vendredi 23 septembre 2022

L'énergie, le Président et nous

Je récidive, après un article sur Le nucléaire, le Président et nous, voici ce que l'on se permet de nous raconter sur l'énergie ...

J’extrais de cet autre tweet de M. Momboisse le texte suivant de M. Jancovici, et lisez après cet autre tweet de M. Momboisse, c'est consternant

 Mise à jour du 27 septembre 2022
Sénateur LR et vice-président de la commission de la culture, de l'éducation et de la communication, Stéphane Piednoir est membre du groupe d'Études «Énergie» au Sénat et membre de l'Office Parlementaire d'Évaluation des Choix Scientifiques et Technologiques (OPECST). À ce titre, il est l'auteur de deux importants rapports, l'un sur les scénarios technologiques permettant l'arrêt de commercialisation des véhicules thermiques en 2040 (2018), l'autre sur le nucléaire du futur et les conséquences de l'abandon du projet de réacteur de 4e génération «Astrid» (2021).
FIGAROVOX/TRIBUNE - Pour le sénateur LR du Maine-et-Loire, depuis l'alliance entre le PS et les Verts en 1997, Lionel Jospin, puis surtout François Hollande et Emmanuel Macron, sont responsables d'un affaiblissement délibéré du nucléaire en France. Et nos concitoyens vont en subir les conséquences.
L’article est disponible en intégralité.

Évaluation des risques de transmission de norovirus dans les établissements alimentaires, selon la FDA

La FDA vient de publier une «Évaluation des risques de transmission de norovirus dans les établissements alimentaires».

L'article Risk Assessment of Norovirus Transmission in Food Establishments: Evaluating the Impact of Intervention Strategies and Food Employee Behavior (Duret et al. 2017), ou Évaluation du risque de transmission de norovirus dans les établissements alimentaires : évaluation de l'impact des stratégies d'intervention et du comportement des employés alimentaires, évalue la dynamique de transmission des norovirus des employés malades ou infectés des aliments dans les établissements alimentaires (restaurants) aux aliments prêts à consommer et aux consommateurs lors de la préparation des aliments et évalue également l'impact des stratégies de prévention. Un modèle d'événements discrets a été développé pour étudier la transmission de norovirus par des mains souillées d'employés de l'alimentation malades ou infectés et l'impact des stratégies de prévention et leur conformité sur la prévalence des portions contaminées et le nombre de clients infectés qui en résultent.

Fiche d'information : Évaluation des risques de transmission de norovirus dans les établissements alimentaires.

The Evaluation of the Impact of Compliance with Mitigation Strategies and Frequency of Restaurant Surface Cleaning and Sanitizing on Control of Norovirus Transmission from Ill Food Employees Using an Existing Quantitative Risk Assessment Model, ou Évaluation de l'impact de la conformité aux stratégies de réduction et à la fréquence du nettoyage et de la désinfection des surfaces des restaurants sur la maîtrise de la transmission de norovirus par des employés alimentaires malades à l'aide d'un modèle d'évaluation quantitative des risques existant, utilise le modèle d'évaluation quantitative des risques de la FDA précédemment publié dans Duret et al. De 2017, pour évaluer plus de 60 scénarios examinant l'impact de la mise en œuvre et du respect des recommandations du FDA Food Code pour : le nettoyage et la désinfection des surfaces des restaurants, l'hygiène des mains et la santé des employés.

Fiche d'information : Stratégies de réduction et fréquence de nettoyage et de désinfection des surfaces des restaurants sur la maîtrise de la transmission de norovirus par les employés alimentaires malades.

Les objectifs de cette évaluation des risques étaient de :
- Évaluer la dynamique de transmission de norovirus des employés malades ou infectés du secteur alimentaire aux aliments prêts à consommer et aux consommateurs.
- Évaluer l'impact des stratégies de prévention et leur niveau de conformité sur la prévalence des portions d'aliments contaminés et le nombre de consommateurs infectés qui en résultent.
- Fournir une base pour l'évaluation des changements potentiels concernant la santé des employés pour le Food Code 2017 de la FDA.

NB : Tous les documents cités sont disponibles en intégralité.

Les contrôleurs contrôlés. Audit en France afin d’évaluer le système des contrôles officiels à l’importation d’animaux et de biens par la DG santé et sécurité des aliments de l’UE

Résumé du rapport final d’un audit effectué en France du 1er octobre au 19 novembre 2021 afin d’évaluer le système de contrôles officiels à l’importation d’animaux et de biens et de vérifier le respect des exigences de l’Union par les postes de contrôle frontaliers.

