Dans
un précédent article, je disais que le gouvernement se donnait
trois ans pour interdire le glyphosate.
Le
président de la République a dit sur ce site,
« J’ai
demandé au gouvernement de prendre les dispositions nécessaires
pour que l’utilisation du glyphosate soit interdite en France dès
que des alternatives auront été trouvées, et au plus tard dans 3
ans.
Selon
la radio
du service public, Le tribunal administratif de Lyon a
réaffirmé le principe de précaution à propos du glyphosate. La
justice annule donc l'autorisation de mise sur le marché du Roundup
360, le désherbant de Monsanto qui contient cette substance. La
justice a rappelé le potentiel cancérogène du glyphosate. »
L'avis du tribunal administratif de Lyon est très clair : « L’utilisation du Roundup Pro 360 (...) porte une atteinte à l'environnement susceptible de nuire de manière grave à la santé. Par suite l’ANSES a commis une erreur d’appréciation au regard du principe de précaution défini par l’article 5 de la charte de l’environnement en autorisant le Roundup Pro 360 malgré l’existence de ce risque. »
La
réponse de l'Anses ne s'est fait attendre, voir ci-dessous
Cliquez pour l'agrandir |
On
peut donc considérer que l'article de Philippe Stoop paru dans le
quotidien L'Opinion
du
22 décembre 2017 était prémonitoire, « Glyphosate
et dénigrement des agences sanitaires: des dérives politiques
inquiétantes ».
Comme
les politiques tergiversent sur le glyphosate, le pouvoir des juges
empiète sur leurs prérogatives, mais cela n'est pas une nouveauté,
en tentant de dire la science, c'est consternant !
La
justice n'a pas retenu le fait qu'aucune agence sanitaire au monde a dit que le glyphosate était cancérigène et en dernier lieu, le
Canada, le
11 janvier 2019, avec une déclaration
sur le glyphosate a confirmé sa décision, le glyphosate n'est pas cancérigène.
On savait le principe de précaution attentatoire à la recherche scientifique, on voit désormais que cela est attentatoire à l'évaluation des risques, sans compter le renforcement de ceux qui veulent délégitimer l'Anses, on n'a pas encore fini d'en mesurer les conséquences ...
On savait le principe de précaution attentatoire à la recherche scientifique, on voit désormais que cela est attentatoire à l'évaluation des risques, sans compter le renforcement de ceux qui veulent délégitimer l'Anses, on n'a pas encore fini d'en mesurer les conséquences ...
Pour
ceux qui veulent en savoir plus, je suggère Le
thriller Glyphosate pour les nuls et la série d’articles
détaillés et documentés de seppi sur le sujet, ici.
Enfin,
en prévision d'un émission de télévision sur le glyphosate, Gil
Rivière-Wekstein demande au ministre de l'agriculture,
« allez-vous
condamner cette nouvelle campagne d’#agribashing lancée par le
service public ? »
Vidéo à écouter avec intérêt ...
Vidéo à écouter avec intérêt ...
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