lundi 4 juillet 2022

France : Peut-on encore manger des tartelettes sans attraper la salmonellose ?

On sait depuis la crise des pizzas Buitoni de chez Nestlé que la farine pas assez cuite peut contenir des micro-organismes pathogènes.

Le blog nous avait narré les aventures des fonds de tartelettes contaminés par des salmonelles dans Banal rappel de tartelettes aux fruits en raison de la présence de salmonelles dans les fonds de tartelettes. Quid de la farine ?

Le 17 juin, de nouveau, le blog vous avait rapporté Un feuilleton pendant huit jours de 20 rappels pour un banal fond de tartelette pas assez cuit. Salmonella inside !

Le blog est en mesure de vous informer qu’il y a eu depuis le 8 juin 2022, 26 avis de rappel, selon RappelConso.

Le dernier avis de rappel de tartelette ganache chocolat blanc / coulis de framboise date du 4 juillet 2022 !!!

- Motif du rappel : salmonelles
- Risques encourus : Salmonella spp (agent responsable de la salmonellose).
- Conduite à tenir : Ne plus consommer, Ne plus utiliser le produit, Rapporter le produit au point de vente.
Cela étant, si on lit l’information parue sur le site de TF1,
Intermarché rappelle des tartelettes aux fraises et aux framboises de la marque Hafner.
Nouvelle alerte à la salmonellose. Des tartelettes aux fraises et aux framboises, distribuées par Intermarché, font l’objet d’un rappel selon le site du gouvernement RappelConso. Ces pâtisseries ont été vendues sous la marque Hafner, et sont de format rectangulaire. Le numéro du lot concerné par ce rappel est le 250322. Son code-barre est le 3068220269000.

«Les personnes qui auraient consommé ces produits présenteraient des troubles gastro-intestinaux souvent accompagnés de fièvre», indique encore RappelConso. Les tartelettes concernées ont été commercialisées entre le 3 juin et le 8 juin 2022 – la date limite de consommation est le 31 mars 2023.

Un risque de contamination à la salmonellose, deuxième cause de maladies d’origine alimentaire en Europe, est la raison pour laquelle cette mesure a été prise. "Les personnes qui auraient consommé ces produits présenteraient des troubles gastro-intestinaux souvent accompagnés de fièvre", indique la fiche de rappel.

La marque Hafner qui, curieusement était présente dans les communiqués de rappels précédents, a subrepticement disparu du dernier avis de rappel par RappelConso. Compte tenu de la date limite assez longue de ces produits, les fonds de tartelette, va-t’on assister aux succès de l’été avec Salmonella inside !

  • La sécurité des aliments ne va pas bien en France, en voici un nouveau élément ou bien je me trompe ?
  • Question subsidiaire, combien de temps faut-il pour faire cesser ces ventes et donc ces rappels ?
A suivre ...

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a censuré le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

Plastiques et micro-organismes.

Deux articles parus dans ASM News traitent des plastiques et des micro-organismes.

1. «Le prétraitement chimique déconstructif accélère la décomposition microbienne des plastiques», source ASM News.

Selon des chercheurs de la Michigan Technological University, un prétraitement chimiques qui déconstruit certains types de plastiques peut aider les communautés microbiennes naturelles à décomposer plus rapidement les déchets plastiques. L’étude a été présentée à ASM Microbe, la réunion annuelle de l'American Society for Microbiology, le 12 juin 2022 à Washington D.C.

Les composés dérivés de la déconstruction chimique du polyéthylène téréphtalate (PET) ou des plastiques polycarbonate ou de la pyrolyse du plastique polyéthylène haute densité (HDPE) peuvent soutenir avec succès la croissance. Les génomes des communautés microbiennes dérivées de plusieurs sols montrent que ces organismes sont capables de dégrader des composés carbonés complexes, tels que ceux que l'on trouve dans l'essence, le pétrole et les plastiques. La décomposition du plastique avec un prétraitement chimique rend le carbone, l'oxygène et l'hydrogène de la structure moléculaire du plastique plus accessibles aux bactéries pour les utiliser comme nutriments.

«Les bactéries se développent rapidement avec ce régime de plastiques déconstruits et fabriquent plus de cellules bactériennes, décomposant efficacement le plastique. Nous pouvons utiliser ces communautés bactériennes nourries de plastique pour créer du lubrifiant et même de la poudre de protéines, transformant véritablement les déchets en trésor tout en résolvant le problème des déchets plastiques», a dit le Dr Stephen Techtmann, professeur de sciences biologiques à Michigan Tech.

Selon le Programme environnemental des Nations-Unies, sur les 6,3 milliards de tonnes de plastique fabriquées chaque année, 79% s'accumulent dans les décharges. D'ici 2050, les déchets plastiques auront triplé, mettant des dizaines ou des milliers d'années à se dégrader. Les chercheurs ont démontré que des méthodes de dégradation chimiques et biologiques combinées peuvent être utilisées pour dégrader efficacement plusieurs types de plastique sur une période relativement courte et peuvent constituer une future voie pour gérer les déchets plastiques qui s'accumulent rapidement.

