et de manière complète.

Les responsables ont découvert que l'entreprise savait que plusieurs lots de matières premières ne répondaient pas aux exigences de sécurité des aliments. Cependant, ceux-ci n'ont pas été signalés à la NVWA et l'entreprise les a quand même commercialisés. La NVWA a ordonné à l'entreprise de retirer du marché les produits potentiellement dangereux, ce que l'entreprise a fait, et l'agence a bloqué la vente des articles restants.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a une direction dégueulasse et un rédacteur en chef complice !

Quand le directeur général industriel Nestlé France communique ...

S’il faut tout vous dire, cela m’avait échappé, il y a eu en termes de communication une vidéo prise de parole de Jérome Jaton le 30 mars 2022. Il est directeur général industriel Nestlé France et il parle depuis l’usine Buitoni de Caudry.

Moins médiatisées que les prises de paroles des dirigeants de Ferrero, cette vidéo dans l’usine permet peut-être de tenter de comprendre où en est Buitoni Nestlé ...

En termes de com, il s’agit d’un long monologue de 9 minutes dans lequel le directeur général industriel tente de répondre aux questions, et comme l’on dit, il monte sur le pont. A-t-il répondu aux questions posées, bien évidemment non, mais l’objectif était semble-t-il ailleurs ...

Avez-vous des informations sur le nombre de cas confirmés ?
Réponse évasive et il faut voir cela avec les autorités de santé

Reconnaissez-vous un lien entre les cas d’intoxication E. coli et vos pizzas ?
Nous cherchons à comprendre et à nous remettre totalement en cause mais de réponse précise car c’est un processus qui est long afin de découvrir ce qui s’est passé.

L’usine de Caudry est à l’arrêt pour combien de temps ?
Aujourd’hui, nos deux lignes sont à l’arrêt. Nous préparons un plan de reprise en concertation avec les autorités et je suis à l’usine aujourd’hui c’est dire que nous prenons soin de collaborateurs.

Avez-vous des pistes, si oui quelles sont celles privilégiées ?
On est dans la réflexion. Nous avons un processus de contrôle sanitaire bien établi dans nos usines, nous avons énormément de contrôles mais tous nos contrôles sont négatifs, ils sont dans les normes. Depuis 2022, nous n’avons reçu aucune réclamation consommateur et cela rend le sujet extrêmement difficile. Les renseignements que nous avons pu avoir, c’est une potentielle contamination au niveau de la pâte et de la présence de Escerichia coli dans la farine, qui est un produit agricole.

Qui a alerté et comment le lien avec vos pizzas a été fait ?
Les autorités nous ont prévenu qu’il y avait un lien potentiel entre certains cas de contamination et nos produits. Et le jour d’après nous avons fait le rappel complet de toute la gamme Fraîch’Up. Nous avons arrêté nos lignes et pour les consommateurs, nous avons mis en place un numéro vert afin de répondre aux inquiétudes de nos consommateurs.

D’où pourrait provenir la contamination ?
Nous avons besoin d’expertise parce qu’aujourd’hui, on ne comprend pas ce qui a pu arriver, mais nous allons développer un protocole d’analyses que nous allons soumettre aux autorités comme l’on s’est accordé hier (29 mars) de telle manière de nous assurer que nous nous remettons en question et que nous investiguons suffisemment.

A votre connaissance quels sont les dangers de cette contamination pour la santé ?
Je ne suis pas médecin, mais Escherichia coli est quelque chose qu’on aime pas et c’est pour ça qu’on les traite au niveau de l’usine.

Comment se passe le suivi et les échanges avec les familles qui ont des enfanst contaminés ?
Nous sommes de tout cœur avec ces familles, c’est une situation extrêmement tragique par rapport à ce qui se passe, ces familles nous contactent, on les oriente et on répond même si c’est quelque chose de très difficile.

Est-ce que des bactéries pourraient se retrouver dans d’autres produits de la gamme Fraîch’Up ?
Non, clairement non, à date la seule ligne qui est impliquée est notre gamme de produits Fraîch’Up.

