jeudi 2 juin 2022

Le seul et unique hamburger, celui de Rion-des-Landes ?

Comme le disait Georges Orwell, cité par Bernard Crick, Georges Orwell, une vie, «Il y a des gens, comme les végétariens et les communistes, avec qui il est impossible de discuter.» Personnellement, j‘ajouterai les sociologues et les nutritionnistes.

C’est à cette aimable communauté, mais aussi à bien d’autres, que je dédis cet hamburger de Rion-des-Landes réalisé par Maïté, il y a quelques années …
Bon appétit !
Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs, les journalistes complices de la direction !

Irlande: Audits inopinés sur l'étiquetage et la traçabilité de la viande = niveau élevé de non-conformités à la législation alimentaire

En temps normal, c’est la routine, as usual, mais quand un audit inopiné survient, bonjour des dégâts ...

«La FSAI constate des non-conformités dans plusieurs entreprises alimentaires lors d'un audit de l'étiquetage et de la traçabilité de la viande», source Food Safety Authority of Ireland (FSAI) du 31 mai 2022.

La Food Safety Authority of Ireland (FSAI) a publié un audit qui a révélé un niveau de non-conformités à la législation alimentaire et a ensuite conduit à la mise en œuvre de dix mesures d'application formelles. L'audit de la FSAI sur la conformité des opérateurs du secteur alimentaire aux exigences d'étiquetage et de traçabilité de la viande a évalué un échantillon représentatif d'entreprises alimentaires, y compris des supermarchés, bouchers, établissements de restauration, établissements de stockage et de distribution, usines de transformation de la viande et des abattoirs et leur conformité aux exigences d'étiquetage et de traçabilité de la viande. L’audit a examiné la disponibilité, l'exactitude et la pertinence des renseignements fournis sur les étiquettes et des renseignements sur les produits de viande non préemballés.

Au total, 27 audits inopinés sur site ont été menés dans des entreprises alimentaires, avec un accent particulier sur la vérification du respect des exigences en matière d'étiquetage et de traçabilité de la viande. Les principaux résultats du rapport comprennent:

La non-conformité aux exigences d'étiquetage des aliments préemballés a été détectée dans 18 des établissements audités et 5 de ces établissements présentaient une non-conformité grave.

La non-conformité aux exigences en matière d'information sur les aliments pour les aliments non préemballés (dans les établissements de vente au détail et de restauration) a été détectée lors des audits dans cinq établissements. Un de ces cinq établissements présentait une non-conformité grave.

Le non-respect des exigences de traçabilité a été détecté lors des audits dans dix établissements. Cinq de ces dix établissements présentaient des non-conformités graves.

Le non-respect d'autres aspects de la législation alimentaire, en dehors du périmètre prévu de l'audit, a également été détecté lors des audits de 17 établissements. Dans 14 sur 17 établissements, la non-conformité était considérée comme grave. Des rapports d'actions correctives ont été délivrés à toutes les entreprises alimentaires où une non-conformité a été détectée.

De bonnes pratiques ont été relevées dans certaines entreprises au cours de l'audit, notamment des tests de spéciation ADN de routine, l'utilisation élective de chaînes d'approvisionnement courtes pour les ingrédients carnés et la conservation des enregistrements numériques des étiquettes, des documents commerciaux et des enregistrements de traçabilité.

L'audit a conduit à dix actions formelles d'application de la part de l'inspection des aliments ou de la FSAI contre six entreprises alimentaires. Quelque 14 recommandations ont également été formulées pour renforcer le respect de la législation alimentaire, notamment en demandant aux entreprises de veiller à ce que les aliments soient étiquetés avec précision. Une autre recommandation indiquait que la conformité aux exigences de traçabilité devrait être améliorée et que les entreprises alimentaires devraient disposer des ressources pour les aider. Il a également été conseillé aux entreprises alimentaires de minimiser le gaspillage alimentaire en examinant si une date limite de consommation ou une DDM doit être appliquée sur les étiquettes des aliments surgelés préemballés.

S'exprimant, la Dr Pamela Byrne, directrice générale de la FSAI, a rappelé aux entreprises alimentaires que le respect des exigences légales en matière d'étiquetage et de traçabilité est essentiel pour protéger la santé et les intérêts des consommateurs.

