dimanche 20 mars 2022

L'Angleterre voit une baisse des cas et des foyers à E. coli O157

«L'Angleterre voit une baisse des cas et des foyers à E. coli O157», source Food Safety News.

Le nombre d'infections à E. coli O157 en Angleterre montre une tendance à la baisse, selon une étude couvrant 11 ans de données de surveillance.

De 2009 à 2019, 8 295 cas d’infection à E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) O157 ont été signalées à la surveillance nationale et 1 472 ont été classées comme cas épidémique.

En Angleterre, E. coli O157 est une infection à déclaration obligatoire et chaque cas signalé nécessite un suivi de santé publique.

Au cours de la période d'étude, le nombre de cas a diminué, la moyenne annuelle passant de 887 pour 2009-2014 à 595 pour 2015-2019. La baisse a été la plus élevée parmi les cas non épidémiques d'infection contractée au pays, selon l'étude publiée. dans la revue Epidemiology and Infection. The epidemiology of Shiga toxin-producing Escherichia coli serogroup O157 in England, 2009-2019.

La proportion de personnes ayant développé un syndrome hémolytique et urémique (SHU) a diminué, tandis que le pourcentage de personnes déclarant une diarrhée sanglante et une hospitalisation est resté stable.

Le nombre d'épidémies a diminué au fil du temps, bien que de meilleures méthodes aient lié plus de cas à chaque incident. À l'exception de 2013, de 2009 à 2014, il y a eu plus de 10 foyers par an. À partir de 2015, il y a eu 10 épidémies ou moins par an, tombant à quatre en 2018 et 2019.

Le déclin de E. coli O157 semble être reflété par la diminution des cas infectés par le phage type, PT21/28, le lysotype qui ne possède presque exclusivement que stx2. Cela peut suggérer des changements dans les comportements ou les risques d'exposition, ont déclaré les chercheurs.

Informations des patients
Pour plus de 8 000 patients dont les données sont disponibles, plus de 1 700 ont déclaré avoir voyagé hors du Royaume-Uni pendant au moins un des sept jours précédant l'apparition des symptômes avec la Turquie, l'Espagne, Malte et l'Égypte mentionnées comme destinations.

De 2009 à 2019, E. coli O157 était le plus élevé chez les enfants de 1 à 4 ans. L'incidence était significativement plus élevée chez les femmes âgées de 20 à 79 ans.

En comparant les données 2009-2014 avec 2015-2019, il y a eu une diminution dans tous les groupes d'âge, mais les plus fortes baisses ont été observées chez les enfants. L'incidence dans les zones rurales et urbaines a chuté, mais la baisse a été plus importante dans les zones rurales.

Sur 7 598 cas symptomatiques présentant des signes d'infection à E. coli O157, 2 597 ont été hospitalisés et 348 ont développé un SHU. Sur 1 040 patients pour lesquels des informations étaient disponibles, la durée médiane d'hospitalisation était de trois jours. Parmi les 348 cas de SHU, 163 avaient moins de 5 ans.

Les cas ayant eu un contact direct avec des animaux de ferme ont diminué, tout comme les visites à la ferme. Cependant, le pourcentage de personnes malades vivant sur ou ayant accès à une ferme privée a augmenté.

«Bien que le risque pour les enfants de développer un SHU causé par STEC O157 puisse avoir diminué, les hospitalisations dans tous les groupes d'âge restent élevées par rapport à d'autres pathogènes gastro-intestinaux courants. Des données de surveillance améliorées peuvent soutenir la détection de types de souches émergentes et de nouvelles sources et voies de transmission. L'intégration des données épidémiologiques aux données de typage microbiologique est essentielle pour comprendre les changements dans la charge de l'infection à STEC, l'évaluation des risques pour la santé publique et la prédiction et la réduction des menaces émergentes.», ont écrit les chercheurs.

NB : Pour la France, on lira «Surveillance des Escherichia coli producteurs de Shiga-toxines (STEC) en France depuis 1995. Recherche dans les aliments, l’environnement et chez l’animal» dans Surveillance nationale des maladies infectieuses 1998 – 2000.

