lundi 4 juillet 2022

Nouveau rappel oublié par RappelConso ...

A-t’on le droit de dire 'encore un rappel oublié par RappelConso', l’application sensée informer les consommateurs de tous les rappels de produits dangereux ?

Le blog vous avait déjà rapporté plusieurs cas de rappels oubliés, sans compter les retards …

Auchan informe les consommateurs depuis le 1er juillet 2022 du rappel de véritable jambon persillé de Bourgogne (barquette de 200g) en raison d’une erreur d’étiquetage sur le produit : DLC étiquetée au 28/09/2022 au lieu du 28/07/2022.

Malheureusement, le 4 juillet, RappelConso n’a pas signalé ce rappel, pourquoi, comment ?

Toujours des questions sans réponse ...

Mise à jour du 6 juillet 2022. Après vérification, ce produit a bel et bien été zappé par RappelConso ? A mon humble avis, il faudrait poser la question à l'application SignalConso, qui ensuite la posera à l'application RappelConso ? D'autres suggestions ?

Mise à jour du 8 juillet 2022. Bravo à RappelConso qui vient enfin de signaler ce rappel le 8 juillet, soit 7 jours après Auchan, vraiment bravo ! Comme on dit ailleurs 'name and shame' RappelConso !

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a censuré le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

La Commission européenne contre la filière ovine de France, après la signature de l’accord commercial avec la Nouvelle Zélande

Encore une fois la Commission européenne joue contre la filière ovine de France, après la signature de l’accord commercial avec la Nouvelle Zélande.

Voici l’affaire en trois tweets

Un petit complément,

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a censuré le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

Notification au RASFF de l'UE de la présence de Salmonella dans des produits de chocolat

Vous avez sous les yeux la notification au RASFF de l'UE par la Belgique du 1er juillet, mise à jour le 4 juillet, ainsi que les pays concernés par la notification. Ainsi, la France est concernée par la distribution (d). L'entreprise n'est pas citée mais il doit s'agir vraisemblablement de Barry Callebaut.

Le blog vous avait narré cette affaire de lécithine de soja et de salmonelles dans un article du 30 juin 2022 intitulé, Le groupe Barry Callebaut impacté par une contamination à Salmonella dans son usine de Wieze.

Le Luxembourg avait aussi communiqué sur le sujet. Pour l‘instant, en France, pas d’information, mais désormais, les choses devraient bouger et vraisemblablement, les rappels devraient commencer.

Rappelons qu’un journal belge avait qualifié cette contamination à Salmonella chez Barry Callebaut ainsi, «L'impact est gigantesque».

Attendons donc et vérifions une fois de plus si le réseau d’alerte dit rapide aura été utile a quelque chose, c’est pas gagné si l’on se souvient de la crise du fipronil et de l’oxyde d’éthylène, et des retards aux rappels ...

Complément

Aux lecteurs du blog
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France : Peut-on encore manger des tartelettes sans attraper la salmonellose ?

On sait depuis la crise des pizzas Buitoni de chez Nestlé que la farine pas assez cuite peut contenir des micro-organismes pathogènes.

Le blog nous avait narré les aventures des fonds de tartelettes contaminés par des salmonelles dans Banal rappel de tartelettes aux fruits en raison de la présence de salmonelles dans les fonds de tartelettes. Quid de la farine ?

Le 17 juin, de nouveau, le blog vous avait rapporté Un feuilleton pendant huit jours de 20 rappels pour un banal fond de tartelette pas assez cuit. Salmonella inside !

Le blog est en mesure de vous informer qu’il y a eu depuis le 8 juin 2022, 26 avis de rappel, selon RappelConso.

Le dernier avis de rappel de tartelette ganache chocolat blanc / coulis de framboise date du 4 juillet 2022 !!!

- Motif du rappel : salmonelles
- Risques encourus : Salmonella spp (agent responsable de la salmonellose).
- Conduite à tenir : Ne plus consommer, Ne plus utiliser le produit, Rapporter le produit au point de vente.
Cela étant, si on lit l’information parue sur le site de TF1,
Intermarché rappelle des tartelettes aux fraises et aux framboises de la marque Hafner.
Nouvelle alerte à la salmonellose. Des tartelettes aux fraises et aux framboises, distribuées par Intermarché, font l’objet d’un rappel selon le site du gouvernement RappelConso. Ces pâtisseries ont été vendues sous la marque Hafner, et sont de format rectangulaire. Le numéro du lot concerné par ce rappel est le 250322. Son code-barre est le 3068220269000.