(...) «Bien que de bonnes pratiques aient été observées dans certaines entreprises alimentaires, malheureusement, cet audit a révélé qu'il y avait un degré variable de conformité des entreprises alimentaires aux exigences d'étiquetage et de traçabilité de la viande. Heureusement, le non-respect grave de ces exigences était limité à un petit nombre d'entreprises. Il est également décevant que de graves non-conformités en dehors de la portée prévue de l'audit aient été observées dans de nombreuses entreprises auditées. Les consommateurs ont le droit à des aliments sains et leur santé et leurs intérêts doivent être primordiaux dans tout ce que font les entreprises alimentaires. Nous continuons à travailler en étroite collaboration avec l'inspection des aliments pour explorer les possibilités de renforcer le respect de la législation alimentaire. Nous exhortons les entreprises alimentaires à s'assurer qu'elles respectent leurs exigences légales en matière de sécurité des aliments et qu'elles doivent également tirer pleinement parti des informations et de l'assistance fournies sur notre site Internet.

La FSAI a la responsabilité globale de l'application de la législation alimentaire en Irlande. Elle réalise des audits ciblés des entreprises alimentaires afin de déterminer le niveau de conformité à la législation alimentaire en vigueur et l'efficacité de sa mise en œuvre. Cet audit ciblé a été réalisé entre août 2021 et mars 2022.

Rapport de 38 pages, Audit of Food Business Operator Compliance with Meat Labelling and Traceability Requirements (Audit de la conformité des entreprises alimentaires aux exigences d'étiquetage et de traçabilité de la viande).

Commentaire
Les entreprises auditées ne sont pas citées, la transparence a des limites ...
J’ai de nombreux doutes sur la réalisation d’une telle action en France, principalement en raison du manque de personnel.

Mise à jour du 27 juin 2022. On lira l'article de Joe Whitworth paru dans Food Safety NewsAudit uncovers meat sector violations.

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mercredi 1 juin 2022

Viande de cheval: Arrestations pour fraude en Belgique

Photo d'illustration

«Viande de cheval : des arrestations pour fraude en province de Namur», source DHNet.be.

La police judiciaire fédérale d'Anvers a mené, mercredi, huit perquisitions dans les provinces de Namur et d'Anvers dans le cadre d'une enquête pour fraude alimentaire présumée.

Le dossier concerne de la viande de cheval et d'animaux protégés, indique le parquet anversois. Six personnes ont été interpellées. Le parquet a expliqué qu'une enquête était menée depuis un certain temps à propos de plusieurs sociétés et de leurs dirigeants impliqués dans l'importation et l'exportation à grande échelle de chevaux mais aussi d'autres équidés, comme des ânes. À côté de ces activités, ces entreprises sont également actives en tant que grossistes d'animaux, de produits agricoles et de matières textiles. Il serait question d'un commerce frauduleux d'animaux exotiques et protégés.

Les sociétés suspectes auraient aussi systématiquement falsifié des passeports et puces électroniques, a ajouté le parquet. Les animaux recevaient une nouvelle identité, essentiellement des chevaux qui étaient ensuite vendus pour leur viande ou comme chevaux de loisir. «De cette manière, un avantage financier était retiré mais cela créait un risque pour la santé publique et le bien-être des animaux n'était pas pris en compte», a exposé le parquet.

Les perquisitions ont notamment permis la saisie de passeports équins, de certificats sanitaires, de produits anesthésiques, de produits hormonaux, de neuf véhicules, d'argent liquide et d'une arme. L'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) et les services d'inspection ont été contactés pour accueillir les animaux concernés.

Les perquisitions ont été menées à Mettet, Jemeppe-sur-Sambre et Couvin dans la province de Namur, ainsi qu'à Arendonk, Berlaar et Duffel en province d'Anvers. La PJF d'Anvers a collaboré à cette opération avec les services de police locaux, l'Afsca, l'Inspection du bien-être animal, le Service d'inspection des biens de consommation, le service Cites, qui s'assure du respect des animaux protégés, ainsi qu'avec l'agence flamande de l'environnement (Agentschap voor Natuur en Bos). En outre, l'agence policière européenne Europol et l'agence espagnole de protection de la nature Seprona ont été impliquées, l'organisation criminelle visée ayant potentiellement des ramifications internationales.