Résumé
Le rapport décrit les résultats d’un audit du système français de contrôles officiels à l’importation d’animaux et de biens et le bilan de la conformité des postes de contrôle frontaliers (PCF) avec les exigences de l’Union européenne (UE). Cet audit a été réalisé entre le 1er octobre et le 19 novembre 2021 dans le cadre du programme de travail prévu par la direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire de la Commission européenne. En raison des restrictions liées à la pandémie de COVID-19, l’audit a été effectué à distance.

L’audit avait pour objectif d’évaluer a) si les contrôles officiels effectués sur les animaux et les biens entrant dans l’UE via les PCF étaient réalisés conformément à la législation applicable de l’UE, aux procédures documentées et aux modalités prévues, et si ces contrôles étaient suffisants pour réduire autant que possible l’introduction d’envois non conformes ainsi que l’introduction et la propagation ultérieure de maladies contagieuses ou infectieuses; b) si les autorités compétentes avaient mis en place des procédures et/ou des dispositions pour garantir la qualité, l’efficacité et le caractère approprié des contrôles officiels relatifs aux importations et aux transits, ainsi que leur mise en œuvre impartiale et homogène; et c) si, après la nouvelle désignation de postes d’inspection frontaliers, de points d’entrée désignés et de premiers points d’introduction, les PCF et les centres d’inspection en leur sein étaient conformes aux exigences applicables du règlement (UE) 2017/625 du Parlement européen et du Conseil et des règlements délégués et d’exécution y afférents.

L’audit a permis de constater qu’un système de contrôles officiels est en place pour les animaux et les biens d’origine animale et non animale entrant dans l’UE par l’intermédiaire des PCF en France. Ces contrôles sont mis en œuvre par des fonctionnaires bien formés, s’appuient sur des procédures documentées (même si certaines d’entre elles sont obsolètes) et ont généralement été mis en œuvre conformément à ces procédures documentées et à la législation de l’UE applicable.

Des lacunes ont toutefois été constatées dans l’organisation et la mise en œuvre des contrôles officiels, ainsi que dans la conformité des installations avec les exigences légales minimales. Ces lacunes affaiblissent collectivement l’efficacité du système de contrôle de l’entrée des animaux et des biens dans l’UE.

Le rapport contient huit recommandations à l’attention des autorités compétentes afin que ces dernières remédient aux lacunes constatées.

Près de 200 personnes malades dans une épidémie à E. coli O157 au Royaume-Uni

«Près de 200 personnes malades dans une épidémie à E. coli O157 au Royaume-Uni», source article de Joe Whitworth paru le 23 septembre 2022 dans Food Safety News.

Les responsables de la santé publique au Royaume-Uni enquêtent sur une épidémie à E. coli O157 qui a rendu malades près de 200 personnes en un mois.

Depuis début septembre, 192 cas génétiquement liés de E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) O157 ont été identifiés en Angleterre, Écosse, Irlande du Nord et Pays de Galles.

La majorité des personnes malades sont des adultes, mais il n'y a eu aucun décès lié à l'incident.

Aucune source d'augmentation des infections n'a encore été identifiée.

La Dr Lesley Larkin, responsable de la surveillance, des infections gastro-intestinales et de la sécurité des aliments à l'Agence britannique de Santé (UKHSA), a dit qu'une augmentation des cas à E. coli notifiés aux systèmes de surveillance de la santé publique avait été observée ces dernières semaines.

«Les dernières données montrent les premières indications d'un retour aux niveaux attendus pour cette période de l'année, mais nous continuons à surveiller de près la situation. Le séquençage du génome entier nous montre que cette augmentation des signalements est due à une souche particulière de STEC O157 qui a provoqué une épidémie, et nous enquêtons sur les causes potentielles avec des experts en santé publique et en sécurité des aliments du Royaume-Uni et en Irlande», a-t-elle dit.

«Assurez-vous de vous laver les mains avec de l'eau et du savon est le meilleur moyen d'empêcher ce microbe de se propager. Lors de la préparation des aliments, assurez-vous de bien laver la salade, les fruits et les légumes et de suivre toutes les instructions de cuisson sûres pour la viande.

jeudi 22 septembre 2022

Suède : L’agence chargée de l’alimentation défend sa position sur le lait cru

«Suède : L’agence chargée de l’alimentation défend sa position sur le lait cru», source Food Safety News.

L'Agence suédoise chargée de l'alimentation (Livsmedelsverket) a riposté aux affirmations selon lesquelles les règles sur le lait cru dans le pays sont trop strictes.

Un article d'opinion dans Svenska Dagbladet a dit que le lait cru non pasteurisé est presque impossible à acheter en Suède et que la réglementation est un exemple de cas où le contrôle de l'État a de bonnes intentions mais des conséquences négatives.

Ann-Helene Meyer von Bremen et Martin Ragnar ont déclaré que les règles accordaient trop d'importance aux risques et pas assez d'attention aux bénéfices.