«Les personnes qui auraient consommé ces produits présenteraient des troubles gastro-intestinaux souvent accompagnés de fièvre», indique encore RappelConso. Les tartelettes concernées ont été commercialisées entre le 3 juin et le 8 juin 2022 – la date limite de consommation est le 31 mars 2023.

Un risque de contamination à la salmonellose, deuxième cause de maladies d’origine alimentaire en Europe, est la raison pour laquelle cette mesure a été prise. "Les personnes qui auraient consommé ces produits présenteraient des troubles gastro-intestinaux souvent accompagnés de fièvre", indique la fiche de rappel.

La marque Hafner qui, curieusement était présente dans les communiqués de rappels précédents, a subrepticement disparu du dernier avis de rappel par RappelConso. Compte tenu de la date limite assez longue de ces produits, les fonds de tartelette, va-t’on assister aux succès de l’été avec Salmonella inside !

  • La sécurité des aliments ne va pas bien en France, en voici un nouveau élément ou bien je me trompe ?
  • Question subsidiaire, combien de temps faut-il pour faire cesser ces ventes et donc ces rappels ?
A suivre ...

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Plastiques et micro-organismes.

Deux articles parus dans ASM News traitent des plastiques et des micro-organismes.

1. «Le prétraitement chimique déconstructif accélère la décomposition microbienne des plastiques», source ASM News.

Selon des chercheurs de la Michigan Technological University, un prétraitement chimiques qui déconstruit certains types de plastiques peut aider les communautés microbiennes naturelles à décomposer plus rapidement les déchets plastiques. L’étude a été présentée à ASM Microbe, la réunion annuelle de l'American Society for Microbiology, le 12 juin 2022 à Washington D.C.

Les composés dérivés de la déconstruction chimique du polyéthylène téréphtalate (PET) ou des plastiques polycarbonate ou de la pyrolyse du plastique polyéthylène haute densité (HDPE) peuvent soutenir avec succès la croissance. Les génomes des communautés microbiennes dérivées de plusieurs sols montrent que ces organismes sont capables de dégrader des composés carbonés complexes, tels que ceux que l'on trouve dans l'essence, le pétrole et les plastiques. La décomposition du plastique avec un prétraitement chimique rend le carbone, l'oxygène et l'hydrogène de la structure moléculaire du plastique plus accessibles aux bactéries pour les utiliser comme nutriments.

«Les bactéries se développent rapidement avec ce régime de plastiques déconstruits et fabriquent plus de cellules bactériennes, décomposant efficacement le plastique. Nous pouvons utiliser ces communautés bactériennes nourries de plastique pour créer du lubrifiant et même de la poudre de protéines, transformant véritablement les déchets en trésor tout en résolvant le problème des déchets plastiques», a dit le Dr Stephen Techtmann, professeur de sciences biologiques à Michigan Tech.

Selon le Programme environnemental des Nations-Unies, sur les 6,3 milliards de tonnes de plastique fabriquées chaque année, 79% s'accumulent dans les décharges. D'ici 2050, les déchets plastiques auront triplé, mettant des dizaines ou des milliers d'années à se dégrader. Les chercheurs ont démontré que des méthodes de dégradation chimiques et biologiques combinées peuvent être utilisées pour dégrader efficacement plusieurs types de plastique sur une période relativement courte et peuvent constituer une future voie pour gérer les déchets plastiques qui s'accumulent rapidement.

«Ces résultats ont soutenu notre hypothèse selon laquelle l'environnement naturel est un réservoir inexploité de micro-organismes capables de dégrader les éléments constitutifs du plastique, et que les communautés microbiennes mixtes peuvent simultanément dégrader les intrants de déchets plastiques mixtes», a dit Lindsay Putman, postdoc au département de sciences biologiques. à Michigan Tech, qui a conçu et dirigé l'étude.

2. «La pollution plastique dans l'océan peut héberger de nouveaux antibiotiques, selon une étude», source ASM News.

La pollution plastique dans l'océan pourrait servir de source de nouveaux antibiotiques, selon une nouvelle étude menée par des étudiants en collaboration avec la Scripps Institution of Oceanography. L’étude a été présentée à la conférence de l'American Society for Microbiology à Washington, D.C. du 9 au 13 juin 2022.

Les scientifiques estiment qu'entre 5 et 13 millions de tonnes métriques de pollution plastique pénètrent dans les océans chaque année, allant des gros débris flottants aux microplastiques sur lesquels les microbes peuvent former des écosystèmes entiers. Les débris plastiques sont riches en biomasse et pourraient donc être un bon candidat pour la production d'antibiotiques, qui a tendance à se produire dans des environnements naturels hautement compétitifs.

