«L'hygiène, avant la microbiologie, n'est hygiénique que dans ses intentions. C'est la science des apparences qui repose entre des mains d'aveugles : est sain ce qui est beau, bon, et ne sent pas mauvais.» Pierre Darmon, L'homme et les microbes, Fayard, 1999.
mercredi 14 octobre 2020
Royaume-Uni : Un homme condamné pour chantage et contamination d'aliments pour bébés
mardi 13 octobre 2020
L'industrie des légumes verts à feuilles de Californie n'apprécie pas les analyses comme celles imposées désormais par le Canada
« L'industrie des légumes verts à feuilles de Californie n'apprécie pas les analyses comme celles imposées désormais par le Canada », source article de Dan Flynn paru le 13 octobre 2020 dans Food Safety News.
Le seul programme de surveillance des produits du pays n’a pas survécu au premier mandat de l’administration Obama. Lorsqu'il existait, le programme de données microbiologiques (MDP pour Microbiological Data Program) de l'USDA effectuait 80 pour cent de toutes les analyses de produits fédéraux pour les agents pathogènes d'origine alimentaire.
Le programme a payé les laboratoires des universités de Land Grant pour analyser les produits locaux une fois enlevé du sol. Le budget national du MDP n'a pas dépassé les 5 millions de dollars, un montant à peine perceptible à Washington D.C.
Mais à partir du moment où cela a commencé sous la première administration Bush, le lobby des produits frais (légumes réfrigérés entiers ou découpés) voulait la mort du MDP. Il était trop efficace, fonctionnant comme un «fil piège» interrompant la distribution de produits frais chaque fois que des agents pathogènes dangereux étaient découverts.
Les produits frais vont rapidement, passant du champ à votre assiette en seulement quelques jours et parfois des heures. Tout ce qui interrompt ce flux rapide est un problème pour l'industrie.
Donc, si le petit MDP était trop lourd à supporter pour l’industrie des produits frais, vous pouvez imaginer le mal que le Canada inflige, du moins temporairement, à la vallée de Salinas en Californie, selon les producteurs de légumes verts à feuilles.
À partir du 7 octobre et jusqu'au 31 décembre au moins, les envois de laitue romaine cultivée dans la vallée de Salinas doivent être testés pour E. coli O157:H7 avant que le Canada ne les accepte comme importations.
The Packer, un journal de l'industrie des produits frais, rapporte que les coûts de conformité supplémentaires en matière de salubrité des aliments ajouteraient 1 à 2 dollars par carton aux coûts du producteur.
Les importateurs doivent soit prouver que la romaine importée au Canada ne provient pas des comtés de Santa Cruz, Santa Clara, San Benito ou Monterey, ou bien fournir des certificats d'analyse d'un laboratoire accrédité confirmant que la laitue a des niveaux de E. coli en dessous du seuil de détectabilité avant d'être distribué au Canada.
Les analyses peuvent être effectués aux États-Unis ou au Canada tant que le laboratoire est accrédité.
Les épidémies récurrentes à E. coli, avant 2020, sont à l’origine de la mise en garde du Canada pour la saison d’importation en cours.
Les fournisseurs de produits du Canada tentent de s'approvisionner en romaine à l'extérieur de la vallée de Salinas, connue sous le nom de «salad bowl». Une fois que la laitue locale cultivée au Canada n'est plus disponible, certains fournisseurs n'auront d'autre choix que de se procurer des produits de Californie.
« Nous essayons de comprendre (les exigences d'importation) pour nous assurer que nous sommes en conformité avec la réglementation, et nous parlons aux expéditeurs et voyons ce qu'ils en pensent » a dit Leonard Jang de Van Whole Produce Ltd. à The Packer.
Jang a déclaré que le destinataire voudra probablement que les analyses de E. coli soient effectués au point d'expédition, pas au Canada. En effet, s’il échoue au test au Canada, les coûts d’élimination incomberaient au fournisseur. Et, ajoutant à la frustration de l'industrie, toutes les analyses ajouteront probablement deux jours supplémentaires de coûts d'entreposage frigorifique.