En Suède, le lait non pasteurisé ne peut pas être acheté dans les magasins, mais il peut être vendu ou donné en dehors des fermes directement au consommateur. Les fermes qui souhaitent vendre du lait non pasteurisé doivent s'enregistrer auprès de leur autorité locale.

Une fois enregistrés, ils peuvent vendre jusqu'à 70 litres de lait non pasteurisé par semaine au public. Des informations écrites doivent être fournies aux consommateurs indiquant que le lait n'est pas pasteurisé et qu'il peut contenir des bactéries dangereuses. La recommandation est que le lait soit bouilli ou utilisé dans des plats traités thermiquement avant consommation. Les enfants et les personnes dont le système immunitaire est affaibli ne doivent pas boire le lait sans traitement thermique préalable.

Le point de vue de l'autorité
En réponse à l'article, Mats Lindblad de Livsmedelsverket a dit qu'il n'est pas vrai qu'il existe un faible risque de boire du lait non pasteurisé, car il peut contenir plusieurs types de bactéries qui peuvent rendre les gens malades.

E. coli, une bactérie parfois présente chez les vaches, a été citée en exemple. Elle peut avoir des conséquences très graves car l'infection peut endommager les reins des jeunes enfants et entraîner la mort dans des cas graves.

L'un des principaux objectifs de Livsmedelsverket est de garantir que les consommateurs ne tombent pas malades à cause de la nourriture. La vente de lait non pasteurisé est réglementée et cela est cité comme une explication probable du si peu de cas de maladie liés ces dernières années.

L'agence a dit qu'elle avait examiné à la fois les bénéfices et les risques de la consommation de lait non pasteurisé, reconnaissant les études sur la teneur en vitamines du lait avant et après la pasteurisation et une réduction des allergies chez les enfants qui ont grandi dans des fermes. Dans l'ensemble, l'évaluation est que les risques du lait non pasteurisé l'emportent sur les bénéfices.

Pendant ce temps, Livsmedelsverket a révélé avoir fermé une entreprise au début du mois en raison de mauvaises conditions d'hygiène.

Al Hana Mejeri AB s'est également vu interdire de vendre de la nourriture. Tous les aliments fabriqués ou vendus par l'entreprise doivent être retirés des magasins et éliminés. Les personnes qui ont des articles concernés à la maison ont été avisées de ne pas les consommer. Les articles sont étiquetés comme Al Hana Mejeri.

L'entreprise fabrique principalement des produits laitiers tels que le yaourt et le fromage, mais propose également des produits tels que l'huile d'olive. La plupart des produits ont été vendus à des magasins en Scanie, mais ils peuvent également avoir été transmis à d'autres entreprises.

Croire dans des mythes de la sécurité des aliments peut augmenter le risque de gastro, selon une étude

«Une étude révèle un lien entre la croyance aux mythes en sécurité des aliments et la maladie», source article de Joe Whitworth paru le 22 septembre 2022 dans Food Safety News.

Selon une étude, croire en certains mythes sur la sécurité des aliments peut augmenter le risque de maladie.

Des chercheurs ont examiné comment des croyances non scientifiques mal informées et les conséquences d'un manque de connaissances scientifiques sur la sécurité des aliments pouvaient avoir un impact sur la santé.

De nombreuses personnes au Royaume-Uni, en Allemagne et en Norvège croient aux mythes sur la sécurité des aliments, mais les avis varient selon les pays. Croire en certains de ces mythes expose les personnes à un risque plus élevé de contracter une maladie d'origine alimentaire, a révélé l'étude publiée dans Food Control, «Food safety myths consequences for health: A study of reported gastroenteritis incidence and prevalence in UK, Norway and Germany».

Après avoir collecté plus de 150 mythes sur la sécurité des aliments à travers l'Europe auprès de partenaires du projet SafeConsume, 47 ont été inclus dans une enquête.

Les végétariens ne font-ils pas d'intoxication alimentaire ?
Des chercheurs ont mené un sondage en ligne auprès de plus de 3 000 consommateurs du Royaume-Uni, d'Allemagne et de Norvège pour enquêter sur les mythes que les personnes croient être vrais et si cela a influencé l'incidence et la prévalence de la gastro-entérite. On a demandé aux personnes si elles étaient d'accord ou pas avec les déclarations.

Les résultats montrent que de nombreuses personnes croient aux mythes sur la sécurité des aliments, ce qui est en corrélation positive avec l'incidence et la prévalence de la gastro-entérite.

Les liens les plus importants ont été observés pour les croyances sur les œufs, comme les conserver à température ambiante et manger des œufs crus pour soigner une gueule de bois ; une planche à découper en bois, du piment (chili), du wasabi et des marinades tuent les bactéries ; les végétariens ne contractent pas d'intoxication alimentaire et que manger de la terre et avoir la diarrhée est bon car cela nettoie l'estomac.