Combien de pizzas potentiellement contaminées ont été vendues et combien sont rappelées ?
Comme je l’ai mentionné, nous avons pris la décision volontaire de retirer l’ensemble de la gamme pizzas, nous n’avons pas le chiffre exact mais c’est l’ensemble de la gamme Fraîch’Up que nous avons décidé de retirer et cela a été fait.

Avez-vous prévu des indemnisations pour les familles ?
Pour le moment, nous sommes dans l’enquête. A ce stade-là, notre priorité naturellement, c’est le consommateur, mais maintenant nous essayons de comprendre ce qui s’est passé, nous allons apprendre de cette crise-là et nous prendons toutes nos responsabilités, si c’est nécessaire.

Pourquoi les deux lignes de production sont-elles fermées si seule la gamme Fraîch’Up est concernée ?
Nous avons deux lignes de production, aujourd’hui nous sommes dans l’action, il était impératif pour nous d’arrêter les deux lignes de manière à facilter les premières investigations, prise d’échantillons et autres, et c’est pour ça que nous avons arrêter les deux lignes de production.
Pour combien de temps la livraison de la gamme Fraîch’Up est-elle suspendue ?
A ce stade, je ne peux absolument pas vous dire, ce qui est sûr, c’est qu’on recommencera de produire quand nous serons absolument certain que tout va bien.

Est-ce que les deux lignes de production fabriquent la gamme Fraîch’Up ?
Ce sont deux lignes dédies avec une une séparation claire qui protège des problèmes.

Aviez-vous eu déjà des alertes dans cette usine ?
Jamais. Il y a un message que j’aimerais vous donner notre priorisation c’est nos consommateurs, et une fois de plus, nous sommes de tout cœur avec ces familles qui sont affectés par ces taux d’intoxication.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a une direction dégueulasse et un rédacteur en chef complice !

De la cuisson de la viande de poulet à basse température pendant une longue durée

Survie de Campylobacter jejuni, Salmonella et Listeria monocytogenes et les changements de températures dans la cuisson de la viande de poulet à basse température pendant une longue durée, source Journal of Food Protection (2022).

Résumé
La cuisson à basse température pendant une longue durée (BT-LD), également connue sous le nom de cuisson sous vide, dans laquelle la viande est scellée dans un sac et cuite dans de l'eau chaude à une température relativement basse d'environ 60°C, a gagné en popularité; en effet, des cuisinières à basse température à usage domestique sont désormaist disponibles dans le commerce. Cependant, après une cuisson BT-LD, même s'il reste un petit nombre de bactéries d'origine alimentaire, elles peuvent provoquer des infections et des maladies d'origine alimentaire. Par conséquent, dans la présente étude, l'objectif était de déterminer les méthodes de cuisson à BT-LD appropriées pour le poulet en évaluant les changements de température et en étudiant les bactéries dans la viande de poulet cuite à BT-LD. Aux températures de cuisson définies de 60°C et 65°C, les températures ont été mesurées à la surface et au centre d'échantillons à une ou deux couches de 300 g de blanc de poulet. Le temps nécessaire pour atteindre 50°C était de 5 à 14 minutes à la surface, 25 minutes au centre de l'échantillon à une seule couche et 33 à 35 minutes au centre de l'échantillon à double couche. Le temps nécessaire pour atteindre 50°C était le plus rapide à la surface, suivi du centre à une ou à une couche et deux couches (P < 0,05). Lorsque la viande a été cuite à BT-LD à 60°C et 65°C pendant 60 minutes, des changements de couleur de la viande et un chauffage de la viande ont été observés jusqu'à l'intérieur. Campylobacter jejuni, Salmonella O7 et Listeria monocytogenes ont été inoculés dans des poitrines de poulet, qui ont ensuite été cuites à des températures fixes de 60°C et 65°C pendant 15, 30, 60, 90 et 120 minutes. Campylobacter jejuni a survécu jusqu'à 30 minutes de cuisson, Salmonella O7 a survécu jusqu'à 60 minutes de cuisson à 60°C et 30 min à 65°C, et L. monocytogenes a survécu jusqu'à 90 min de cuisson à 60°C et 60 minutes à 65°C. Ainsi, pour prévenir les infections et les maladies causées par les trois espèces de bactéries testées, une cuisson à BT-LD pendant 120 minutes à 60°C et 90 min à 65°C est recommandée.

