jeudi 21 juillet 2022

Le lobbying de la viande in vitro démasqué

Rien ne vaut une bonne viande ...
Le titre ci-dessus est emprunté à un article de La France Agricole. Voici «Viande in-vitro, encerclement cognitif du marché agroalimentaire», source Ecole de guerre economique (EGE). Extraits.

Cela fait près de deux décennies que le terme «disruption» ou déstabilisation d’un marché est régulièrement employé, avec comme exemples les plus connus Uber pour les taxis ou AirBnB dans le marché de l’hôtellerie. Il semblerait aujourd’hui qu’un autre marché, stable et peu élastique (inférieur à 1), serait en passe de se faire «uberiser», l’industrie de la viande. En 2013, le premier steak fabriqué in vitro a pu être dégusté à Londres. Une «viande» fabriquée à partir de cellules souches élevées dans des boîtes de Petri et arrosée de divers additifs pour améliorer sa texture. Aujourd’hui de nombreuses entreprises de la Silicon Valley comme Beyond Meat, Just Food, Memphis Meats, Mosa Meat ou Impossible Foods travaillent à fabriquer la «viande propre» ou «viande éthique» ; faisant référence à la pollution induite par la surindustrialisation de la filière. De même qu’en France avec Gourmey qui travaille sur du foie gras de synthèse. La filière attire aussi de grands investisseurs comme Bill Gates, Richard Branson (patron de Virgin), Jack Welch (ancien PDG de General Electric) ou Tyson Foods, la plus grande entreprise alimentaire américaine dont la réputation ne connote pas toujours avec l’écologie ou l’éthique. Malgré les difficultés techniques, le prix de la viande de synthèse restant très élevé, l’enjeu est énorme. La maitrise des brevets de fabrication et de production leurs ouvriraient un marché gigantesque, on estime que la consommation de viande mondiale devrait augmenter de 70% d’ici 2050. Néanmoins, avec une tendance de plus en plus prononcée à l’alimentation biologique, le véritable défi sera de convaincre les populations de consommer une viande provenant d’un laboratoire. C’est pourquoi de nombreux investissements sont dirigés vers des sociétés de lobbying et des associations de défense des animaux. Les uns pour «préparer» l’opinion public à cette technologie tandis que les autres influences les différentes instances publiques pour la mise en place de normes et l’autorisation de sa commercialisation. 

Réalité physique et enjeux commerciaux
Les avantages écologiques de ce nouveau mode de production ne sont, en réalité, pas assurés. Par tonne, le méthane est effectivement un gaz à effet de serre plus puissant que le CO2, note ainsi le professeur de physique Raymond Pierre Humbert. Mais il ne reste dans l'atmosphère que 12 ans, alors que le CO2 s'y accumule pendant des milliers d'années. Ainsi même si au départ cette production est plus écologique, en analysant sur le temps long et partant de l’hypothèse que la viande artificielle remplace la «production classique», la pollution de la viande in-vitro devient équivalente voir plus élevée.

En outre, les cellules nécessaires à la fabrication du sérum permettant la création de la viande in-vitro proviennent de fœtus d’animaux. Ce qui nécessite l’abattage de vaches gestantes pour y extraire leur fœtus et les précieuses cellules souches. Un procédé qui ne correspond pas vraiment à la production de «viandes éthiques» qui est censée respecter l’animal et son bien-être.

En réalité les enjeux sont plus commerciaux qu’éthiques, le marché de la viande est très important et peu élastique. C’est-à-dire que les produits sont considérés comme relevant d’une nécessité et qu’il y aura toujours des acheteurs malgré la fluctuation de prix. Même avec les divers associations et mouvements, il est peu probable qu’une forte chute de la consommation de viande survienne à moyen terme. En 2019, la production mondiale de viande était de 338,8 millions de tonnes (en équivalent poids carcasse). Rien qu’en Europe, les pays exportaient pour 2,5 milliards d’euros de viande et en importaient pour 1,5 milliards.

Outre les avantages commerciaux, c’est aussi un puissant levier de contrôle. Dans l’hypothèse d’un monde où la population consommerait seulement de la viande artificielle, le détenteur des brevets de fabrication contrôlerait le marché et la production mondial de l’alimentation non agricole.