Les exigences d'importation pour la laite romaine américaine sont maintenant continuellement mises à jour par les accords de commercialisation en légumes verts à feuilles de l'Arizona et de la Californie, le Conseil canadien de l'horticulture, la Canadian Produce Marketing Association, la Produce Marketing Association aux États-Unis, la United Fresh Produce Association et les Western Growers.
Ils se demandent également ce qui va se passer lors de la prochaine transition saisonnière lorsque les récoltes de la romaine se déplaceront de Salinas vers les régions désertiques.
« Je pense que la préoccupation est que s'il s'agit d'un précédent établi par le gouvernement canadien et la façon dont il veut gérer la laitue romaine à plus long terme, alors il y aura un impact économique » a dit De Ann Davis de Western Growers, à The Packer. « Les gens seront plus conservateurs dans la plantation et cela aura un impact sur le commerce. »
Les exigences du Canada sont très difficiles à respecter, selon Scott Horsfall, responsable de la LGMA (Leafy Green Marketing Agreements) de Californie. Il craint que les règles temporaires ne deviennent des précédents pour d'autres produits.
« L'imposition de ce type d'exigence à la dernière minute est vraiment problématique » a-t-il déclaré. L’exigence du Canada en matière de dépistage de la bactérie E. coli après la récolte ne s’est pas avérée un moyen efficace de protéger les consommateurs dans le passé. »
Horsfall a déclaré qu'il n'était pas possible de «tester votre voie vers la sécurité des aliments». Il a souligné l'importance des mesures préventives dans l'exploitation agricole et dans les installations de transformation.
« Je pense que l'espoir est que, grâce à des discussions et à la collaboration avec les deux gouvernements, quelque chose d'un peu plus raisonnable puisse être accompli », a déclaré Horsfall. Il prédit que les expéditions de laitue romaine vers le Canada au cours des prochains mois seront en baisse.
Des baisses de 11 à 13 millions de dollars par semaine sont prévues pour les expéditions de romaine californienne au Canada au cours des plusieurs semaines.
La Food and Drug Administration des États-Unis serait en pourparlers avec l'Association canadienne d'inspection des aliments au sujet de l'avenir de l'exigence de dépistage. Les représentants de l'industrie des deux côtés de la frontière suivent ces négociations.
Danemark : L'origine des cas d'infection dans une éclosion à Shigella élucidée
La menthe fraîche peut expliquer 24 des 36 (67%) cas interrogés et est soupçonnée d'être la source de l'épidémie. Il est rare que tous les cas d'une flambée puissent être expliqués à partir de la source suspectée d'infection, mais dans ce cas, on s'attend surtout à ce que tous les cas ne puissent pas être expliqués car la définition de cas est large (comprend à la fois les espèces de Shigella et les E. coli entéroinvasifs). L'épidémie est considérée comme close, car aucun nouveau cas n'a été observé depuis le 15 septembre 2020. La durée de l'épidémie indique qu'il y a probablement eu un ou quelques lots contaminés d'un aliment à courte durée de conservation - ce qui est compatible avec la menthe.
Des chercheurs montrent que des éclosions en Ouganda ont été causées par un seul lot d'aide alimentaire
Des chercheurs de l’Institut pour la sécurité alimentaire mondiale (IGFS) de l’Université Queen’s de Belfast ont soutenu l’enquête. L'Organisation mondiale de la santé, le PAM, le ministère de la Santé en Ouganda, Merieux Nutrisciences, les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis et le Center for Food Safety and Applied Nutrition de la Food and Drug Administration des États-Unis ont également enquêté sur les éclosions.
Selon une étude publiée dans la revue Food Control, les professeurs Chris Elliott, Simon Haughey et l'équipe de l'IGFS ont soupçonné qu'une fraude avait eu lieu et ont pu montrer que les deux épidémies étaient causées par des ingrédients contaminés provenant des mêmes lots produits en Turquie.
