samedi 12 mars 2022

Avertissement par l'Irlande de la mise sur le marché non autorisée et un étiquetage insuffisant de préparations pour nourrissons à base de protéines de riz hydrolysées bio

Une notification au RASFF de l’UE par l’Irlande le 11 mars a attiré mon attention. La notification avait pour objet la «mise sur le marché non autorisée et un étiquetage insuffisant de préparations pour nourrissons à base de protéines de riz hydrolysées bio disponibles à la vente en ligne en Irlande». Ce produit est d’origine France comme l'indique l'intitulé ci-dessus d ela notification. 

Dans ce contexte, la FSAI avait publié le 10 mars «Un avertissement contre l'utilisation du lait de riz pour nourrissons et jeunes enfants».

L'Autorité irlandaise de sécurité des aliments (FSAI) réitère aujourd'hui son avis selon lequel les nourrissons et les jeunes enfants jusqu'à 4,5 ans ne doivent pas consommer du lait de riz en remplacement du lait de vache, du lait maternel ou des préparations pour nourrissons. La FSAI a précédemment émis des avertissements sur les dangers de ces produits en raison de découvertes indiquant qu'il existe de faibles niveaux d'arsenic inorganique dans le lait de riz. Il a été porté à l'attention de la FSAI qu'une préparation pour nourrissons et de suite à base de riz, Prémibio Prémiriz, est disponible à l'achat en ligne via un site internet co.uk. Ces préparations pour nourrissons ne sont pas légalement autorisées à être vendues sur le marché européen, car elles ne répondent pas aux exigences légales en matière de composition et de nutrition pour les nourrissons. La FSAI est en contact avec les autorités du Royaume-Uni et d'autres États membres pour interrompre la vente de ce produit en Europe à partir de ce site Internet. La FSAI contacte les hôpitaux et les professionnels de santé publique concernés pour les informer de ces ventes en ligne.

Selon le Dr Pamela Byrne, directrice générale de la FSAI, ce produit ne devrait pas être mis sur le marché européen.

«Les préparations pour nourrissons à base de riz et les préparations de suite ne sont pas légalement autorisées à être vendues sur le marché européen, car elles ne répondent pas aux besoins nutritionnels des nourrissons. En outre, la teneur en arsenic inorganique des produits à base de riz destinés aux jeunes enfants suscite des inquiétudes. La FSAI est consciente d'études publiées que de faibles niveaux d'arsenic inorganique ont été détectés dans le lait de riz dans le passé et la recommandation est que les nourrissons et les jeunes enfants jusqu'à 4,5 ans ne soient pas exposés à ces produits. L'arsenic est présent dans l'environnement et, par conséquent, peut être présent dans une gamme d'aliments, y compris le riz, à de faibles niveaux. La toxicité de l'arsenic dépend de la forme sous laquelle il se présente, celle-ci étant organique ou inorganique. La forme inorganique est la forme la plus toxique et la FSAI déclare que l'exposition à celle-ci doit être maintenue aussi faible que raisonnablement possible. Par mesure de précaution, pour réduire l'exposition à l'arsenic inorganique, les parents et les tuteurs ne doivent pas donner ces aliments aux nourrissons et aux jeunes enfants jusqu'à 4,5 ans», a déclaré la Dr Byrne. 

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Les décès dus à la COVID-19 dans le monde pourraient être 3 fois plus élevés que ceux enregistrés

«Les décès dus à la COVID-19 dans le monde pourraient être 3 fois plus élevés que ceux enregistrés», source article de Stephanie Soucheray de CIDRAP News.

Dans The Lancet, des chercheurs disent que les données sur les décès indiquent que le nombre mondial de décès dus à la pandémie de la COVID-19 pourrait être plus de trois fois supérieur aux enregistrements officiel.

Bien que les décomptes officiels des pays varient, on estime que 5,9 millions de décès dus à la COVID-19 ont été enregistrés dans le monde en 2020 et 2021. L'étude du Lancet a comparé ce nombre aux données hebdomadaires ou mensuelles sur les décès de toutes causes au cours de ces 2 années et jusqu'à 11 ans auparavant. 74 pays et 266 États et provinces, à l'aide des sites Internet gouvernementaux, de la base de données mondiale sur la mortalité, de la base de données sur la mortalité humaine et de l'Office statistique européen.