Commentaire
Si vous n’avez pas de thermomètre pour suivre la température de votre viande, ne vous lancez pas dans la cuisson à BT-LD.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a une direction dégueulasse et un rédacteur en chef complice !

Des champignons et des bactéries font équipe pour une meilleure santé des carottes

«Des champignons et des bactéries font équipe pour une meilleure santé des carottes», source ARS USDA.

Des chercheurs de l'ARS identifient des microbes du sol qui combattent les maladies et favorisent la croissance des carottes.

Le mystérieux monde souterrain des carottes pourrait contenir des réponses sur les puissantes défenses naturelles contre les maladies destructrices des plantes, selon le Dr Philipp Simon, généticien des plantes et directeur de recherche à l’ARS Vegetable Crops Research Unit à Madison, Wisconsin.

En collaboration avec le Dr Lori Hoagland de l'Université Purdue, Simon et son équipe ont identifié 13 genres spécifiques de champignons et de bactéries qui vivent à l'intérieur des plantes, collectivement appelés endophytes, qui peuvent s'accrocher aux carottes et combattre les maladies ou même favoriser la croissance des carottes.

Les résultats sont significatifs, car les carottes sont le sixième légume frais le plus consommé aux États-Unis et représentent la plus grande part de marché de toutes les cultures du secteur bio.

Les découvertes de Simon et Hoagland représentent une étape importante dans le maintien de cette culture en bonne santé.

«Lorsqu'elles étaient correctement ‘associées’ à ces microbes endophytes, les carottes étaient capables de mieux tolérer le stress induit par la brûlure foliaire Alternaria, une maladie causée par le champignon Alternaria dauci», a expliqué Simon. «La brûlure alternarienne des feuilles est un pathogène destructeur et coûteux de la carotte qui peut se propager rapidement s'il n'est pas contrôlé, de sorte que toute protection contre celle-ci peut avoir d'énormes implications pour les producteurs. Traditionnellement, des fongicides chimiques, des herbicides et des pesticides étaient utilisés pour lutter contre A. dauci, mais avec des endophytes, nous utilisons des alliés naturels.»

L'équipe a découvert que certaines familles bactériennes (Rhizobium, Bacililus, Stenotrophomonas et Pseudomonas) étaient capables de se déplacer vers les racines des plantes, d'entrer et de contourner le système immunitaire des plantes et de se fixer avec succès aux carottes. Ils ont également identifié deux facteurs cruciaux qui contribuent à favoriser les partenariats entre les carottes et les endophytes : les gènes de la carotte et les pratiques de construction du sol.

Après avoir examiné plus de 30 variétés commerciales et lignées de sélection différentes, ils ont observé que la constitution génétique de certaines variétés de carottes les rendait particulièrement réceptives à la liaison avec des endophytes. Ils ont également constaté que les tactiques de gestion des cultures axées sur la construction de meilleurs sols, en particulier en ajoutant des matières organiques, amélioraient la relation carotte-endophytes.

Hoagland a noté que plusieurs variables peuvent influencer la santé du sol et les microbes qui y vivent, notamment la capacité de rétention d'eau du sol, l'oxygène disponible et les niveaux de pH. Des pratiques telles que le travail du sol peuvent également influer indirectement sur l'activité microbienne, car le travail du sol épuise la matière organique du sol dont les microbes se nourrissent. Pour aider à reconstituer la matière organique et à créer une communauté microbienne bénéfique, Simon et Hoagland recommandent aux producteurs de réduire le travail du sol, d'ajouter du compost et d’utiliser des cultures de couverture.

