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mercredi 3 mai 2023

Un peu de tourisme en Allemagne ?

Complément 

mercredi 26 avril 2023

Canada : Nouvelle politique sur la présence de Listeria monocytogenes dans les aliments prêts à consommer

Je vais tenter de vous faire un résumé de ce que propose Santé Canada en ce qui concerne la «Politique sur la présence de Listeria monocytogenes dans les aliments prêts-à-manger (2023) : Aperçu.»

En attendant l'UE ou le Royaume-Uni, il s'agit du premier pays à dégainer une nouvelle réglementation sur ce que nous appelons les aliments prêts à consommer et Listeria monocytogenes. Par ailleurs, le terme contôler (to control) signifie le plus souvent maîtriser que contrôler. Les sous-titres des paragraphes sont du blog.

Préambule
La politique sur la Listeria (2023) qui remplace la version datée du 1er avril 2011, a été élaborée par Santé Canada, avec la participation de l'Agence canadienne d'inspection des aliments et l'Agence de la santé publique du Canada, et elle tient compte des rôles et des responsabilités de l'industrie, du gouvernement et des consommateurs. La politique sur la Listeria (2023) vise à faciliter l'application et la vérification d'activités concernant Listeria monocytogenes dans les aliments prêts-à-manger pour protéger la santé et la sécurité des Canadiens. Sa mise en œuvre devrait permettre de déceler rapidement la persistance de l'espèce Listeria dans l'environnement de transformation des aliments et d'évaluer l'efficacité des mesures de contrôle mises en place pour lutter contre Listeria monocytogenes dans les aliments prêts-à-manger.

Listeria monocytogene
La bactérie Listeria monocytogenes est unique parmi les agents pathogènes d'origine alimentaire. Elle est très répandue dans la nature, peut proliférer à des températures de réfrigération et peut survivre dans l'environnement des usines de transformation des aliments pendant des mois, voire des années. Bien que rares, les infections à L. monocytogenes peuvent entraîner des maladies graves et sévères, en particulier chez les personnes vulnérables. Les éclosions d'origine alimentaire de listériose ont été pour la plupart liées à des aliments prêts-à-manger (PAM) qui ne nécessitent normalement aucune préparation complémentaire avant d'être consommés. Par conséquent, ce document décrit la politique de Santé Canada liée à l'application, à la mise en œuvre et à la vérification des mesures de maîtrise pour L. monocytogenes dans les aliments PAM.

Les aliments prêts à consommer
Les aliments PAM sont des aliments qui sont normalement consommés dans le même état que celui dans lequel ils sont achetés. Ils ne nécessitent normalement aucune préparation complémentaire avant d'être consommés, sauf peut-être d'être lavés ou rincés, décongelés ou réchauffés (c'est-à-dire, un traitement thermique permettant une réduction de moins de 5-log du nombre de L. monocytogenes).

Les aliments PAM assujettis à la politique sur la Listeria doivent souvent être réfrigérés (c'est-à-dire, emballage portant la mention 'Garder réfrigéré') ou congelés (c'est-à-dire, emballage portant la mention 'Garder congelé') pour leur conservation jusqu'au moment de la consommation.

Les fruits et légumes crus frais et coupés qui ont été pelés, tranchés, hachés ou râpés avant d'être emballés pour la vente et qui sont destinés à être consommés dans le même état que celui dans lequel ils sont achetés sont considérés PAM et sont assujettis à la politique sur la Listeria. Exemples : laitue coupée finement en sac, champignons tranchés, chou râpé pour la salade de chou, melons frais coupés et salade de fruits.

Objectif et portée
La politique sur la Listeria vise à faciliter l'application et la vérification d'activités concernant L. monocytogenes dans les aliments PAM pour protéger la santé et la sécurité des Canadiens. La mise en œuvre de la politique sur la Listeria devrait permettre de déceler rapidement la peristance de l'espèce Listeria (Listeria spp., cela comprend L. monocytogenes) dans l'environnement de transformation des aliments et d'évaluer l'efficacité des mesures de contrôle mises en place pour lutter contre L. monocytogenes dans les aliments PAM. Dans ce contexte particulier, la politique sur la Listeria guide l'industrie sur les façons de se conformer à la législation fédérale en lien avec les aliments et peut servir de ressource à l'organisme de réglementation concerné pour une telle mise en vigueur. Les détails concernant les fréquences d'échantillonnage, de vérification et d'attestation de conformité fondées sur le risque sont laissés à la discrétion de l'organisme de réglementation concerné.