La surmortalité a été calculée comme la mortalité observée moins la mortalité attendue. Les auteurs ont également exclu de leurs calculs les taux de mortalité hebdomadaires pendant les périodes d'anomalies, telles que les vagues de chaleur.

Ils estiment que le nombre de décès de la COVID-19 dans le monde est plus proche de 18,2 millions et que le taux de mortalité excessif causé par le virus est de 120 pour 100 000 habitants dans le monde. Certains pays peuvent avoir plus de 300 décès supplémentaires pour 100 000 habitants.

Les points chauds régionaux diffèrent
L'étude a montré de fortes différences régionales en termes de décès excessifs, les taux les plus élevés étant observés en Amérique latine andine (512 décès pour 100 000 habitants), en Europe de l'Est (345 décès pour 100 000), en Europe centrale (316 décès pour 100 000), en Afrique australe (309 décès). pour 100 000) et Amérique centrale (274 décès pour 100 000). Mais plusieurs territoires en dehors de ces régions, y compris des parties de l'Asie et plusieurs États du sud des États-Unis, avaient également des taux élevés.

Les auteurs ont dit que les décès excédentaires estimés les plus élevés au niveau national se sont produits en Inde (4,1 millions), États-Unis (1,1 million), Russie (1,1 million), Mexique (798 000), Brésil (792 000), Indonésie (736 000) et Pakistan (664 000). Ensemble, ces pays ont représenté près de la moitié des décès dus à la COVID-19 observés au cours des 2 dernières années.

«Nos résultats indiquent que le plein impact de la pandémie a été bien plus important que ce que suggèrent les statistiques officielles», ont dit les auteurs.

Les pays avec le moins de décès en excès étaient l'Islande (48 décès de moins pour 100 000), l'Australie (38 décès de moins pour 100 000) et Singapour (16 décès de moins pour 100 000).

Les vrais chiffres sont essentiels pour prendre des décisions
«Comprendre le véritable nombre de décès de la pandémie est essentiel pour une prise de décision efficace en matière de santé publique. Des études menées dans plusieurs pays, dont la Suède et les Pays-Bas, suggèrent que la COVID-19 était la cause directe de la plupart des décès excessifs, mais nous n'en avons actuellement pas assez des preuves pour la plupart des pays», a dit l'auteur principal de l'étude, Haidong Wang de l'Institute for Health Metrics and Evaluation, dans un communiqué de presse du Lancet.

«Des études supplémentaires aideront à révéler combien de décès ont été causés directement par la COVID-19, et combien sont survenus en conséquence indirecte de la pandémie.»

Les auteurs de l'étude suggèrent également que l'énorme écart entre le nombre officiel de décès et l'estimation fournie par le nombre de décès excédentaires indique la nécessité de renforcer les systèmes d'enregistrement des décès dans le monde.

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France: Un deuxième enfant décéde dans le cadre de l'épidémie liée aux E. coli producteurs de shigatoxines

«Bactérie E. coli : Un deuxième enfant décède depuis février», source 20 minutes.fr du 12 mars 2022. Le blog avait proposé un article 1er mars 2022 ici.

Le communiqué de Santé publique de France du 12 mars est intitulé, Point sur les investigations en cours concernant des cas graves de syndrome hémolytique et urémique (SHU) chez l’enfant. Rappel des recommandations de prévention des risques alimentaires.

Point de situation et investigations en cours
Au 11 mars 2022, 26 cas de SHU ou infection grave, liés à des bactéries E. coli présentant des caractéristiques similaires, ont été identifiés. Ces cas sont survenus dans 9 régions de France métropolitaine : Nouvelle Aquitaine (6 cas), Hauts-de-France (5 cas), Ile-de-France (4 cas), Pays de la Loire (4 cas), Bretagne (3 cas), Bourgogne-Franche-Comté (1 cas), Grand Est (1 cas), Provence-Alpes-Côte-D’azur (1 cas) et Auvergne-Rhône-Alpes (1 cas). Les enfants malades, âgés de 1 à 15 ans avec un âge médian de 8 ans, ont présenté des symptômes entre le 18/01/2022 et le 23/02/2022. Deux enfants sont décédés. Par ailleurs, 22 cas supplémentaires sont en cours d’investigation.