«Bien que cette recherche soit encore en cours, nous constatons que l'utilisation de ces alliés microbiens pour lutter contre les maladies de la carotte comme la brûlure alternarienne des feuilles est tout à fait plausible», a dir Simon. «Des études sur d'autres cultures ont montré que les microbes associés aux plantes peuvent favoriser la croissance globale en aidant à augmenter la disponibilité des nutriments pour les plantes.»

Désormais, il semble que les carottes puissent également bénéficier de ce type d'alliance microbienne saine.

Aux lecteurs du blog 
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a une direction dégueulasse et un rédacteur en chef complice !

dimanche 19 juin 2022

Et, si en France, on arrêtait de jouer avec la température de cuisson à cœur des steaks hachés !

Il y a quelques jours, le blog proposait un article intitulé De la cuisson à cœur des viandes hachées.
Quelles sont les populations les plus à risque ?
Les populations ayant une probabilité plus forte que la moyenne de développer des symptômes ou des formes graves de la maladie sont les enfants de moins de 15 ans (surtout en dessous de 5 ans) et les personnes âgées.

Pour les populations sensibles:
- cuire à cœur (70°C) les viandes hachées et les produits à base de viande hachée,
- éviter la consommation de lait cru et de produits au lait cru (à l’exception des fromages à pâte pressée cuite),
- éviter la consommation de produits crus ou insuffisamment cuits à base de farine.

Ce n’est pas nouveau, le blog avait déjà rapporté en juin 2019, Quand la cuisson «à cœur» du steak haché sera-t-elle une fois pour toute réglée pour les personnes à risque?

Sauf voilà, patatras, la DGAL en décide autrement, jugez plutôt ...

Dans une instruction technique unique (DGAL/SDSSA/2022-430) du 8 juin 2022 sur les «Activités de commerce de détail de produits d'origine animale et denrées alimentaires en contenant».
Son précisées, «les obligations des établissements qui fournissent des produits d’origine animale aux cuisines centrales agréées au titre du règlement (CE) n°853/2004 sont désormais précisées dans une seule et unique instruction.»

On nous dit aussi, «Cette nouvelle instruction est indépendante des évolutions qui feront suite au transfert de compétence dans le domaine de la sécurité sanitaire des aliments entre la DGCCRF et la DGAL.» Ça se précise donc ...

Bref, l’intérêt de cette instruction de 46 pages réside dans la cuisson des steaks hachés ...

La note d'information interministérielle (DGS + DGAL) annexée à l'instruction technique DGAL/SDSSA/O2007-8001 du 13 février 2007 reste toujours d'actualité: face au risque de syndrome hémolytique et urémique, «il faut impérativement, pour les consommateurs sensibles, cuire à cœur les steaks hachés c'est-à-dire à 65°C».  

Nous voyons avec cette instruction technique de juin 2022 que le problème de la température de cuisson des steaks hachés n’est pas réglé, pire elle continue de persister et de recycler un erreur scientifique, déjà colportée dans l’article de la DGAL du 3 mai 2019 «E. coli, qu’est-ce que c’est ?», «Les bactéries sont tuées par une chaleur de plus de 65°C.»

Que doit-on faire ?
Il faut suivre les conseils de l'Anses, c'est plus sûr, car «l’Anses réalise des évaluations de risques sur l’ensemble de la chaîne alimentaire, et propose des recommandations aux professionnels, pouvoirs publics et aux consommateurs.»

Encore faudrait-il que mes pouvoirs publics les suivent ? Bizarrement, ils s’entêtent !

Comment atteint-on 70°C à cœur ?
Avec un thermomètre alimentaire, comme indiqué sur l’image en haut de l’article

Feuilleton à suivre, car, hélas rien n’est moins sûr dans ce domaine !

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a une direction dégueulasse et un rédacteur en chef complice !