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jeudi 21 décembre 2023

Meuse : Fermeture administrative d'un restaurant à Verdun après deux cas d’intoxication alimentaire

«Verdun : la préfecture ferme un restaurant asiatique après deux cas d’intoxication alimentaire», source L'Est Républicain du 21 décembre 2023.
Après plusieurs cas d’intoxication alimentaire, la préfecture a diligenté une inspection du restaurant Planète Wok. Plusieurs manquements aux normes d’hygiène en ont précipité la fermeture administrative.
Commentaires d’internautes sur facebook
- Bonjour monsieur le préfet vous avez raison d'imposer la fermeture administrative de ce restaurant car ça évitera aux personnes d'être malade après avoir y était manger
- Il était temps. C'est pas la première fois qu'il y a des problèmes d'intoxication alimentaire. J'en ai payé les frais la première fois
- Bravo aux services de l’État pour leur vigilance !
- Et ce n'est pas la première fois...
- Jusqu'à la prochaine fois....
- Comme bien souvent dans les chaines de restaurant ...
- Voila pourquoi je prefere me payer un bon resto ou manger chez moi au moins je sais ce qu il y a dans mon assiette
- Jamais eu envie d'y aller
- Voilà une sage décision que j'approuve surtout lorsque cela concerne le caractère sanitaire des citoyens. On ne peut laisser impunément des professionnels des métiers de bouche exercer dans des conditions déplorables. Je salue M. Le Préfet de prendre de telles décisions pour le bien de tous. Respect.
- Mais qui peut encore avoir l’idée d’aller manger là-bas ?
- L’hygiène c’est l’hygiène
- Mon fils en a fait les frais ! Hospitalisation due à une bactérie dans les selles à cause du poulet …. très exactement un campylobacter !!!!!
- Très bonne décision mieux vaut prévenir que guérir
- Bravo, le préfet, c' est protégé les consommateurs, je préfère manger chez moi, !
- Pas la première fois il me semble déjà lors de son ouverture

Commentaire du blog
Tiens,ici, on ne parle plus de suspicion d'intoxication alimentaire. On aura noté une intoxication alimentaire à Campylobacter ...

Complément
Un article du 26 décembre est proposé sur le site actu.fr.

Vendée : Fermeture en urgence d'une boulangerie-pâtisserie en raison de manquements graves à l'hygiène

Le préfet de la Vendée est un timide, il adresse un communiqué de presse aux médias, mais rien sur X (ex twitter) , ni sur facebook, et on ne connaît avec précision où se trouve ce commerce indélicat avec l’hygiène, pas de photo, pas de nom de commune, …

«Des ‘excréments’ dans un local de production : en Vendée, la préfecture fait fermer une boulangerie», source actu.fr.

La préfecture de la Vendée annonce, ce mercredi 20 décembre 2023, avoir fait fermer en urgence une boulangerie-pâtisserie pour raisons sanitaires. De graves manquements à l'hygiène ont été constatés.

A quelques jours des fêtes de fin d’année, le service sécurité sanitaire des aliments de la DDPP aurait constaté dans cet établissement «de graves manquements aux règles d’hygiène et d’entretien général des lieux et installations».

Et notamment, un défaut important de rangement et de nettoyage-désinfection des locaux et des équipements ; «l’absence d’équipements réglementaires pour le nettoyage et le séchage hygiénique des mains».

Des excréments dans un local de production
Pire, la présence d’excréments dans un local de production ainsi que dans un local de stockage de matières premières et notamment, la farine.

Des denrées sans traçabilité ont également été retrouvées.
Les conditions de conservation et de manipulation des denrées étaient propices aux contaminations.

«Ces graves manquements, heureusement exceptionnels, représentaient un danger immédiat pour la santé publique», a estimé le préfet.
La réouverture de cet établissement sera subordonnée à la constatation sur place, par un agent de la DDPP, de la réalisation de mesures correctives.

Le communiqué ajoute, «Ces contrôles sont réalisés par les services de l’État tout au long de l’année pour assurer la sécurité des populations et des consommateurs.»