«Ces résultats ont soutenu notre hypothèse selon laquelle l'environnement naturel est un réservoir inexploité de micro-organismes capables de dégrader les éléments constitutifs du plastique, et que les communautés microbiennes mixtes peuvent simultanément dégrader les intrants de déchets plastiques mixtes», a dit Lindsay Putman, postdoc au département de sciences biologiques. à Michigan Tech, qui a conçu et dirigé l'étude.

2. «La pollution plastique dans l'océan peut héberger de nouveaux antibiotiques, selon une étude», source ASM News.

La pollution plastique dans l'océan pourrait servir de source de nouveaux antibiotiques, selon une nouvelle étude menée par des étudiants en collaboration avec la Scripps Institution of Oceanography. L’étude a été présentée à la conférence de l'American Society for Microbiology à Washington, D.C. du 9 au 13 juin 2022.

Les scientifiques estiment qu'entre 5 et 13 millions de tonnes métriques de pollution plastique pénètrent dans les océans chaque année, allant des gros débris flottants aux microplastiques sur lesquels les microbes peuvent former des écosystèmes entiers. Les débris plastiques sont riches en biomasse et pourraient donc être un bon candidat pour la production d'antibiotiques, qui a tendance à se produire dans des environnements naturels hautement compétitifs.

Pour explorer le potentiel de la plastisphère en tant que source de nouveaux antibiotiques, les chercheurs ont modifié l'approche scientifique citoyenne Tiny Earth (développée par le Dr Jo Handelsman) aux conditions marines. Les chercheurs ont incubé du plastique polyéthylène haute et basse densité (le type couramment observé dans les sachets dans les magasins) dans l'eau près de Scripps Pier à La Jolla, Californie, pendant 90 jours.

Les chercheurs ont isolé 5 bactéries productrices d'antibiotiques à partir de plastique océanique, y compris des souches de Bacillus, Phaeobacter et Vibrio. Ils ont testé les isolats bactériens contre une variété de cibles Gram positif et négatif, trouvant que les isolats sont efficaces contre les bactéries couramment utilisées ainsi que contre deux souches résistantes aux antibiotiques.

«Compte tenu de la crise actuelle des antibiotiques et de la montée des superbactéries, il est essentiel de rechercher des sources alternatives de nouveaux antibiotiques», a dit l'auteur principal de l'étude, Andrea Price, de la National University. «Nous espérons étendre ce projet et caractériser davantage les microbes et les antibiotiques qu'ils produisent.»

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Un rappel de chips pas banal en Autralie

Merci à Joe Whitworth de m’avoir signalé l’information. 
En Australie, des chips sont rappelées pour cause de présence d’allergènes non mentionnés sur l'étiquetage.Bana rappel me direz-vous, mais les tranches de concombre sur le sachet de chips sont là uniquement pour dire que ces chips ont un arôme concombre ! 
Cette entreprise prend vraiment les consommateurs pour des c...
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Nouvelle épidémie aux Etats-Unis à Listeria liée à de la crème glacée

«L'investigation sur l'éclosion à Listeria a conduit à de la crème glacée de Big Olaf Creamery à Sarasota, Floride», source Oubreak News Today du 3 juillet 2022.

Dans le cadre du suivi d'une épidémie dans plusieurs États à Listeria chez des personnes qui vivent ou ont voyagé en Floride, une investigation menée par le Florida Department of Health, le CDC, des responsables de la santé publique et de la réglementation dans plusieurs autres États, et la Food and Drug Administration des États-Unis ( FDA) ont lié l'épidémie à de la crème glacée.

À la suite de cette investigation, Big Olaf Creamery à Sarasota, Floride, contacte volontairement les points de vente au détail pour recommander de ne pas vendre leurs crèmes glacées. Les consommateurs qui ont acheté de la crème glacée de marque Big Olaf Creamery à la maison doivent jeter tout produit restant. La crème glacée de la marque Big Olaf Creamery n'a été vendue qu'en Floride.

Les responsables de la santé publique continuent d'interroger des personnes sur les aliments qu'ils ont consommés au cours du mois précédant leur maladie. Sur les 17 personnes interrogées, 14 (82%) ont déclaré avoir mangé de la crème glacée. Parmi les 13 personnes qui se sont souvenues de détails sur le type de crème glacée qu'elles ont mangée, six ont déclaré avoir mangé de la crème glacée de marque Big Olaf Creamery ou avoir mangé de la crème glacée dans des endroits qui auraient pu être fournis par Big Olaf Creamery.

23 personnes infectées par la souche épidémique ont été rapportées dans 10 États.
22 personnes ont été hospitalisées et un décès a été signalé dans l'Illinois.
Cinq personnes sont tombées malades pendant leur grossesse et un cas de maladie a entraîné une perte fœtale.