Les données sur l'incidence de la gastro-entérite proviennent d'une autre enquête SafeConsume de 2019. Une analyse a été menée sur les données de l'acceptation des déclarations de croyance en matière de sécurité des aliments et sur la prévalence et l'incidence des épisodes de gastro-entérite signalés.

En Allemagne, plus de personnes pensaient que si vous chauffez trop des aliments sains, ils perdent leur salubrité ; une fois que les aliments ont été cuits, toutes les bactéries ont été tuées et il est sûr de les manger et le poulet doit être lavé avant d'être consommé.

De plus en plus de personnes au Royaume-Uni pensent que l'ancienne méthode traditionnelle de préparation des aliments était meilleure que les méthodes modernes et que tous les aliments doivent être conservés à 2°C. Les Norvégiens étaient susceptibles de croire que si la nourriture sent bon et a bon goût, elle peut être consommée sans danger. D'autres mythes incluaient de ne manger des huîtres que s'il y avait un «r» dans le nom du mois et la règle des cinq secondes pour la nourriture tombée au sol.

Impact de certains mythes
Les chercheurs ont identifié huit catégories de croyances allant des opinions sur le chauffage, sur des aliments les plus sûrs, sur ce qui tue les bactéries, sur l'hygiène et les croyances superstitieuses. Les personnes citent d'abord des croyances, puis recherchent des preuves pour les étayer.

Un pourcentage élevé de consommateurs pensent que les produits bio sont plus sûrs que les aliments issus de l'agriculture conventionnelle.

Trois croyances liées à Campylobacter et au poulet : les bactéries ne survivent pas sur les planches à découper en bois, le sel tue tout ce qui est dangereux et le poulet doit être lavé avant la préparation, en corrélation significative avec la prévalence de la gastro-entérite.

Malgré plusieurs campagnes mettant en garde contre les risques de laver le poulet, de nombreux consommateurs continuent de le faire avant cuisson et cela a été confirmé dans l'étude puisque plus de la moitié des personnes interrogées ont convenu que le poulet devait être lavé avant la préparation.

En moyenne, 15% des personnes interrogées ont convenu que le meilleur petit-déjeuner contre la gueule de bois était un œuf cru. La consommation d'ovoproduits crus est un facteur de risque de salmonellose.

Un cinquième des répondants pensent que les œufs conservés au réfrigérateur sont moins sûrs que ceux conservés à température ambiante. Conserver les œufs au réfrigérateur empêchera la croissance des bactéries, mais ils peuvent être contaminés au moment de la ponte.

Des études futures doivent déterminer pourquoi les croyances dans les mythes sur la sécurité des aliments sont en corrélation avec l'incidence et la prévalence de la gastro-entérite. D'autres travaux devraient porter sur les méthodes de changement de comportement, y compris la correction des fausses croyances.

mercredi 21 septembre 2022

Faits divers : le dirigeant de Beyond Meat (fausse viande) accusé d'agression

Une fois n’est pas coutume, voici une rubrique faits divers, qui parfois fascine les lecteurs comme les écrivains ...

«Un dirigeant de viande alternative accusé d'agression», source Meatingplace.

Doug Ramsey, PDG de Beyond Meat, a été arrêté pour «menace terroriste» et voies de fait au troisième degré, selon des éléménts judicaires, à la suite d'allégations selon lesquelles il aurait attaqué un autre homme lors d'une altercation dans un parking après un match de football universitaire à Fayetteville, Arkansas, samedi 17 septembre.

La société a déclaré mardi soir que Ramsey avait été suspendu de ses fonctions. Un premier vice-président assumera ses fonctions à titre temporaire.

Ramsey attendait prétendument de sortir du parking Stadium Drive près du stade Razorback après la victoire de l'Arkansas sur l'État du Missouri lorsqu'une Subaru est entrée en contact avec le pneu côté passager avant de son Bronco, selon un article des médias locaux.

Ramsey est sorti de sa voiture et «a percé le pare-brise arrière de la Subaru», selon l’article. Lorsque le propriétaire de Subaru est sorti de sa propre voiture, Ramsey aurait commencé à frapper le propriétaire de la voiture et aurait également «mordu le nez du propriétaire, en enlevant de la chair sur le bout de son nez»/ Il a également «menacé de tuer» l'autre homme, selon l’article.

Ramsey a été arrêté à 22h27 et placé en garde à vue à la prison du comté de Washington. Il a été libéré dimanche matin moyennant une caution de 11 085 dollars et doit comparaître devant le tribunal de district de Fayetteville le 19 octobre.

Ramsey a été embauché par Beyond Meat en décembre 2021, il était chargé d'aider à développer les opérations, la chaîne d'approvisionnement et la fabrication de Beyond et à développer l'efficacité. Beyond n'a pas immédiatement répondu à la demande de commentaire d'Alt-Meat.