Pour explorer le potentiel de la plastisphère en tant que source de nouveaux antibiotiques, les chercheurs ont modifié l'approche scientifique citoyenne Tiny Earth (développée par le Dr Jo Handelsman) aux conditions marines. Les chercheurs ont incubé du plastique polyéthylène haute et basse densité (le type couramment observé dans les sachets dans les magasins) dans l'eau près de Scripps Pier à La Jolla, Californie, pendant 90 jours.

Les chercheurs ont isolé 5 bactéries productrices d'antibiotiques à partir de plastique océanique, y compris des souches de Bacillus, Phaeobacter et Vibrio. Ils ont testé les isolats bactériens contre une variété de cibles Gram positif et négatif, trouvant que les isolats sont efficaces contre les bactéries couramment utilisées ainsi que contre deux souches résistantes aux antibiotiques.

«Compte tenu de la crise actuelle des antibiotiques et de la montée des superbactéries, il est essentiel de rechercher des sources alternatives de nouveaux antibiotiques», a dit l'auteur principal de l'étude, Andrea Price, de la National University. «Nous espérons étendre ce projet et caractériser davantage les microbes et les antibiotiques qu'ils produisent.»

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Un rappel de chips pas banal en Autralie

Merci à Joe Whitworth de m’avoir signalé l’information. 
En Australie, des chips sont rappelées pour cause de présence d’allergènes non mentionnés sur l'étiquetage.Bana rappel me direz-vous, mais les tranches de concombre sur le sachet de chips sont là uniquement pour dire que ces chips ont un arôme concombre ! 
Cette entreprise prend vraiment les consommateurs pour des c...
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Nouvelle épidémie aux Etats-Unis à Listeria liée à de la crème glacée

«L'investigation sur l'éclosion à Listeria a conduit à de la crème glacée de Big Olaf Creamery à Sarasota, Floride», source Oubreak News Today du 3 juillet 2022.

Dans le cadre du suivi d'une épidémie dans plusieurs États à Listeria chez des personnes qui vivent ou ont voyagé en Floride, une investigation menée par le Florida Department of Health, le CDC, des responsables de la santé publique et de la réglementation dans plusieurs autres États, et la Food and Drug Administration des États-Unis ( FDA) ont lié l'épidémie à de la crème glacée.

À la suite de cette investigation, Big Olaf Creamery à Sarasota, Floride, contacte volontairement les points de vente au détail pour recommander de ne pas vendre leurs crèmes glacées. Les consommateurs qui ont acheté de la crème glacée de marque Big Olaf Creamery à la maison doivent jeter tout produit restant. La crème glacée de la marque Big Olaf Creamery n'a été vendue qu'en Floride.

Les responsables de la santé publique continuent d'interroger des personnes sur les aliments qu'ils ont consommés au cours du mois précédant leur maladie. Sur les 17 personnes interrogées, 14 (82%) ont déclaré avoir mangé de la crème glacée. Parmi les 13 personnes qui se sont souvenues de détails sur le type de crème glacée qu'elles ont mangée, six ont déclaré avoir mangé de la crème glacée de marque Big Olaf Creamery ou avoir mangé de la crème glacée dans des endroits qui auraient pu être fournis par Big Olaf Creamery.

23 personnes infectées par la souche épidémique ont été rapportées dans 10 États.
22 personnes ont été hospitalisées et un décès a été signalé dans l'Illinois.
Cinq personnes sont tombées malades pendant leur grossesse et un cas de maladie a entraîné une perte fœtale.

Rosie Peachey, une représentante de Big Olaf Creamery a répondu par e-mail aux questions posées:
Pour l'instant, ce ne sont que des spéculations car il s'agit d'une investigation en cours, notre marque n'a pas été confirmée comme étant liée à ces cas, je ne sais pas pourquoi seul Big Olaf est mentionné et ciblé. Le rapport initial que nous avons reçu du ministère de la Santé de Floride le vendredi 1er juillet indiquait qu'il y avait 23 cas signalés, le premier signalé datant de janvier 2022. 6 des 23 patients ont mentionné avoir consommé de la glace Big Olaf, mais rien n'a été éprouvé. Nous avons coopéré avec le Florida Department of Health, le FDACS (Florida Department of Agriculture & Consumer Services) et la FDA dès que nous avons été informés de la situation. Nous avons été transparents et avons répondu à toutes leurs questions et leur avons fourni toutes les informations qui nous étaient demandées, car la santé et le bien-être du public sont notre première priorité.