Rosie Peachey, une représentante de Big Olaf Creamery a répondu par e-mail aux questions posées:
Pour l'instant, ce ne sont que des spéculations car il s'agit d'une investigation en cours, notre marque n'a pas été confirmée comme étant liée à ces cas, je ne sais pas pourquoi seul Big Olaf est mentionné et ciblé. Le rapport initial que nous avons reçu du ministère de la Santé de Floride le vendredi 1er juillet indiquait qu'il y avait 23 cas signalés, le premier signalé datant de janvier 2022. 6 des 23 patients ont mentionné avoir consommé de la glace Big Olaf, mais rien n'a été éprouvé. Nous avons coopéré avec le Florida Department of Health, le FDACS (Florida Department of Agriculture & Consumer Services) et la FDA dès que nous avons été informés de la situation. Nous avons été transparents et avons répondu à toutes leurs questions et leur avons fourni toutes les informations qui nous étaient demandées, car la santé et le bien-être du public sont notre première priorité.

Le CDC recommande aux entreprises de nettoyer et de désinfecter toutes les zones et tous les équipements susceptibles d'avoir touché les produits de crème glacée Big Olaf, y compris les cuillères à glace et autres ustensiles de service.

Le nombre réel de personnes malades lors d'une épidémie est probablement plus élevé que le nombre signalé, et l'épidémie peut ne pas se limiter aux États avec des cas de maladie connus, selon le CDC. De plus, les cas récents de maladie peuvent ne pas encore ête signalées, car il faut généralement 3 à 4 semaines pour déterminer si une personne malade fait partie d'une épidémie.

L'avocat en sécurité des aliments de Seattle, Bill Marler, a représenté ces dernières années des victimes infectées par Listeria monocytogenes trouvés dans de la crème glacée Blue Bell. Il a déclaré qu'il était regrettable de voir l'ampleur de l'épidémie actuelle à la suite de l'épidémie de Blue Bell.

L'ancien président de Blue Bell, Paul Krouse, devrait être jugé à partir du 1er août. Le dossier sanitaire de Blue Bell est devenu un problème avant le procès qui pourrait déborder sur n'importe quel dossier pré-épidémie.

Le CDC n'a pas précisé où la crème glacée Big Olaf impliquée dans l'épidémie actuelle a été fabriquée.

Un autre article de Bill Marler traite d’«Un regard présent et passé sur les agents pathogènes et la crème glacée».

Commentaire
La communication de Big Olaf Creamery est complètement à côté de la plaque. Ils vont vite s’en rendre compte lors de l’action judiciaire.

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samedi 2 juillet 2022

Une curiosité aux Etats-Unis, un rappel d'oignons pour cause de présence de Listeria monocytogenes

Dans la fiche de description de danger biologique transmissible par les aliments : Listeria monocytogenes, l’Anses n’en parle pas, et une rapide recherche sur Internet n’apporte pas plus de réponse, et pourtant … des oigons rappelés pour cause de présence de Listeria monocytogenes aux Etats-Unis, qui l’eût cru ?

«Rappel d'oignons en raison du risque Listeria», source article de Jenny Schell du  1er juillet 2022 paru dans Food Poison Journal.

A&M Farms de Lyons, Géorgie, rappelle volontairement certains oignons Vidalia entiers conditionnés sur une ligne d'emballage entre le 20 juin et le 23 juin 2022, car ils peuvent être contaminés par Listeria monocytogenes, un organisme qui peut provoquer des infections graves et parfois mortelles. chez les jeunes enfants, les personnes fragiles ou âgées et les autres personnes dont le système immunitaire est affaibli. Bien que les personnes en bonne santé ne souffrent que de symptômes à court terme tels qu'une forte fièvre, des maux de tête sévères, des raideurs, des nausées, des douleurs abdominales et de la diarrhée, l'infection à Listeria peut provoquer des fausses couches et des mortinaissances chez les femmes enceintes.

Le communiqué de la FDA du 30 juin 2022 a pour titre, «A&M Farms lance un rappel d'oignons Vidalia entiers spécifiques de la marque Little Bear vendus au détail en raison d'un risque possible pour la santé».

Les consommateurs peuvent identifier les oignons Vidalia rappelés par le lieu d'achat, code PLU 4159 et la marque Little Bear sur l'autocollant PLU (code d’identification), comme indiqué dans le arial;"> à la fin de l’avis de rappel de la FDA. Les oignons Vidalia rappelés sont vendus en vrac dans la partie produits frais des magasins de détail. Les oignons Little Bear rappelés étaient disponibles à la vente aux consommateurs les 23 et 24 juin dans les magasins Wegmans de la région de Rochester, Massachusetts, et dans les magasins Erie West et Erie Peach Street Wegmans en Pennsylvanie. Les oignons étaient également disponibles à la vente du 22 au 24 juin 2022 dans les magasins Publix de Floride et de Géorgie dans les comtés de Barrow, Clarke, DeKalb, Forsyth, Fulton, Gwinnett, Hall, Jackson, Oconee et Walton. Aucun autre oignon n'est inclus dans cet avis de rappel.

