Dans un
précédent
article, je faisais état du bilan de l’activité 2019 de la
DGAL.
Voici
que vient de paraître une note de service de la DGAL
(DGAL/SDPRAT/2020-503)
du 06-08-2020 concernant le Bilan 2019 du dialogue de gestion du
programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de
l'alimentation »
Cette note porte à la connaissance de l'ensemble de la communauté de travail de l'organisme DGAL le bilan du dialogue de gestion du programme 206 pour l'année 2019.
Dans
le rapport
d’activité 2019 de la DGAL comme d’ailleurs celui de 2018,
on nous avait dit,
La DGAL, ce sont près de 4 800 équivalents temps plein (ETP) auxquels s’ajoutent 14 000 vétérinaires sanitaires habilités par l’État, 30 laboratoires nationaux de référence et environ 150 laboratoires d’analyses spécialisés, en majorité départementaux.
Mais
dans cette note de service, on nous donne la réalité des chiffres
des EPTt, que ce soit pour 2019 mais aussi 2018,
La consommation des moyens humains du programme 206 s’élève à 4 748 équivalent à temps plein travaillé (ETPt) en 2019 contre 4 653 ETPt en 2018 (+2%). La part des effectifs dédiés à l'import a augmenté avec l'effet du Brexit (+95 ETPt).
85% de ces effectifs sont localisés en département.
Sur
4 748 EPTt, 16% ‘seulement’ sont consacrés à la sécurité
sanitaire des aliments auxquels il faut ajouter 34% pour les
abattoirs …
Selon
la DGAL, il y a une « Poursuite
de la progression du nombre d'inspections et des suites mises en
œuvre ».
Pour
comprendre ce que cela signifie, on additionne les inspections dans
les domaines de la sécurité sanitaire des aliments (SSA), Santé et
protection animales (SPA) et Protection des végétaux (PV).
Le
nombre total d'inspections réalisées en 2019 a poursuivi la légère
hausse déjà constatée l'année précédente avec, pour les
domaines SSA, SPA et PV, une progression de 6% en deux ans. Ce total
demeure toutefois inférieur à ce qu'il était en 2014 pour ces
domaines (environ 106 000 inspections en 2019 pour 110 000 en 2014).
On
voit que l’on revient de très loin, cela sera-t-il suffisant, personnellement, je ne le pense pas ...
2019, l'augmentation du nombre d'inspection réalisées est essentiellement imputable au domaine SPA (+7% d'inspections réalisées) qui a notamment bénéficié de la publication d'une instruction générale.
S'agissant de la programmation locale, le nombre d'inspections programmées progresse en SPA (+20% sur deux ans), recule en SSA (-4% sur la période) et demeure relativement stable en PV. Le taux de réalisation de cette programmation locale est optimal, avec 99% de réalisation en 2019 (98% en 2018 et un point de moins en 2017).
Selon
les graphes proposée l’évolution du total des inspections
réalisées est de -12% de 2014 à 2017 et de +6% de 2017 à 2019.
…, les suites données aux inspections ayant révélé des non-conformités, objet de crédibilité pour nos services, sont en très forte progression ces dernières années. Cette évolution peut être analysée au regard de la publication d'instructions techniques dédiées et du suivi par les indicateurs de performance mais sans doute également des meilleures capacités d'enregistrement et de valorisation offertes par Resytal. Un bémol concerne toutefois les recontrôles suites à mise en demeure.
Il faut toujours avoir à l'esprit le nombre d'inspections en sécurité sanitaires des aliments passé et présent en France, de 2012 à 2019,
- 2012 : 86 239
- 2013 : 82 729
- 2014 : 78 000
- 2015 : 76 000
- 2016 : 55 000
- 2017 : 54 000
- 2018 : 57 500
- 2019 : 58 200
Lire le communiqué de l’Académie nationale de médecine : Masquez-vous, masquez-vous, masquez-vous
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.