Santé publique France, en lien avec le CNR, la Direction générale de l’Alimentation, la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes, et en coordination avec la Direction générale de la Santé, poursuivent les investigations sur l’ensemble des cas de SHU pédiatriques signalés depuis le 1er janvier 2022 sur le territoire national afin d’identifier une éventuelle source de contamination commune et de mettre en place les mesures appropriées (par exemple retrait-rappels de produits incriminés).

A ce stade, l’investigation épidémiologique n’a pas permis d’incriminer une source de contamination particulière Aussi les autorités sanitaires renouvellent les recommandations générales de prévention des risques alimentaires, notamment chez les enfants de moins de 16 ans.

Recommandations pour prévenir du SHU
Les E. coli responsables du SHU sont présentes dans les intestins de nombreux animaux ruminants (vaches, veaux, chèvres, moutons, daims, etc.) et sont éliminées par les excréments qui peuvent alors contaminer l’environnement (eaux, fumiers, sols) et les aliments. Ces bactéries supportent bien le froid (survie dans un réfrigérateur ou congélateur), mais sont détruites par la cuisson.

La transmission de la bactérie peut être évitée par des gestes simples, en particulier chez les enfants de moins de 16 ans et les personnes âgées :
  • le lavage des mains doit être systématique avant la préparation des repas ;
  • les viandes, et surtout la viande hachée de bœuf, mais aussi les préparations à base de viande hachée, doivent être bien cuites à cœur (et non pas rosées à cœur);
  • le lait cru, les fromages à base de lait cru et les produits laitiers fabriqués à partir de lait cru ne doivent pas être consommés par les enfants de moins de 5 ans ; préférer les fromages à pâte pressée cuite (type Emmental, Comté, gruyère, Beaufort), les fromages fondus à tartiner et les fromages au lait pasteurisé ;
  • les préparations à base de farine (pizza/pâte à cookies/gâteau/à tarte...) ne doivent pas être consommées crues ou peu cuites ;
  • les légumes, la salade, les fruits et les herbes aromatiques, en particulier ceux qui vont être consommés crus doivent être soigneusement lavés avant consommation, après épluchage le cas échéant ;
  • les aliments crus doivent être conservés séparément des aliments cuits ou prêts à être consommés ;
  • les plats cuisinés et les restes alimentaires doivent être rapidement mis au réfrigérateur et suffisamment réchauffés et consommés rapidement ;
  • les ustensiles de cuisine (surtout lorsqu’ils ont été en contact préalablement avec des aliments crus), ainsi que les plans de travail, doivent être soigneusement lavés ;
  • les enfants ne doivent pas boire d’eau non traitée (eau de puits, torrent, etc.) et éviter d’en avaler lors de baignades (lac, étang, etc.) ;
  • enfin, il faut éviter le contact des très jeunes enfants (moins de 5 ans) avec les vaches, veaux, moutons, chèvres, daims, etc., et leur environnement ; en cas de contact avec ces animaux le lavage des mains doit être systématique.

Complément. La liste des recommandations est presque exhaustives, manquent les germes et les graines germées crus. Au niveau de la cuison à coeur de la viande hachée ou steak haché ou encore hamburger, une cuisson à coeur à l’aide d’un thememomètre alimentaire semble être très utile. En effet, selon l’Anses, «Une température à cœur de 70°C pendant 2 minutes doit être atteinte lors de la cuisson des steaks hachés de bœuf.»

Mise à jour du 15 mars 2022Un communiqué du Luxembourg du 14 mars 2022 sur l’«Augmentation en France des cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU) dûs à une infection à E. coli. Recommandations pour prévenir du SHU»
En France, une augmentation des signalements de syndrome hémolytique et urémique (SHU) et d’infection grave à la bactérie Escherichia coli est constatée depuis début février 2022. 

Complément du 15 mars 2022. Tweet de Joe Whitworth «Les autorités françaises ont vraiment besoin de trouver la ou les sources des cas à E. coli. Ce n’est pas bon avec 2 enfants décédés mais cela pourrait empirer.», à propos de son article paru dans Food Safety News,

Complément du 21 mars 2022Douze régions concernées par 58 cas
«Ces 58 cas sont survenus dans 12 régions de France métropolitaine : Hauts-de-France (13 cas), Nouvelle Aquitaine (9 cas), Pays de la Loire (9 cas), Bretagne (6 cas), Ile-de-France (6 cas), Grand Est (5 cas), Auvergne-Rhône-Alpes (3 cas)  Bourgogne Franche-Comté (2 cas), Centre Val-de-Loire (2 cas) Normandie (1 cas), Occitanie (1 cas) et Provence-Alpes-Côte d’Azur (1 cas) ».