À ce jour, aucune maladie ou événement indésirable n'a été signalé. La société a expédié le produit rappelé directement aux centres de distribution des distributeurs en Floride, Caroline du Nord et Pennsylvanie. Les centres de distribution ont ensuite distribué le produit rappelé à des magasins de détail en Floride, Géorgie, à New York, au Massachusetts et en Pennsylvanie.

Le rappel intervient après que des analyses internes de l'entreprise ont détecté Listeria sur une seule ligne de conditionnement. Bien que l'entreprise nettoie et désinfecte régulièrement ses lignes de conditionnement, elle rappelle les oignons emballés sur la ligne de conditionnement impliquée avant et après le 21 juin par prudence. Aucun autre produit cultivé, conditionné ou vendu par A&M Farms n'est concerné par ce rappel.

Quiconque a en sa possession le produit rappelé ne doit pas le consommer. Le produit doit être jeté et peut être retourné au lieu d'achat avec un reçu pour un remboursement. Les consommateurs ayant des questions peuvent contacter le bureau d'information de l'entreprise.

A&M Farms a immédiatement informé les clients qui ont reçu le produit rappelé directement de la société et leur a demandé de le retirer de l'inventaire. Par conséquent, le produit n'était disponible pour achat au détail que dans les magasins et aux dates indiquées dans le arial;"> de l’avis de rappel de la FDA.

A&M Farms publie ce communiqué de presse et tient la Food and Drug Administration des États-Unis et le ministère de l'Agriculture de Géorgie informés de son processus de rappel afin de s'assurer que les consommateurs soient correctement alertés.

«La santé et la sécurité sanitaire des consommateurs sont nos principales priorités ici chez A&M Farms. Nous sommes heureux que la plupart des produits impliqués n'aient jamais atteint les magasins, mais nous nous concentrons attentivement sur l'alerte des consommateurs dans les zones qui ont reçu les oignons», a dit Aries Haygood, copropriétaire d'A&M Farms. «Nous avons arrêté de conditionner sur la ligne impliquée, et je supervise personnellement un nettoyage et une désinfection complets de l'équipement et un examen interne de nos processus.»

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Le procès fait aux cultures OGM est-il justifié ?

Cet extrait ci-après est issu d’un article, Culture et préjugés, le procès fait aux OGM est-il justifié ? par Anne Denis.

Je vous recommende cet article même si le journal qui l’édite s’appelle Franc Tireur, pourtant réputé comme étant très européen, comme quoi quand on s’assoit sur la science, comme le fait la Commission européenne sur les OGM, les honnêtes gens savent le reconnaître ...

Épaulés dès 1996 par Greenpeace et les écologistes, les «Faucheurs volontaires», mouvement spécialisé dans la destruction de parcelles OGM, ont persuadé l’opinion que ces trois lettres étaient synonymes de danger. Après moult volte-face, l’Union européenne a adopté en 2001 une directive bien plus restrictive que celle de 1990, imposant évaluation, traçabilité, étiquetage et suivi à tout organisme génétiquement modifié, signant de facto la fin de leur développement en Europe. Aujourd’hui, un seul maïs OGM est autorisé à la culture en Europe (100 000 hectares en Espagne et 5 000 au Portugal).

Ailleurs, les cultures transgéniques ont pris leur essor. États-Unis, Brésil, Argentine, Inde et Canada totalisent plus de 90 % des 190 millions d’hectares OGM, soit 14 % de la surface agricole mondiale. Ironie suprême, l’UE importe 78 variétés d’OGM. Et le soja qui nourrit nos porcs et poulets est à 80 % transgénique.

Longtemps en pointe dans ce domaine, la France a tourné casaque en 2008, interdisant toute culture commerciale d’OGM. Dans une note publiée par le think tank libéral Fondapol, Catherine Regnault-Roger, membre de l’Académie d’agriculture, a révélé que ce revirement était lié à un accord passé entre Nicolas Sarkozy et Les Verts lors du Grenelle de l’environnement de 2007 : l’interdiction des OGM en échange de l’arrêt de l’obstruction sur le nucléaire. Les anti-OGM ont mille reproches à faire aux OGM, qu’ils accusent notamment d’empoisonner les humains, l’environnement, de servir le  lobby agro-industriel» et de breveter le vivant. Pourquoi une telle diabolisation ?

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Agriculture : comment l’Europe va sacrifier son autonomie alimentaire ! [par Jean-Paul Pelras]

Bien sûr, il y a de nombreux lecteurs favorables à l’Europe, je les comprends, j’ai été comme eux, mais hélas, le coup que vient de faire la Commission européenne est littéralement une casse de notre agriculture et celle européenne, à vous de juger, d’où ce coup de gueule de Jean-Paul Pelras dans l’agri ...