Pour ce faire, il faut :
- respecter les bonnes pratiques agricoles (BPAs) et/ou les BPFs
- suivre un plan HACCP ou un plan de contrôle préventif (PCP)
- réaliser un échantillonnage environnemental de Listeria spp. dans l'usine
- contrôler les étapes de transformation qui éliminent ou réduisent le nombre de L. monocytogenes pendant la fabrication
- prévenir l'introduction de L. monocytogenes dans les aires de post-transformation où les aliments sont exposés à l'environnement avant l'emballage.

Fabricants d'aliments prêts-à-manger
Puisque la bactérie L. monocytogenes est très répandue dans la nature et peut se trouver dans l'environnement de transformation des aliments, les fabricants d'aliments PAM devraient être en mesure de démontrer que leur système de salubrité des aliments contrôlera L. monocytogenes. Les fabricants devraient procéder à un échantillonnage environnemental, tel que décrit aux figures 2 à 4 (voir la section Échantillonnages environnementaux à des fins d'analyses ou tableau 1), compte tenu du principe selon lequel l'environnement où se trouvent des aliments à risque élevé devrait faire l'objet d'une fréquence d'échantillonnage accrue. Ceci devrait être effectué à des fins de vérification de l'efficacité de leurs programmes d'assainissement (c'est-à-dire, nettoyage et désinfection) et de leurs contrôles des procédés. La présence de Listeria spp. peut être une indication de la présence de L. monocytogenes et devrait entraîner une intensification du nettoyage et de la désinfection. Un examen du système de salubrité des aliments peut également être nécessaire.

Sur cette partie, on se référera au chapitre, Mesures de contrôle pour se conformer aux critères microbiologiques pour L. monocytogenes dans les aliments prêts-à-manger.

Bien entendu, «Les aliments importés doivent être préparés avec au moins le même niveau de contrôle de la salubrité des aliments que les aliments préparés au Canada, car ils doivent satisfaire aux mêmes résultats en matière de salubrité des aliments.»

NB : Le document «Politique sur la présence de Listeria monocytogenes dans les aliments prêts-à-manger ». Date d’entrée en vigueur : 1er octobre 2023 comprend 52 pages et est disponible ici.

mercredi 12 avril 2023

Voulez-vous maîtriser les pathogènes dans l’environnement de vos fabrication ? Suivez le guide !

Voulez-vous maîtriser les pathogènes dans l’environnement de vos fabrication ?
C’est désormais possible grâce à l’initative de la Fevia, la fédération belge des entreprises alimentaires !

Inutile de chercher un document identique auprès de l’ANIA, l’association des entreprise salimetaires en Franvce, vous perdriez votre temps …

Ailleurs, en France, je ne sais pas si cela existe, retiré des affaires depuis pas mal de temps, je n’ai pas vu d’information et/ou de formation à ce sujet avec un tel niveau d,e détails, si cela existe, n'hésitez pas à m'en informer ...

Voici donc «Maîtrise des agents pathogènes environnementaux : comment s'y prendre en tant qu'entreprise ?», source Fevia.

Fevia et ses fédérations sectorielles, en collaboration avec l'Université de Gand, ont élaboré un nouveau chapitre sur la maîtrise des agents pathogènes environnementaux au sein d'une entreprise. Une étape supplémentaire dans le contrôle préventif de la sécurité alimentaire. Les entreprises alimentaires peuvent l'utiliser pour détecter et éliminer les agents pathogènes environnementaux sur leur site de production : commencez dès aujourd'hui !

Un besoin de contrôle préventif des pathogènes environnementaux
Ces dernières années, de plus en plus d'entreprises alimentaires ont été confrontées à des problèmes de sécurité alimentaire dus à la présence de pathogènes environnementaux sur le site de production. Des incidents récents montrent que certaines souches persistantes, également appelées « souches résidentes », sont très difficiles à garder sous contrôle. L'AFSCA constate également que trop souvent, les entreprises ne mettent pas en œuvre leur système d'autocontrôle, et appelle à une vigilance accrue.