Le PAM a alors pu remettre en circulation pour des millions de dollars de Super Cereal non affectées et détenues.
Le professeur Elliott a déclaré: « Nous sommes ravis de pouvoir soutenir cette enquête, car nous tenons le PAM et son travail en très haute estime. Notre approche pour enquêter sur les incidents était basée sur l'utilisation des forces combinées de nombreuses formes de chimie analytique. »
Les résultats de la modélisation ont montré des différences entre les échantillons des fournisseurs turcs et belges, probablement en raison de variations dans les matières et la transformation.
Les échantillons provenant de ménages ayant signalé une intoxication alimentaire se sont révélés différents des échantillons belges conservés et de ceux des magasins Super Cereal, qui ont indiqué qu'ils ne provenaient pas du même producteur.
Selon le PAM, il semble probable qu'une partie du matériel contaminé retiré de la distribution ait été volée dans un entrepôt et envoyée dans une autre région du pays.
Le PAM a renforcé la surveillance du cycle de production des Super Cereal, y compris des contrôles ponctuels et un échantillonnage des cargaisons le long de la chaîne d'approvisionnement pour tester la contamination potentielle.
La FAO et l'OMS ont dirigé une réunion d'experts au début de cette année pour fournir des avis scientifiques sur les alcaloïdes tropaniques dans les produits du PAM transformés et non transformés afin de permettre l'élaboration de mesures de gestion des risques dans la chaîne d'approvisionnement et de prévenir de futures éclosions.
lundi 12 octobre 2020
Identification des barrières à l'adoption par les consommateurs de la pratique de ne pas laver une volaille crue
Ne jamais laver de volaille crue |
Un court article paru Food Control rapporte des éléments relatifs à l'identification des barrières à l'adoption par les consommateurs de la pratique de ne pas laver une volaille crue.
Rappels dans plusieurs pays en raison de la présence d'oxyde d'éthylène dans les graines de sésame , selon la DGCCRF. Le compte des rappels en France n'y est pas !
Bref rappel, le blog a publié le 30 septembre des « Rappels dans plusieurs pays en raison de la présence d'oxyde d'éthylène dans les graines de sésame ».
Les autorités sanitaires françaises ont été informées début septembre par leurs homologues belges via le RASFF de la présence d’un produit chimique, l’oxyde d’éthylène, à une teneur supérieure à la limite maximum réglementaire dans certains lots de graines de sésame importées.
Des investigations sont actuellement en cours en lien avec la Commission européenne pour identifier l’origine de cette contamination.
Dans l’attente des résultats de ces investigations, les autorités sanitaires françaises ont pris, en coordination avec leurs homologues des États membres concernés, des mesures de retrait/rappel des produits contaminés.
Les consommateurs sont invités à consulter la liste ci-dessous, qui sera régulièrement mise à jour, afin de vérifier s'ils détiennent un produit concerné par le rappel.
Suit une « Liste des produits concernés disponibles à la vente auprès des consommateurs ». La liste proposée par le blog est, est-ce un hasard, plus complète ... voir ci-dessous:
- 21 septembre 2020 : rappel de All-in Pain Low Carb 2,5kg et All-in Pain aux graines 2,5kg de marque Soezie, pour cause de présence de d’oxyde d’éthylène pure dans la matière première. Source DGCCRF. Notons que l’AFSCA de Belgique a rappelé ces produits dès le 10 septembre 2020, soit 11 jours plus tôt, doit-on dire merci à la DFCCRF ?
- 23 septembre 2020 : La coopérative U Enseigne procède à un rappel de bagels sésame U, 4 x 85 g, en raison d’une teneur trop élevée en résidus d’oxyde d’éthylène dans les graines de sésame. Source Système U
- 24 septembre 2020. rappel par la société Neuhauser de baguette céréales 230g cuite sur place chez Lidl, en raison d'une teneur élevée d’oxyde d’éthylène dans les graines de sésame qui entrent dans la composition de ce produit, suite à un contrôle des autorités belges.