Les personnes interpellées sont quatre hommes belges âgés de 26 à 55 ans, une femme belge de 55 ans et un homme espagnol de 29 ans. Ils vont être entendus et probablement présentés à un juge d'instruction.

Merci à Joe Whitworth de m’avoir signalé cette information.

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Surveiller les infections aux champignons en France pour mieux y faire face

Surveiller les infections aux champignons pour mieux y faire face, source communiqué de l'Insttitut Pasteur.

Une étude synthétique sur l’épidémiologie des infections fongiques en France ouvre des voies de recherche pour mieux lutter contre ces maladies.

À l’Institut Pasteur, le centre national de référence (CNR) Mycoses invasives et antifongiques est chargé de la surveillance épidémiologique des infections fongiques sévères en France. Dans une récente publication parue dans la revue mBioune revue de l’American Society for Microbiology, l’équipe du CNR synthétise plusieurs années de veille afin de fournir une vision globale des infections (septicémies, pneumonies, méningites, etc…) dues à des champignons pathogènes microscopiques. Elles sont représentées par les candidoses (due à des levures du genre Candida), les aspergilloses et les mucormycoses (dues à des moisissures environnementales), et la pneumocystose.

Entre 2012 et 2018, le CNR a recueilli des données épidémiologiques et microbiologiques sur ces principales infections fongiques. Grâce à un maillage de 21 centres hospitalo-universitaires intéressant l’ensemble du territoire, il a pu rassembler les données de près de 10 000 épisodes d’infections. Ce sont essentiellement des infections liées à l’immunodépression ou des complications liées aux soins, comme des infections nosocomiales (acquises à l’hôpital) ou iatrogènes (en conséquences du traitement d’une autre pathologie).

Une mortalité toujours élevée des infections fongiques
L’étude montre une certaine stabilité du nombre d’infections, en dehors d’une augmentation des infections mixtes à plusieurs moisissures, mais une baisse relative d’infections particulières, comme l’aspergillose. Les candidoses ne présentent qu’une augmentation modeste, essentiellement associée au vieillissement de la population. Par ailleurs, l’étude de la sensibilité aux molécules antifongiques in vitro ne montre pas d’augmentation de la résistance aux traitements chez les champignons responsables de ces infections. Plus préoccupant, la mortalité globale des patients atteints de mycoses invasives reste désespérément élevée: jusqu’à 59% pour des infections comme les mucormycoses.

Ces tendances épidémiologiques, dans l’ensemble plutôt stables, et associées à une mortalité élevée inchangée, sont observées alors que de nouveaux traitements antifongiques se sont généralisés, notamment pour les candidoses, et que de nombreuses recommandations pour la prise en charge de ces infections sont disponibles pour les soignants. Ces résultats suggèrent que certains arguments avancés pour expliquer la mortalité très élevée associée aux infections fongiques devraient être rediscutés pour orienter les recherches vers d’autres voies d’amélioration.

Référence
Active Surveillance Program to Increase Awareness on Invasive Fungal Diseases: the French RESSIF Network (2012 to 2018), mBio, 2 mai 2022.

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Très gros soucis d'hygiène dans une boulangerie de Lyon = arrêt préfectoral de fermeture

«On avait des rats, de la farine imbibée d’urine de rongeur»: un atelier de boulangerie fermé par le Préfet, source Le Progrès du 30 mai 2022.

Après le rapport des agents du service Protection de la qualité de l’alimentation, le Préfet a pris la décision de fermer administrativement les espaces de fabrication et de stockage de la boulangerie «Maison Hénon» située dans le 7e arrondissement. Il estime qu’entre la présence de nuisibles et le manque d’hygiène, le risque d’intoxication était réel.

Présence de déjections de rongeurs, de mites et de blattes, défaut de nettoyage des locaux de préparation et de stockage, défaut de nettoyage des équipements comme le pétrin ou les tours réfrigérées. Le rapport qui a poussé la direction départementale de protection des populations du Rhône à fermer la « Maison Henon » située au 219 avenue Jean Jaurès est sans appel.