En France, les cas sont majoritairement sporadiques et l’incidence des STEC sur la santé humaine est évaluée à travers la surveillance du syndrome hémolytique et urémique (SHU) chez les enfants de moins de 15 ans.  

Selon cet article du Bull. Acad. Natle Méd., 2012, Les infections d’origine alimentaire en France, il est rapporté, «Toutefois, ce réseau ne permet ni la surveillance des infections à STEC n’évoluant pas vers un SHU, ni la surveillance des infections chez l’adulte.» Il se termine par cette phrase, «La survenue de plusieurs épidémies de salmonelloses et d’infection à STEC a montré que le potentiel épidémique de ces infections est toujours une réalité.»

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle. J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité gratuite.

De l'agribashing au quotidien en France, entre des abrutis et des apprentis terroristes !

On ne sait plus quels mots il faut prononcer, entre crétins et abrutis, mais surtout terrorisme agricole, h'hésitons à employer le terme qu'il faut pour qualifier des actes qui sont inqualifiables ..., mais où est la justice, l'Etat de droit ?

On lira cet excellent artilce de seppi, Délinquance abjecte : un communiqué de presse d'Intercéréales – des médias irresponsables.

Gâcher des céréales... En plus quand le monde – enfin la partie raisonnable – se demande si nous n'allons pas vers des pénuries, des disettes et des famines...

Mise à jour du 22 mars 2022. On lira l'article d'Olivier Babeau dans FigaroVox«Les activistes d'Extinction Rebellion saccagent le travail de nos agriculteurs»

Mise à jour du 26 mars 2022. On lira cet article de seppi sur son blog, Allons-nous connaître une vague d'écoterrorisme ?

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samedi 19 mars 2022

Salmonella représente près de 80% des non-conformités des pathogènes dans les importations alimentaires américaines de 2002 à 2021

«Salmonella représente près de 80% des non-conformités des pathogènes dans les importations alimentaires américaines de 2002 à 2021», source ERS USDA.

Comme la quantité d'aliments importés aux États-Unis continue d'augmenter, il est de plus en plus important de minimiser les risques de maladies d'origine alimentaire pour les consommateurs américains. Les aliments contaminés par des pathogènes ou des toxines peuvent entraîner des maladies d'origine alimentaire. Une étude récente de l'Economic Research Service (ERS) de l’USDA, a examiné le nombre de refus d'importation aux États-Unis causés par une contamination par des pathogènes et des toxines et quels agents pathogènes étaient à l'origine de ces non-conformités de la sécurité sanitaire. De 2002 à 2019, 22 460 non-conformités de pathogènes et de toxines ont été découvertes parmi les expéditions importées. Salmonella était le pathogène le plus fréquemment identifié parmi les aliments importés au cours de la période avec 80%, soit 17 922 non-conformités au nombre total des pathogènes et des toxines. Listeria a enregistré le deuxième plus grand nombre de non-conformités avec 2 463, soit 11% du total. Cela était suivi par l'histamine avec 804 non-conformités (3,6%), les aflatoxines avec 663 non-conformités (3 %) et les bactéries autres que Salmonella ou Listeria avec 455 non-conformités (2%). Ces cinq pathogènes et toxines les plus fréquemment détectés représentaient 99,3% du nombre total de non-conformités liées aux pathogènes et aux toxines des aliments importés au cours de la période. Ce graphique est tiré du rapport de l’ERS, Examining Pathogen-Based Import Refusals: Trends and Analysis From 2002 to 2019, publié en décembre 2021.