Aujourd’hui la production de la viande in-vitro reste difficile, engendrant un prix élevé du produit. Cependant, les investissements importants de Bill Gates, de Kimbal Musk (frère du PDG de Tesla) ou de Google pourraient accélérer son développement. De surcroit, les stratégies d’influences semblent fonctionner, Singapour a autorisé sa vente et les États-Unis réfléchissent déjà à la structure qui s’occupera de la réglementation. Pour le moment, l’Europe semble avoir des réticences à la commercialisation de la viande artificielle sur son sol.

Complément.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

Nourrir les chiens avec de la viande crue est associée à une présence accrue de bactéries résistantes aux antibiotiques

«Nourrir les chiens avec de la viande crue est associée à une présence accrue de bactéries résistantes aux antibiotiques», source Université de Bristol.

De nouvelles études ont révélé une association entre l'alimentation en viande crue des chiens de compagnie et la présence de bactéries résistantes aux antibiotiques d'importance critique.

Deux études menées par une équipe de l'Université de Bristol ont révélé que les chiens nourris avec de la viande crue étaient plus susceptibles d'excréter des bactéries Escherichia coli (E. coli) résistantes aux antibiotiques dans leurs selles. Des recherches antérieures ont montré qu'il existe un potentiel de partage de bactéries entre les chiens et leurs propriétaires humains par le biais d'interactions quotidiennes, ce qui a conduit les chercheurs à suggérer que l'aliment cru n'est pas le choix alimentaire le plus sûr et que, s'il est choisi, les propriétaires devraient prendre des précautions supplémentaires. lors de la manipulation de viande crue et faites particulièrement attention lors du nettoyage de leur chien.

L'étude publiée dans le Journal of Antimicrobial Chemotherapy a enquêté sur des chiens adultes et a trouvé des liens entre les chiens mangeant de la viande crue et excrétant des E. coli résistants. L’étude soutient une étude récente de l'équipe, publiée dans la revue One Health, qui a examiné des chiots de 16 semaines. Les deux études, qui ont utilisé des données provenant de différents chiens, démontrent que les chiens peuvent excréter des bactéries résistantes, quel que soit leur âge ou la durée de leur alimentation avec de la viande crue.

L'environnement dans lequel vit un chien a également joué un rôle dans le potentiel d'excrétion de bactéries résistantes. L'alimentation crue était un facteur de risque important pour les chiens vivant à la campagne, tandis que chez les chiens vivant en ville, les facteurs de risque étaient beaucoup plus compliqués, reflétant probablement la variété des modes de vie et des expositions chez les chiens de ville.

Les deux études ont recruté un total de 823 chiens et leurs propriétaires (223 chiots pour la première étude et 600 chiens adultes dans la seconde étude). Les propriétaires ont rempli des questionnaires sur leurs chiens, leur régime alimentaire et leur environnement, et ont fourni des échantillons de matières fécales de leurs chiens.

Les échantillons ont ensuite été analysés pour détecter la présence de E. coli résistants aux antibiotiques et des analyses des facteurs de risque ont été menées pour explorer les associations entre les facteurs liés au mode de vie, les environnements signalés dans l'enquête auprès des propriétaires et la détection de E. coli résistants.

Matthew Avison, professeur de bactériologie moléculaire à la School of Cellular and Molecular Medicine, qui a dirigé les aspects microbiologiques de ces études, a déclaré : «Les bactéries résistantes aux antibiotiques sont partout, mais certains antibiotiques sont considérés comme extrêmement importants pour une utilisation chez l'homme. Nous avons montré que les chiens nourris avec de la viande crue sont plus susceptibles d'être porteurs de bactéries résistantes à ces médicaments importants, ce qui ne signifie pas que l'animal ou son propriétaire tombera malade.»

«E. coli est une bactérie répandue qui se trouve dans les intestins de tous les humains et animaux, mais c'est une cause fréquente de nombreuses maladies, y compris l'infection des voies urinaires, et peut provoquer des maladies graves, y compris la septicémie, si elle se propage à d'autres parties du corps.»

«Nous devons faire tout ce que nous pouvons pour réduire la circulation de E. coli et d'autres bactéries d'importance critique résistantes aux antibiotiques. Nos études s'ajoutent aux preuves de plus en plus nombreuses que le fait de ne pas donner de viande crue aux chiens peut contribuer à cet objectif.»