- 6 octobre 2020 : rappel de bâtard aux céréales 380 g cru surgelé de chez Neuhauser, en raison d'une teneur supérieure à la réglementation en oxyde d’éthylène (pesticide) dans les graines de sésame qui entrent dans la composition de ce produit. Source Oulah.
- 6 octobre 2020 : rappel de baguette Sezanette 250g cru surgelé de chez Neuhauser, en raison d'une teneur supérieure à la réglementation en oxyde d’éthylène (pesticides) dans les graines de sésame qui entrent dans la composition de ce produit. Source Oulah.
- 8 octobre 2020: rappel de graines de sésame 1Kg de marque FRUIBON par la société Daco France pour cause de présence d’oxyde d’éthylène à une teneur supérieure à la limite maximum réglementaire. Source DGCCRF.
- 12 octobre 2020 : rappel de Grilletines Céréales et Graines 225g de la société Pasquier en raison de la présence d’oxyde d’éthylène à une teneur supérieure à la LMR. Source Casino.
- La DGCCRF annule son communiqué du 12 octobre 2020 et le remplace par un nouveau du 15 octobre 2020, mais le compte sera-t-il cette fois-ci le bon ? Toujours pas à mon avis ...
- La DGCCRF lit-elle le blog ? Cela reste un mystère ...
14 octobre 2020 : Graines de sésame Bio 200g de marque Bio Village en raison d'un risque de présence d'oxyde d'éthylène dans le produit. Source E.Leclerc.
Le CFS a exhorté aujourd'hui (13 novembre) le public à ne pas consommer plusieurs types de produits de boulangerie importés de France car les graines de sésame utilisées ont été retrouvées plus tôt avec une possible substance cancérigène, l'oxyde d'éthylène . Le commerce doit cesser immédiatement d'utiliser ou de vendre les produits concernés s'il les possède.
Cas de salmonelloses liés à la viande hachée de cheval en France : 25 cas au cours de l'été 2019, 48 cas au cours de l'été 2020 … des questions doivent-elles se poser?
Les autorités sanitaires (la Direction générale de l’alimentation, la Direction générale de la santé et Santé publique France) sont amenées à enquêter depuis cet été sur des cas humains groupés de salmonelloses en lien avec l'ingestion de viande de cheval crue ou peu cuite. En France, il existe en effet une tradition de consommation de viande de cheval crue ou saignante, notamment sous forme de viande hachée.
Tout cela n'est-il pas un paravent pour expliquer que les contrôles sont insuffisants, malgré une répétition générale au cours de l'été 2019 ? Voir des éléments en fin d'article.
Au cours de l’été 2020 :
- 20 malades ont été identifiés par Santé publique de France et rattachés à un cluster de salmonelloses à Salmonella Newport ;
- 28 autres malades ont été rattachés à un 2ème cluster de salmonelloses dues à un sérotype différent (variant monophasique de Salmonella Typhimurium).
Les enquêtes épidémiologiques effectuées auprès des malades interrogés ont permis aux autorités sanitaires françaises d'identifier le rôle, dans la survenue de la salmonellose, de l'ingestion de viande de cheval, consommée crue ou peu cuite, notamment sous forme de viande hachée (ou hachis). Les points de vente fréquentés par les malades interrogés ont été informés et un rappel des bonnes pratiques d’hygiène de préparation des viandes hachées leur a été adressé par précaution. Les autorités de certains pays producteurs de viande chevaline identifiés ont été informées pour procéder à des vérifications.
Les viandes hachées préparées pour le consommateur de façon artisanale doivent être hachées à la demande par les bouchers détaillants. Les bouchers sont invités à demeurer vigilants sur la qualité sanitaire de leurs approvisionnements mais également de la viande hachée commercialisée en réalisant des autocontrôles bactériologiques réguliers.