Commentaire
Si des «contrôles sont réalisés par les services de l’État tout au long de l’année», peut-on publier le nombre de ces contrôles ?
La transparence a ses limités, Monsieur le préfet de Vendée, regardez ce qui se fait dans les départements 95, 95, 30 et 34 ...

mercredi 20 décembre 2023

Indre-et-Loire : Fermeture administrative d'une boulangerie-pâtisserie à Ambillou pour non-respect des règles d'hygiène

Les habitants d'Ambillou, au nord-ouest de Tours, vont devoir trouver un nouveau point d'approvisionnement en pains et en gateaux pour Noël. La préfecture annonce la fermeture administrative de la boulangerie-pâtisserie de la commune, à cause d'un manque d'hygiène.

Une décision prise après un contrôle qui a montré un non-respect des règles d'hygiène. Un laisser-aller susceptible de présenter un risque avéré pour la santé des consommateurs. 

Le préfet du 37 ne détaille toutes les non-conformités, mais c’est un bon début, à poursuivre ...

Commentaires des internautes
- Aucune indulgence à avoir..! Bravo !
- Les salauds !!!

Toulouse : Près de 30 cas d'intoxications alimentaires après un repas dans un restaurant

Après le triste épisode de 6 enfants contaminés à la crèche des Minimes de Toulouse par des STEC, voici que l’on apprend qu’«Environ 30 personnes tombent malades après un repas dans un food court». Source actu.fr.

Environ 30 personnes sont malades après un repas pris aux Halles de la Cité samedi 16 décembre. L'ARS évoque «une suspicion d’infection alimentaire collective».

Que s’est-il passé samedi 16 décembre 2023 en soirée, aux Halles de la Cité, de Toulouse ?
Plusieurs dizaines de personnes sont tombées malades suite à un diner pris dans ce food court implanté depuis cinq ans en bas du théâtre éponyme, en centre-ville, a appris Actu Toulouse de sources concordantes.

«Une suspicion d’infection alimentaire collective», selon l’ARS
Interrogée, l’Agence régionale de santé (ARS) Occitanie confirme ce jeudi 20 décembre avoir «été alertée pour une suspicion d’infection alimentaire collective concernant des clients ayant fréquenté le food court».

Environ une trentaine de clients ayant déjeuné (dîné en réalité, NDLR) à des tables différentes samedi 16 décembre dans cet établissement ont souffert de troubles intestinaux.

«Aucun cas grave», rassure l’ARS
Diarrhées, douleurs abdominales, vomissements… Selon nos informations, ce sont les maux principaux dont souffriraient les malades. «Certains d’entre eux ont consulté un médecin pour un traitement symptomatique et aucun cas grave n’a été identifié», rassure l’ARS.

Origine pour l’heure indéterminée
D’où provient cette intoxication ? Si sur les réseaux sociaux comme sur la page Google de l’établissement, les supputations vont bon train, à ce stade, les équipes de l’ARS «poursuivent leurs investigations», en collaboration avec les autres services de l’État, notamment la Direction départementale de la protection des populations, pour «déterminer l’origine de cette infection».

Tous les clients rappelés par les Halles
Les gestionnaires du lieu, qui ont «fait preuve de bonne foi» et «se sont montrés proactifs», d’après l’une des victimes, ont rappelé toutes les personnes qui avaient réservé ce soir-là, essentiellement des groupes.

Analyses en cours
Contactée, la direction des Halles de la Cité assure aussi avoir «tout mis en œuvre pour identifier la source du problème». Après avoir «pris attache immédiatement» avec l’ARS et les services vétérinaires, elle a également «déposé à un laboratoire spécialisé, un échantillonnage des nourritures servies ce soir-là». Des analyses dont les résultats ne devraient être connus qu’en «fin de semaine».

Commentaire
Il me semble qu’il existe une suspicion sur ce que rapporte l’ARS !
Si les gestionnaires des Halles avaient été proactifs, il n’y aurait pas eu d’intoxication alimentaire, pardon de supicion d’intoxication alimentaire.
Fournir «à un laboratoire spécialisé, un échantillonnage des nourritures servies ce soir-là» n’a aucune valeur juridique.

Val d'Oise : Fermeture administrative d'une épicerie à Groslay en raison d'un risque de contamination ou de développement de micro-organismes et d’intoxication alimentaire

- présence de rongeurs et de leurs déjections
- locaux sales
- denrées conservées dans des conditions inadéquates
- gestion des déchets inadéquats, source de contamination des denrées alimentaires

Du fait de ces manquements l’établissement présente un danger grave pour la santé publique en raison du risque de contamination ou de développement de micro-organismes et d’intoxication alimentaire.