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Les contrefaçons continuent de présenter un risque pour la santé publique, selon un rapport

En mai 2020, le blog proposait un article, La fraude alimentaire va augmenter de façon ‘inévitable’ en raison du COVID-19 et cela se poursuit ...

«Les contrefaçons continuent de présenter un risque pour la santé publique, selon un rapport», source article de Joe Whitworth paru le11 mars 2022 dans Food safety News.

La distribution de produits contrefaits, y compris des aliments et des boissons, reste un problème et a été stimulée par la pandémie de la COVID-19, selon deux agences européennes.

Europol et l'Office de l'Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO) ont dit que la pandémie a offert des opportunités aux criminels qui ont ajusté leurs modèles commerciaux pour répondre à cette nouvelle demande. Ils ont ajouté que ces faux produits alimentaires peuvent présenter un risque pour le public.

Le rapport Intellectual Property Crime Threat Assessment (Evaluation des menaces liées à la criminalité liée à la propriété intellectuelle) indique que les atteintes aux droits de propriété intellectuelle (DPI) entraînent des pertes financières et des atteintes à la réputation des producteurs légaux, ainsi qu'une perte de recettes fiscales. Un tel crime survient lorsque quelqu'un fabrique, vend ou distribue des marchandises avec des brevets, des marques ou des indications géographiques d'origine contrefaits à des fins commerciales.

Selon les données de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et de l'EUIPO, les importations d'articles contrefaits et piratés ont atteint 119 milliards d'euros en 2019. Cela représentait 5,8% de toutes les marchandises entrant dans l'Union européenne. Selon le rapport, un nombre croissant de médicaments, d'aliments, de pesticides et de cosmétiques contrefaits pourraient constituer une menace sérieuse pour la santé humaine.

Bien que la majorité des contrefaçons en Europe soient produites en dehors de la région, principalement en Chine et dans d'autres parties de l'Asie, les experts ont déclaré que la fabrication au sein de l'UE était une tendance à la hausse.

Focus sur les aliments et les boissons
Le rapport a révélé que la production d'aliments et de boissons illicites est devenue plus professionnelle et sophistiquée, certains contrefacteurs couvrant l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement et de distribution. Les non-conformités des indications géographiques protégées continuent également d'être largement signalées.

En 2020, les denrées alimentaires telles que les biscuits, les pâtes, les chips et les confiseries constituaient la deuxième catégorie de produits la plus fréquemment confisquée aux frontières extérieures de l'UE.

La Chine et la Turquie figuraient parmi les principaux pays d'origine non membres de l'UE pour les aliments et les boissons contrefaits bloqués à la frontière extérieure de l'UE en 2019 et 2020. Les autres pays d'origine communs non membres de l'UE étaient l'Albanie et l'Ukraine en 2019, et la Jordanie, la Moldavie et Panamá en 2020.

Les criminels contrefont ou manipulent des aliments ou trompent les consommateurs en modifiant les étiquettes, les procédés de fabrication, les origines géographiques ou en remplaçant les produits. Selon le rapport, les aliments et les boissons contrefaits sont souvent produits dans des environnements où l'hygiène est inadéquate, en utilisant des ingrédients de qualité inférieure ou dangereux.

Les atteintes aux DPI sur les indications géographiques visent une gamme de produits, tels que l'huile, les condiments, le chocolat, les épices, l'alcool, les produits à base de viande, le fromage et les produits laitiers, les légumes et les fruits.

L'alcool contrefait peut être frelaté avec des colorants artificiels pour lui donner un aspect authentique. Le remplissage de bouteilles vides est une autre constatation courante. Les matériaux d'emballage pour les jus ont été l'une des contrefaçons les plus saisies aux frontières extérieures de l'UE en 2020.

Utilisation d’outils numériques
La directrice exécutive d'Europol, Catherine De Bolle, a déclaré: «Les saisies des forces de l'ordre indiquent que la production de ces biens se déroule de plus en plus au sein de l'UE, tandis que la pandémie de la COVID-19 a encore renforcé la dépendance des criminels au domaine numérique pour s'approvisionner et distribuer leurs marchandises illégales.