Affiché sur la façade du laboratoire, l’arrêté préfectoral portant fermeture administrative des espaces de fabrication et de stockage de la boulangerie-pâtisserie a pris effet le 23 mai, « considérant que la poursuite de l‘activité présente un risque de grave danger pour la santé des consommateurs».

La suite de l’article est réservé aux abonnés.

Selon les témoignages d'anciens employés, il a été attesté de la présence de rats ou encore de cafards sur des baguettes non cuites.

Le Préfet a donc pris la décision de fermer administrativement le lieu. L'arrêté préfectoral à ce sujet a pris effet le 23 mai. Il précise que «la poursuite de l’activité présente un risque de grave danger pour la population» et met la lumière sur des "menaces sur la santé des consommateurs en raison de la probabilité importante de contamination microbiologique, chimique et physique".

L'atelier ne pourra rouvrir qu'après une nouvelle inspection
Pour l'heure, la boulangerie continue de vendre du pain fabriqué dans un autre établissement voisin. Pour rouvrir son atelier, elle devra passer par une vérification des conditions d'hygiène par les services de l'Etat.

Selon Actu Lyon, «Cette boulangerie connue ferme : il y avait une «menace pour la santé» des clients».

Une «menace pour la santé des consommateurs»
L’arrêté note «un défaut de nettoyage» des locaux de préparation et de stockage de la boulangerie tout comme les équipements qui servent à la fabrication du pain.

Les agents ont également constaté la présence de «déjections de rongeurs, de mites et de blattes».

Des éléments qui ont suffi à la préfecture pour pointer «une menace pour la santé des consommateurs» en raison de la «probabilité importante de contaminations et d’intoxications».

«On avait des rats, de la farine imbibée d’urine de ces rongeurs, des cafards», confie un ancien salarié interrogé par Le Progrès. Des photos publiées par nos confrères montrent une souris qui traverse le laboratoire de la boulangerie, du pain troué par les rongeurs, un cafard sur une baguette en attente de cuisson…

Fermeture jusqu’à nouvel ordre
L’arrêté de fermeture ne donne pas de date butoir de réouverture mais exige que les conditions d’hygiène soient améliorées pour une reprise de l’activité. «La réouverture ne pourra avoir lieu qu’à la suite d’une vérification d’un agent de la Direction départementale de la protection des populations «qui aura constaté l’effectivité des mesures correctives précitées».

Le gérant, qui n’a pas réagi publiquement à cette fermeture administrative, a deux mois pour contester.

L’année dernière, c’est l’inspection du travail qui pointait du doigt «Maison Henon» pour l’usage abusif de caméras de vidéosurveillance au sein de l’atelier, qui permettaient de filmer le personnel.

La directrice régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités avait alerté sur des plaintes de plusieurs salariées concernant des faits qualifiés par elles de «harcèlement moral». Le médecin du travail avait quant à lui alerté l’établissement à propos de « la dégradation de l’état de santé des salariés au sein de la boulangerie ».

Merci à Bruno Longhi de m’avoir signalé cette information.

Commentaire
Pourquoi la justice n’est-elle pas saisie ? Pourquoi des amandes conséquentes ne sont-elles pas adressées au propriétaire pour prévenir un nouvel incident ?

Si vous voulez mon avis, le propriétaire ne sera aucunement inquiété … et pourtant cette fermeture était plus que nécessaire, cela durait depuis un certain temps ...

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Les rappels produits alimentaires de mai 2022, 146 !

Les rappels
Cette dernière période de mai a enregistré 18 rappels versus 35 rappels pour la troisième semaine, 25 rappels pour la seconde semaine et 68 rappels pour la première semaine de mai, soit un total pour mai 2022 de 146 !

Dans cette dernère période de mai, il y a eu 5 rappels pour cause de présence de Salmonella et 4 pour cause de présence de Listeria monocytogenes, soit 9 pathogènes.

Le bilan de ces cinq derniers mois est éloquent, 146 rappels en mai et 452 rappels en janvier, 436 en février, 250 en mars et 186 rappels en avril.