Merci à Joe Whitworth de m'avoir signalé l'information;

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Cas graves de SHU chez l’enfant : rappel préventif de lots de pizzas surgelées Fraîch’Up de la marque Buitoni en raison d’une possible contamination par Escherichia coli O26

Illustration

Un communiqué du 18 mars 2022 de Santé publique de France rapporte, «Cas graves de syndrome hémolytique et urémique (SHU) chez l’enfant : retrait et rappel préventif de lots de pizzas surgelées Fraîch’Up de la marque Buitoni en raison d’une possible contamination par la bactérie Escherichia coli O26»

Dans le cadre des investigations menées par les autorités sur les cas de syndromes hémolytiques et urémiques graves signalés depuis le 1er janvier 2022 sur le territoire national, les analyses (épidémiologiques, microbiologiques et de traçabilité) menées suggèrent, à ce stade, un lien possible avec la consommation de pizzas surgelées de la gamme Fraîch’Up de la marque Buitoni.

Les investigations se poursuivent pour déterminer l’origine de la contamination, y compris pour d’autres produits, ainsi que les enquêtes épidémiologiques afin d’établir les liens potentiels avec l’ensemble des cas détectés sur le territoire depuis début janvier 2022.

En conséquence, par mesure de précaution, et dans l’attente d’analyses complémentaires, l’entreprise, procède ce jour, au retrait-rappel de l’ensemble des pizzas de la gamme Fraîch’Up, de marque Buitoni, commercialisé à ce jour.

Le blog vous avait parlé hier le 18 mars 2022 dans Rappel massif en France de pizzas surgelées Fraîch’Up Buitoni.

Apparemment, la communication de Nestlé n’aura pas suffi quand elle indique, «Une des caractéristiques des pizzas surgelées, c'est que les Escherichia coli disparaissent avec la chaleur, une pizza passée au four ne présente plus de danger si elle est consommée

Oui, mais, mauvaise cuisson, mauvaise pratique, cuisson insuffisante presque tous les scénarios sont possibles …

De même quand le communiqué de Buitoni rapporte: «Nos procédures de fabrication, nos contrôles qualité et le respect des consignes de conservation, de préparation et de cuisson, garantissent l’hygiène et la sécurité alimentaire de nos pizzas.». Il faut croire que cela n'a pas été suffisant. Sur le mode d'emploi, il est précisé, «A cuire avant de consommer.»

Rappelons aussi que parmi les recommandations de Santé publique de France dans un précédent communiqué du 18 mars 2022, il était noté, à mon sens pour la première fois,

La transmission de E. coli responsables du SHU peut être évitée par des gestes simples, en particulier chez les enfants de moins de 16 ans et les personnes âgées et d’indiquerles préparations à base de farine (pizza/pâte à cookies/gâteau/à tarte...) ne doivent pas être consommées crues ou peu cuites. 

A noter que le communiqué de Santé publique de France est repris par la DGCCRF, mais pas par la DGAL, chacun son job, étonnant pays, non ? 

A suivre ... 

Complément du 21 mars 2022Douze régions concernées par 58 cas
«Ces 58 cas sont survenus dans 12 régions de France métropolitaine : Hauts-de-France (13 cas), Nouvelle Aquitaine (9 cas), Pays de la Loire (9 cas), Bretagne (6 cas), Ile-de-France (6 cas), Grand Est (5 cas), Auvergne-Rhône-Alpes (3 cas)  Bourgogne Franche-Comté (2 cas), Centre Val-de-Loire (2 cas) Normandie (1 cas), Occitanie (1 cas) et Provence-Alpes-Côte d’Azur (1 cas) ».

Complément du 24 mars 2022Selon 60 millions de consommateurs,
Interrogée par 60 Millions de consommateurs, l’entreprise explique que cette pizza a été retrouvée par les autorités dans le congélateur d’une famille ayant eu un cas d’infection. C’est dans cette pizza – qui n’avait été ni consommée ni cuite – que les enquêteurs ont détecté des «traces» du colibacille.
Fraîch’Up est la seule gamme de pizzas surgelées à pâte crue vendue par Buitoni. Elle se caractérise par une pâte épaisse, qui lève en cuisant. Or, ce type de pizza demande une cuisson beaucoup plus longue qu’une pizza surgelée classique: au four traditionnel, il faut compter de 17 à 19 minutes à 240°C; et, en chaleur tournante, de 16 à 18 minutes à 230°C.

