« La
consommation de foie de mouton ou de bœuf peut contribuer
considérablement à
la consommation totale
de substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) »,
source
avis
du BfR n°028/2020
émis le 6 juillet 2020.
Les
PFAS, des
substances
perpolyfluoroalkyles
et polyfluoroalkyles,
sont des produits chimiques industriels qui ont été utilisés
pendant
des
décennies
dans plusLibellés
ieurs processus industriels et produits de consommation en
raison de leur propriétés.
Ils ne sont pas facilement dégradables et sont détectables partout:
dans l'environnement, dans la chaîne alimentaire et chez l'homme.
Le
ministère de l'alimentation,
de l'agriculture
et de la protection
des consommateurs de Basse-Saxe a rédigé un rapport sur les
concentrations de PFAS dans le foie de mouton et de bœuf sur la base
d'échantillons du Plan national de contrôle des résidus 2019. Le
BfR a comparé ces données avec les concentrations de PFAS dans
échantillons de foie de mouton et de bœuf provenant des programmes
de contrôle alimentaire de divers états
fédéraux,
qui ont été prises entre 2007 et 2020. Le BfR conclut que les
concentrations de PFAS dans le foie de mouton et de bœuf détectées
en Basse-Saxe ne diffèrent pas significativement des concentrations
connues des enquêtes menées par d'autres
états.
Afin d'évaluer les risques sanitaires posés par les concentrations
de PFAS chez les ovins et
foie
de boeuf, le BfR a utilisé les données les plus complètes des
états fédéraux.
Dans
l'ensemble, le BfR conclut que le foie de mouton ou de bœuf avec les
concentrations identifiées peut contribuer considérablement à la
consommation totale de
PFAS chez les personnes qui consomment ces aliments.
Les
PFAS sont également ingérés dans de nombreux autres types
d'aliments. Au moins dans le cas d'apports élevés en foie de mouton
ou de bovin, cette source d'exposition peut conduire à un épuisement
comparativement élevé (jusqu'à la limite) de l'apport hebdomadaire
tolérable pour un seul aliment, en particulier pour l’acide
perfluorooctanesulfonique (PFOS).
L'épuisement de
l'apport hebdomadaire tolérable
pour l'acide perfluorooctanoïque (PFOA, EFSA
2018) par la consommation de foie de mouton ou de bovin est
considérablement plus faible par rapport à l'épuisement de
l'apport hebdomadaire tolérable
pour le PFOS.
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