«Nous savons que les humains et les animaux partagent des bactéries les uns avec les autres, donc ce que nous trouvons dans votre animal de compagnie peut également être en vous. Les propriétaires d'animaux doivent être encouragés à pratiquer une bonne hygiène et ne pas donner d'aliments crus à votre chien peut en faire partie», a ajouté Kristen Reyher, professeur d'épidémiologie vétérinaire et de santé des populations à la Bristol Veterinary School et co-auteur des deux articles. «Nous pouvons tous faire notre part pour réduire la résistance aux antibiotiques et ses terribles effets sur la santé humaine et animale.»

NB : Merci à Joe Whitworth de m’voir signalé l’information.

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Les aliments que nous consommons et l'eau que nous buvons contiennent-ils des microplastiques ?

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En route pour la réussite d'un contrôle en sécurité des aliments. Ce n'est pas en France mais en Belgique que cela se passe ...

La sécurité des aliments en Belgique est entre les mains d’une seule agence, l’Agence fédérale de la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA), et je pense que cela fonctionne pas si mal que ça.

Je me suis permis à plusieurs reprises de conseiller à nos autorités de regarder ce qui se passe outre Quiévrain, en vain me semble-t-il …,

Alors que nos inspections en sécurité des aliments sont plus que faiblardes, voici une initiative de l’AFSCA, qui j’espère, cette fois-ci, attirera l’attention de nos autorités sanitaires.

Nouveau ! Découvrez la version didactique en ligne de notre brochure «En route vers la réussite d'un contrôle AFSCA» !

Pas mal, non ? Et en plus, c’est interactif ...

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Des sénateurs demandent aux dirigeants de la FDA si la sécurité des aliments est une priorité pour l'agence

Cet article se veut une suite de l’article, Etats-Unis Demande de création d'une nouvelle agence chargée de la sécurité des aliments, selon un projet de loi. Au fait, par hasard, n’hésitez pas à vous demander si cela est une priorité en France ...

«Des sénateurs demandent aux dirigeants de la FDA si la sécurité des aliments est une priorité pour l'agence», article de Coral Beach le 21 juillet 2022 dans Food Safety News.

La question à laquelle les membres d'un sous-comité sénatorial voulaient avoir une réponse par les responsables de la FDA concernait la manière de faire de la sécurité des aliments une priorité au sein de l'agence. Le commissaire de la FDA a déclaré qu'une grande partie de la réponse sortirait lorsqu'un examen «de haut en bas» de l'agence serait terminé.

Lors d'une audience mercredi, les membres du Senate Subcommittee on Agriculture, Rural Development, Food and Drug Administration, and Related Agencies, la plupart des questions des sénateurs sont venues dans le contexte de savoir que la Food and Drug Administration pourrait utiliser un peu plus d'argent. La plupart des sénateurs ont dit que cela allait de soi. Le commissaire de la FDA, Robert Califf, a accepté. La part du lion du financement de l'agence va au volet médicament de la FDA.

Mais les membres du panel du Sénat voulaient savoir ce qui était nécessaire en plus de l'argent.

«La sécurité des aliments est-elle une priorité pour la FDA ?», a demandé la présidente du sous-comité, la sénatrice Tammy Baldwin, dans son allocution d'ouverture. «La réponse facile est le financement, mais ce n'est pas la seule réponse.»

Le commissaire de la FDA a assuré à la sénatrice que la sécurité des aliments était une priorité pour lui et a déclaré qu'il prévoyait un avenir où la sécurité des aliments serait meilleure. Il a également déclaré que l'agence dispose d'un bon personnel mais qu'elle a besoin de plus de ressources. Davantage de personnel est également nécessaire et constitue l'une de ses priorités.

Le commissaire Califf a souligné l'examen de l'agence qu'il a annoncé mardi, qui sera effectué par la Fondation Reagan Udall, une entité externe liée à la FDA. Il a dit qu'il s'attend à ce que l'examen identifie plusieurs problèmes en plus du financement.

Tout au long de l'audition du panel de la FDA, une question était manifestement absente, la FDA serait-elle mieux servie si le poste de sous-commissaire était réintroduit. Les sénateurs n'ont pas soulevé la question, ni les quatre administrateurs de la FDA.