Aux lecteurs du blog
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vendredi 18 mars 2022

A propos de deux épidémies au Danemark, l'une à STEC et l'autre à EIEC

A la même date, les autorités sanitaires danoises publient deux communiqués à propos de E. coli dans deux épidémies distinctes ...

1. «Eclosion à E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) O157:H7 au Danemark», source dernière modification le 18 mars 2022 du Statens Serum Institut.

De décembre 2021 à janvier 2022, 14 personnes ont été identifiées comme faisant partie d'une éclosion avec un type spécifique de bactérie E. coli producteurs de shigatoxines (STEC), dont 3 enfants qui ont développé une insuffisance rénale aiguë, également appelée syndrome hémolytique et urémique (SHU). L'épidémie s'est arrêtée et il n'a pas été possible de déterminer la source de l'infection.

L'épidémie a été étudiée par SSI en collaboration avec l'Administration vétérinaire et alimentaire danoise et l'Institut alimentaire DTU pour déterminer si les patients avaient une source commune d'infection. Entre autres, des entretiens ont été menés avec des patients ou des parents de patients pour obtenir des informations sur les apports alimentaires pertinents, les contacts avec les animaux et autres expositions, ainsi que pour obtenir des données sur les achats.

Les entretiens avec les personnes concernées ont montré qu'elles n'avaient pas voyagé pendant la période précédant leur maladie, qu'elles ne se connaissaient pas et qu'elles n'avaient pas participé à des événements communs. Cela suggère que c'est un aliment courant qui a été vendu dans tout le pays qui est la source de l'infection. Cependant, il n'a pas été possible d'identifier de quel aliment il s'agissait.

Au sujet de la socuche bactérienne, la souche épidémique a le sérotype O157: H7 et possède le gène eae et code pour les sous-types stx1a et stx2a de la toxine shiga. stx2a est le type le plus courant associé au SHU. Dans le séquençage du génome entier, il a été constaté que les isolats de 10 patients sont étroitement liés et sont deséquence type 11.

2. «Eclosion à Escherichia coli entéro-invasif au Danemark», source dernière modification le 18 mars 2022 du Statens Serum Institut.

Du 23 novembre au 4 février 2022, 88 personnes infectées par Escherichia coli entéro-invasif (EIEC) ont été enregistrées au Statens Serum Institut. L'enquête montre que la source d'infection était des oignons nouveaux émincés dans des salades de chou prêtes à consommer.

Entre le 23 novembre et le 4 février 2022, 88 personnes infectées par EIEC, positif pour le gène ipaH, ont été enregistrées au Statens Serum Institut. Les données sont basées sur des examens de laboratoire et la soumission d'isolats par les services de microbiologie clinique danois. EIEC est une bactérie intestinale que nous associons généralement à la diarrhée des voyageurs, mais dans ce cas, les patients n'ont pas voyagé. Les malades vivent dans tout le pays (à l'exception du Jutland du Nord) et il y a 58 femmes et 30 hommes âgés de 0 à 91 ans. L'âge médian est de 52 ans. Tous les patients étaient tombés malades en novembre et en décembre. Trois décès liés à cette épidémie ont été enregistrés ainsi que 27 admissions à l’hôpital (31%).

Source de l'infection
En collaboration avec l'administration vétérinaire et alimentaire danoise et le DTU Food Institute, le Statens Serum Institut a découvert que la source de l'infection était des oignons nouveaux tranchés, qui sont inclus comme ingrédient commun dans diverses salades de chou prêtes à consommer vendues par exemple dans des magasins REMA1000, COOP et MENU en novembre 2021.

Souche épidémique
EIEC a été isolé chez 34 patients et les 54 patients restants étaient PCR positifs pour le gène ipaH (marqueur diagnostique pour toutes les espèces de Shigella et de EIEC). Le sérotypage de EIEC a identifié deux types de cette épidémie, O136:H7 et O96:H19. L'accumulation a ensuite été génétiquement confirmée par le séquençage du génome entier, où deux types d'épidémies ont été détectés.