La mesure de fermeture sera levée dès que l’établissement sera aux normes en vigueur.

Commentaires d’internautes
- Je comprends même pas comment on peut envisager qu’il réouvre après avoir nettoyé toute cette merde.
- Ils ont même osé se servir dans un paquet de chips vendu aux clients.
- La préfecture du Val d’Oise est en croisade contre les crasseux qui pensent pouvoir gérer des commerces alimentaires. Bravo.
- Même le préfet du Gard s'y est mis. Merci.
- Le Préfet du 95, je vous vois bien Président de la république ! Vous remettriez en ordre ce pays ! Bravo à tous pour votre travail !
- Cette facon de faire comprendre le pourquoi de ces decisions est interessante.
- A ce niveau c'est un coup de lance flammes qu'il faut, pas une fermeture.
- Comment est-ce possible d’être aussi sale dans un pays qui a de l’eau à volonté, des produits nettoyant etc ?
- Y a t’il une sanction pour le proprio du commerce ? Interdiction de gérer ?

mardi 19 décembre 2023

Etats-Unis : Le CDC met en garde contre une épidémie croissante et mortelle à Salmonella liée à des melons cantaloups

Il s’agit d’une suite du précédent article paru le 8 décembre 2023.
«Le CDC met en garde contre une épidémie croissante et mortelle à Salmonella liée à des melons cantaloups», source article de Stéphanie Soucheray paru le 18 décembre 2023 dans CIDRAP News.

Avec 72 nouveaux cas, l'épidémie à Salmonella liée aux melons cantaloups aux États-Unis a désormais dépassé les 300 cas, et une autre personne est décédée, portant le total des décès à 4. Jusqu'à présent, la moitié des patients interrogés ont été hospitalisés, selon une une mise à jour de la fin de la semaine dernière du Centers for Disease Control and Prevention (CDC).

«Le CDC est préoccupé par cette épidémie car les cas de maladie sont graves et des personnes vivant dans des établissements de soins de longue durée et dans des garderies sont tombées malades. Ne mangez pas de melons cantaloups prédécoupés si vous ne savez pas si des melons cantaloups de la marque Malichita ou Rudy ont été utilisés», a prévenu le CDC.

Salmonella peut être plus dangereuse pour les personnes âgées, les enfants de moins de 5 ans et les personnes dont le système immunitaire est affaibli. Jusqu’à présent, au cours de cette épidémie, 40 personnes malades résidaient dans des établissements de soins de longue durée et 30 enfants ont fréquenté des garderies avant de tomber malades.

Fermeture d'une usine fruitière mexicaine
Au total, 302 personnes dans 42 États ont été malades et les médias ont rapporté qu'une usine au Mexique a été fermée en raison de l'épidémie. Un article de Reuters indique que cinq personnes au Canada sont également décédées dans cette épidémie. Aux États-Unis, trois personnes sont décédées au Minnesota et une personne dans l’Oregon.

Les cas de maladie ont commencé entre le 16 octobre 2023 et le 28 novembre 2023 et 129 personnes ont été hospitalisées.

Les melons cantaloups entiers de marque Malichita et Rudy ont été identifiés aux États-Unis et au Canada comme sources de l'épidémie et ont été rappelés. Les fruits concernés peuvent porter des autocollants indiquant «4050» et «Product of Mexico/produit du Mexique».

Le melon cantaloup prédécoupé vendu chez un certain nombre de distributeurs, notamment Kwik Trip, Aldi, Vinyard, Kroger et Sprouts, a également été rappelé.

Allemagne : Huile d’olive, 42% de non-conformités

Dans le cadre d'une récente enquête menée par l'Office d'enquête chimique et vétérinaire de Stuttgart (CVUA), plus d'une centaine de bouteilles d'huile d'olive extra vierge ont été analysées et ont révélé des irrégularités dans 40% d'entre elles. La situation était encore plus alarmante pour les huiles achetées en ligne, puisque presque toutes les bouteilles ne répondaient pas aux normes requises.