Retour sur des oublis de RappelConso
Beau spécimen de rappel oublié par RappelConso durant la deuxième semaine de mai, des filets de sardines avec un taux d’histamine non conforme, source Auchan du 9 mai. Ces filets de sardines ont aussi été rappelés au Luxembourg, mais cela n’existe toujours pas pour RappelConso. Mais comment font-ils ?

Notons aussi dans cette rubrique cette semaine,
- un nombre de réferences de salades de graines germées crues bio rappelées plus élevé chez les distributeurs que pour RappelConso,
- purée de pommes rappelée pour présence de corps étrangers passée aux oubliettes,
- graines toastées pour salade pour cause d’erreur d’étiquetage par Intermarché.
Voir ci-dessous le détail de ces ‘oublis’.

23 mai 2022
- Salmonella: 3
- Listeria monocytogenes: 1
- allergènes: 1
Coulisses des rappels
- Enfin l’avis de rappel par RappelConso de purée de pommes rappelée pour présence de corps étrangers est publié; idem pour le cinquième produit de salade de graines germées, bio et crues. Ces rappels ont déjà été comptabilisés la semaine dernière. Pour les graines germées bio crues, il s’agit du 10e rappel depuis le début mai 2022.
- Un classique de la charcuterie, Listeria dans de la langue de porc en gelée.
- Nouvelle semaine avec 3 rappels d’épices pour cause de Salmonella.
- Toujours pas d’information par RappelConso du rappel de graines toastées pour salade pour cause d’erreur d’étiquetage.

24 mai 2022
- Escherichia coli: 2
- Salmonella: 1
Coulisses des rappels
- Rappels liés à E. coli, symbole d’un manque d’hygiène.
- Salmonella dans du saucisson sec au Beaufort. Il s’agit du troisième sausisson rappelé depuis le début de l’année.

25 mai 2022
- Listeria monocytogenes: 2
- histamine: 2
- Salmonella: 1
- teneur 3-mcpd: 1
- moisissures: 1
Coulisses des rappels
- Deux produits de charcuterie et Listeria monocytogenes, dont un rappel de jambon label rouge ...
- Notification au RASFF de l’UE par la France le 25 mai de la présence de Listeria monocytognees (3800 ufc/g) dans du fromage de chèvre de France.

26 mai 2022
- anomalie d’étiquetage: 1
Coulisses des rappels
- Pas de danger dans ce rappel de riz au lait, mais une erreur de DLC, c’est fatal.

27 mai 2022
Les rappels ont fait le pont ...

30 mai 2022
- Listeria monocytogenes: 1

31 mai 2022
Chlorpyriphos-Méthyl: 1

Quelques curiosités dans les notifications au RASFF de l’UE au mois de mai 2022
Les notifications ne cessent d’augmenter, mais, chuttt, tout va bien ?
- 334 notifications en janvier 2022 versus 326 en janvier 2021
- 352 notifications en février 2022 versus 319 notifications en février 2021
- 476 notifications en mars 2022 versus 394 en mars 2021,
- 379 notifications en mai 2022 versus 387 en mai 2021
Le mois de mai est le premier mois de 2022 a avoir un nombre de notification inférieure en 2022 par rapport à 2021, soit 8 notifications de moins, pas de quoi pavoiser ...

NB: Avec ce mois de mai, je cesse provisoirement la revue des rappels hebdomadaires et mensuels.

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Articles les plus lus par les lecteurs du blog en mai 2022

Je vous présente les 10 articles les plus lus au mois de mai 2022 par les lecteurs du blog.

Les lecteurs du blog ont continué de s'intéresser aux crises sanitaires récentes en France, Ferrero et Buitoni Nestlé. A noter aussi votre intérêt croissant pour les intoxications alimentaires en restauration collective, il faut dire qu'il y a désormais une certaine actualité sur ce sujet, mais malheureusement, la communication de nos autorités est en dessous de tout.
Encore merci de. me lire ...
  1. Le vrai scandale des produits de la marque Kinder (Ferrero) n'est-il pas dans la très forte augmentation du nombre de cas de salmonellose entre le 8 avril et le 18 mai 2022 ?
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mardi 31 mai 2022

De la viande, des œufs et du vin parmi les articles saisis par les autorités au Portugal

: ASAE. Saisie lors d'une opération sur les produits carnés
«De la viande, des œufs et du vin parmi les articles saisis par les autorités au Portugal», source Food Safety News et complété par mes soins.