L'évaluation des menaces montre que la distribution de produits contrefaits repose sur des plateformes numériques, une tendance renforcée par la pandémie et l'utilisation généralisée en ligne. Ces biens sont proposés sur des places de marché en ligne, via la diffusion en direct, des vidéos et de la publicité sur les plateformes des réseaux sociaux et les services de messagerie instantanée.

Le commerce de pesticides illicites reste une activité à faible risque et très lucrative, avec une forte demande et de faibles sanctions pour les contrevenants. Les experts ont déclaré que les résidus pourraient être transportés dans les aliments récoltés et poser de graves risques pour la santé des consommateurs.

Christian Archambeau, directeur exécutif de l'EUIPO, a déclaré: «Ce rapport d'évaluation des menaces jette un nouvel éclairage sur la portée, l'ampleur et les tendances de la contrefaçon et du piratage dans l'UE, ainsi que sur les dommages qu'ils peuvent causer à la santé des consommateurs et aux entreprises légitimes, en particulier pendant ces périodes. les temps difficiles de la pandémie de la COVID-19.»

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jeudi 10 mars 2022

Irlande: Priorités de recherche sur la sécurité des aliments 2022, selon la FSAI

«Priorités de recherche sur la sécurité des aliments 2022», source Food Safety Authorithy of Ireland (FSAI) du 10 mars 2022.

La recherche sur la sécurité des aliments est non seulement importante pour mettre en évidence les risques et déterminer les mesures de contrôle potentielles, mais elle est également essentielle pour combler les lacunes dans les connaissances sur la sécurité des aliments nécessaires pour soutenir la réglementation et identifier les problèmes émergents et les menaces pour le système alimentaire en Irlande.

La FSAI n'est pas un organisme de financement de la recherche et donc, pour faire connaître ses besoins de recherche en sciences réglementaires, la FSAI communique les domaines de recherche prioritaires aux organismes étatiques qui financent la recherche ainsi qu'aux scientifiques des instituts de recherche. Ces domaines peuvent être intégrés dans des appels à la recherche par des organismes de financement ou faire l'objet de propositions de financement dirigées par des chercheurs soumises à des organismes de financement de la recherche. Celles-ci comprennent la recherche sous les thèmes de l'évaluation de l'exposition, les risques et menaces émergents, science et technologie alimentaires; sécurité biologique, les allergènes alimentaires et la sécurité chimique.

La FSAI a publié son rapport sur les besoins de recherche 2022 (28 pages) qui contient des domaines de recherche prioritaires qui feraient progresser les travaux d'évaluation et de gestion des risques de la FSAI et soutiendraient la protection de la santé publique. Ils sont répertoriés sous des rubriques thématiques générales et incluent des suggestions pour des recherches majeures, ainsi que des études de bureau plus petites. Le rapport énumère également les projets de recherche dont la FSAI a connaissance et qui ont déjà été financés dans des domaines d'intérêt. Les organismes de financement de la recherche et/ou les chercheurs peuvent citer ce rapport comme pièce justificative pour leurs appels ou propositions.

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France: Les pratiques agricoles en question

Mise à jour du 12 mars 2022. On lira Le bruit et l’odeur des vaches: un éleveur condamné en appel

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Rapport d'activité 2021 de la DGAL. La DGAL se dit dans l'action, mais avec toujours pas beaucoup de moyens humains

Faute de moyens humains suffisants, et donc de contrôles en sécurité des aliments, comme l’Anses, la DGAL se veut ‘en action’, pourquoi pas, voici donc «DGAL : le rapport d'activité 2021».
On nous dit et on ne demande qu’à y croire,

La DGAL veille à la sécurité et à la qualité des aliments à tous les niveaux de la chaîne alimentaire, ainsi qu’à la santé et à la protection des animaux et des végétaux, en concertation avec les différents acteurs concernés : agences d’évaluation du risque, professionnels du monde agricole et agro-alimentaire, consommateurs, vétérinaires, associations, … Elle agit en élaborant la réglementation relative à ses missions et ses services en département et région en contrôlent le respect. Elle agit également de manière incitative en impulsant et pilotant plusieurs politiques publiques mises en œuvre en réseau. 