L'Office fédéral allemand pour la protection des consommateurs eu 1 er août 2022t la sécurité alimentaire (BVL) a identifié l'huile d'olive comme l'un des dix aliments les plus contrefaits en Allemagne, ce qui a incité les autorités locales à effectuer des contrôles de qualité réguliers.

Entre janvier et août 2023, le laboratoire central des huiles et graisses alimentaires du CVUA a examiné 141 échantillons d'huile d'olive extra vierge, constatant que 59 échantillons (42%) présentaient des irrégularités d'étiquetage, des défauts graves ou une pure falsification. Source Affidia.

Commentaire

Rappel très tardif de couteaux : Norovirus inside !

Il y a bien des choses que je ne comprends pas en matière de rappels, oui, je sais, je radote, mais voyez ci-après avec cet exemple ce qu’il en est …

Le 19 décembre 2023, RappelConso nous informe du rappel de couteaux de marque Seafarm (filet de 1 kg) pour cause de détection de norovirus. Lot n° 372905 emballé le 27/11/23 .
- La marque de salubrité indique que le produit vient des Pays-Bas.
- Date début/Fin de commercialisation : du 28/11/2023 au 02/12/2023.

On peut constater que ce rappel intervient très longtemps après sa commercialisation, mais il y a pire, jugez plutôt …

Le 14 décembre 2023, cinq jours avant le rappel, la France a notifié au RASFF de l’UE la présence de norovirus dans des couteaux des Pays-Bas pour cause de présence de norovirus.
Je sais bien que même la notification est tardive par rapport à la commercialisation mais, en temps normal, le rappel aurait dû être publié le même jour ou un jour après la notification au RASFF de l’UE.

Autre surprise, la notification fait suite à deux cas de maladie (vomissements et diarrhées) en France, vous pensez bien deux cas de plus ou de moins de gastro-entérites aiguës, dont Santé publique France nous dit au 12 décembre 2023 : «Le taux d’incidence de diarrhée aiguë rapporté par le réseau Sentinelles est en hausse depuis plusieurs semaines mais reste à un niveau faible par rapport à ceux observés habituellement en cette période

La nouvelle police sanitaire unique de l’alimentation : Le compte n'y est pas du tout !

Il paraît que la «Réforme de la sécurité sanitaire des aliments : la police sanitaire unique de l’alimentation pleinement effective au 1er janvier 2024», selon un communiqué du ministère de l’Agriculture du 18 décembre 2023.
Il paraît que «Cette réforme vise également le renforcement des contrôles pour la protection des consommateurs, avec dès 2024 un accroissement de 80% du nombre d’inspections dans les établissements de remise directe et de 10% dans les établissements de fabrication de produits alimentaires.»

Une partie de la phrase a évolué depuis la publication d’un autre document du 27 septembre 2023 qui disait,
«Elle doit aussi permettre d’accroître la fréquence de contrôle des établissements de remise directe de +80% (commerces de bouches, détaillants, GMS, restaurants commerciaux, etc.) se traduisant par la réalisation de 100 000 contrôles annuels.»

Les 100 000 contrôles annuels étaient alléchants, oui mais patatras, ils sont passés à la trappe, car il faut bien le dire, on ne va se mentir, on ne récolte que la politique de ses moyens, à défaut d’avoir les moyens de sa politique. Bien triste en réalité, la sécurité des aliments n’échappe donc pas à la déliquescence de l'Etat, ici aussi «on marche sur la tête» ...

Alors, faisons un calcul simpe, basons-nous sur les données actuellement disponibles, celles de 2022, où il y a eu 48 960 inspections en sécurité des aliments dont,
- 15 720 dans les établissements d’abattage, de transformation et d’entreposage. C’est cela qui est sensé augmenter de 10%, soit pour 2024, 17 292 inspections à venir ...
- 9 570 en restauration collective, 15 020 en restauration commerciale et 8 650 dans les commerces, soit un total de 33 240 inspections. C’est cela qui est sensé augmenter de 80%, soit 59 832 inspections à venir pour 2024.

Si vous additionnez ces deux totaux (17 292 + 59 832 = 77 124), nous obtenons un chiffre qui reste très nettement inférieur à celui de 2012 avec 86 239 inspections, 2013 avec 82 729 inspections ou encore 2014 avec 78 000 inspections. 
Vous voyez donc contrairement à ce qu'on rapporte le ministère de l'Agriculture, la police sanitaire unique de l’alimentation sera sans doute pleinement effective au 1er janvier 2024 mais avec moins de moyens qu’en 2012, cherchez l’erreur ...

