«La répression sur les allégations alimentaires liées au COVID-19 en ligne se poursuit en Europe», source article de Joe Whitworth paru le 13 décembre dans Food Safety News et complété pr mes soins -aa.
Le nombre de publicités en ligne retrouvées concernant des allégations d'aliments prétendant prévenir ou guérir le coronavirus en Europe a dépassé les 600. La Commission européenne a appelé les États membres à renforcer leur vigilance et à adapter les activités de contrôle sur les offres en ligne et la publicité des aliments liés au COVID-19.
Plus de 530 sont des affaires nationales et 85 sont des questions transfrontalières. En juin, ce nombre s’élevait à plus de 350. L’Italie a participé à plus de 200 notifications, les 61% de l’Allemagne étant suivis par les Pays-Bas, la France et la République tchèque.
Les aliments diététiques, les compléments alimentaires et les aliments enrichis constituent la principale catégorie de produits avec 580 alertes alors que seule une poignée concerne le cacao, le café et le thé; herbes et épices; miel et gelée royale; ou graisses et huiles.
Utiliser la pandémie comme opportunité commerciale
La Commission européenne a lancé un plan d'action sur les offres sur Internet et la publicité des aliments prétendument liés au COVID-19 en avril 2020 et il se poursuivra jusqu'au printemps 2021.
Des actions ont été menées dans près de 300 cas en partenariat avec des plateformes de commerce électronique à près de 80 reprises. Les mesures impliquaient principalement la suppression ou la modification des offres, mais certaines ont conduit à une amende ou à une injonction. Plus de 300 enquêtes sont en cours.
Les États membres ont constaté que davantage de produits vendus sur Internet étaient annoncés comme ayant un effet positif sur le système immunitaire ou protégeant contre l'infection. Jusqu'à présent, les preuves ne soutiennent pas les affirmations selon lesquelles un aliment ou un complément alimentaire protège contre le COVID-19.
Des criminels et des fraudeurs utilisent la pandémie comme une opportunité commerciale, selon la Commission.
«Les produits prétendant prévenir et guérir le COVID-19 sont commercialisés illégalement et peuvent même présenter des risques importants pour la santé», a-t-elle déclaré.
Actions au Danemark, Allemagne et République tchèque
Fødevarestyrelsen (l'Administration vétérinaire et alimentaire danoise) a retrouvé 21 publicités illégales avec au moins sept amendes infligées aux entreprises.
S'exprimant en juin alors qu'il était encore ministre de l'agriculture du Danemark, Mogens Jensen, a déclaré qu'il existe des distributeurs en ligne qui tentent d'exploiter les craintes des personnes face au coronavirus en vendant des produits qui promettent plus qu'ils ne peuvent offrir.
«Au mieux, cela affecte les portefeuilles des personnes. Au pire, les clients croient qu'ils sont mieux protégés et peuvent se détendre sur les directives de garder une distance et de se laver les mains (et) ils s'exposent eux-mêmes et les autres à un risque d'infection encore plus grand», a-t-il déclaré.
L'Office fédéral de la protection des consommateurs et de la sécurité des aliments (BVL) en Allemagne a conseillé aux consommateurs d'en savoir plus sur les ingrédients s'ils ne les connaissent pas avant d'acheter des compléments alimentaires sur Internet.
L'agence a également dit aux personnes de ne pas acheter de compléments alimentaires aux particuliers et de prêter attention aux images, aux étiquettes et à l'emballage des produits.
L'Autorité tchèque d'inspection de l'agriculture et des aliments (SZPI) a traité plus de 80 cas impliquant des vendeurs sur Internet de compléments alimentaires au début de l'année. Ces fournisseurs proposaient des produits en utilisant des allégations médicales interdites, principalement en indiquant des effets sur le coronavirus.
Depuis septembre, les inspecteurs ont remarqué des tentatives répétées de la part de certains vendeurs de promouvoir à nouveau des compléments alimentaires en utilisant des allégations non autorisées. Certains ont impliqué des entreprises d'autres pays de l'UE, de sorte que les autorités ont utilisé le système d'assistance administrative et de coopération géré par la Commission européenne pour partager des informations.
Concernant la France, je n'ai trouvé que cette information sur le site de la DGCCRF, La task-force nationale de lutte contre les fraudes et escroqueries se mobilise et propose un guide pour une reprise d’activité sans arnaques.
A suivre ...
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