Le CDC recommande aux entreprises de nettoyer et de désinfecter toutes les zones et tous les équipements susceptibles d'avoir touché les produits de crème glacée Big Olaf, y compris les cuillères à glace et autres ustensiles de service.

Le nombre réel de personnes malades lors d'une épidémie est probablement plus élevé que le nombre signalé, et l'épidémie peut ne pas se limiter aux États avec des cas de maladie connus, selon le CDC. De plus, les cas récents de maladie peuvent ne pas encore ête signalées, car il faut généralement 3 à 4 semaines pour déterminer si une personne malade fait partie d'une épidémie.

L'avocat en sécurité des aliments de Seattle, Bill Marler, a représenté ces dernières années des victimes infectées par Listeria monocytogenes trouvés dans de la crème glacée Blue Bell. Il a déclaré qu'il était regrettable de voir l'ampleur de l'épidémie actuelle à la suite de l'épidémie de Blue Bell.

L'ancien président de Blue Bell, Paul Krouse, devrait être jugé à partir du 1er août. Le dossier sanitaire de Blue Bell est devenu un problème avant le procès qui pourrait déborder sur n'importe quel dossier pré-épidémie.

Le CDC n'a pas précisé où la crème glacée Big Olaf impliquée dans l'épidémie actuelle a été fabriquée.

Un autre article de Bill Marler traite d’«Un regard présent et passé sur les agents pathogènes et la crème glacée».

Commentaire
La communication de Big Olaf Creamery est complètement à côté de la plaque. Ils vont vite s’en rendre compte lors de l’action judiciaire.

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samedi 2 juillet 2022

Une curiosité aux Etats-Unis, un rappel d'oignons pour cause de présence de Listeria monocytogenes

Dans la fiche de description de danger biologique transmissible par les aliments : Listeria monocytogenes, l’Anses n’en parle pas, et une rapide recherche sur Internet n’apporte pas plus de réponse, et pourtant … des oigons rappelés pour cause de présence de Listeria monocytogenes aux Etats-Unis, qui l’eût cru ?

«Rappel d'oignons en raison du risque Listeria», source article de Jenny Schell du  1er juillet 2022 paru dans Food Poison Journal.

A&M Farms de Lyons, Géorgie, rappelle volontairement certains oignons Vidalia entiers conditionnés sur une ligne d'emballage entre le 20 juin et le 23 juin 2022, car ils peuvent être contaminés par Listeria monocytogenes, un organisme qui peut provoquer des infections graves et parfois mortelles. chez les jeunes enfants, les personnes fragiles ou âgées et les autres personnes dont le système immunitaire est affaibli. Bien que les personnes en bonne santé ne souffrent que de symptômes à court terme tels qu'une forte fièvre, des maux de tête sévères, des raideurs, des nausées, des douleurs abdominales et de la diarrhée, l'infection à Listeria peut provoquer des fausses couches et des mortinaissances chez les femmes enceintes.

Le communiqué de la FDA du 30 juin 2022 a pour titre, «A&M Farms lance un rappel d'oignons Vidalia entiers spécifiques de la marque Little Bear vendus au détail en raison d'un risque possible pour la santé».

Les consommateurs peuvent identifier les oignons Vidalia rappelés par le lieu d'achat, code PLU 4159 et la marque Little Bear sur l'autocollant PLU (code d’identification), comme indiqué dans le arial;"> à la fin de l’avis de rappel de la FDA. Les oignons Vidalia rappelés sont vendus en vrac dans la partie produits frais des magasins de détail. Les oignons Little Bear rappelés étaient disponibles à la vente aux consommateurs les 23 et 24 juin dans les magasins Wegmans de la région de Rochester, Massachusetts, et dans les magasins Erie West et Erie Peach Street Wegmans en Pennsylvanie. Les oignons étaient également disponibles à la vente du 22 au 24 juin 2022 dans les magasins Publix de Floride et de Géorgie dans les comtés de Barrow, Clarke, DeKalb, Forsyth, Fulton, Gwinnett, Hall, Jackson, Oconee et Walton. Aucun autre oignon n'est inclus dans cet avis de rappel.

À ce jour, aucune maladie ou événement indésirable n'a été signalé. La société a expédié le produit rappelé directement aux centres de distribution des distributeurs en Floride, Caroline du Nord et Pennsylvanie. Les centres de distribution ont ensuite distribué le produit rappelé à des magasins de détail en Floride, Géorgie, à New York, au Massachusetts et en Pennsylvanie.

