L'avis conclut que le potentiel de transmission par ces voies est inférieur aux risque encourus par plusieurs autres voies - comme le déplacement de porcs domestiques vivants ou les contacts entre les sangliers et les porcs domestiques -mais tout risque ne peut néanmoins être totalement exclu.
Un modèle a été développé pour classer les risques associés à différentes voies de transmission - ou matrices - en utilisant les résultats d'un exercice d’élicitation des connaissances d'experts (expert knowledge elicitation - EKE). L'EKE reposait sur les éléments de preuve issus d'une recherche documentaire et d'une consultation publique.
Dix-sept matrices et produits ont été évalués et classés en fonction de leur probabilité relative d’être contaminés par le virus dans les zones touchées par la PPA et d’infecter les porcs dans des zones non affectées. Les aliments composés (purée, granulés), les additifs alimentaires destinés à l’alimentation animale et les véhicules contaminés se sont retrouvés en haut du placement.
Afin de réduire le risque d'introduction du virus dans les élevages de porcs par l’intermédiaire d’aliments, de matériaux de litière ou de véhicules de transport, l'avis scientifique recommande le strict respect des processus de décontamination et de stockage pour tous les produits déplacés depuis des zones touchées par la PPA vers des zones non touchées.
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