L'avènement de techniques analytiques modernes telles que le whole genome sequencing (SGE) constitue un défi supplémentaire. Il s'agit là d'une révolution qui permettra aux épidémies liées à l’alimentation d'être détectées plus rapidement. Leur utilisation lors des récents incidents montre aujourd'hui leur impact considérable sur notre industrie.

Alors que l'accent a été mis jusqu'à présent sur le respect des critères microbiologiques dans le produit final, il est désormais devenu nécessaire d'accorder une attention particulière à ce qu'il n'y ait pas de souches résidentes dans l'environnement de production. Pour répondre à ce problème émergent, nous nous tournons à présent vers ce chapitre pour traiter de manière proactive les agents pathogènes environnementaux dans une entreprise.

Ce chapitre constitue un document complémentaire aux guides d'autocontrôle existants. L'AFSCA l'a validé et publié sur son site web. Il a été élaboré grâce à la collaboration de Fevia et de ses fédérations sectorielles, de la professeure Liesbeth Jacxsens (département de technologie alimentaire, de sécurité et de santé, faculté de bio-ingénierie, UGent) et du docteur Koen De Reu (ILVO).

Il s’agit du Module GM4 Maîtrise des agents pathogènes environnementaux dans l'industrie alimentaire - Module complémentaire aux guides d’autocontrôle - Fevia - UGent 2023, 65 pages.

Que couvre-t-il ?
Ce chapitre vise à informer les entreprises sur le contrôle environnemental des agents pathogènes et à prévenir la contamination croisée entre les aliments et les agents pathogènes.
En termes de contenu, nous nous concentrons sur deux piliers dans le chapitre :
  1. Mesures préventives grâce à de bonnes pratiques d'hygiène et de production : quelles mesures pouvez-vous prendre en tant qu'entreprise pour prévenir la contamination microbiologique de votre environnement de production ?

  2. Surveillance environnementale efficace : vérification de l'efficacité des mesures préventives et prise d'actions correctives en cas de découverte d'un échantillon environnemental positif.

Période de transition
Compte tenu de la technicité du module, il est essentiel que les entreprises disposent de suffisamment de temps pour transposer cela au niveau de l'entreprise. Une période de transition de deux ans à compter de la date de publication est prévue pour permettre aux entreprises de mettre en œuvre le module dans leurs activités. Pendant cette période, le chapitre ne sera pas encore utilisé lors des audits d'autocontrôle.

mercredi 5 avril 2023

Des menaces inacceptables sur nos agriculteurs !

samedi 1 avril 2023

A propos des tomates cerises

L'hiver plus froid a produit des tomates cerises qui retournent l'estomac, source The Korean Herald.

Selon des experts, une forte concentration de «tomatine» qui se développe à basse température dans certains produits

Suite à un nombre croissant de signalements de vomissements et de douleurs à l'estomac après avoir consommé des tomates cerises, les autorités locales de la santé et de l'agriculture ont désigné jeudi une substance contenue dans les tomates appelée «tomatine» comme principale cause de la détresse gastrique.

Produite naturellement au fur et à mesure de la croissance des plants de tomates, la tomatine se décompose normalement lorsque les tomates commencent à mûrir. La substance est un produit chimique qui permet aux plantes de résister aux changements négatifs de l'environnement, tels que les attaques d'insectes ou les variations de température.

Les services de recherche et de vulgarisation agricoles de la province du Chungcheong du Sud ont annoncé qu'une certaine variété de tomates cerises - HS2106 - est susceptible de contenir un niveau inhabituellement élevé de tomatine comme la température moyenne de fin janvier, qui a atteint -7,2°C le 25 janvier, était de trois degrés inférieur à l'année moyenne.

L'exposition à des conditions météorologiques plus froides a entraîné une surproduction de tomatine dans les tomates cerises HS2106, et les enfants et les familles qui ont consommé des produits à base de tomate avec les restes de tomatine ont fini par développer des symptômes gastro-intestinaux, a expliqué l'agence.

jeudi 23 mars 2023

Des crétins soi disant écologistes saccagent une retenue d'eau en Charente

jeudi 16 mars 2023

Le vrai scandale de l'eau, par Mme Géraldine Woessner

vendredi 10 février 2023

De la présence de Listeria au niveau de la production primaire et la transformation d'aliments d'origine non animale en Bavière

Il va s’agir ici de la p
résence de Listeria au niveau de la production primaire et la transformation d'aliments d'origine non animale en Bavière. Ce second volet faisait initialement partie d’un article de Joe Whitworth paru le 10 février 2023 dans Food safety News. Le blog vous proposé la première partie de l’article ici.

