Chouette,
on va enfin savoir ce qui se cache derrière les « nouvelles
modalités de surveillance qui ont été définies par la Direction
générale de l'alimentation et mises en œuvre pour la première
fois, dans les 22 départements littoraux, le 1er janvier 2018. »
Rappelons qu’il y a eu 53 notifications au RASFF de l’UE en 2018 dont 36 pour la présence de norovirus dans les coquillages de France, et combien d’épidémies à norovirus ou de TIAC ? Nous ne le saurons pas … le RASFF parle quant à lui de 13 épidémies d'origine alimentaire ...
Au niveau des avis de rappels de coquillages, selon le site Oulah!, il y a eu 11 rappels d’huîtres et de moules pour cause de présence de norovirus en 2018.
Cela étant, c’est bien de faire une note de service de la DGAL sur la « Gestion du risque norovirus en lien avec la consommation de coquillages »; mais c’est encore mieux d’informer les consommateurs sur les avis de rappel.
Le ministère de l’agriculture n’a signalé aucun de ces rappels au cours de l’année 2018 et maintenant une note de service de la DGAL (DGAL/SDSSA/2018-952 du 24-12-2018) nous informe sur la « Gestion du risque norovirus en lien avec la consommation de coquillages. » en ces termes : « Néanmoins, en raison de l'importance que peuvent prendre les gastro-entérites virales, etc. ».
Que
dit ce « Premier bilan » ? Je préfère vous laisse
juge de ce qu'il contient … c'est à la fois simple et complexe ...
Un an après la mise en place de cette nouvelle organisation, une réunion a été organisée rassemblant tous les acteurs institutionnels de la surveillance : les services de l'administration centrale et déconcentrés de l’État, les laboratoires départementaux d’analyses, ainsi que la coordination nationale et les laboratoires de l'Ifremer.
Cette réunion a été l’occasion de rappeler les conséquences positives de l’évolution mise en place, le maintien de l’efficacité de la surveillance, ainsi que le renforcement du travail en réseau des différents acteurs locaux. L’Ifremer conforte sa position d’appui à la puissance publique à travers ses missions d’assistance à maîtrise d’ouvrage, qui lui permettent de mettre à profit son expertise.
Ce premier retour sur la mise en route du dispositif a également permis aux différents acteurs d’échanger sur leurs nouvelles missions, sur les difficultés rencontrées et sur les évolutions envisagées du dispositif. Ces échanges permettront de nourrir les réflexions en cours pour la surveillance sanitaire des zones de production de coquillages.
2019 sera mise à profit pour conforter ce nouveau dispositif.
Norovirus
a encore de beaux jours devant lui ...
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