CommenatireOn ne manquera pas de (re)lire cet article publié sur le blog, Comment E. coli est devenu célèbre ?
Merci à Joe Whiworth de m'avoir communiqué ces informations.

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Rappel massif en France de pizzas surgelées Fraîch’Up Buitoni

Illustration

«Rappel de pizzas surgelees Fraîch’Up Buitoni», source communiqué de presse de Buitoni du 18 mars 2022.

Après avoir été informé de la présence de bactéries E-coli dans la pâte d’une pizza surgelée de la gamme Fraîch’Up et parce que la santé et la sécurité des consommateurs est sa première priorité, Buitoni a décidé, par mesure de précaution, de procéder à un rappel immédiat de l’ensemble des pizzas surgelées Fraîch’Up.
Nos procédures de fabrication, nos contrôles qualité et le respect des consignes de conservation, de préparation et de cuisson, garantissent l’hygiène et la sécurité alimentaire de nos pizzas.
Il est demandé aux consommateurs ayant acheté des pizzas surgelées Fraîch’Up avant le 18 mars 2022 de :
- Ne pas les consommer
- Faire une photo de l’emballage avec les références du produit (Date Limite de Consommation, numéro de code barre, numéro de lot, heure de production) afin d’obtenir un remboursement en contactant le service consommateurs au 0800 22 32 42 (service et appel gratuits),
- Jeter les produits.
Buitoni présente toutes ses excuses aux consommateurs et à ses clients.
Le communiqué de Buitoni ne précise pas les volumes, les lots et les pays concernés.

Alors que les autorités procèdent actuellement à des enquêtes face à la recrudescence de cas de contaminations graves à la bactérie E. coli, Pierre-Alexandre Teulié, directeur général chargé de la communication de Nestlé France, a assuré à l'AFP qu'il n'existait «aucun lien avéré» entre les produits Nestlé et les «intoxications survenues». Le rappel est une «initiative de Buitoni au nom du principe de précaution» 

«Nous avons été avertis qu'une pizza non consommée présentait une trace d'Escherichia coli au-delà de la limite des normes règlementaires», a déclaré M. Teulié à l'AFP. «Une des caractéristiques des pizzas surgelées, c'est que les Escherichia coli disparaissent avec la chaleur, une pizza passée au four ne présente plus de danger si elle est consommée», selon le directeur général chargé de la communication.

D’après RappelConso, sont concernées les Pizza Fraich'Up de marque Buitoni ayant pour référence, «Toutes les références de la gamme FRaich'Up achetées avant Fin Mars», c’est-à dire du 01/06/2021 au 31/03/2022. Voir la liste détaillée ici.

Rappelons que parmi le rappel des recommandations pour prévenir le syndrome hémolytique et urinaire, publiées par Santé publique de France dans le cadre du «Point sur les investigations en cours concernant des cas graves de syndrome hémolytique et urémique (SHU) chez l’enfant», il y a «les préparations à base de farine (pizza/pâte à cookies/gâteau/à tarte...) ne doivent pas être consommées crues ou peu cuites.»

Attendons la suite pour savoir ce qu’il en est avec précision, cela étant le problème posé par les aliments surgelés est le risque d'être oublié au fond du congélateur, d'où la nécessité d'une vaste campagne d'information auprès des consommateurs, à suivre ...

Complément du 24 mars 2022Selon 60 millions de consommateurs,
Interrogée par 60 Millions de consommateurs, l’entreprise explique que cette pizza a été retrouvée par les autorités dans le congélateur d’une famille ayant eu un cas d’infection. C’est dans cette pizza – qui n’avait été ni consommée ni cuite – que les enquêteurs ont détecté des «traces» du colibacille.
Fraîch’Up est la seule gamme de pizzas surgelées à pâte crue vendue par Buitoni. Elle se caractérise par une pâte épaisse, qui lève en cuisant. Or, ce type de pizza demande une cuisson beaucoup plus longue qu’une pizza surgelée classique: au four traditionnel, il faut compter de 17 à 19 minutes à 240°C; et, en chaleur tournante, de 16 à 18 minutes à 230°C.