Avant de rejoindre Beyond, Ramsey travaillait chez Tyson Foods depuis 1992, où il a occupé plusieurs postes de direction, dont celui de président de l'activité mondiale de McDonald's. Un porte-parole de Tyson a déclaré à KNWA Fox 24 de l'Arkansas que Ramsey avait quitté l'entreprise l'année dernière de son propre chef.

Commentaire
Ce monsieur était sans doute à cran et avait tout simplement faim de viande d’où son état quelque peu exité.

Les voyages de norovirus. En Finlande, plusieurs personnes malades après avoir consommé des huîtres de France

Une notification au RASFF de l’UE par la Finlande le 20 septembre rapporte la présence de norovirus (GI/2g) dans des huîtres vivantes (
Crassostrea gigas) de France, via les Pays-Bas.

Plusieurs personnes sont malades en Finlande à cause de norovirus après avoir mangé des huîtres de France via les Pays-Bas.

Affaire à suivre, pas sûr, car ces informations ne sont pas commentées par nos autorités sanitaires …

On n’a pas eu davantage d’informations quand la France a notifié au RASFF de l’UE le 25 août 2022, «Plusieurs rapports de maladies d'origine alimentaire liée à l'histamine ont été signalés suite à la consommation de thon du même fournisseur.» L’origine du thon est l’Espagne.

Il faudra s’y habituer, pas d’information, pas de communication, c'est bon pour la non-transparence !

Mise à jour du 23 septembre
Nos amis finlandais sont sympas, ils ne nous en veulent pas ils publient en finnois toute de même le 22 septembre, «Norovirus est à l'origine de la majorité des épidémies d'origine alimentaire, les huîtres étant des sources typiques d'infection».

Entre 2017 et 2021, les huîtres ont provoqué 11 épidémies à norovirus, au cours desquelles plus de 110 personnes sont tombées malades.

On lira toujours en finnois Épidémies d'origine alimentaire et hydrique en Finlande en 2017-2019. Peut-être que la DGAL devrait se faire traduire ce document ...

Un recours collectif validé par la justice de 16 millions de dollars dans une éclosion mortelle à E. coli au Canada

Dans le but d’éclairer les lecteurs du blog de ce que la justice peut apporter comme indemnisation ou réparation dans une affaire de contamination à E. coli producteurs de shigatoxines au Canada, voici un exemple récent au Canada, «Un juge valide un recours collectif de 16 millions de dollars dans une éclosion mortelle à E. coli à Edmonton», source article de Wallis Snowdon paru le 20 septembre 2022 dans CBC.ca.

Une personne est décédée, 42 autres sont tombées malades après avoir mangé des produits de porc avariés

Un juge a validé un recours collectif de 16 millions de dollars alléguant que du porc contaminé vendu par une colonie huttérite du centre de l'Alberta a entraîné une épidémie mortelle à E. coli à Edmonton il y a quatre ans.

La poursuite vise à indemniser les personnes qui ont subi des dommages à la suite de l'achat ou de la consommation de produits de porc contaminés de The Meat Shop à Pine Haven, une entreprise de conditionnement et de vente au détail de viande dans la colonie huttérite de Pine Haven près de Wetaskiwin.

La poursuite, certifiée vendredi par le juge de la Cour de justive de King's Bench James Neilson, allègue que le magasin et ses exploitants - la colonie huttérite de Pine Haven et l'église des Frères huttériens de Pine Haven - n'ont pas réussi à prévenir et à contenir l'épidémie.

Une personne est décédée et 42 autres sont tombées malades lors de l'épidémie du printemps 2018. Les cas étaient liés à des produits de porc contaminés par E. coli O157:H7.

Parmi ceux qui sont tombés malades, 14 personnes ont été hospitalisées et cinq ont développé un syndrome hémolytique et urémique.

Environ la moitié des cas concernaient des personnes qui avaient mangé chez Mama Nita's, un restaurant philippin du sud-est d'Edmonton qui a fermé depuis. L'Agence canadienne d'inspection des aliments a retracé les produits de porc jusqu'à The Meat Shop à Pine Haven.

«Les défendeurs avaient une obligation de diligence envers le demandeur et les autres membres du groupe pour s'assurer que ses produits étaient sans danger pour la consommation et que l'ingestion de ces produits ne causerait pas de maladie ou de blessure», déclarent les demandeurs dans leur déclaration.

Ils demandent une indemnisation pour les blessures physiques, l'angoisse mentale, les frais médicaux et la perte de salaire. La poursuite demande également des remboursements au nom des consommateurs qui ont acheté la viande rappelée.