Faits saillants
- Listeria spp. a détecté dans 12,53 % des échantillons.
- Au total, 1,72% des échantillons provenant de producteurs de produits ’origine non animale étaient positifs pour L. monocytogenes.
- Aucun des échantillons d'aliments n'était positif pour L. monocytogenes.
- Les siphons de sol et les eauxservant à la transformation ont montré des résultats positifs pour L. monocytogenes.
- L’environnement et le système d'irrigation sont cruciaux pour prévenir la contamination par Listeria.

De juillet 2020 à juin 2021 en Bavière, 39 producteurs de fruits rouges, de légumes et de fruits et légumes crus prêts à consommer ont été contrôlés. Les inspections se sont déroulées aux stades de la ferme, de la production primaire et de la transformation.

Des prélèvements environnementaux et alimentaires ainsi que des analyses de l'eau d'irrigation et de l’eau servant à la transformation ont été effectués pour étudier la prévalence des espèces de Listeria, y compris Listeria monocytogenes.

Au total, 407 échantillons ont été prélevés, dont 229 écouvillons provenant de matériaux en contact avec les aliments et de l'environnement, 59 échantillons d'aliments et 119 échantillons d'eau d'irrigation et servant à la transformation.

Dans 51 échantillons, Listeria spp. a été détecté. Listeria seeligeri était l'espèce la plus identifiée, suivie de Listeria innocua, Listeria monocytogenes et Listeria ivanovii, selon l'étude publiée dans le Journal of Food Protection, «Presence of Listeria at primary production and processing of food of non-animal origin (FNAO) in Bavaria, Germany». L’articl est disponible en intégralité.

Résultats de Listeria monocytogenes
Listeria monocytogenes a été identifié dans sept échantillons d'eau environnementale et servant à la transformation, mais pas dans les aliments. Ces isolats ont été détectés dans six installations différentes, trois au niveau de la production primaire et quatre dans des usines de transformation.

La zone d'isolement courante de Listeria monocytogenes était l'environnement de l'installation, en particulier dans les différents caniveaux et siphons. Un échantillon d'eau servant au lavage de laitues était positif au niveau de la production primaire.

Des Listeria monocytogenes ont été retrouvées dans un siphon de sol où étaient transformées des salades prêtes à consommer avec des produits d'origine animale (POAO), soulignant la nécessité de respecter les bonnes pratiques de fabrication et d'hygiène, notamment lorsque les deux types de produits sont transformés dans le même local.

Des écouvillons ont montré la prévalence la plus élevée de Listeria. Des échantillons d'eau d'irrigation et servant à la transformation ainsi que des aliments avaient une prévalence plus faible. Plus d'un type de Listeria a été retrouvé dans 12 échantillons.

La détection de différentes espèces de Listeria au sein d'une même entreprise suggère que l'agent pathogène peut devenir un problème si l'environnement et la manipulation hygiénique est négligée, ont it les chercheurs.

«En plus des sources et de la qualité de l'eau, cette étude démontre que le système d'irrigation, la culture, la manipulation hygiénique et les protocoles d'entretien sont très importants pour réduire la contamination potentielle des fruits et légumes prêts à consommer avec Listeria», ont-ils ajouté.

En conclusion, les auteurs notent que l’étude montre que Listeria spp. et L. monocytogenes sont régulièrement présents au niveau de la production primaire et de la transformation de produits d’origine non animale. Les sources d'eau, la qualité de l'eau, le système d'irrigation, la culture, la manipulation hygiénique et les protocoles d'entretien sont très importants pour réduire l'exposition potentielle aux fruits et légumes prêts à consommer.

mardi 10 janvier 2023

Le tweet de la semaine !

 Merci à Olivier Masbou et son excellent blog-notes de m'avoir signalé cette information.

lundi 2 janvier 2023

Top 10 des articles du blog les plus au cours de l'année 2022

Le blog est un produit artisanal un et il n’entre pas dans son intention d’être un best seller, comme l’on dit. La sécurité des aliments est un tout petit monde et la lecture du blog reste stable depuis des années, et c’est bien ainsi …

Je vous présente les 10 articles les plus lus au cours de l’année 2022 par les lecteurs du blog.

