En France, les plans de surveillance de Campylobacter mis en place par la DGAL entre 2000 et 2020 ont confirmé l’importance de la contamination des volailles par cette bactérie. En 2017, les taux de prévalence moyens étaient de 50% pour le poulet (n=162/327) et 46% pour la dinde (n=150/327), toutes matrices confondues (carcasses, cuisses et escalopes). Ces données seront complétées par les résultats des plans exploratoires menés en 2021 sur les abats de volailles et les foies de bovins adultes.
Campylobacter reste toujours le premier agent zoonotique responsable de gastro-entérites devant Salmonella et C. jejuni demeure l’espèce la plus impliquée dans les cas humains. Campylobacter est prévalent dans les filières de productions animales ; les filières avicoles et bovines étant identifiées comme principales sources des infections humaines à C. jejuni. Les plans de surveillance (ou exploratoires) mis en place par la DGAl affinent au fur et à mesure des années l’identification des matrices alimentaires à risque. Le séquençage du génome des souches isolées de ces matrices et la comparaison avec les génomes des souches humaines devrait être un outil pour appuyer la surveillance de ce pathogène.
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