Le rappel intervient après que des analyses internes de l'entreprise ont détecté Listeria sur une seule ligne de conditionnement. Bien que l'entreprise nettoie et désinfecte régulièrement ses lignes de conditionnement, elle rappelle les oignons emballés sur la ligne de conditionnement impliquée avant et après le 21 juin par prudence. Aucun autre produit cultivé, conditionné ou vendu par A&M Farms n'est concerné par ce rappel.

Quiconque a en sa possession le produit rappelé ne doit pas le consommer. Le produit doit être jeté et peut être retourné au lieu d'achat avec un reçu pour un remboursement. Les consommateurs ayant des questions peuvent contacter le bureau d'information de l'entreprise.

A&M Farms a immédiatement informé les clients qui ont reçu le produit rappelé directement de la société et leur a demandé de le retirer de l'inventaire. Par conséquent, le produit n'était disponible pour achat au détail que dans les magasins et aux dates indiquées dans le arial;"> de l’avis de rappel de la FDA.

A&M Farms publie ce communiqué de presse et tient la Food and Drug Administration des États-Unis et le ministère de l'Agriculture de Géorgie informés de son processus de rappel afin de s'assurer que les consommateurs soient correctement alertés.

«La santé et la sécurité sanitaire des consommateurs sont nos principales priorités ici chez A&M Farms. Nous sommes heureux que la plupart des produits impliqués n'aient jamais atteint les magasins, mais nous nous concentrons attentivement sur l'alerte des consommateurs dans les zones qui ont reçu les oignons», a dit Aries Haygood, copropriétaire d'A&M Farms. «Nous avons arrêté de conditionner sur la ligne impliquée, et je supervise personnellement un nettoyage et une désinfection complets de l'équipement et un examen interne de nos processus.»

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Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a une direction dégueulasse et un rédacteur en chef complice !

Le procès fait aux cultures OGM est-il justifié ?

Cet extrait ci-après est issu d’un article, Culture et préjugés, le procès fait aux OGM est-il justifié ? par Anne Denis.

Je vous recommende cet article même si le journal qui l’édite s’appelle Franc Tireur, pourtant réputé comme étant très européen, comme quoi quand on s’assoit sur la science, comme le fait la Commission européenne sur les OGM, les honnêtes gens savent le reconnaître ...

Épaulés dès 1996 par Greenpeace et les écologistes, les «Faucheurs volontaires», mouvement spécialisé dans la destruction de parcelles OGM, ont persuadé l’opinion que ces trois lettres étaient synonymes de danger. Après moult volte-face, l’Union européenne a adopté en 2001 une directive bien plus restrictive que celle de 1990, imposant évaluation, traçabilité, étiquetage et suivi à tout organisme génétiquement modifié, signant de facto la fin de leur développement en Europe. Aujourd’hui, un seul maïs OGM est autorisé à la culture en Europe (100 000 hectares en Espagne et 5 000 au Portugal).

Ailleurs, les cultures transgéniques ont pris leur essor. États-Unis, Brésil, Argentine, Inde et Canada totalisent plus de 90 % des 190 millions d’hectares OGM, soit 14 % de la surface agricole mondiale. Ironie suprême, l’UE importe 78 variétés d’OGM. Et le soja qui nourrit nos porcs et poulets est à 80 % transgénique.

Longtemps en pointe dans ce domaine, la France a tourné casaque en 2008, interdisant toute culture commerciale d’OGM. Dans une note publiée par le think tank libéral Fondapol, Catherine Regnault-Roger, membre de l’Académie d’agriculture, a révélé que ce revirement était lié à un accord passé entre Nicolas Sarkozy et Les Verts lors du Grenelle de l’environnement de 2007 : l’interdiction des OGM en échange de l’arrêt de l’obstruction sur le nucléaire. Les anti-OGM ont mille reproches à faire aux OGM, qu’ils accusent notamment d’empoisonner les humains, l’environnement, de servir le  lobby agro-industriel» et de breveter le vivant. Pourquoi une telle diabolisation ?

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Agriculture : comment l’Europe va sacrifier son autonomie alimentaire ! [par Jean-Paul Pelras]

Bien sûr, il y a de nombreux lecteurs favorables à l’Europe, je les comprends, j’ai été comme eux, mais hélas, le coup que vient de faire la Commission européenne est littéralement une casse de notre agriculture et celle européenne, à vous de juger, d’où ce coup de gueule de Jean-Paul Pelras dans l’agri ...

Mise à jour du 2 juillet 2022. Et voilà au niveau national ce qui va se passer, c'ette idéologie mortifère est intolérable et inacceptable ...

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