Mise à jour du 27 mai 2022. «Pizzas Buitoni: sept nouvelles plaintes déposées après des intoxications par E. Coli», selon La Voix du Nord.
Sept nouvelles familles ont décidé de porter plainte contre le fabricant de pizzas surgelées, selon RTL.

Mise à jour du 29 mai 2022. On lira l’article d’Olivia Détroyat, «Affaire Buitoni: enquête sur les défaillances sanitaires de Nestlé», paru dans Le Figaro en ligne du 17 mai 2022. Dans le journal papier du 28 mai, le titre devient «Buitoni: les raisons de la sortie de piste de Nestlé». Article réservé aux abonnés ou aux lecteurs du journal.
Réputé pour sa rigueur, le géant suisse est rattrapé par une dérive sanitaire locale. Sa discrétion est mal perçue.
Alors que le patron France de Ferrero a fait vendredi son mea culpa après le scandale des œufs Kinder contaminés à la salmonelle, rien de tel pour Nestlé. Sous le feu des projecteurs depuis plus de deux mois à cause de ses pizzas Buitoni Fraîch’Up contaminées à la bactérie E. coli, le géant suisse garde toujours le silence. Pourtant, sept nouvelles plaintes ont été déposées ce vendredi au tribunal judiciaire de Paris, et une enquête judiciaire planche sur les causes et responsabilités d’une des plus grandes secousses sanitaires qu’ait connues le leader mondial de l’alimentation (87 milliards d’euros de chiffre d’affaires).


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La Suisse est pour une identification claire des denrées confectionnées à l'étranger

«Identification claire des denrées confectionnées à l'étranger», source agir info.

Une désignation claire du pays de provenance devra être apposée sur les denrées alimentaires confectionnées ou préconfectionnées à l'étranger. Par 21 voix contre 17 et 3 abstentions, le Conseil des Etats a accepté jeudi une motion du National.

Une plus grande transparence est nécessaire pour que les consommateurs puissent prendre la meilleure des décisions entre les produits fabriqués en Suisse et ceux provenant de l'étranger.

Il faut le faire non seulement pour les consommateurs mais aussi pour favoriser l'agriculture nationale. Et de donner l'exemple de tomates pelées en boîte viennent de Chine, alors qu'on pourrait penser qu'elles sont originaires d'Italie.

L'objectif du texte est déjà en grande partie atteint. La motion durcira les dispositions actuellement en vigueur. Ce sera un obstacle au commerce par rapport aux dispositions européennes. Les produits devront aussi être réétiquetés, ce qui se répercutera sur leur prix.

La situation est déjà bonne en Suisse en la matière, a également argumenté le ministre de l'intérieur Alain Berset. Le droit actuel résulte déjà d'un compromis, aller plus loin demandera plus d'efforts pour les entreprises concernées.
Auteur : Agence Télégraphique Suisse (ATS)

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La Commission européenne dit qu'il n'y a aucune preuve que la Bulgarie ait émis de fausses alertes de sécurité des aliments

Bien entendu, cela n’engage que moi qui observe les données de sécuirté des aliments ici et là, il y en aurait des choses à dire sur le réseau d’alerte rapide sur les denrées alimentaires et les aliments pour animaux ou RASFF, à commencer par son nom ‘réseau d’alerte rapide’, qui n’a en fait rien de rapide, tant les réponses aux alertes par les Etats membres mettent généralement un certain temps voir un temps certain … 

Voici donc narrée par Joe Whiworth de Food Safety News, une nouvelle histoire assez curieuse relative au RASFF, mais aussi de fraternite entre les différents Etats membres de l’UE, jugez plutôt, «La Commission européenne dit qu'il n'y a aucune preuve que la Bulgarie ait émis de fausses alertes de sécurité des aliments».

Coome on pouvait s’y attendre, la Commission européenne a déclaré que rien n'indiquait que les alertes lancées par la Bulgarie concernant la présence de Salmonella dans la viande de volaille polonaise en 2020 n'étaient pas justifiées.