Vous lirez donc ce document du ministère à tête reposée entre Noël et le jour de l’An, car rien ne presse, mais en attendant, le consommateur lambda a bien du mal à comprendre ce qui se passe ...

Complément
Le site Les Marchés rapporte que «Le ministère de l’Agriculture va augmenter les contrôles sanitaires. Au 1er janvier 2024, le ministère de l’Agriculture est seul compétent sur l'ensemble de la réglementation et des contrôles relatifs à la sécurité sanitaire de l’alimentation humaine et animale.»

L’augmentation, si elle a lieu, sera quoi qu’il arrive inféreure à ce qu’étaient les contrôles en 2012 !

Hérault : Deux nouvelles fermetures administratives de restaurants à Montpellier en raison d'un danger grave et immédiat pour la santé publique

Il ne perd pas de temps le nouveau préfet de l’Hérault ! 

 Ferrmeture de deux établissements à Montpellier : le «Grill house comédie» situé rue de Maguelone et le «Grill house» rue de l’herberie.

- denrées conservées à des températures non conformes : viandes crues à +13,3ºC au lieu de +4°C max
- méconnaissance des bonnes pratiques d’hygiène et de fabrication
- locaux et équipements sales
- absence de traçabilité

L’établissement présente un danger grave et immédiat pour la santé publique.
La mesure de fermeture sera levée dès que l’établissement respectera les normes en vigueur.

Commentaires d’internautes
- Ptin j’ai un pote qui y mangé parfois en fin de soirée, il vomissait un coup sur deux, mais savait que c’était pas l’alcool.
- Un marteau avec les ustensiles de cuisine…
- Grill house comedy déjà le nom est éclaté au sol , qui va bouffer dans des trucs comme ça.
- Aller aussi au McDonald’s du Grau-du-Roi, toute les tables sont sales , c’est blinder de chat et chien que d’humain , l’employé du McDo joue avec le chien touche de partout et ensuite va cuisiner bref ça ma dégoûté j’ai demandé à emporter plutôt que du surplace et ensuite poubelle.

lundi 18 décembre 2023

Neuvième rappel de fromages de brebis en quatre mois pour cause de présence de Listeria monocytogenes : Où est le retour à un niveau de maîtrise satisfaisant de la sécurité sanitaire ?

Parmi l
es objectifs d’une alerte alimentaire, les autorités sanitaires nous disent :

- éviter que la situation ne se reproduise (par exemple en mettant en place des mesures adaptées au sein de l’entreprise concernée).
Ou encore,
- la réalisation d’inspections dans les entreprises concernées afin de vérifier l’évolution de la situation et de garantir le retour à un niveau de maîtrise satisfaisant de la sécurité sanitaire.

Oui mais voilà, après huit rappels de fromages de brebis en quatre mois pour cause de présence de Listeria monocytogenes, voici venir le neuvième rappel qui a eu lieu le 18 décembre 2023.

- rappel de fromage fermier pur brebis au lait cru de marque Kukulu.
- Date début/Fin de commercialisation : du 18/11/2023 au 28/11/2023
Motif du rappel : présence de Listeria monocytogenes
- Risques encourus par le consommateur : Listeria monocytogenes (agent responsable de la listériose)
- Distributeur : Leclerc Biarritz

Commentaire
Il y a eu 668 produits alimentaires contaminés par Listeria monocytogenes depuis le début de l’année 2023 versus 560 en 2022. Source RappelConso.
Selon les données du rapport 2022 One Health Zoonoses de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), la France a comptabilisé 451 cas de listériose humaine versus 435 en 2021, 334 en 2020, 373 en 2019 et 338 en 2018.
A suivre ...

dimanche 17 décembre 2023

Loire-Atlantique : Intoxication alimentaire d’une quarantaine de personnes en lien avec la consommation d‘huîtres. Norovirus inside !

«Après l'intoxication alimentaire de pompiers, l'interdiction de vente d'huîtres en Loire-Atlantique», source France 3 du 16 décembre 2023.