Au total, les plaignants demandent 15 millions de dollars en dommages-intérêts et 1 million de dollars supplémentaires en dommages-intérêts spéciaux.

La poursuite demande également une déclaration selon laquelle le porc rappelé vendu par The Meat Shop était contaminé et que les défendeurs ont fait preuve de négligence dans sa fabrication, sa transformation et son emballage.

Aucune des allégations n'a été prouvée devant les tribunaux.

Le Meat Shop de Pine Haven nie les allégations. Il a engagé une procédure de mise en cause contre Mama Nita's, alléguant que le restaurant devrait être tenu responsable.

Une enquête menée par Alberta Health Services a révélé que 22 des cas confirmés en laboratoire étaient liés au restaurant.

Les enquêteurs ont découvert que 35 des 43 personnes infectées par E. coli avaient été directement ou indirectement exposées à des aliments provenant d'un établissement qui achetait du porc à The Meat Shop.

Un résumé de l'enquête de l'Alberta Health Service, obtenu par les plaignants, détaille comment les inspecteurs ont découvert des problèmes de sécurité des aliments chez Mama Nita's et The Meat Shop.

Au restaurant, les inspecteurs ont détaillé les problèmes de nettoyage-désinfection et de réfrigération, y compris les preuves d'une infestation de souris.

À la colonie huttérienne, les inspecteurs ont relevé trois sujets de préoccupation : un manque de tenue de registres, manipulation inadéquate du produit prêt à consommer et des procédures d'abattage inadéquates.

Les produits prêts à consommer ont été préparés avec le même équipement que le produit cru. Les procédures n'ont pas efficacement minimisé le risque de contamination croisée et l'équipement présentait une accumulation visible de résidus, a révélé l'enquête.

The Meat Shop nie que sa viande de porc ait été contaminée ou que les plaignants aient consommé ses produits. Il reproche à Mama Nita de ne pas avoir correctement cuit le porc pour s'assurer qu'il était propre à la consommation.

Mama Nita's nie toutes les allégations et conteste sa responsabilité. Dans une déclaration de défense, le restaurant affirme que The Meat Shop n'a pas inspecté correctement son porc et nie les pertes médicales continues subies par les plaignants.

Traçage de l'épidémie
Des cas ont commencé à apparaître dans la région d'Edmonton en mars 2018. Les services de santé de l'Alberta et les enquêteurs fédéraux ont commencé à enquêter. L'enquête a désigné The Meat Shop comme la principale source de l'épidémie.

Le 24 avril 2018, l'Agence canadienne d'inspection des aliments a émis un rappel obligatoire qui couvrait tous les produits de porc vendus et distribués par The Meat Shop à Pine Haven entre le 19 février et le 24 avril.

Selon le communiqué de l’allégation, The Meat Shop a fait preuve de négligence dans le contrôle de la qualité, la surveillance et la transformation, l'entreposage, la distribution et la vente du produit qui a été rappelé par la suite.

La poursuite allègue que The Meat Shop n'a pas testé ses produits de manière rigoureuse et n'a pas non plus nettoyé correctement l'équipement ou formé correctement son personnel à la manipulation sûre des aliments.

Il allègue également que The Meat Shop n'a pas rappelé tout le porc contaminé immédiatement après avoir appris que des personnes tombaient malades.

NB : Merci à Joe Whitworth de m’avoir signalé cette information.

La Food Standards Agency met à jour ses «centres d'intérêt en recherche

«La Food Standards Agency met à jour ses «centres d'intérêt en recherche», source FSA du 2 septembre 2022.

La Food Standards Agency (FSA) a mis à jour ses centres d'intérêt de recherche (ARI pour areas of research interest) pour inclure un accent sur les aliments plus sains et plus durables.

Les ARI sont un moyen pour les ministères d'exprimer leur intérêt à voir davantage de données de recherche sur certains sujets. En communiquant certains des domaines clés où nous souhaiterions davantage de recherche, cela vise à aider à éclairer la stratégie de recherche et d'innovation du Royaume-Uni et à suggérer des pistes d'investigation à la communauté de recherche au sens large.

Nous avons ajouté quatre nouveaux ARI qui reflètent les priorités mises à jour de notre stratégie 2022-2027 : que les aliments soient sûrs, ce qu’on en dit dit, c’est fait et est plus sain et plus durable.

La stratégie FSA 2022-2027 stipule que nous basons nos décisions sur la science et les preuves, et que nous produisons des informations et des analyses qui éclairent notre propre travail ainsi que les politiques et pratiques d'autres organisations du système alimentaire. Cela inclut les conseils d'experts fournis par nos comités consultatifs scientifiques et le Conseil scientifique indépendants, et la mise à disposition publique de tous nos résultats de recherche, dans le cadre de notre engagement à être ouvert et transparent.

