vendredi 26 août 2022

Une taxe sur la viande, selon une étude de l'Université de Chicago

La viande n'est pas un péché. C'est une solution, pas une taxe
On croit rêver, le soleil vert serait pour demain avec des idées pareilles, jugez plutôt, «Une étude propose une taxe sur la viande», source article de Jim Romahn sur son blog Agri 007, complété par mes soins.

La presse de l'Université de Chicago a publié un article appelant à une taxe de 20 à 60% sur les viandes pour améliorer l'environnement et contrer le réchauffement climatique.

L'article, publié dans Review of Environmental Economics and Policy, s’intitule, Toward Optimal Meat Pricing: Is It Time to Tax Meat Consumption? (Vers une tarification optimale de la viande : est-il temps de taxer la consommation de viande ?). L’articleest disponible en intégralité.

L’article rapporte que la réglementation directe au niveau de la ferme est la meilleure approche, mais une taxe sur la viande vient au deuxième rang et est plus susceptible d'être adoptée par les politiciens.

Les auteurs ont évalué l'économie publique, comportementale et du bien-être qui motivent des efforts réglementaires pour taxer la viande, notamment :
- l'interaction de multiples externalités environnementales
- les technologies protéiques alternatives
- les effets néfastes de la consommation de viande sur sa propre santé (internalité sanitaire)
- bien-être animal
- effets distributifs

Selon l'article, les principales externalités environnementales de l'élevage sont le changement climatique, la pollution des nutriments et de l'air et la perte de biodiversité.

Ces externalités environnementales correspondent aux coûts totaux suivants qu'il est suggéré d'ajouter au prix de détail actuel de chaque viande :
- 2,61 à 4,16 dollars la livre de bœuf (selon la quantité de viande de vaches laitières de réforme)
- 1,68 dollars par livre pour l'agneau et le mouton
- 88 cents la livre pour le porc
- 68 cents la livre pour la volaille

Ces coûts supplémentaires augmenteraient le coût de la viande de 20 à 60%, selon le type.

En conclusion, les auteurs de l’étude roulent pour la fausse viande sans se cacher,
Les technologies de protéines alternatives et de substituts de viande commenceront bientôt à avoir un impact significatif sur la demande de viande ; bien qu'il existe des estimations de la manière dont leurs coûts prévus diminueront, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour identifier les réglementations les plus efficaces pour favoriser ces alternatives à la viande.
Mise à jour du 26 avril 2023
La viande, les œufs et le lait offrent des sources essentielles de nutriments particulièrement nécessaires qu’il est difficile d’obtenir dans le cadre d’une alimentation végétale, selon un nouveau rapport publié mardi par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO),  Contribution of terrestrial animal source food to healthy diets for improved nutrition and health outcomes (Contribution des aliments issus de l’élevage d’animaux terrestres à des régimes alimentaires sains, pour une meilleure nutrition et de meilleurs résultats de santé).  

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