... la prévention des infections d’origine alimentaire et de leurs complications nécessite un changement de certaines habitudes alimentaires à risque. Elle passe par l’information des personnes vulnérables sur les risques notamment liés à la consommation des viandes hachées crues ou insuffisamment cuites, pour lesquelles la contamination de surface des pièces de viande se trouve redistribuée au cœur de la viande et ne sera pas détruite en cas de cuisson insuffisante.
En 2018, une épidémie à Salmonella Enteritidis en France a été soupçonnée d'être causée par de la viande de cheval réfrigérée de Belgique, transformée en Roumanie, avec des matières premières de Hongrie.
Selon cet article de Santé publique de France,
Cette épidémie (août 2019) est la quatrième épidémie régionale de salmonelloses attribuable à la consommation de viande chevaline. Les autres épidémies, détectées et investiguées en 2003, 2006 et 2010 étaient dues à d’autres sérotypes (Salmonella Newport [6], Salmonella Meleagridis et Salmonella Typhimurium).Cette épidémie de 2020 serait donc la cinquième épidémie de ces 10 dernières années ... pas mal ...
Réponses d'un agriculteur aux mensonges et inexactitudes de Monsieur Yannick Jadot
Décidément, c'est une marque de fabrique des écologistes ou tout du moins ceux qui en font profession politique d'écologiste de salon, semant durant le week-end sur les plateaux de télé et radio des mensonges et inexactitudes. Vous avez pu en avoir un bel exemple avec la ministre de l'écologie, Mme Barbara Pompili, ici ; voici le tour d'un déjà récidiviste en la personne de Monsieur Yannick Jadot ...
Réponse à la vidéo truffée de mensonges et d'inexactitudes de @yjadot et ses amis @BenoitBiteau sur le maïs et les ressource en eau. @Fragritwittos @LydieBernard85 @C_MORANCAIS @DepVendee @YvesAuvinet @BrunoRetailleau @AnnickBillon @gerard_larcher @DidierMandelli pic.twitter.com/264CC1ilES
— Francois Arnoux (@FrancoisArnoux) October 12, 2020
Complément du 14 octobre 2020. On écoutera cette vidéo de Gil Rivière-Wekstein à propos de soit-disant, La culture du maïs est grande consommatrice d'eau ...
Et si on rectifiait les balivernes de @yjadot sur le #maïs et sur l'#irrigation, en 1 minute 30 chrono ! pic.twitter.com/QyBk8Rj4Cc
— GRW (@AEGRW) October 13, 2020
Introduction d'un système de notation de l'hygiène alimentaire sur l'île de Man
dimanche 11 octobre 2020
Néocotinoides : Les mensonges de Mme Barbara Pompili
Voilà, tout est dit, dans la séquence vidéo diffusée grâce au tweet de Mme Emmanuelle Ducros ci-dessous, Mme Barbara Pompili ment, et sans doute depuis longtemps, puisque cela fait 20 ans qu'elle fait de l'écologie, cela sans doute doit vouloir signifier 'réussir' en politique.
Quelle démagogie et quelle idéologie mortifère (ici pour la filière betterave) véhiculent ces pseudo écologistes !
On SAIT quelles sont les alternatives aux #NNI? Mais lesquelles ?
— Emmanuelle Ducros (@emma_ducros) October 11, 2020
Ça s'appelle un mensonge. Un gros mensonge. Des alternatives, il n'y en a pas, pas plus a l' @INRAE_France qu'à @ITBetterave. https://t.co/ychqquoAqm
Cette personne n'a plus rien à faire au gouvernement !
🎙️ @RogerGenet, directeur général de l'@Anses_fr, a été entendu mercredi 14 octobre par la #ComDevDurSénat et la #ComAfÉcoSénat sur le projet de loi #néonicotinoïdes
— Sénat (@Senat) October 17, 2020
📺 Retrouvez la vidéo de son audition 👉 https://t.co/n9YEdVqlOx pic.twitter.com/EY1vOqNKr5