Un
article
de Francetvinfo du 27 février rapporte « Vidéo.
Abattoir de Sobeval : la fuite de courriels qui gêne le ministère »
En
découvrant des images tournées par l’association L214 dans un
abattoir en Dordogne, les services de l'Etat ont assuré que tout
était en règle. Mais l'association de protection animale a mis en
ligne un échange de mails qui semble dire le contraire.
Dans
un communiqué, la préfecture de Dordogne fait une toute autre
lecture de ces images : « au
premier visionnage des vidéos de l’association, il n’y a pas de
mise en évidence de non-conformité à la réglementation. »
Le
jour même, discours identique du Directeur Départemental des
services vétérinaires, Frédéric Piron devant la caméra de France
3 : « je
n’ai pas d’éléments pouvant dire qu’on a des manquements, des
anomalies, des non-conformités au regard de la protection animale
dans cet abattoir. »
Contacté,
le ministère de l’agriculture admet aujourd’hui une
communication incomplète. Officiellement, la semaine dernière :
aucun problème. A présent, le cabinet reconnaît des manquements de
l’abattoir à la réglementation… mais mineurs.
« On
parle de non conformités quand elles sont majeures. Il n’y a
pas de non-conformité majeure visible sur la vidéo, voilà ce que
ça veut dire… C’est sûr, le communiqué de la Préfecture
manquait de précision, » admet-on
dans l’entourage du ministre de l’agriculture.
Et
pour conclure cette com pour le moins curieuse, voici un communiqué
du ministère de l'agriculture du 28 février sur l'Abattoir
Sobeval : point sur les investigations en cours :
Comme annoncé par communiqué de presse le 26 février, la direction générale de l’alimentation (DGAL) a diligenté une inspection de l’établissement Sobeval situé en Dordogne. La brigade nationale d’enquêtes vétérinaires et un référent national abattoir ont réalisé une enquête sur site. Les premiers éléments ont été transmis hier dans la soirée à la DGAL.
Les constats des deux experts nationaux mettent en évidence un manque de maîtrise des conditions d’abattage des animaux par les salariés de l’abattoir avec notamment des défauts de formation et de sensibilisation. Au vu de ces éléments, le Ministre a demandé au Préfet de suspendre l’agrément de cet établissement. La suspension sera levée une fois les actions correctives mises en place.
Par ailleurs, l’enquête administrative diligentée dans les services se poursuit, pour comprendre le processus d’information et de décision, ayant suivi la diffusion de la vidéo. Les éléments seront disponibles sous 10 jours.
Le Ministère souhaite faire toute la transparence sur ce dossier. Il s’agit de garantir le respect des règles de sécurité sanitaire et de protection animale tout en préservant une activité économique cruciale pour nos élevages et les consommateurs.
Enfin
un article de la revue PROCESS
Alimentaire rapportait en juin 2018, « Bien-être
animal : 13 entreprises françaises primées », dont
Sobeval …
,
A
suivre, si la com du ministère suit, c'est pas gagné !
Mise à jour du 5 mars 2020. La préfecture de la Dordogne a autorisé mercredi la reprise « partielle » des activités de l'abattoir de veaux de la Sobeval, à Boulazac, à l'arrêt depuis le 28 février ...
Mise à jour du 5 mars 2020. La préfecture de la Dordogne a autorisé mercredi la reprise « partielle » des activités de l'abattoir de veaux de la Sobeval, à Boulazac, à l'arrêt depuis le 28 février ...
Mise à jour du 11 mars 2020. La France Agricole annonce l'Ouverture d’une enquête préliminaire chez Sobeval.
Le procureur de la République de Périgueux a ordonné une enquête préliminaire pour mauvais traitements à animaux à la suite de la plainte déposée par l’association anti-élevage L214, visant un abattoir de veaux de Boulazac en Dordogne.Mise à jour du 17 mai 2020. On lira cette brève dans Alerte Environnement, Abattoir Sobeval : faux témoignage chez les opposants à sa réouverture.