Article où l’on va voir qu’avec un sujet comme le loup, en France et en Suisse, on n’a pas vraiment la même approche, même si des agriculteurs des deux pays se plaignent des dégats occasionnés par ce prédateur.
Une enquête a été ouverte après un appel à «tuer et faire disparaître les loups», une espèce protégée en France, lancé par un agriculteur président de la Coordination rurale de la Creuse, a indiqué dimanche la secrétaire d'Etat chargée de la biodiversité, Bérangère Abba.
L’enquête demandée est déjà curieuse mais qu’il existe un secrétaire d’État à la bioviversité, alors, là, je rigole …, particularisme, bien de chez nous, semble-t’il …
«Il faut le tuer, le faire disparaître et ne rien dire, ce sera la meilleure solution. Un agriculteur travaille pour nourrir l’être humain, ne travaille pas pour nourrir un prédateur tel que le loup».
«Au delà de l’image surréaliste d’un représentant syndical prônant l’usage des armes et la dissimulation de preuves pour s’affranchir des règles de droit, tuer ou appeler à tuer une espèce protégée est illégal et constitue un délit. Une enquête est ouverte », a répondu Bérangère Abba, également sur Twitter.
«Le loup est une espèce protégée. le tuer est illégal. Les services du ministère se sont saisis du dossier» a ajouté dans la soirée Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, toujours sur Twitter.
Plusieurs moutons avaient été attaqués fin décembre sur la commune de Féniers en Creuse, département où une cellule de veille a été mise en place depuis 2020, composée des associations de protection de la nature, des services de l’Etat, collectivités locales et forestiers. Toute observation du loup doit être signalée au service départemental de l’Office français de la biodiversité (OFB).
En France, les agriculteurs, apparemment, ne sont pas représentés dans cette cellule de veille, étonnant, non ?
Et en Suisse me direz-vous, «Les loups doivent pouvoir être tirés préventivement». Inimaginable en France, n’est-il pas ?
La régulation des loups revient sur le devant de la scène. Un peu plus d'un an après le rejet de la loi sur la chasse, la commission de l'environnement du National approuve sans opposition une initiative de son homologue du Conseil des Etats, autorisant les tirs préventifs de ces prédateurs. Un projet de loi doit être élaboré.
La régulation préventive existe déjà pour les bouquetins, qui sont eux aussi protégés. La commission du Conseil des Etats veut élargir cette méthode aux loups. L'augmentation de leur population pose des problèmes, notamment dans les régions de montagnes, plaide-t-elle.
L'élimination de meutes ou d'individus doit être autorisée, là où l'agriculture est menacée. Il doit aussi être permis d'abattre les loups qui s'approchent de façon menaçante des zones habitées et des êtres humains, ou contre lesquels les mesures de protection des troupeaux sont inefficaces. Les cantons devront justifier les mesures de régulation, ainsi que leurs objectifs.
Le texte offre davantage de souplesse dans la gestion des loups, salue la commission de l'environnement du National dans un communiqué publié mardi. Grâce à une régulation proactive, les populations seront maintenues à un niveau tolérable pour les éleveurs sans être pour autant mises en péril.
Voilà deux situations à peu près identiques face au péril loup, mais deux actions diamétralement opposées, un symptôme de la gestion ubuesque, donc française du loup.
Pendant ce temps, La présence d'un loup observée dans la Somme.
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