«Une fois de plus, notre collectif a su répondre en 2021 aux attentes fortes qui étaient placées en lui, au service de la sécurité sanitaire de tous, d’une alimentation durable et de qualité et de la transition agro-écologique de notre agriculture.», selon le directeur de la DGAL.

Comme je ne sais pas ce que sont «une alimentation durable et de qualité et de la transition agro-écologique de notre agriculture», je m’intéresserais donc qu’à la «sécurité sanitaire de tous». Ainsi, en quoi le plan de relance du gouvernement a-t-il favoriser la sécurité des aliments, idem pour la présidence française de l’UE ...

En revanche, si vous chezchez le terme 'oxyde d'éthlène', c'est inconnu au bataillon DGAL, prière de s'adresser à la DGCCRF ! Idem pour le terme 'transparence', vocabulaire inconnu à la DGAL Le terme 'consommateur' quant à lui n'est cité que deux fois, étonnant, non ?

Rien de tel que «show me the data» pour estimer les contrôles et inspections en sécurité des aliments en France, et là, curieusement les données nevont pas dans le bon sesns sont à la baisse jugez plutôt …

Alertes gérées la mission d'urgences sanitaires
Les fidèles lecteurs du blog savent que c'est l'explosion au niveau des rappels depuis 2020, oxyde d'éthylène oblige, mais aussi avec les rappels liés aux pathogènes, Listeria, Salmonella, STEC et norovirus.
2 360 signalements reçus par la mission des urgences sanitaires en 2021 (les données 2020 ne sont pas détaillés dans le rapport de l’activité de la DGAL) dans les proportions ci-dessous:
Contrôles en sécurité sanitaire des aliments
Voici un récapitulatif instructif entre ce qui a été et ce qui est aujourd'hui. Il s'agit du nombre d’inspections en sécurité des aliments en France, vu par le prisme des rapports de la DGAL, de 2012 à 2021,
- 2012 : 86 239
- 2013 : 82 729
- 2014 : 78 000
- 2015 : 76 000
- 2016 : 55 000
- 2017 : 54 000
- 2018 : 57 500
- 2019 : 58 200
- 2020 : 41 600
- 2021 : 48 775

Les contrôles en sécurité sanitaire des aliments pour 2021 (ci-dessous) sont un peu plus élevé que ceux de 2020.
Dans le volet effectif, «Inspections, contrôles, alertes : La DGAL en chiffres», on apprend,
2019: Le plafond d’emplois pour le programme 206 s’élevait à 4 695 «équivalents temps plein» (ETP).
2020: près de 5 006 équivalents temps plein (ETP) auxquels s’ajoutent 14 000 vétérinaires sanitaires habilités par l’État, 30 laboratoires nationaux de référence et environ 150 laboratoires d’analyses spécialisés, en majorité départementaux.
2021: environ 4 800 équivalents temps plein (ETP) auxquels s’ajoutent 14 000 vétérinaires sanitaires habilités par l’État, 30 laboratoires nationaux de référence et environ 150 laboratoires d’analyses spécialisés, en majorité départementaux.

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La Hongrie collecte des informations sur l'achat et la consommation de légumes surgelés

«La Hongrie collecte des informations sur l'achat et la consommation de légumes surgelés», source Food Safety News, adapté par mes soins -aa.

L'Office national de la sécurité de la chaîne alimentaire (Nébih) lance une nouvelle étude pour connaître les habitudes d'achat, d'utilisation et de consommation de la population hongroise en matière de légumes surgelés. Le questionnaire en ligne, qui peut être rempli d'ici le 31 mars, couvrira, entre autres, les préférences des consommateurs pour les légumes surgelés, les aliments pour lesquels ils achètent ou s'ils suivent les instructions d'utilisation sur l'étiquette. L’étude fournira à l'autorité une image complète des risques réels au niveau du consommateur pour cette catégorie de produits. Il y a aussi des questions sur Listeria monocytogenes, Salmonella et E. coli.

Épidémie passée
De 2015 à 2018, une épidémie à Listeria monocytogenes causée par la contamination de maïs surgelé produit en Hongrie par Greenyard a touché cinq pays en Europe ainsi que l'Australie avec 54 patients confirmés et 10 décès.

Selon NébihIl est triste de constater que, malgré la contamination, les maladies auraient pu être évitées si les consommateurs avaient été conscients des risques pour la sécurité des aliments et des moyens de les éviter.