Le préfet de Loire-Atlantique a interdit ce vendredi la vente d'huîtres en provenance du nord de la baie de Bourgneuf. En cause, une intoxication alimentaire touchant une quarantaine de personnes dont 20 pompiers lors d'un repas festif (à Sainte-Gilles-Croix-de-Vie, en Vendée, pour célébrer la Sainte-Barbe -aa) samedi 9 décembre.

Les conchyliculteurs ont accusé le coup une semaine avant Noël. La vente d'huîtres en provenance du nord de la baie de Bourgneuf a été interdite par le préfet de Loire-Atlantique ce vendredi. La Vendée, où se trouvent de nombreux producteurs, n'est pas concernée.

En cause, une intoxication alimentaire collective touchant une quarantaine de personnes. Elle a eu lieu samedi 9 décembre lors d'un repas organisé pour la Sainte-Barbe par les sapeurs-pompiers de Saint-Gilles-Croix-de-Vie (Vendée).

Intoxication alimentaire de pompiers
Des pompiers, leurs familles et des anciens pompiers ont consommé des huîtres venues de Loire-Atlantique. Les jours suivants, une quarantaine de personnes «dont 20 pompiers, ont mal au ventre», explique Matthieu Mairesse, le contrôleur général du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de la Vendée.
Une personne a ressenti des douleurs si intenses, qu'elle a dû passer des examens à l'hôpital.

Les autorités sanitaires ont été prévenues et une enquête a été ouverte par l’Agence régionale de la santé (ARS) de Vendée. La contamination des huîtres a ensuite été détectée et s'en est suivi l'arrêté préfectoral.

Dans cet article de France 3, il manque la cause de cette intoxication alimentaire d’une quarantaine de personne, mais TF1 nous dit, «Un norovirus a été identifié sur les malades et les huîtres incriminées.»

Il a été demandé aux commerçants concernés de procéder au retrait des coquillages mis sur le marché à compter du 6 décembre, est-il précisé dans un communiqué de la préfecture. La pêche des coquillages a également été interdite sur une zone qui couvre notamment La Bernerie-en-Retz et Les Moutiers-en-Retz.

Les ostréiculteurs concernés par cet arrêté ont manifesté samedi matin leur mécontentement en déversant des huîtres devant les mairies de Pornic et des Moutiers, a indiqué le Courrier du Pays de Retz. «On va se remettre à trier en urgence. Il va nous falloir descendre en mer tout ce qui est dans les bassins, les huîtres, mais aussi tous les autres coquillages ne sont pas commercialisables», a déploré un professionnel concerné auprès du journal.

La zone concernée par l'arrêté préfectoral © Préfecture de Loire-Atlantique.

Commentaire
Depuis le début de l’année 2023 (données arrêtées au 17 décembre 2023), Il y avait eu 21 rappels d’huîtres, selon RappelConso, et 32 notifications au RASFF de l’UE en raison de la présence de norovirus dans des huîtres de France, pour cause de présence de norovirus …

Le blog avait signalé il y a quelques jours un problème de contamination dans des huîtres de France via une notification au RASFF de l’UE par le Danemark, le13 décembre 2023.

Mise à jour du 18 décembre 2023
A ma connaissance, il n'y a pas eu d'avis de rappel sur l'application RappelConso, ni de communiqué du ministère de la Santé.

Pas-de-Calais : Intoxications alimentaires et cas de salmonellose à Marquise, un kebab ciblé. Etonnant, non ?

Ce que rapportait l’ECDC en octobre 2023 à propos de «Foyers épidémiques à Salmonella Enteritidis dans plusieurs pays lié à de la viande de poulet et des produits à base de viande de poulet (kebab)», était donc vrai ?

«Intoxications alimentaires et cas de salmonellose à Marquise, un kebab ciblé», source La Voix du Nord du 16 décembre 2023.

Au moins une demi-douzaine de personnes assurent avoir subi une intoxication alimentaire après avoir mangé dans un kebab du centre-ville. Deux personnes ont été hospitalisées.