Les problèmes qui influencent la sécurité sanitaire et les normes sur les denrées alimentaires et les aliments pour animaux animale, et l'exposition possible des consommateurs à ceux-ci, sont très variés, ce qui signifie que nos domaines d'intérêt de recherche (ARI) sont vastes. Nos ARI sont des questions de recherche que nous voulons aborder pour promouvoir et protéger la santé publique en veillant à ce que les consommateurs britanniques soient bien informés et aient un accès durable à des aliments sûrs, traçables et correctement étiquetés.

La FSA a publié son ARI pour la première fois en 2017 et un ensemble révisé a été publié en 2020. Notre ARI 2022 a été mis à jour pour s'aligner sur la stratégie FSA 2022-2027, qui mettra désormais l'accent sur ‘des aliments plus sains et plus durables’, aux côtés des piliers établis comme ‘les aliments sont sûrs’ et ‘les aliments sont ce qu’ils disent et ils le sont’.

Nos thèmes présentés constituent l'épine dorsale de nos ambitions de recherche futures, fournissant des preuves de notre politique, de nos conseils et de nos opérations, mettant en évidence les priorités stratégiques actuelles.

En diffusant, communiquant et révisant régulièrement notre ARI, nous visons à être mieux préparés pour l'avenir en élargissant notre base de données probantes et en créant des opportunités pour :
- Construire et étendre des collaborations avec d'autres services gouvernementaux, les administrations décentralisées, les autorités locales, l'industrie, les consommateurs (et les groupes qui les représentent) pour permettre une compréhension complète du système alimentaire et de l'impact des interventions.
- Développer des initiatives conjointes avec UK Research and Innovation (UKRI) et d'autres bailleurs de fonds/
- S'engager avec des universités, des instituts de recherche et d'autres fournisseurs de recherche travaillant à la pointe de l'innovation, en commanditant des recherches, en co-concevant de nouveaux projets et en soutenant des bourses d'études pour leur permettre de démontrer un impact significatif sur le système alimentaire et la protection des consommateurs.
- Entreprendre des activités de recherche et de développement pour garantir des normes élevées en matière de prélèvements en sécurité des aliments, y compris au sein du système de laboratoire de contrôle officiel, soutenu par les laboratoires nationaux de référence pour l'alimentation humaine et animale du Royaume-Uni.
- Contribuer aux activités de priorisation des partenaires, y compris ceux du UK Food Safety Research Network.

Priorités de recherche
Nous avons identifié quatre priorités de recherche. Dans chacune de ces priorités, il y a des ARI qui sont à la base de nos programmes coordonnés de recherche et de preuves. Sous chacun d'eux, nous avons des questions plus détaillées, donnant un aperçu plus précis des domaines dans lesquels nous cherchons à faire progresser et/ou à améliorer nos capacités scientifiques.

Priorité de recherche 1 : Garantir la sécurité sanitaire des denrées alimentaires et des aliments pour animaux et les normes
Au cœur de notre rôle se trouve la nécessité de veiller à ce que les aliments soient sûrs et ce qu'ils disent être, et ce faisant, de protéger les consommateurs contre les risques au sein du système alimentaire et de garantir des normes alimentaires élevées. Au cœur de cela se trouve un processus d'analyse des risques qui s'appuie sur une évaluation des risques indépendante et scientifique et sur des preuves analytiques socio-économiques, pour soutenir des décisions efficaces en matière de management des risques.

Pour garantir la sécurité des aliments et les normes alimentaires, nous devons également reconnaître que le Royaume-Uni fait partie d'une chaîne d'approvisionnement alimentaire internationale, où nous ne produisons qu'environ 50% de tous les aliments que nous consommons au Royaume-Uni. Notre sortie de l'UE et notre volonté d'élargir le commerce international ont encore mis en évidence la nécessité de comprendre le rôle du commerce et les différences internationales dans les systèmes de production et les normes alimentaires.

Notre ARI pour cette priorité :
- Quel est l'impact des dangers chimiques (y compris les nanomatériaux et les microplastiques) dans les aliments et comment pouvons-nous les réduire ?
- Quel est l'impact de l'hypersensibilité alimentaire (y compris les allergies et l'intolérance) et comment pouvons-nous la réduire ?
- Quel est l'impact de la criminalité, y compris la fraude alimentaire, sur la chaîne d'approvisionnement alimentaire au Royaume-Uni, et comment pouvons-nous la réduire ?
- Quelles sont les différences dans les systèmes de production alimentaire et les normes alimentaires à l'échelle mondiale et quel impact cela a-t-il sur le commerce et les aliments disponibles pour les consommateurs britanniques ?
- Quel est l'impact et le risque des nouveaux aliments et des aliments non traditionnels, additifs et procédés sur le système alimentaire, y compris sur la confiance des consommateurs ?