Afin d'identifier et de réduire la source de danger, Nébih souhaite évaluer les habitudes de consommation domestiques.

Le questionnaire en ligne disponible sur ce lien cherche, entre autres, la réponse à ce que les consommateurs hongrois pensent des produits surgelés, ce qu'ils préfèrent, s'ils ont des habitudes de préparation générales et spéciales, et s'ils lisent et suivent les instructions sur l'étiquetage. L'enquête examine également si les consommateurs sont conscients des risques en matière de sécurité des aliments lors de l'achat, du transport, du stockage à domicile et de la préparation et de leurs connaissances sur les températures des réfrigérateurs et des congélateurs ainsi que sur la décongélation et la recongélation.

Sur la base des résultats, Nébih élaborera un guide pour les consommateurs mettant en évidence les découvertes les plus importantes. L'agence donnera également des conseils sur la façon de minimiser les risques de sécurité des aliments associés aux légumes surgelés dans les foyers domestiques.

Les inspections révèlent des problèmes d'hygiène et des aliments périmés
Pendant ce temps, les inspecteurs de Nébih ont suspendu les opérations dans une usine de confiserie à la mi-février en raison de problèmes d'hygiène.

Les responsables ont découvert que le site était sale avec du matériel et des outils sales et des rongeurs vivants dans l'usine de Budapest.

Une inspection sur place a révélé que des aliments étaient stockés au sol, ce qui les exposait à un risque de contamination. Des œufs et des œufs cassés ont été découverts et les installations de lavage des mains dans la zone de production étaient défectueuses.

Les inspecteurs ont également trouvé des lacunes dans les registres de production et de traçabilité de l'entreprise pour les articles produits. L'autorité a arrêté l'envoi de 519 kg de produits sur le marché et a ordonné un rappel des aliments fabriqués par l'entreprise.

L'entreprise, Házi Mézes Kft, pourra reprendre ses activités une fois les non-conformités corrigées, après une inspection positive sur place par l'autorité.

Enfin, fin 2021, les inspecteurs de Nébih ont retrouvé plus de 400 denrées alimentaires, dont certaines périmées il y a cinq à six ans, lors d'une inspection de plusieurs entrepôts de la ville de Pest.

L'autorité a arrêté l'envoi d'articles sur le marché et a ordonné le retrait de plus de 40 tonnes de denrées alimentaires périmées. Ils ont nommé la société concernée Everest Top Trading et ont déclaré qu'une amende était en attente.

Lors de multiples inspections de plusieurs locaux de stockage alimentaire en décembre, les autorités ont trouvé du cacao périmé de 2015, des bonbons avec une date de 2016, de la levure chimique de 2017 ainsi que des aliments d'origine animale périmés depuis plusieurs mois.

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Prévalence de Campylobacter spp., de Listeria monocytogenes et de Escherichia coli producteurs de shigatoxines dans les élevages bovins laitiers norvégiens

Stabulation netravée (à gauch)e versus stabulation libre (à droite).
Un article paru dans Journal of Applied Microbiology en accès libre a pour titre «The prevalence of Campylobacter spp., Listeria monocytogenes and Shiga toxin-producing Escherichia coli in Norwegian dairy cattle farms; a comparison between free stall and tie stall housing systems» (La prévalence de Campylobacter spp., de Listeria monocytogenes et de Escherichia coli producteurs de shigatoxines dans les élevages bovins laitiers norvégiens; une comparaison entre les systèmes de logement en stabulation libre et en stabulation entravée).

Objectifs
Cette étude a exploré comment les systèmes d'exploitation des fermes laitières avec stabulation libre ou entravée et le score hygiène des vaches influencent l'apparition de bactéries zoonotiques dans le lait cru.