Puis, les sénateurs ont tourné leur attention vers les leaders des consommateurs et de l'industrie. Brian Ronholm, directeur de la politique alimentaire chez Consumer Reports, et Sarah Gallo, vice-présidente de la politique des produits à la Consumer Brands Association étaient les témoins.

Ronholm et Gallo ont tous deux ouvert leur témoignage en appelant à la réintégration du poste de sous-commissaire. Ils ont dit que sans cela, la FDA travaillait de manière fragmentée sans chaîne de commandement claire.

Actuellement, la FDA compte deux administrateurs à la sécurité des aliments qui relèvent directement du commissaire : Frank Yiannas, sous-commissaire pour la politique et la réponse alimentaire, et Susan, T. Mayne, directrice du Center for Food Safety and Applied Nutrition (CFSAN).

Lorsque l'agence avait un sous-commissaire, plus récemment dans l'administration Obama, le directeur du CFSAN et les dirigeants de tous les autres programmes alimentaires relevaient de ce poste.

«Le succès du programme alimentaire nécessite une seule voix», a dit Ronholm. «Nous n'allons pas utiliser un algorithme pour résoudre le problème.»

Gallo avait un point de vue similaire. Elle a déclaré qu'un élément clé pour des aliments plus sûrs est que la FDA parle d'une seule voix. Sans cela, il est «difficile de relier les points.»

«La FDA peut le faire maintenant», a dit Gallo, rappelant aux sénateurs que la création d'un poste de sous-commissaire ne nécessite pas une loi du Congrès.

Ronholm a déclaré que sans commissaire adjoint, le «côté aliment» de la FDA est écarté de l'attention de l'agence car plusieurs personnes relèvent du commissaire, créant une fragmentation et diluant la communication sur la sécurité des aliments.

Autres questions et réponses
Lors d'échanges rapides avec les quatre administrateurs de la FDA, les sénateurs du sous-comité ont exploré un certain nombre de sujets liés à la sécurité des aliments. Voici quelques points importants.

Le sénateur Jerry Moran, Républicain du Kansas, a demandé au commissaire Califf si la FDA avait toujours des personnes travaillant à domicile, ce qui a commencé au début de la pandémie de COVID. Le commissaire a dit qu'environ la moitié du personnel de l'agence continuait de travailler à domicile, mais a dit qu'aucune des personnes qui avaient des emplois les obligeant à être au bureau n'avaient jamais travaillé à domicile. Il a cité le personnel de laboratoire et les inspecteurs comme exemples. Moran a dit qu'il voulait voir plus de personnes dans leurs bureaux de la FDA en disant «vous ne pouvez pas avoir un effort d'équipe sans une équipe sur place.»

Le sénateur Baldwin a demandé à Yiannas de la FDA ce qui était nécessaire pour faire de la sécurité des aliments une priorité à l'agence. Il a dit que trois choses sont cruciales : 1. La sécurité des aliments doit être une culture, pas seulement une priorité, 2. Il doit y avoir un mouvement chaque jour vers plus de modernisation, et 3. Des attentes de rendement très élevées doivent être en place.

Le sénateur Moran a demandé à Califf quand l'examen «de haut en bas» commencerait. Le commissaire a déclaré que dès que les dispositions finales seraient prises, un rapport final étant prévu 60 jours ouvrables après la fin de l'examen.

Note de l'éditeur La Fondation Reagan-Udall pour la Food and Drug Administration est une organisation privée à but non lucratif, créée afin de soutenir la mission de la Food and Drug Administration des États-Unis, d'aider à doter le personnel de la FDA de la science et de la technologie réglementaires du plus haut niveau dans le but d'améliorer la sécurité et l'efficacité des produits réglementés par la FDA.

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Bonne nouvelle, le Journal of Food Protection en accès libre à parir de janvier 2023

Bonne nouvelle pour tous ceux qui s’intéressent à la sécurité des aliments, voici que «L'IAFP va mettre sa revue en accès libre», source Food Safety News.

Le Journal of Food Proection sera publié à partir de janvier 2023 en accès libre, a annoncé mercredi l’International Association for Food Protection (IAFP).