Depuis sa sortie de l’hôpital le 6 décembre, Romain peut à peine marcher un kilomètre, «ensuite j’ai les jambes sciées», pose le Marquisien de 30 ans. En l’espace d’une semaine, à la fin novembre, il a perdu 10 kilos. Selon sa mère Betty, « les soignants m’ont dit que s’il était resté seul chez lui, il ne serait plus là aujourd’hui ». Le ton est grave, à la hauteur de la frayeur vécue. À l’image de Romain, au moins une demi-douzaine de personnes, adultes et adolescents, assurent avoir été victimes d’une intoxication alimentaire après avoir mangé fin novembre à l’Istanbul Kebab, rue Jean-Jaurès à Marquise. «J’allais là-bas deux à trois fois par semaine et je n’avais jamais eu de soucis», reprend Romain.

Depuis sa sortie de l’hôpital le 6 décembre, Romain peut à peine marcher un kilomètre, «ensuite j’ai les jambes sciées», pose le Marquisien de 30 ans. En l’espace d’une semaine, à la fin novembre, il a perdu 10 kilos. Selon sa mère Betty, «les soignants m’ont dit que s’il était resté seul chez lui, il ne serait plus là aujourd’hui». Le ton est grave, à la hauteur de la frayeur vécue. À l’image de Romain, au moins une demi-douzaine de personnes, adultes et adolescents, assurent avoir été victimes d’une intoxication alimentaire après avoir mangé fin novembre à l’Istanbul Kebab, rue Jean-Jaurès à Marquise. «J’allais là-bas deux à trois fois par semaine et je n’avais jamais eu de soucis», reprend Romain.

Au moins deux cas de salmonellose ont été confirmés. «Mon fils a eu jusqu’à 41 degrés de température, rage la maman d’Alexandre, un collégien de 13 ans. Il a mangé un tacos le 23 et le 24 novembre. Dès le lendemain, il a eu horriblement mal au ventre et aux jambes.» Le médecin de garde à Audresselles diagnostique une gastro intestinale avec déshydratation et prescrit des médicaments. «Mais ça ne s’est pas amélioré, poursuit la mère. Il hurlait à la mort». Après examen, des traces de la bactérie Salmonella sont détectées. Deux semaines après les faits, Alexandre peine encore à se nourrir et s’hydrater. Des examens complémentaires sont prévus.

La direction de la protection des populations saisie
Dans cette affaire, où aucune plainte n’a été déposée pour le moment, les récits se recroisent. Le fils de Christèle, lui aussi collégien à Saint-Martin, a «raté l’école pendant une semaine, précise sa mère. Il a dû faire des examens à Lille. Deux autres copains avec qui il a mangé au kebab ont aussi eu des symptômes de type diarrhée et fièvre».

Christèle a logiquement paniqué en voyant l’état physique de son fils se dégrader. «Les premières analyses ont confirmé qu’il n’y avait aucun souci viral mais c’était positif pour la recherche bactériologique.» En l’occurrence la salmonella. Pour elle comme pour les autres victimes, la chaîne du froid n’aurait pas été respectée. Plusieurs évoquent des merguez avariées. Des déclarations ont été faites à l’Agence régionale de santé et la direction départementale de la protection des populations a relevé des manquements à l’hygiène au sein de l’établissement.

Pour la propriétaire du kebab, «ce ne sont que des mensonges»
Ce vendredi matin, dans son kebab géré depuis cinq années, Gullu Atacan, la gérante, est ferme : «Tout ce que disent ces gens n’est que mensonge.» Particulièrement remontée après les dizaines de commentaires sur les réseaux sociaux épinglant son établissement, la commerçante montre son étal de viande : «Tout est propre, on respecte tout.» Son cuisinier parle d’une cabale raciste et de jalousie à l’encontre du kebab. «Ces personnes veulent qu’on arrête de travailler parce que l’on fonctionne bien. Il n’y a jamais eu une personne qui est tombée malade et là autant d’un coup ? S’il y avait eu 15 enfants malades la justice ne nous lâcherait pas. La DDPP (direction départementale de protection des populations, NDLR) est passée mercredi dernier, des relevés ont été faits. Tout a été contrôlé, la viande, les frigos, les congélateurs.» Depuis la publication sur les réseaux sociaux incriminant l’établissement, la gérante assure que quelques clients ont déserté les lieux. Elle évoque aussi une plainte qu’elle aurait déposée à la suite des allégations sur les réseaux sociaux. Une information que ne confirme pas la compagnie de gendarmerie de Calais-Boulogne qui n’a été saisie d’aucune plainte pour ce dossier.