Méthodes et résultats
Des échantillons de lait de tank à lait, de filtres à lait, de matières fécales, d'aliments, de trayons et du lait de trayons ont été prélevés dans onze exploitations agricoles avec stabulation libre et sept exploitations agricoles avec stabulation entravée tous les deux mois sur une période de 11 mois et analysés pour la présence de STEC par culture combinée à la PCR et pour Campylobacter spp. et L. monocytogenes par culture seulement. Campylobacter spp., L. monocytogenes et STEC présents dans les pélèvements provenant de l'environnement de la ferme et ont également été détectés dans respectivement 4%, 13% et 7% des filtres à lait,, et dans 3%, 0% et 1% des prélèvements de lait dans les tanks à lait. Quatre isolats de STEC portaient le gène eae, qui est lié à la capacité de provoquer une maladie humaine grave. L. monocytogenes a été détecté plus fréquemment dans les troupeaux en stabulation libre que dans les troupeaux en stabulation entravée dans les fécès (p=0,02) et les aliments pour animaux (p=0,03), et Campylobacter spp. a été détecté plus fréquemment dans les troupeaux en stabulation libre dans les fèces (p<0,01) et les prélèvements de trayons (p=0,03). Une association entre le score hygiène des vaches et la détection de Campylobacter spp. dans le lait des trayons a été observée (p = 0,03).

Conclusion
Étant donné que certains échantillons prélevés dans des systèmes de stabulation libre ont révélé une teneur significativement plus élevée (p<0,05) en L. monocytogenes et Campylobacter spp. que des échantillons prélevés dans des troupeaux en stabulation entravée, la présente étude suggère que le type de système de logement peut influencer la sécurité sanitaire du lait cru. 

Importance et impact de l'étude
Cette étude met en évidence que des bactéries zoonotiques peuvent être présentes dans le lait cru indépendamment des conditions d'hygiène à la ferme et du système de logement utilisé. Dans l'ensemble, cette étude apporte des connaissances importantes pour évaluer le risque lié à la consommation de lait non pasteurisé.

En conclusion, la présente étude révèle une large distribution de L. monocytogenes, Campylobacter spp. et STEC dans des échantillons environnementaux prélevés dans des exploitations laitières norvégiennes, indépendamment du système de logement. La présence de bactéries à faibles doses infectieuses, telles que Campylobacter spp. et STEC, dans les systèmes de traite combinés à une population humaine de plus en plus âgée et à un plus grand nombre de personnes souffrant de facteurs de risque sous-jacents de maladies graves, renforcent l'importance de réglementations strictes concernant les ventes commerciales de lait cru (lait non pasteurisé). L'évolution des technologies agricoles continuera très probablement à présenter de nouveaux défis en matière de sécurité des aliments à l'avenir et la nécessité d'une adaptation continue des mesures d'hygiène et des stratégies de contrôle des pathogènes doit être soulignée. 

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Pour une triste question d’argent, 500 euros, la revue PROCESS Alimentaire prive les lecteurs de 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles, étant donné le nombre important de lecteurs. Le départ du blog de la revue a été uniquement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog.

mercredi 9 mars 2022

Il était une fois un stylo, un autocontrôle et un rappel

Dans «Sécurité sanitaire: qu'est-ce qu'un autocontrôle?», le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation le définit ainsi,

Les entreprises agroalimentaires ont l'obligation de mettre en place un plan de maîtrise des risques sanitaires. Pour vérifier la bonne maîtrise de ces risques tout au long du processus de fabrication, elles doivent notamment effectuer des autocontrôles sur le matériel, les matières premières et les produits finis. Dès qu'elles ont connaissance de résultats défavorables sur ces produits finis, elles doivent en informer les pouvoirs publics et procéder au retrait-rappel de ces denrées. 

Voici qu’on apprend par RappelConso, le 9 mars, le rappel de 16 lots de nuggets de poulet réfrigérés des Hauts de France de marque Secrets Volailles.
La cause du rappel est proposée ci-dessous:

Motif du rappel:
Présence de débris de stylo
Risques encourus par le consommateur:
Inertes (verre, métal, plastique, papier, textile…)
Description complémentaire du risque:
En raison du risque de blessures suite à l'ingestion de ce produit, par précaution il est recommandé aux personnes qui détiendraient des produits de ne pas le consommer
Conduite à tenir par le consommateur:
Ne plus consommer
Rapporter le produit au point de vente
Contacter le service consommateur
Modalités de compensation:
Remboursement
Date de fin de la procédure de rappel:
mardi 15 mars 2022

Un second rappel au programme du jour avec des pizzas surgelées de La Réunion dont on nous dit qu’il s’agit de présence de fragments métalliques. Le risque encouru par le consommateur est un risque de coupure buccale, risque de perforation du système digestif. Il y a des jours où les corps étarngers se font menaçants ...

Complément. Une affichette de rappel chez Auchan indique la présence de morceaux de plastique bleu.

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