Une curiosité, la première place pour un article sur ce restaurant fermé à Cholet, j’avoue ne pas savoir le pourquoi du comment à son sujet, un buzz a-t-il été créé par une personne plus ou moins bien intentionnée ? Je n’exclus rien ...

Ferrero et Buitoni Nestlé ont chacun eu droit à une place dans ce top 10 de 2022. Ils auraient mérité, à mon sens, tous deux la première place.

Les deux dernières places sont des articles qui relatent des curiosités de notre temps pas toujours cohérent.

L’environnement s’est invité avec le score tout à fait remarquable du livre de Steven Koonin, «Climat, la part d’incertitude». A ce propos je vous laisse méditer cette phrase, ‘La science, c'est le doute, le consensus n'est pas de la science mais de la politique’.

Les autres sujets témoignent de la sécurité des aliments dans les entreprrses alimentaires, intoxication alimentaire, maintenance préventive, certification.

mercredi 16 novembre 2022

De l'usage des graines de haricots mungo bio à Paris

On sait qu'à Paris, ville très sale par excellence, on augmente très fortement les impôts pour la soi disant transition écologique, qui devra nécessairement passer par une cohabitation des Parisiens avec les rats, ce n'est pas une blague, mais il y a plus, toujours plus, car voici une nouvelle campagne écolo pour relancer le commerce bio ...  

vendredi 11 novembre 2022

Quand les politiques font de l'idéolgie à propos de l'énergie nucléaire, le résultat pour nous est un désastre !

Dans la vidéo que vous allez voir ci dessous, deux faits sont importants, me semble-t-il, le premier est la teneur des propos tenus par un économiste, autrefois ou encore très proche de la gauche, et le second fait, dont nous commençons à mesurer l’importance, est celui du prix de l’énerge et des futures délocalisations d’entreprises ou de ralentissement de l’activité d’entreprises voire la fermeture d’entreprises.

dimanche 6 novembre 2022

Le soi disant pluralisme à France Télévisions et les lobbys écologiques, épisode II

Je vous avais proposé Le soi disant pluralisme à France Télévisions et les lobbys écologiques, mais voici que l’on touche le fond ... Merci qui ? Merci Mme Géraldine Woessner !

Mise à jour du 11 novembre 2022 

samedi 29 octobre 2022

Quand la France n’est même pas visible sur un graphique des émetteurs de CO2 dans le monde

Après La France classée 4ème pays le plus vert au monde. Merci qui ? Merci le nucléaire !, voici la France qui n’est même pas visible sur ce graphique des émetteurs de CO2 dans le monde.

Merci de cliquer sur l'image pour bien voir où peut se situer la France ...

lundi 24 octobre 2022

La France classée 4ème pays le plus vert au monde. Merci qui ? Merci le nucléaire !

La nouvelle était passée inaperçue ...
Selon le classement mondial Green Future Index réalisé par la MIT technology Review, la France est le quatrième pays le plus vert au monde derrière l’Islande, le Danemark et la Norvège . Ce classement passe en revue 76 pays à partir de cinq critères : les émissions de CO2, la transition énergétique, la société verte, l’innovation verte et la politique climatique. Les derniers du classement sont la Russie, l’Iran, le Paraguay et le Qatar qui sont considérés comme des «abstentionnistes du climat». 15 des 20 premiers sont des pays européens. La France obtient ce bon score principalement grâce à son énergie nucléaire.

Bon, c’est un classement comme il y en a des tas, avec ses atouts et ses limites. Il me semble que l’on en a peu parlé ces derniers jours. Pourtant, en général, on nous bassine plus souvent les oreilles quand le résultat de ce type d’enquête correspond davantage à la grille de lecture de la bobosphère. Source Nouvelles fraîches d’Olivier Masbou du 24 octobre 2022 sur son blog-notes.