Une mise à demeure du kebab et une procédure pénale
Sollicitée, la préfecture indique qu’une inspection a été menée dans le restaurant Istanbul Kebab par les agents de la direction départementale de la protection des populations. D’après les gérants, l’inspection aurait eu lieu mercredi 6 décembre. «Cette dernière a révélé certains manquements à l’hygiène, explique le service communication de la préfecture. Ces constats ont amené la rédaction d’une mesure administrative de mise en demeure afin que le restaurant réalise les mesures correctives permettant de remédier aux non conformités constatées par les services d’inspection.» Parallèlement à cela, une procédure pénale visant les infractions relevées lors du contrôle a été initiée auprès du parquet de Boulogne-sur-Mer.

Commentaire
Et elle est où l’ARS du Hauts-de-France ?
Peut-on dire qu'il n'y aucunne information à ce sujet en France vis-à-vis de la présence de Salmonella dans la viande de poulet et des produits à base de viande de poulet (kebab) ?
Oui, on peut le dire, contrairement à ce que fait la Food Standards Agency en Angleterre.

On lira aussi cet article pour s’enconvaincre, «Alerte à la salmonelle dans la viande de kebab : 110 cas en France ces six dernières années», source France info du 31 mars 2023.
Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (EDCD) recense 210 cas de contaminations à Salmonella Virchow ST16, dont une partie a conduit à une hospitalisation. La France est le pays le plus concerné.

Pyrénées-Orientales : Fermeture administrative d'un restaurant à Perpignan suite à des manquements et en raison du risque pour la santé des consommateurs

Enfin, cela commence à bouger dans d‘autres département que le 95,93 et 30, bienvenue aux Pyrénées-Orientales !
 De nombreuses non conformités ont été relevées, notamment :
- défaut d’évacuation des eaux usées par les canalisations,
- infestation par les nuisibles (cafards),
- vétusté et manque d'entretien des locaux et des équipements,
- absence de poste de lavage des mains pour assurer l’hygiène des manipulations,
- denrées comportant des dates limites de consommation dépassées.

Du fait de la gravité de ces manquements et en raison du risque pour la santé des consommateurs, le préfet du 66 a pris la décision de fermer l'établissement.
La mesure de fermeture sera levée dès que l’établissement sera aux normes en vigueur.

Commentaires d’internautes
- Enfin, après toutes ces années où il a profité de tous les employés qu’il a eu de l’argent volé du temps passé dans ce restaurant dégueulasse des travaux promis, mais jamais fait sous payer sous prétexte qu’il fallait payer des choses dans le restaurant.
- Absence de poste de lavage des mains et il prend juste une fermeture administrative ?
- C'était un problème bien connu dans ce restaurant visiblement.
- Ça veut imiter le préfet95 mais vous arriverez jamais à leur cheville.
- non mais cette dinguerie ! Le préfet du 66 rentre dans le ring avec le préfet du 95 et le préfet du 93 ! c'est plus un match mais une battle-royale ! Si ça continue, on va passer les fêtes de fin d'année sans choper une touristas à cause de la malbouffe hygiéniques des restos ! merci à eux! 

samedi 16 décembre 2023

Gard : Fermeture administrative d'un snack à Bagnol-sur-Cèze pour manquements graves aux règles d'hygiène

Le préfet du Gard est un nouveau venu, mais il commence bien sa mission. Il reste à communiquer les causes de la fermeture adminstrative ...
Sur la page facebook du préfet du Gard, il y a quelques informations supplémentaires :

- Les agents de la direction départementale de la protection des populations ont procédé au contrôle de l'établissement connu sous l'enseigne «Pizz Burger» situé sis, rue Jacqueline Bret André, à Bagnols-sur-Cèze.

- Les agents en charge du contrôle ont constaté des manquements graves aux règles d'hygiène alimentaire, des mauvaises conditions de stockage, de fabrication et de commercialisation des denrées alimentaires ou encore l'absence de plan de nettoyage.

Ces conditions représentent un danger pour la santé des consommateurs.
- Le préfet du Gard a pris la décision de fermer l'établissement.
- La fermeture sera effective jusqu'à ce que l'exploitant réalise les mesures correctives pour rétablir les conditions d’hygiène prévues par la réglementation.

Commentaires d’internautes
- On peut tomber malade ... rétrospectivement

- Qelle horreur
- Une honte ces snacks