L'IAFP a dit que le Journal of Food Protection sera publié en tant que revue en libre accès avec Elsevier, la société d'édition universitaire basée aux Pays-Bas spécialisée dans le contenu scientifique, technique et médical. Ses produits comprennent des revues telles que The Lancet, Cell, la collection de revues électroniques ScienceDirect, Trends, la série Current Opinion, la base de données de citations en ligne Scopus, l'outil SciVal pour mesurer les performances de la recherche, le moteur de recherche ClinicalKey pour les cliniciens et ClinicalPath un service de soins en cancérologie.

Une publication est définie comme «en accès libre» lorsqu'il n'y a pas d'obstacles financiers, juridiques ou techniques à son accès, c'est-à-dire lorsque n'importe qui peut lire, télécharger, copier, distribuer, imprimer et rechercher dans les informations, ou l'utiliser dans l'éducation ou de toute autre manière dans le cadre des accords juridiques.

«La mission de l'IAFP est de fournir aux professionnels de la sécurité des aliments du monde entier un forum pour échanger des informations sur la protection de l'approvisionnement alimentaire. La décision de l'IAFP a été motivée en partie par la volonté du comité de rédaction de rendre la recherche essentielle de JFP ouverte à tous et d'atteindre le public le plus large dans tous ses secteurs, dans les entreprises, le gouvernement et l'éducation» selon l'annonce. «Alors que les numéros précédents du Journal of Food Protection de plus de cinq ans ont été rendus gratuits à lire en ligne, les données d'utilisation ont explosé, confirmant un besoin pour le contenu. Cela inclut deux titres précédents de JFP : Journal of Milk and Food Technology (1947-1976) et Journal of Milk Technology (1937-1946)

«La croissance notable du nombre d'auteurs qui choisissent l’accès libre indique un désir de voir leur contenu librement accessible à tous. Dans le modèle actuel, tous les auteurs paient déjà des frais de page. Ces frais seront remplacés par des frais de publication d'articles de 1 600 dollars pour les membres de l'IAFP, pour lesquels les articles deviendront entièrement accessibles dès leur publication. Selon ce modèle, les auteurs peuvent également partager leurs recherches plus largement, sans paywall (accès payant) ni problèmes de droits d'auteur.

Après une exploration et un examen approfondis de ces options, le conseil d'administration de l'IAFP a choisi de travailler avec Elsevier sur la base de son expérience de la transition des revues par abonnement vers des revues en libre accès et de la force de leur plate-forme qui contribuera à accroître la découverte et la visibilité du contenu JFP. L'accord réduira le coût de la publication en accès libre pour les membres et les non-membres.

L'IAFP a hâte de rendre toutes les études publiées dans JFP disponibles pour que tout le monde puisse les lire, les télécharger, les copier et les distribuer.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

Barry Callebaut met en garde contre l'impact financier de l'arrêt dû à Salmonella. Le coût lié à Salmonella dans différentes entreprises alimentaires semble considérable.

Ce qui va rriver d’ici quelque temps semble inquiétant, Noël à la bougie semble se profiler en raison des restrictions sur le gaz, et pour le chocolat, voici que «Barry Callebaut met en garde contre l'impact financier de l'arrêt dû à Salmonella», source Food Safety News.

Barry Callebaut se prépare à un impact financier important après avoir arrêté la production en raison d'une contamination à Salmonella dans une usine en Belgique.

Bien que le plein effet de l'incident soit encore en cours d'évaluation, il devrait être «notable» dans les chiffres financiers du quatrième trimestre 2021/22. Les résultats annuels seront publiés en novembre.

La désinfection de la ligne de chocolat solide concernée a commencé le 5 juillet et le 14 juillet pour la ligne liquide en concertation avec l'Agence fédérale belge pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA).

Barry Callebaut doit reprendre la production sur le site de Weize à partir du mois prochain. Les premières lignes nettoyées devraient redémarrer début août, avec une montée en charge progressive à pleine capacité au cours des semaines suivantes.

Chronologie des incidents
Le PDG Peter Boone a déclaré qu'il s'agissait d'un incident «exceptionnel», tout en rapportant les chiffres des ventes sur 9 mois pour 2021-22.

«Je tiens à remercier toutes les équipes impliquées pour la rapidité et la diligence avec lesquelles elles conduisent le nettoyage et le redémarrage progressif de l'usine de Wieze. Nous travaillons en étroite collaboration avec nos clients et comprenons parfaitement que cet incident perturbe leur planification.»

