Il me semble que cela était connu ou en tout cas cela a déjà été réalisé avec différentes rugosité de surface en acier inoxydable. Voici donc un article publié dans Journal of Food Protection, qui porte sur l’«Influence de différents finis de surface en acier inoxydable sur la formation de biofilm de Listeria monocytogenes».
Les résultats sur huit heures ont montré une différence significative (P < 0,05) dans le nombre de cellules de biofilm dans les biofilms entre les surfaces sablées aux billes de verre (3,23 et 3,26 log CFU/cm2 pour respectivement les surfaces fines et rugueuses) et la surface ébavurée (Timesaver) (2,57 log CFU/cm2), entre la surface ébavurée au tambour et ébavurée (gain de temps) (3,41 contre 2,57 log CFU/cm2), et entre la surface ébavurée au tambour et décapée (3,41 contre 2,77 log CFU/cm2).
Les données obtenues après 4 h, 24 h et 24 h plus une culture en flux continu supplémentaire de 24 h n'ont montré aucune différence significative d'attachement entre les surfaces.
Aucune corrélation entre les données de rugosité et l'attachement n'a été trouvée après les quatre temps d'incubation, ce qui suggère que les valeurs de rugosité, à ces plages, sont insuffisantes pour déterminer l'affinité des surfaces avec les bactéries.
Dans l'ensemble, cette étude suggère que les valeurs de rugosité de surface ne peuvent pas être utilisées pour prédire le degré d'attachement de L. monocytogenes à une surface spécifique en acier inoxydable.
- Le nombre de cellules adhérentes a augmenté avec le temps sur tous les finis de surface en acier inoxydable.
- Il y avait des différences significatives dans le nombre de cellules adhérentes entre les surfaces après 8 h de culture.
- Aucune corrélation entre les données de rugosité et l'attachement n'a été observée.
- La plage de rugosité étudiée ne peut pas être utilisée pour prédire le degré d'attachement de Listeria.
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