Priorité de recherche 2 : Comprendre les consommateurs et notre société au sens large
La mission de la FSA est axée sur la protection des consommateurs et l'action dans leur intérêt. Il est donc essentiel de comprendre ce qui influence et motive les comportements dans le système alimentaire. Pour agir dans l'intérêt des consommateurs dans le cadre de la politique alimentaire et du système alimentaire, nous devons comprendre et surveiller les comportements, les changements d'attitudes et les tendances induites par les consommateurs, et jouer notre rôle en soutenant des choix alimentaires sûrs, sains et durables pour tous.

Pour mettre en œuvre des politiques efficaces, nous devons comprendre ce que les consommateurs pensent, ressentent et font, et comment ceux-ci évoluent, ainsi que les différences entre les consommateurs et leur impact sur la sécurité des aliments (food security), la sécurité sanitaire des aliments (food safety) et la santé publique.

Il est essentiel de comprendre le rôle des marchés et des modèles commerciaux nouveaux et émergents, et à travers ceux-ci, le rôle que jouent les entreprises alimentaires dans la conduite des comportements et l'influence de la demande des consommateurs. Cela comprend le développement et l'introduction de nouveaux aliments (tels que des sources alternatives de protéines ou des aliments génétiquement modifiés).

Notre ARI pour cette priorité :
- Comment les consommateurs perçoivent-ils et comprennent-ils le système alimentaire et équilibrent-ils leurs choix par rapport à de multiples facteurs concurrents (y compris la sécurité sanitaire et les normes, la nutrition et la santé, le choix, la disponibilité, l'abordabilité, la durabilité et le bien-être) ?
- Quels rôles le comportement et la perception des consommateurs et des exploitants du secteur alimentaire jouent-ils pour garantir la sécurité sanitaire et les normes alimentaires ?
- Quel impact l'insécurité alimentaire et les autres disparités ont-elles sur le consommateur et le système alimentaire ?

Priorité de recherche 3 : s'adapter au système de l'alimentation humaine et animale du futur
Le système alimentaire du XXIe siècle se caractérise par sa complexité et son innovation. L'émergence de la Covid-19 et la pandémie qui a suivi ont mis à rude épreuve le système alimentaire mondial et mis à l'épreuve sa résilience. Il a souligné que, dans ce monde interconnecté et en évolution rapide, nous avons besoin d'accéder aux meilleures données, informations et analyses prospectives pour comprendre les changements dans le système, leur impact et la manière dont ils créent des vulnérabilités.

Les événements mondiaux, les nouvelles tendances de consommation, l'évolution des pratiques commerciales et l'innovation alimentaire peuvent tous créer de nouveaux risques et opportunités. Dans ce domaine, nous avons besoin de recherches et de preuves pour comprendre le potentiel de perturbation de notre système alimentaire et l'impact du changement. Nous devons être en mesure d'identifier les technologies alimentaires nouvelles et émergentes et être préparés aux éventuels défis en matière de sécurité et autres découlant de ces nouveaux aliments et procédés. Cela comprend la mise en place d'un processus d'analyse des risques novateur et scientifique pour les produits réglementés.

Notre ARI pour cette priorité :
- Quels sont les risques et les opportunités présentés par les changements et les perturbations du système alimentaire, y compris les technologies nouvelles et émergentes, et comment devrions-nous réglementer l'alimentation à l'avenir ?
- Comment la FSA peut-elle continuer à être un régulateur innovant et efficace lors de l'élaboration et de la mise en œuvre de réglementations alimentaires ?

Priorité de recherche 4 : Relever les grands défis mondiaux
Le système alimentaire n'est pas isolé des défis mondiaux tels que le changement climatique, la pollution plastique et la résistance aux antimicrobiens (RAM). Nous sommes également confrontés à des défis majeurs en matière de santé, notamment une crise de l'obésité, en raison d'une mauvaise alimentation et d'une mauvaise nutrition.

Nous devons comprendre leur impact sur le système alimentaire, soit directement, soit à la suite de l'introduction de mesures de réduction/solutions, et le rôle que notre science peut jouer pour aider à faire face à ces menaces majeures. En tant que fournisseur de preuves, nous soutiendrons les initiatives intergouvernementales, telles que le UK AMR National Action Plan et la Net Zero Strategy .

Notre ARI pour cette priorité :
- Comment la FSA peut-elle améliorer la base de preuves concernant la résistance aux antimicrobiens (RAM) et les aliments ?
- Quels sont les impacts du changement climatique, y compris les efforts de la société pour les réduruire et s'y adapter, sur le système alimentaire ?
- Comment pouvons-nous soutenir la transition nécessaire vers des régimes alimentaires plus sains et durables, et quel sera l'impact sur le système alimentaire britannique, y compris la sécurité alimentaire, la sécurité et les normes ?