Un lot de lécithine contaminée a été déchargé à l'usine de Wieze le 25 juin. Barry Callebaut a confirmé la présence de Salmonella Tennessee dans la ligne lécithine de l'usine et dans des échantillons de matière première. Ce lot provenait d'un fabricant de lécithine en Hongrie et a été transporté par un tiers. La lécithine impliquée n'a été utilisée que sur ce site.

Le 27 juin, Barry Callebaut a détecté un prélèvement positif pour Salmonella sur un lot de production fabriqué à Wieze et la lécithine a été identifiée comme source de contamination le 29 juin, avec arrêt de la production.

La lécithine étant utilisée dans toutes les chaînes de production de chocolat, l'entreprise a bloqué tous les produits chocolatés fabriqués du 25 au 29 juin, à l'exception de la production de cacao qui n'est pas liée au circuit de la lécithine.

Le 1er juillet, Barry Callebaut a confirmé que, sur la base de son enquête interne, aucun produit concerné n'était entré dans la chaîne d'approvisionnement du commerce de détail.

Autres incidents
Ferrero, qui a récemment redémarré les opérations d'une usine en Belgique qui fabrique des produits Kinder, fait également face à un impact financier important après une épidémie à Salmonella Typhimurium monophasique qui a rendu malades près de 450 personnes.

Nicolas Neykov, le patron de Ferrero France, a déclaré au journal Le Parisien en mai que l'incident coûtera à l'entreprise «des dizaines de millions d'euros».

En Israël, Strauss Group a estimé l'impact d'un rappel en avril dû à Salmonella à environ 33 millions de dollars sur les résultats financiers du premier trimestre. Les estimations préliminaires de mai ont montré qu'en raison du rappel et de la fermeture de l'usine de confiserie de Nof Hagalil, l'impact sur le bénéfice net pour 2022 devrait se situer entre 49,7 et 67,2 millions de dollars.

Début mai, une inspection interne de routine a identifié Salmonella dans du poulet cuit préparé dans l'installation de volaille de Cranswick à Hull, Angleterre. Les clients ont été invités à retirer tout produit contenant du poulet prêt à consommer produit pendant la période concernée. Dans ses résultats préliminaires en mai, la société a déclaré que le coût de l'incident ne pouvait pas encore être estimé, mais qu'il était prévu que l'impact ne serait pas significatif pour le groupe.

Salmonella dans du pâte d’arachide Jif devrait coûter environ 125 millions de dollars à J.M. Smucker et avoir un impact sur les résultats financiers de l'année.

Une enquête sur les infections à Salmonella liées au beurre d’arachide est en cours, le nombre de patients s'élevant à 16 avec deux hospitalisations.

Ces coûts sont liés à l'impact estimé des temps d'arrêt de fabrication, des retours clients et des stocks invendables, ainsi qu'à d'autres frais de rappel.

Complément
On nous a dit que la contamination par Salmonella n'avait pas attent le public. Oui mais voilà que la Belgique notifie au RASFF de l'UE le 20 juillet 2022 la présence la même souche de Salmonella que chez Barry Callebaut, Salmonella Tennessee dans du chocolat d'Italie. Etonnant, non ?

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Le Danemark relie une éclosion à Listeria à de la viande réfrigérée

Rullepølse

«Le Danemark relie une éclosion à Listeria à de la viande froide», source article de Joe Whitworth paru le 21 juillet 2022 dans Food Safety News.

Les autorités danoises ont résolu une éclosion de Listeria qui a touché huit personnes et une. Personne est décédée.

L'administration vétérinaire et alimentaire danoise (Fødevarestyrelsen), le Statens Serum Institut et le DTU Food Institute ont aidé à trouver l’origine de l'éclosion et ont été aidés par Danish Crown.

Il a été constaté que Listeria de Danish Crown Foods à Oldenburg, Allemagne, qui produit du rullepølse, correspondait aux isolats de patients. Rullepølse est un type de rouleau de viande épicé.
Un article du blog de 2019 relate la mise en cause de ce produit dans une éclosion à Listeria. -aa

Sept des huit patients ont été interrogés et ils avaient tous mangé du rullepølse. Six sur sept ont acheté dans la même chaîne de supermarchés. Les enquêtes auprès des supermarchés dans lesquels les personnes malades avaient fait leurs courses ont mis en évidence le rullepølse de Danish Crown.

