« L'Australie va revoir ses règles de sécurité sanitaire des aliments », source Food
Safety News.
La Food Standards Australia New Zealand (FSANZ) prévoit de
revoir ses règles en matière de sécurité sanitaire des aliments.
La FSANZ est en train de réviser deux chapitres du code des
normes alimentaires (Food Standards Code) pour assurer une approche « cohérente
et à jour » du management de la sécurité des aliments en Australie.
L'agence accepte les commentaires sur la portée et l'approche
proposées pour examen jusqu'à
la fin du mois. Il sera possible de faire des commentaires sur des
problèmes spécifiques liés à chaque domaine de travail au cours du processus de
proposition.
Le chapitre 3 contient des normes de sécurité des aliments
pour les entreprises et le chapitre 4 des normes de production primaire et de
transformation pour les producteurs primaires.
L'examen portera principalement sur les exigences en matière
de management de la sécurité sanitaire des aliments dans les secteurs de la
restauration et de la vente au détail.
Il se penchera également sur l'élaboration éventuelle d'une
norme de production primaire et de transformation des produits horticoles à
haut risque pour introduire des exigences relatives à la gestion des normes de
sécurité des aliments à la ferme, y compris des exigences en matière de
traçabilité.
En avril 2017, le Forum ministériel australien et
néo-zélandais sur la réglementation des aliments a défini trois domaines
prioritaires pour 2017-2021 afin de renforcer le système de réglementation des
aliments. L'un d'entre eux consistait à réduire les maladies d'origine
alimentaire, en particulier celles causées par Campylobacter et Salmonella,
avec une approche cohérente à l'échelle nationale. Les maladies d'origine
alimentaire sont gérées localement par les gouvernements des États et des
territoires. Les intoxications alimentaires touchent environ 4,1 millions
d'Australiens chaque année.
Le forum a demandé à FSANZ de réévaluer les mesures
réglementaires et non réglementaires visant à assurer la sécurité des aliments
dans les produits horticoles à haut risque tels que les fruits et les légumes
prêts à être consommés et ayant subi une transformation minimale ainsi que les
légumes-feuilles frais, les melons, les baies et les graines germées.
Depuis 2014, des épidémies de maladies d'origine alimentaire
dues à l'hépatite A, à Salmonella et
à Listeria ont été associées à des
baies, des laitues conditionnées, des germes de haricot mungo, des melons cantaloup
et des graines de grenade.
L'épidémie à Listeria
de 2018 associée à des melons a été à l'origine de 22 cas, dont au moins sept
décès dans quatre États. Elle a temporairement fermé un marché d'exportation et
touché le marché intérieur, entraînant des pertes estimées à 9,3 millions d’euros.
L'agence examinera les demandes du forum, notamment les
exigences imposées aux entreprises concernant la désignation d'un superviseur
de la sécurité des aliments, des preuves démontrant que des activités clés ou
des processus de maîtrise soient managés et une formation obligatoire pour tous
les manipulateurs d'aliments.
Quatre juridictions ont mis en place des exigences pour les
superviseurs de la sécurité des aliments. Cependant, la formation obligatoire
de tous les manipulateurs d'aliments n'a été appliquée dans aucun d'entre eux.
Les normes de sécurité des aliments n'ont pas été révisées
depuis leur élaboration en 2000. La modernisation des chapitres 1 et 2 du code
est entrée en vigueur en mars 2016.
Mark Booth, président-directeur général de FSANZ, a déclaré
que l'agence examinerait les nouvelles technologies créées depuis l'élaboration
des normes d'origine.
« J'encourage
toutes les parties prenantes à commenter la portée et l'approche proposées de
l'examen d'ici le 31 mai », a déclaré Booth.
« Nous prévoyons
préparer un certain nombre de propositions pour faire avancer ce travail et il
y aura des possibilités de consultation pendant le processus de proposition. »
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