Les autorités portugaises ont confisqué des tonnes de produits carnés et des millions d'œufs lors d'opérations récentes.

L'Autorité de sécurité alimentaire et économique (ASAE) a effectué une inspection des entrepôts frigorifiques des municipalités de Vila Verde, Vila Nova de Famalicão et Braga.

33,3 tonnes de denrées d'origine animale, essentiellement des produits à base de viande, ont été saisies pour non-respect des normes d'hygiène, absence de numéro vétérinaire délivré par la Direction générale de l'alimentation et de la médecine vétérinaire (DGAV) et de licence. La valeur totale des produits était de 93 000 euros.

Après inspection des produits, environ 3,1 tonnes ont été jugées impropres à la consommation car elles étaient endommagées, manquaient d'informations de traçabilité ou avaient dépassé leur date de péremption. L'ASAE a également suspendu l'activité des aliments d'origine animale dans les entrepôts frigorifiques.

Les agneaux ont été abattus dans un établissement non agréé pour une telle activité et sans conditions d'hygiène adéquates. De plus, les animaux n'étaient pas soumis aux contrôles obligatoires pour dépister les maladies. Les autorités ont confisqué environ 7,25 tonnes de viande, de la documentation et et des équipements. Une personne a également été interpellée.

Contrôles des œufs, du transport, de la pêche et du vin
Mi-avril, l'ASAE et les unités régionales ont inspecté les centres de classification et d'emballage des œufs dans le district de Castelo Branco et à Guimarães.

Photo ci-contre: ASAE. Découvertes dans l'opération des œufs.

À Castelo Branco, les responsables ont découvert que les œufs manquaient d'informations telles que la date de ponte et la date de péremption. Il y avait aussi un écart entre les relevés hebdomadaires et les stocks sur place. 1,35 million d'œufs ont été bloqués et des procédures administratives ont été engagées.

À Guimarães, près de 17 000 œufs ont été saisis en raison de problèmes d'identification et d'un manque de traçabilité.

Plus de quatre tonnes de nourriture ont été saisies lors d'une opération distincte ciblant les conditions de transport.

Les conditions d'hygiène du transport, le contrôle des températures, l'emballage et l'étiquetage des denrées alimentaires ainsi que la documentation d'accompagnement ont été vérifiés.

Les articles confisqués comprenaient trois tonnes de viande, environ 1 tonne de pommes de terre, du pain congelé et 40 litres de vin mousseux.

Une autre inspection a porté sur le secteur de la transformation du poisson dans la municipalité d'Ílhavo.

5,65 tonnes de morue salée séchée, destinée au marché commercial, ont été saisis pour une valeur supérieure à 450 000 euros, car elles ont été jugés dangereux par les autorités.

Les inspecteurs ont constaté que l'exploitant avait acquis la morue alors qu'elle était congelée, mais qu'il y avait des problèmes avec le processus de séchage et de salage, une mise en œuvre déficiente du système HACCP et un manque d'analyses ou de preuves de conformité aux critères microbiologiques et chimiques.

Enfin , l'ASAE a saisi plus de 3 300 litres de vin pour usurpation et abus de l'appellation d'origine, Bairrada et Dão. L'Autorité de sécurité alimentaire et économique (ASAE), a mené ces dernières semaines, par l'intermédiaire de la Brigade spécialisée des vins et des produits viticoles de l'Unité régionale du Centre - Unité opérationnelle de Coimbra, une opération d'inspection pour lutter contre la préparation, la distribution et la commercialisation illégales de vins, dans les municipalités d'Anadia, Oliveira de Azeméis, Mortágua, Satão et Viseu.

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Quand la science est indépendante, classification du glyphosate, rien ne change !

On lira l’article d’André Heitz, Glyphosate: aucune modification de la classification des dangers n'est proposée, source Agence Européenne des Produits Chimiques (EchA).

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