Action de l'entreprise
Danish Crown a émis un rappel de plusieurs types de rullepølse produits à partir du 1er juin plus tôt ce mois-ci parce qu'il a retrouvé Listeria dans un échantillonnage de produits. Le rappel couvrait également le marché suédois.

Les articles ont été vendus dans des supermarchés danois tels que Kvickly, Fakta, Coop 365, Bilka, Lidl, Netto, Rema 1000, Spar, Aldi et Meny.

Les tests effectués par la société ont indiqué que certains produits fabriqués après le 29 juin peuvent contenir de la Listeria. Tous les articles en stock ont été détruits et aucun nouveau produit ne sera mis sur le marché jusqu'à ce qu'il y ait des résultats négatifs pour chaque lot de rullepølse.

Danish Crown, qui teste quotidiennement Listeria, a déclaré qu'une enquête était en cours pour déterminer où le problème s'était produit.

Le premier cas a eu lieu en octobre 2021, tandis que les autres cas ont été infectés en avril, mai et juin 2022. Les patients sont quatre hommes et quatre femmes de plus de 50 ans. Ils vivent dans tout le pays.

Par séquençage du génome entier de Listeria monocytogenes isolés de patients et de rullepølse, il a été constaté que les deux appartenaient à la séquence type 8.

Rullepølse était également à l'origine d'une épidémie de listériose en 2014 avec 41 personnes touchées et 17 décès.

Eclosions en cours
Deux autres foyers de cas à Listeria restent non résolus. Dans le premier, neuf personnes ont été infectées de mi-mai à début juin 2022.

Les patients sont cinq hommes et quatre femmes âgés de 33 à 93 ans et tous avaient une maladie sous-jacente ou une autre déficience immunitaire avant l'infection qui les rendait particulièrement vulnérables.

Tous les patients ont été hospitalisés et quatre personnes sont décédées dans les 30 jours suivant le prélèvement de l'échantillon. Huit sont originaires de la région de Hovedstaden du pays.

Le séquençage du génome entier a révélé que les souches étaient étroitement apparentées et de séquence type 37.

Dans le deuxième incident, 12 personnes ont été infectées par le même type de Listeria depuis octobre 2020. Deux cas ont été signalés en 2020, neuf en 2021 et un en mai 2022.

Les patients sont sept hommes et cinq femmes de plus de 70 ans et ils vivent à travers le pays. Trois personnes sont décédées et toutes ont été hospitalisées.

Le séquençage du génome entier de bactéries isolées de personnes malades a révélé qu'elles étaient étroitement liées et qu'elles étaient de séquence type 11.

Des entretiens avec des patients ou leurs proches ont montré qu'ils n'avaient pas voyagé, ne se connaissaient pas et n'avaient pas participé à des événements communs. On pense qu'un aliment vendu dans tout le pays pourrait être la source commune d'infection, mais sur la base d'entretiens, il n'a pas encore été possible de trouver le produit responsable.

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mercredi 20 juillet 2022

Rappels en retard ou oubliés par RappelConso, just one more time ?

Le mercredi 20 juillet 2022, encore de nombreux rappels au compteur, hélas, pas moins de neuf rappels dont quatre à cause de Listeria monocytogenes et un à cause de Salmonella, c’est en soi un beau tableau d'été ...

Mais ce 20 juillet 2002 est aussi le jour où RappelConso a (encore) omis ou zappé deux avis de rappel, jugez plutôt.

Carrefour informe les consommateurs le 20 juillet du rappel de «rôti de bœuf cuit en raison d’une suspicion de présence de Listeria monocytogenes».
Autre sujet de préoccupation, ce rappel d'un fauxmage, «alternative végétale fermentée et affinée au lait d’amande», pour cause de présence de Listeria monocytogenes dans trois pays de l'UE, voir l'article du blog à ce sujet, mais aussi en France par Naturalia le 18 juillet, mais cette information n'est pas connue par RappelConso, étonnant, non ?

