« Des
poudres riches en antioxydants issues de déchets de myrtilles et
de kakis pourraient être bonnes pour le microbiote
intestinal »,
source
ACS
News.
«Valorisation
of Persimmon and Blueberry By-Products to Obtain Functional Powders:
in vitro Digestion and Fermentation by Gut Microbiota »
(Valorisation
des sous-produits de kakis et des
myrtilles
permettent
d’obtenir
des poudres fonctionnelles: digestion et fermentation in
vitro
par le
microbiote
intestinal),
Journal
of Agricultural and Food Chemistry.
Nourrir
la population mondiale croissante de manière durable n’est pas une
tâche facile. C’est pourquoi des
scientifiques explorent des options pour transformer les
sous-produits des fruits et légumes - tels que les pelures ou la
pulpe jetée pendant la transformation - en ingrédients et
compléments alimentaires nutritifs.
Désormais,
des chercheurs rapportant dans le Journal
of Agricultural and Food Chemistry
de l’ACS ont montré que les déchets de myrtilles et de kakis
peuvent être transformés en poudres riches en antioxydants qui
pourraient avoir des effets bénéfiques sur le microbiote
intestinal.
Ces
dernières années, les poudres de fruits et de légumes sont
devenues populaires comme moyen d'ajouter des composés bénéfiques,
tels que des
polyphénols et des
caroténoïdes (deux types d'antioxydants), à l'alimentation, soit
en consommant les poudres directement, soit en tant qu'ingrédient
dans les produits alimentaires.
Cependant,
dans de nombreux cas, ces composés sains sont présents à des
niveaux similaires ou même plus élevés dans les sous-produits par
rapport à ceux d'autres parties du fruit ou du légume.
Noelia
Betoret, María José Gosalbes et leurs collègues voulaient obtenir
des poudres à partir de déchets de kakis et de myrtilles,
puis étudier comment la digestion pouvait affecter la libération
d'antioxydants et d'autres composés bioactifs. Ils voulaient
également déterminer les effets des poudres digérées sur la
croissance bactérienne intestinale.
Les
chercheurs ont obtenu des poudres de pelures et des
parties de fleurs de kakis, ainsi que des solides laissés après la
fabrication du jus de myrtilles.
Le type de poudre, la méthode de séchage, la teneur en fibres et le
type de fibre ont déterminé la libération d'antioxydants lors
d'une digestion simulée. Par exemple, la lyophilisation a conservé
plus d'anthocyanes, mais celles-ci étaient plus facilement dégradées
lors de la digestion que celles des échantillons séchés à l'air.
Ensuite, l'équipe a ajouté les poudres à une suspension fécale et
a effectué une simulation de fermentation colique, séquençant les
bactéries présentes avant et après la fermentation.
L'incubation
avec les poudres de fruits a entraîné une augmentation de plusieurs
types de bactéries bénéfiques, et certaines bactéries se sont
développées mieux avec une poudre par rapport à l'autre. Ces
résultats indiquent que les poudres de déchets de kakis et de
myrtilles
pourraient être incluses dans les formulations alimentaires pour
augmenter la teneur en caroténoïdes et en anthocyanes, ce qui
pourrait avoir un impact positif sur la santé humaine, selon les
chercheurs.
Les
auteurs remercient
le financement de
la
Polytechnic
University of Valencia et
la
Foundation for the
Promotion of Health and Biomedical Research of Valencia Region
(FISABIO).
Lire le communiqué de l’Académie nationale de médecine : Masquez-vous, masquez-vous, masquez-vous
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