Mise à jour du 2 juillet 2022. Et voilà au niveau national ce qui va se passer, c'ette idéologie mortifère est intolérable et inacceptable ...

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Un rapport britannique révèle un faible niveau de E. coli résistants dans la viande bovine et de porc

«Un rapport britannique révèle un faible niveau de E. coli résistants dans la viande bovine et de porc», source CIDRAP News.

Un rapport publié par la Food Standards Agency (FSA) du Royaume-Uni montre que la prévalence de Escherichia coli résistant aux antibiotiques dans les prélèvements de viande bovine et de porc au stade de la distribution est restée faible.

L'enquête sur E coli dans la viande au stade de la distribution a analysé 105 échantillons de bœuf et 105 échantillons de porc vendus dans des magasins en Angleterre, en Écosse, au Pays de Galles et en Irlande du Nord pour la résistance à 20 antibiotiques et la présence de bêta-lactamases à spectre étendu (BLSE) et d'enzymes AmpC, qui médient la résistance aux antibiotiques comme les céphalosporines de troisième génération et sont portés par des gènes mobiles qui peuvent être transférés à d'autres bactéries. Les bactéries commensales comme E. coli peuvent être un réservoir pour ces gènes; des enquêtes annuelles sur E. coli dans la viande vendue au détail sont menées au Royaume-Uni depuis 2015.

L'analyse a révélé qu'un échantillon de viande bovine (0,95%) et quatre échantillons de viande de porc (3,81%) étaient positifs pour E. coli producteurs de BLSE et/ou d'AmpC. Aucun des cinq échantillons n'était résistant aux trois antibiotiques carbapénèmes testés, ni à la colistine, un antibiotique de dernier recours. Le rapport note également qu'aucun des échantillons de viande avant enrichissement bactérien n'avait un dénombrement de E. coli de phénotype AmpC ou BLSE supérieur aux niveaux de détection de l'Union européenne (UE), ce qui indique qu'il y avait un faible nombre de ces bactéries sur les échantillons.

Les résultats sont similaires aux enquêtes menées en 2015, 2017 et 2019, a déclaré la FSA, et se comparent favorablement aux résultats des pays de l'UE.

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Rapport du RASFF 2021 ou réseau d'alerte dit rapide: augmentation de 19,6% des notifications !

«Réseau d'alerte et de coopération (ACN pour Alert and Cooperation Network) sur les aliments : le rapport 2021 montre une coopération accrue», source publication du rapport annuel 2021 de l'ACN.

Généralement quand on vous dit que la coopération est accrue, c’est pour éviter de dire que cette année 2021, encore, les notifications au RASFF de l’UE ont augmenté. A noter que le rapport RASFF 2021 est inclus dans ce rapport, nouvelle présentation par la Commission européenne, mais rien ne change dans le fond, tout augmente ou presque !

Résumé
La Commission européenne a publié son rapport 2021 du réseau d'alerte et de coopération qui montre que 2021 a enregistré le plus grand nombre d'échanges jamais atteint, ce qui peut être considéré comme un témoignage de la coopération accrue en Europe sur la sécurité des denrées alimentaires et des aliments pour animaux. En particulier, 4 607 notifications ont été transmises via le système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) liées à des risques sanitaires pour les denrées alimentaires ou aux aliments pour animaux, 2290 notifications d'assistance administrative et de coopération (non-conformités avec la législation de l'Union européenne sur la chaîne agroalimentaire qui ne présentent a priori pas de risque pour la santé), tandis que 407 suspicions de fraude ont également été détectées. La présence d'oxyde d'éthylène (468 notifications) a été la plus signalée, ce qui fait des pesticides le danger le plus important notifié (1 231), soit une augmentation de 61% par rapport à 2020. Parmi les soupçons de fraude, les notifications les plus fréquentes étaient liées au mouvement illégal de chats et chiens avec 114 au total, tandis que plus de la moitié d'entre eux concernaient des animaux provenant de pays non membres de l'UE. Les animaux de compagnie étaient souvent accompagnés de certificats de santé contrefaits, de passeports européens délivrés illégalement fournissant de fausses informations sur l'origine ou de faux résultats de laboratoire d'anticorps antirabiques. Cette dernière est particulièrement préoccupante pour les animaux provenant de pays où la rage reste répandue. Le rapport signale également que le commerce électronique devient également une voie de plus en plus importante par laquelle certains aliments parviennent aux consommateurs. En 2021, un total de 281 notifications au RASFF concernaient le commerce électronique en tant que principal moyen de commerce. La moitié des notifications concernant les produits échangés en ligne concernaient eds aliments diététiques, des compléments alimentaires et des aliments enrichis, suivis des matériaux en contact avec les aliments, signalés dans un tiers des notifications. Le réseau d'alerte et de coopération de l'UE est composé de membres du réseau du système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF), du réseau d'assistance administrative et de coopération (AAC) et du réseau sur la fraude agroalimentaire (FFN).

Le rapport de l’ACN est ici.