Mise à jour du 21 juillet 2022. Tout arrive, RappelConso informe le 21 juillet non pas d'un rappel mais de deux rappels, 1 et 2, de rôti de bœuf cuit vendu au stand à la coupe.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

Syndrome hémolytique et urémique pédiatrique : Les mesures de prévention

Santé publique France publie le 19 juillet 2022, à propos du syndrome hémolytique et urémique (SHU) pédiatrique «les mesures de prévention face aux risques de l’été»

Les bactéries E. coli responsables du SHU sont présentes dans les intestins de nombreux animaux ruminants (vaches, veaux, chèvres, moutons, etc.) et sont éliminées par les excréments qui peuvent alors contaminer l’environnement (eaux, fumiers, sols) et les aliments. Ces bactéries supportent bien le froid (survie dans un réfrigérateur ou congélateur), mais sont détruites par la cuisson à cœur.

La transmission de la bactérie peut être évitée par des gestes simples, en particulier chez les enfants de moins de 16 ans et les personnes âgées :

En cuisine
- Le lavage des mains doit être systématique avant la préparation des repas ;
- Les viandes, et surtout la viande hachée de bœuf, mais aussi les préparations à base de viande hachée, doivent être bien cuites à cœur (et non pas rosées ou saignantes);
- Le lait cru, les fromages à base de lait cru et les produits laitiers fabriqués à partir de lait cru ne doivent pas être consommés par les enfants de moins de 5 ans (préférez les fromages à pâte pressée cuite (type Emmental, Comté, gruyère, Beaufort), les fromages fondus à tartiner et les fromages au lait pasteurisé) ;
- Les préparations à base de farine (pizza/pâte à cookies/gâteau/tarte/crêpe...) ne doivent pas être consommées crues ou peu cuites ;
- Les légumes, la salade, les fruits et les herbes aromatiques, en particulier ceux qui vont être consommés crus doivent être soigneusement lavés avant consommation, après épluchage le cas échéant ;
- Les aliments crus doivent être conservés séparément des aliments cuits ou prêts à être consommés ;
- Les plats cuisinés et les restes alimentaires doivent être rapidement mis au réfrigérateur et suffisamment réchauffés avant consommation ;
- Les ustensiles de cuisine (surtout lorsqu’ils ont été en contact au préalable avec des aliments crus tels que la viande ou les fromages), ainsi que les plans de travail, doivent être soigneusement lavés pour éviter un risque de contamination croisée.

Lors des activités et loisirs
- Les enfants ne doivent pas boire d’eau non traitée (eau de puits, rivière, torrent, etc.) et éviter d’en avaler lors de baignades (lac, rivière, étang, etc.) ;
- Il faut éviter le contact des très jeunes enfants (moins de 5 ans) avec les vaches, veaux, moutons, chèvres, etc., et leur environnement ; en cas de contact avec ces animaux le lavage des mains (eau et savon) doit être systématique avant que l’enfant ne porte ses doigts à sa bouche.

Commentaire
L’usage d’un thermomètre alimentaire n’est toujours pas à l’ordre du jour pour la cuisson à cœur notamment des viandes hachées.
Cela étant, il y a du progrès avec ce qui est écrit,

Les viandes, et surtout la viande hachée de bœuf, mais aussi les préparations à base de viande hachée, doivent être bien cuites à cœur (et non pas rosées ou saignantes).

Récemment dans un compte-rendu d’une enquête sur une TIAC à STEC O157 liée à des concombres en restauration collective, il était indiqué des mesures de précaution pour les viandes hachées, parmi lesquelles on peut lire,

Pour limiter le risque de contamination, la cuisson des viandes hachées doit être effectuée à cœur en s’assurant que la viande est cuite au centre et qu’elle n’est plus rosée.

Le CDC des Etats-Unis rapporte que «Vous ne pouvez pas savoir si les aliments sont cuits en toute sécurité en vérifiant leur couleur et leur texture.»

Il faudrait un jour, mais quand, unifier les messages et s’arrêter pour les viandes à ‘bien cuites à cœur’, en signalant qu’un thermomètre alimentaire est utile, l’Anses indiquant la température de 70°C.

Complément
A noter que l’association SHU typique, sortons du silence, a lancé une pétition pour que «Dès la 1 ère contamination (Escherichia Coli: Syndrôme Hémolytique et Urémique) une enquête DOIT obligatoirement être menée !»
«1 enfant contaminé tous les 2 jours par la bacterie E. coli soit 3 affaires Buitoni par an!», selon une pétition.

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