Krzysztof Jurgiel, ancien ministre polonais de l'agriculture et du développement rural et membre du groupe des conservateurs et réformistes européens au Parlement européen, a demandé si la Commission était consciente qu'il pourrait y avoir un problème potentiel.

Dans une question parlementaire écrite, «Probabiles pratiques illégales et de discrimination par des fonctionnaires de l'Agence bulgare de sécurité des aliments (BFSA) à l'encontre de la viande de volaille polonaise», Jurgiel a cité les travaux de la commission anti-corruption du Parlement bulgare sur l'Agence bulgare de sécurité alimentaire (БАБХ) de 2019 à 2021.

Jurgiel a dit avoir trouvé une réglementation qui empêchait la viande de volaille polonaise d'entrer sur le marché jusqu'à ce qu'elle soit testée pour Salmonella, ainsi que ce qu'il a appelé des «procédures ambiguës» pour des analyses, qui étaient souvent effectués par des laboratoires privés malgré l'accès à une installation d’analyses en interne.

Aucun acte répréhensible suspecté
En 2020, la Bulgarie a signalé 32 notifications de la présence de Salmonella dans de la viande de volaille polonaise au système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF). En 2021, seuls cinq notifications ont été adressées.

Selon le dernier rapport annuel du RASFF, il y a eu près de 300 signalements de la présence de Salmonella dans des produits de viande de volaille en provenance de Pologne en 2020. Il y a déjà 12 notifications depuis le début de l’année 2022.

Jurgiel a dit que toute influence sur les alertes au RASFF pourrait affecter la crédibilité des organisations de sécurité des aliments de l'UE et du marché unique.

Stella Kyriakides, au nom de la Commission européenne, a déclaré que rien ne suggérait que les notifications au RASFF de l’UE par la Bulgarie n'étaient pas justifiées par des faits car elles étaient basées sur des analyses de laboratoire et la Commission n'avait aucune indication qu'elles étaient fausses.

La Commission a demandé des éclaircissements aux autorités bulgares, mais elle a été informée que la réglementation relative aux analyses de dépistage de Salmonella sur les volailles polonaises n'était plus en vigueur et qu'il n'était donc pas nécessaire d'inspecter par l'agence nationale.

L’UE, égalité des chances ?
Une autre question, posée par Tom Vandenkendelaere du Parti populaire européen au Parlement européen, «Audits européens des agences nationales de sécurité des aliments en réponse aux infections à Salmonella» a soulevé des points sur l'efficacité des agences nationales de sécurité des aliments et sur l'égalité des chances pour les producteurs de viande de poulet ou de dinde.

Vandenkendelaere a fait référence à un rapport du programme Pano TV qui a révélé que des donénes de l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) de 2020 et 2021 montraient qu'un échantillon de viande de poulet ou de dinde sur 20 dans les magasins était positif pour Salmonella en Belgique. La viande de volaille provenait d’autres pays dont la Pologne.

Le député européen a interrogé la Commission sur les audits effectués les années précédentes, les enseignements tirés et si elle envisageait d'accroître ce suivi.

Dans une réponse écrite, Kyriakides a dit que huit audits en 2022 comprendront l'hygiène d'abattage de différentes espèces, y compris les volailles.

Le programme de travail pour cette année prévoit également neuf audits dans différents États membres portant sur les contrôles de la sécurité sanitaire de la viande et de Salmonella.

«Au niveau de la production primaire, la principale faiblesse restante des programmes de contrôle est le faible taux de détection de Salmonella dans les échantillons prélevés par les opérateurs par rapport aux échantillons officiels», a-t-elle dit.

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Propos entendus sur les dangers du New Green Deal de la Commission européenne

L'absurdité de la startégie de la Commission européenne dans toute sa splendeur ...