Réseau d’alerte dit rapide ou RASFF
En 2021, 4607 notifications ont été transmises via le RASFF, complétées par des notifications de suivi 19064 (fournissant des informations supplémentairestelles que les mesures prises et les détails de la traçabilité). Des échanges parallèles à l'intérieur du réseau ont eu lieu grâce à l'outil «conversation» qui permet un flux de communication rapide entre les points de contact. Le système a enregistré 5 748 conversations concernant les notifications au RASFF.

De plus, 2 290 notifications de non-conformité ont été partagées au cours de l'année, conduisant eux-mêmes à 46 94 conversations parallèles entre les membres du réseau, indispensables pour faciliter la coopération administrative.

Parmi les 4 607 notifications RASFF transmises en 2021, 4 102 concernaient des denrées alimentaires, 236 des aliments pour animaux et 269 des matériaux en contact avec des denrées alimentaires. Par rapport à 2020, des augmentations de 19,6% et 3,5 % du nombre de notifications initiales ont été enregistrées respectivement pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux.

Il est intéressant de souligner que les notifications initiales sur les matériaux en contact avec des denrées alimentaires ont plus que doublé par rapport à l'année dernière, passant de 123 (avec une moyenne de 138 sur la période 2017-2020) à 269 en 2021. Une telle tendance est une conséquence directe de l'action coordonnée de l'UE sur les matériaux plastiques en contact avec les aliments (FCM) en «poudre» de bambou.

En 2021, 53 «incidents» RASFF ont été transmis via le système. Un incident est créé dans iRASFF lorsque deux ou plusieurs notifications sont liées car, par exemple, elles partagent la même traçabilité en amont pour des produits similaires (mais pas identiques) soit il s'agit de produits identiques mais de lots différents. L'«incident» le plus fréquent concernait la présence d'oxyde d'éthylène (25 incidents).

En 2021, un tiers des notifications initiales étaient des alertes (1 455), nombre qui augmenté de 4% par rapport à l'année précédente. Cela signifie que dans 1455 cas, des produits présentant un risque grave pour la santé, suite à une notification au RASFF, ont été retirés du marché européen.

Pour 1457 cas, des produits ont été bloqués au niveau européen aux frontières, les postes de contrôle frontaliers, et n’ont jamais atteint le marché européen (notifications de refus aux frontières). Ce nombre est revenu aux niveaux de 2019, après une baisse enregistré en 2020.

Cela signifie donc que pour les autres notifications (4 607 -1 457), les produits ont atteint le marché européen. -aa.

Notifications par pays
Au cours de l'année 2021, tous les membres du réseau d'alerte et de coopération ont été actifs dans le réseau RASFF, les plus actifs étant l'Allemagne, l'Espagne et les Pays-Bas avec respectivement 761, 524 et 446 notifications transmises, suivis de la Belgique (389), Italie (389) et Pologne (335). A noter que ce n’est pas dans la tradition française d’être parmi les bons élèves à notifier.

Concernant l'origine des produits, la Pologne a été le premier pays européen avec 381 notifications dont 263 concernant la présence de Salmonella dans la viande de volaille, qui dans 154 cas ont été notifiées par la Pologne elle-même. A noter que la France est deuxième avec 256 notifications, classement habituel pour notre pays. Cela étant, compte tenu du nombre très important de produits rappelés en France, ce classement n’est pas usurpé.

Si l'on considère les pays non membres de l’UE, la Turquie a été le pays le plus notifié avec 613 notifications, principalement liées à la découverte de pesticides (405), suivie de l'Inde (383), avec 272 notifications sur les pesticides et de la Chine (331) avec près de la moitié des notifications (160) concernant les matériaux en contact avec les denrées alimentaires.

Résidus de pesticides
En 2021, les résidus de pesticides ont été le problème le plus signalé au RASFF et ce pour la première fois de son histoire : 1 231 notifications, soit une augmentation de 61% par rapport à 2020 et plus que quadruplée par rapport à 2019.

Micro-organismes pathogènes
Les pesticides volent la edette aux micro-organismes pathogènes. Avec 863 notifications, les micro-organismes pathogènes restent une catégorie de danger très importante dans les produits alimentaires même si le nombre total de notifications a légèrement diminué au cours des dernières années.

Les trois quarts des notifications transmises (641) étaient dues à la présence de Salmonella. Dans près de la moitié d'entre eux (334), Salmonella a été détectée dans de la viande de volaille et des produits à base de viande de volaille, principalement d'origine polonaise (284). Dans un nombre considérable de notifications (145), le produit concerné appartenait à la catégorie des herbes et épices (dans 116 cas, il s'agissait de poivre noir du Brésil).

Listeria monocytogenes représentait 16% des déclarations liées aux micro-organismes pathogènes dans les aliments. La catégorie alimentaire la plus fréquemment concernée par ces notifications était, comme par le passé, les produits d'origine animale : lait et produits laitiers (45 notifications), viande et produits à base de viande, y compris viande de volaille (37), poisson et produits de la pêche (33).

