La viande n'est pas un péché. C'est une solution, pas une taxe
La presse de l'Université de Chicago a publié un article appelant à
une taxe de 20 à 60% sur les viandes pour améliorer l'environnement
et contrer le réchauffement climatique.
L'article, publié dans Review
of Environmental Economics and Policy, s’intitule, Toward
Optimal Meat Pricing: Is It Time to Tax Meat Consumption? (Vers une
tarification optimale de la viande : est-il temps de taxer la
consommation de viande ?). L’articleest disponible en intégralité.
L’article rapporte que la réglementation directe au niveau de la
ferme est la meilleure approche, mais une taxe sur la viande vient au
deuxième rang et est plus susceptible d'être adoptée par les
politiciens.
Les auteurs ont évalué l'économie publique, comportementale et du
bien-être qui motivent des efforts réglementaires pour taxer la
viande, notamment :
- l'interaction de multiples externalités environnementales
- les technologies protéiques alternatives
- les effets néfastes de la consommation de viande sur sa propre
santé (internalité sanitaire)
- bien-être animal
- effets distributifs
Selon l'article, les principales externalités environnementales de
l'élevage sont le changement climatique, la pollution des nutriments
et de l'air et la perte de biodiversité.
Ces externalités environnementales correspondent aux coûts totaux
suivants qu'il est suggéré d'ajouter au prix de détail actuel de
chaque viande :
- 2,61 à 4,16 dollars la livre de bœuf (selon la quantité de
viande de vaches laitières de réforme)
- 1,68 dollars par livre pour l'agneau et le mouton
- 88 cents la livre pour le porc
- 68 cents la livre pour la volaille
Ces coûts supplémentaires augmenteraient le coût de la viande de
20 à 60%, selon le type.
En conclusion, les auteurs de l’étude roulent pour la fausse
viande sans se cacher,
Les technologies de
protéines alternatives et de substituts de viande commenceront
bientôt à avoir un impact significatif sur la demande de viande ;
bien qu'il existe des estimations de la manière dont leurs coûts
prévus diminueront, des recherches supplémentaires sont nécessaires
pour identifier les réglementations les plus efficaces pour
favoriser ces alternatives à la viande.
Mise à jour du 26 avril 2023
La viande, les œufs et le lait offrent des sources essentielles de nutriments particulièrement nécessaires qu’il est difficile d’obtenir dans le cadre d’une alimentation végétale, selon un nouveau rapport publié mardi par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Contribution of terrestrial animal source food to healthy diets for improved nutrition and health outcomes (Contribution des aliments issus de l’élevage d’animaux terrestres à des régimes alimentaires sains, pour une meilleure nutrition et de meilleurs résultats de santé).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.