Les jachères, déjà une absurdité en temps normal…une réalité encore plus choquante dans le cadre de la crise ukrainienne, selon @BruCardot, agriculteur dans l’Aisne 👉 pic.twitter.com/h4Upd7t1um

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A propos de la viabilité de Escherichia coli producteurs de shigatoxines, Salmonella spp. et Listeria monocytogenes pendant la préparation et le stockage de fuet, une saucisse de porc espagnole traditionnelle sèche

Illustration

En France, on se souvient du fuet espagnol. C’est même la dernière alerte alimentation rapportée par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, le 17 juillet 2021 avec le «Retrait et rappel de fuets (saucisses sèches espagnoles) contaminés par des salmonelles». On apprend ainsi qu’il y a eu 45 cas de salmonelloses (dont 27 enfants) et que «Les personnes malades ont toutes consommé du fuet (saucisse sèche espagnole) avant l’apparition de leurs symptômes.» 

Le blog avait rappelé, je vous la fais courte, que ce ‘retrait et rappel’ était tardif compte tenu de ce qui se passait depuis un certain temps autour de ce type de produit dans l’UE et de Salmonella. Voir l’article Les contrôles dans les pays de l’UE, c’est bienvenue chez les bisounours. Nouvelle épidémie de salmonellose en France liée à du fuet espagnol.

Ce contexte étant été rappelé, voici donc que vient de paraître une étude espagnole intéressante dans Journal of Food Protection à propos de la «Viabilité de Escherichia coli producteurs de shigatoxines, Salmonella spp. et Listeria monocytogenes pendant la préparation et le stockage de fuet, une saucisse de porc espagnole traditionnelle sèche. Une sorte de réponse scientifique du berger à la bergère ...

Résumé
Nous avons surveillé la viabilité des Escherichia coli producteurs de shigatoxines (STEC), Salmonella spp. et Listeria monocytogenes pendant la préparation et le stockage du fuet. Du porc haché grossier (environ 35% de matières grasses) a été mélangé avec du sel (2,5%), du dextrose (0,3%), des ferments (environ 7,0 log UFC/g), de la poudre de céleri (0,5%) et du poivre noir moulu (0,3%), et ensuite le tout a été inoculé séparément avec un cocktail de plusieurs souches (environ 7,0 log UFC/g) de chaque pathogène. La viande a été farcie dans un boyau naturel de porc de diamètre de 42 mm et fermenté à 23°C dans un encironnement de 95% d'humidité relative (HR) à ≤ pH 5,3 (≤ 48 h). Les saucisses sont ensuite séchées à 12°C dans un environnement de 80% HR avec une aw 0,89 (pendant 33 jours) ou une aw 0,86 (pendant 60 jours). Une partie de chaque lot de fuet a été soumise à un traitement à haute pression (HPP, 600 MPa/3 min) avant que les saucisses ne soient conditionnées sous vide et stockées pendant 30 jours à 20°C. Après la fermentation, le nombre de pathogènes est resté relativement inchangé (réduction ≤0,35 log UFC/g), alors que des réductions d'environ 0,8 à 3,2 log UFC/g ont été obtenus après séchage du fuet à une aw 0,89 ou 0,86. Que le fuet ait été ou non traité par haute pression, des réductions supplémentaires d'env. 2,2 à ≥5,3 log UFC/g après séchage ont été atteints après 30 jours de stockage à 20°C. Pour le fuet non traité par haute pression et séché à une aw 0,89 et stocké pendant 30 jours à 20°C, des réductions totales de ≥5,3 log UFC/g des niveaux de STEC ou de Salmonella spp. ont été atteints, tandis que les niveaux de L. monocytogenes ont été réduits d'environ 3,6 log UFC/g. Des réductions totales de ≥5,3 log UFC/g des niveaux des trois pathogènes ont été obtenues après séchage du fuet non traité par haute pression avec une aw 0,86. Pour le fuet séché à une aw 0,89 ou 0,86, traité par haute pression, puis stocké pendant 30 jours à 20°C, des réductions totales de >6,2 log UFC/g des niveaux des trois pathogènes ont été obtenues. Les paramètres de traitement testés ici, avec ou sans application d’une haute pression, ont eu des réductions validées de ≥2,0 ou ≥5,0 log UFC/g des niveaux de STEC, Salmonella spp. et L. monocytogenes ont été obtenues pendant la préparation et le stockage du fuet. 

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