Complément
L’article de Transitions Energies rapporte,
Une performance pour un pays qui ne bénéficie pas des atouts énergétiques (géothermie, éolien et hydraulique) des trois pays nordiques qui le précède. Cela n’a pourtant pas empêché au début de l’année, le tribunal administratif de Paris de condamner les «manquements» de l’Etat français dans la lutte contre le réchauffement climatique…

Cherchez l’erreur. Dans un jugement soi-disant historique rendu le 3 février 2021, le tribunal administratif de Paris a condamné les «manquements» de l’État français dans la lutte contre le réchauffement climatique. Il serait ainsi responsable d’un préjudice écologique. Deux ans après le lancement de «l’Affaire du siècle», les quatre ONG requérantes (Notre Affaire à tous, la Fondation Nicolas Hulot, Greenpeace France et Oxfam France) avaient crié victoire. Au passage, rappelons tout de même que l’impact climatique d’une réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre par la France à l’horizon 2030 n’est pas mesurable en terme climatique à l’échelle de la planète. Cela reviendrait, en s’appuyant sur les calculs du GIEC sur l’impact d’un doublement des émissions de gaz de serre et ceux du physicien François Gervais, à limiter la hausse des températures de 0,0002°C !

Dans la même logique, il y a quelques jours, le 28 mars 2021, une centaine de manifestations plus ou moins importantes dans toute la France ont été organisées par plusieurs organisations écologistes pour dénoncer le manque d’ambition de la loi climat et résilience examinée à l’Assemblé nationale.

samedi 22 octobre 2022

Le soi disant pluralisme à France Télévisions et les lobbys écologiques

Et comme de bien entendu, la chaîne franco-allemande Arte n'est pas en reste ... 

jeudi 20 octobre 2022

Norvège : Du saumon fumé à l'origine d'une éclosion à Listeria

Voici un cas complexe dinvestigation d’une éclosion de maladies d’origine alimentaire pas simple en Norvège, Listeria retrouvé dans des prélèvements environnementaux mais ce n’est pas la souche épidémique …

«Norvège : Du saumon fumé à l'origine d'une éclosion à Listeria», source article de Joe Whitworth paru le 20 octobre 2022 dans Food Safety News.

Du saumon fumé a été lié à une éclosion à Listeria en Norvège qui a rendu quatre personnes malades.

Des échantillons de patients ont été prélevés entre février et août de cette année et toutes les personnes malades ont été hospitalisées.

Les personnes concernées ont entre 50 et 90 ans. Les patients sont deux femmes et deux hommes qui vivent à Nordland, Trøndelag, Oslo et Viken.

L'Institut norvégien de santé publique (Folkehelseinstituttet) a dit que des bactéries ayant le même profil génétique ont été retrouvées dans des échantillons des quatre patients, ce qui indique qu'ils ont été infectés par une source commune. Il y a aussi un cas suspect.

Troll Salmon a rappelé de la truite fumée et du saumon fumé en raison d'une éventuelle présence de Listeria monocytogenes après la découverte du pathogène dans l'environnement de la production.

FHI, les services de santé locaux et les laboratoires de microbiologie, l'Autorité norvégienne de sécurité alimentaire (Mattilsynet) et l'Institut vétérinaire ont enquêté pour savoir si les patients avaient une source commune d'infection.

Trois des quatre patients interrogés par l'Autorité norvégienne de sécurité alimentaire ont déclaré avoir mangé du saumon fumé ou de la truite fumée avant de tomber malade et deux d'entre eux ont nommé du saumon fumé du même producteur.

Listeria détecté ne correspond pas à la souche épidémique
Listeria a été retrouvé à de faibles niveaux dans un produit de Troll Salmon plus tôt dans l'année. Ce prélèvement correspondait à une analyse de routine effectuée dans le cadre du programme de surveillance de l'Autorité norvégienne de sécurité des aliments pour les produits prêts à consommer en 2022. Les responsables ont dit que la quantité de Listeria dans le prélèvement était si faible qu'elle ne posait aucun risque pour la santé.

Après une inspection à Troll Salmon, plusieurs prélèvements environnementaux ont été analysés à l'Institut vétérinaire. Listeria monocytogenes a été retrouvé dans certains d'entre eux, mais les isolats ne correspondaient pas à la souche de l'éclosion.

Cependant, l'Autorité norvégienne de sécurité alimentaire a demandé à l'entreprise de retirer plusieurs produits du marché.

Le rappel concerne certains numéros de lots de tranches de truite fumée avec des emballages de 250 g, 200 g et 100 g et de tranches de saumon fumé de 250 g, 120 g et 100 g. Les produits ont des dates d'expiration du 17 octobre au 10 novembre 2022.