89 notifications étaient liées à la détection de Escherichia coli et, dans 48 cas, elles concernaient Escherichia coli producteurs de shigatoxines, plus dangereux, retrouvés principalement dans les produits carnés autres que la volaille (33).

Éclosions d'origine alimentaire
En 2021, 33 foyers d'origine alimentaire ont été notifiés au RASFF. Sur ces 33 notifications d'épidémies d'origine alimentaire, 14 ont identifié Salmonella comme cause (probable), quatre étaient liées à Listeria monocytogenes, quatre étaient liées à une intoxication alimentaire à l'histamine, trois étaient liés à norovirus et trois à Escherichia coli.

Mycotoxines
La présence de mycotoxines dans les aliments a été notifiée dans 450 cas (6% d'augmentation par rapport à 2020 mais 23% de diminution par rapport à 2019) représentant la troisième catégorie de danger la plus notifiée, comme les années précédentes. Les trois quarts des notifications étaient des refus aux frontières.

La plupart des cas concernaient la détection d'aflatoxines (399), en particulier dans les fruits à coque (273). Cependant, la notification la plus récurrente, comme en 2020, concernait les figues sèches de Turquie (57). La plus fréquente dans les aliments est l'aflatoxine B1, une substance cancérigène et mutagène. Dans les autres cas, les notifications étaient principalement dues à l'ochratoxine A (47) détectée notamment dans les épices et les figues sèches.

Matériau en contact avec les aliments
269 notifications concernant les matériaux en contact avec les aliments ont été transmises en 2021, principalement (176) liées à la présence de substances non autorisées dans les produits en plastique (la moitié d'entre elles, 87, liées au commerce électronique). Dans la plupart des cas, du bambou a été détecté (154) mais aussi du bambou et du maïs ensemble (22), tandis que 12 concernaient la présence de blé.

Mise à jour du 6 juillet 2022. On lira l’article de Joe Whitworth dans Food Safety News, «EU sees rise in fraud exchanges and RASFF alerts in 2021». Tout augmente, cela doit être lié à l’inflation ...

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vendredi 1 juillet 2022

La contamination par Salmonella de la viande hachée de poulet est assez courante aux Etats-Unis

Une étude de Consumer Reports trouve des bactéries dangereuses (Salmonella) dans près d'un tiers des prélèvements analysés de viande hachée de poulet . Source communication de Consumer Reports.

Consumer Reports appelle à une surveillance plus stricte par l'USDA afin de protéger la santé publique et propose des conseils aux consommateurs pour réduire le risque de tomber malade.

Une nouvelle étude de Consumer Reports sur la viande hachée a révélé une contamination généralisée par Salmonella dans les prélèvements de poulet analysés. L'étude de Consumer Reports a révélé des lacunes inquiétantes dans la manière dont la viande est réglementée aux États-Unis et souligne la nécessité de redoubler d'efforts pour protéger les consommateurs contre la contamination par Salmonelle du poulet.

«Salmonella est dangereux, le pathogène est beaucoup trop courant dans le poulet et rend malades des centaines de milliers de personnes chaque année», a dit James E. Rogers, directeur de la recherche et des essais sur la sécurité des aliments chez Consumer Reports. «L'USDA s'est engagée à réduire les maladies dues à la contamination par Salmonella pendant plus d'une décennie, mais les analyses de Consmer Reports montrent que davantage de progrès sont clairement nécessaires pour protéger le public. Nous avons besoin d'une action plus dure de la part de l'USDA pour faire en sorte que Salmonella soit hors de nos cuisines et hors de nos assiettes.

Consmer Reports a trouvé Salmonella dans 31% des cas, soit 23 sur 75 prélèvements de viande poulet haché analysés. Neuf des 25 produits que Consmer Reports a analysé de chez Perdue avaient Salmonella. Des prélèvements de chez Trader Joe's et Wholesome Pantry, qui s'approvisionnent en poulet auprès de Perdue, contenaient également Salmonella, tout comme certains prélèvements de chez Isernio's, Walmart et Whole Foods. Dans l'ensemble, aucune marque ne s'est démarquée comme étant statistiquement meilleure ou pire qu'une autre, et Consmer Reports n'a trouvé aucune différence entre le poulet haché provenant de poulets bio et de poulets élevés de manière conventionnelle.

Toutes les Salmonella des prélèvements de viande de poulet haché étaient résistantes à au moins un antibiotique, et 78% étaient résistantes à plusieurs. Des personnes manipulant de la viande contaminée par des bactéries résistantes aux antibiotiques pourraient contracter des infections graves qui peuvent être difficiles à traiter. Selon le CDC, plus de 212 000 personnes sont malades chaque année avec des Salmonella résistants aux antibiotiques dans les aliments et 70 en décèdent.

Consmer Reports a également trouvé Salmonella dans certains des prélèvements de viande haché de bœuf, de porc et de dinde qu'il a analysés. Un prélèvement de viande hachée de bœuf analysé par Consumer Reports contenait E. coli O157:H7, une souche considérée comme particulièrement dangereuse car elle peut causer des dommages aux intestins et des lésions rénales potentiellement mortelles.

Consmer Reports a alerté l’USDA, provoquant ainsi un rappel de plus de 12,7 tonnes de viande provenant de grandes chaînes de distribution dans sept États de l'Ouest plus tôt cette année.

L'USDA a pris des mesures agressives pour protéger le public contre les souches dangereuses de E. coli depuis qu'une épidémie liée à des hamburgers insuffisamment cuits chez Jack in the Box dans les années 1990 a rendu plus de 600 personnes malades et quatre enfants sont décédés. L'USDA a dit E. coli O157:H7 et six souches étroitement apparentées comme étant des contaminants. Les produits de bœuf contenant ces souches de E. coli ne peuvent être vendus légalement et les fabricants doivent rappeler tous les lots du produit qui pourraient être contaminés.

Mais l'USDA n'a pas pris de mesures similaires pour protéger le public contre Salmonella, qui est répandu dans le poulet en partie à cause des conditions souvent surpeuplées et sales dans lesquelles ils sont élevés. Près de 1,35 million d'Américains tombent malades chaque année à cause de Salmonella, soit environ cinq fois plus que les personnes atteinye par des E. coli dangereux. Environ un cinquième de ces cas proviennent de poulet ou de dinde, y compris les hachées.

Alors que l'USDA exige que les producteurs analysent la volaille pour la recherche de Salmonella, une installation de transformation est autorisée à avoir la bactérie dans jusqu'à 9,8% de tous les poulets entiers qu'elle analyse, 15,4% de toutes les parties et 25% de la viande poulet hachée. Les producteurs qui dépassent ces données reçoivent ce qui équivaut à un avertissement, mais ne sont pas empêchés de vendre de la viande.

La viande hachée est plus susceptible de contenir des bactéries dangereuses et de vous rendre malade que des morceaux de viande entiers, car elle provient de plusieurs animaux broyés ensemble. Étant donné que les bactéries présentes dans la viande hachée sont mélangées partout, il peut être plus difficile de les tuer par la cuisson par rapport à la contamination d'une poitrine de poulet ou d'un steak, où les bactéries se trouvent généralement à la surface. La viande hachée est également généralement manipulée plus que les morceaux de viande entiers, il y a donc plus de chances que les bactéries se propagent des mains aux surfaces de préparation de la cuisine et à d'autres aliments.

«L'USDA autorise la mise sur le marché de beaucoup trop de poulet contaminé par Salmonella et oblige les consommateurs à se protéger», a dit Lisa Gill, journaliste d'investigation pour Consumer Reports. «Il y a des mesures que nous pouvons tous prendre pour réduire le risque de tomber malade, mais cela peut être plus difficile à faire avec de la viande hachée.»

Ce que l'USDA devrait faire
Consumer Reports demande à l'USDA de fixer des objectifs plus agressifs pour réduire considérablement le pourcentage d'échantillons de poulet autorisés à être testés positifs pour Salmonella. L'agence devrait également se concentrer sur la réduction des souches de Salmonella qui constituent la plus grande menace pour la santé humaine. Dans les essais de Consmer Reports, 91% des Salmonella détectés dans la viande de poulet haché provenaient de ces trois souches. Consmer Reports estime également que l'USDA a besoin de plus d'autorité pour inspecter les usines de volaille et devraient fermer les installations immédiatement lorsque des taux élevés de Salmonella sont constatés.

Que peuvent faire les consommateurs ?
Consmer Reports recommande un certain nombre de mesures que vous pouvez prendre pour prévenir les maladies d'origine alimentaire en cuisine:
  • Mettre les viandes crues dans un sac jetable à l'écart des autres aliments chez le distributeur.
  • Conservez la viande crue dans un sac ou un saladier au réfrigérateur pour prévenir le jus de s'écouler sur d'autres surfaces ou aliments.
  • Décongelez la viande congelée au réfrigérateur pour la garder au frais à moins de 4°C, une température qui empêche la croissance des bactéries.
  • Lavez-vous les mains à l'eau chaude savonneuse avant de commencer à préparer, et chaque fois que vous touchez de la viande crue, et de nouveau lorsque vous avez terminé.
  • Utilisez une planche à découper dédiée à la viande crue et une autre aux fruits et légumes
  • Procurez-vous un thermomètre à viande et utilisez-le. La vainde hachée bovine et de porc peuvent être consommés sans danger lorsqu'ils sont cuits à 71°C; la volaille doit être cuite à 73,8°C et les rôtis de boeuf et les steaks et les rôtis de porc et les côtelettes doivent être cuits à 73,8°C
  • Réfrigérez les restes rapidement, pas plus de deux heures après que les aliments ont été retirés de la cuisinière.
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