Près de 20 000 sachets ont été envoyés aux chaînes de distribution Rema 1000, Coop et NorgesGruppen à travers le pays ou vendus en ligne.

Troll Salmon a conseillé aux consommateurs qui avaient acheté les produits de les jeter ou de les rapporter au lieu d'achat. L'entreprise prend des mesures pour retrouver la source de la souche épidémique et un nettoyage supplémentaire du site et de l'équipement a été effectué.

NB : L’image montre un des produits rappelés.

mardi 18 octobre 2022

De la sensibilité réduite de Listeria monocytogenes au chlorure de benzalkonium dans les environnements de transformation alimentaire, selon une évaluation intégrée

On n’en est pas encore à pour qui sonne le glas pour le chlorure de benzalkonium, mais cet article détailé, «Évaluation intégrée de la sensibilité réduite de Listeria monocytogenes au chlorure de benzalkonium dans les environnements de transformation alimentaire», publié dans Applied and Environmental Microbiology, apporte des éléments de discussion à ce sujet.

Résumé
Pendant des décennies, les désinfectants à base de composés d'ammonium quaternaire (CAQ) ont été largement utilisés dans les environnements de transformation des aliments pour maîtriser les pathogènes d'origine alimentaire tels que Listeria monocytogenes. Pour autant, il n'y a pas de consensus sur la probabilité et l'implication d'une sensibilité réduite de Listeria au chlorure de benzalkonium (CB) qui pourrait émerger en raison d'une exposition sublétale aux désinfectants dans les environnements de transformation des aliments. En mettant l'accent sur la transformation des produits frais, nous avons tenté de combler les multiples lacunes en matière de données et de preuves entourant le débat. Nous avons déterminé une forte corrélation entre les phénotypes de tolérance et les déterminants génétiques connus de la tolérance au CB avec un vaste ensemble d'isolats issus de produits frais. Nous avons évalué la sélection du CB sur L. monocytogenes par le biais d'une enquête génomique à grande échelle et structurée par source de 25 083 génomes de L. monocytogenes disponibles publiquement provenant de diverses sources aux États-Unis. En tenant compte des contraintes de l'environnement de transformation, nous avons surveillé le début temporel et la durée de la tolérance adaptative au BC dans les isolats tolérants et sensibles. Enfin, nous avons examiné les concentrations résiduelles de BC dans une installation de transformation de produits frais à différents moments au cours de l'exploitation quotidienne. Bien que les preuves génomiques soutiennent une sélection élevée du CB et la recommandation de rotation des désinfectants dans le contexte général des environnements de transformation des aliments, elles suggèrent également une variation marquée dans l'occurrence et l'impact potentiel de la sélection parmi les différents produits et secteurs. Pour la transformation des fruits et légumes frais, nous concluons que les installations correctement nettoyées et désinfectées sont moins affectées par la sélection du CB et peu susceptibles de fournir des conditions propices à l'émergence d'une tolérance adaptative au CB chez L. monocytogenes.

Importance
Notre étude démontre une approche intégrative pour améliorer les stratégies d'évaluation et de maîtrise de la sécurité des aliments dans les environnements de transformation des aliments grâce à l'exploitation collective des enquêtes génomiques, des tests de laboratoire et de prélèvements des installations de transformation. Dans l'exemple de l'évaluation de la sensibilité réduite de Listeria à un désinfectant largement utilisé, cette approche a fourni des preuves à multiples facettes qui intègrent des signaux génétiques de la population, des résultats expérimentaux et des contraintes du monde réel pour aider à aborder un débat durable d'importance réglementaire et pratique.

Commentaire
Etude qui certainement intéressera les entreprise alimentaires, si des centres techniques veulent bien leur expliquer les résultats et les conséquences pour elles.

Juste une remarque sur le résumé ou plutôt un détail. Il est question de «properly sanitized and cleaned facilities», à savoir «ateliers proprement désinfectés et nettoyés». L’inverse aurait été plus exact, «ateliers proprement nettoyés et désinfectés».

Dans une mini revue de 2019, disponible en intégralité, publiée dans Applied and Environmental Microbiology«Benzalkonium Chlorides: Uses, Regulatory Status, and Microbial Resistance», les auteurs indiquent,

Notre analyse suggère que l'utilisation omniprésente et fréquente des chlorures de benzalkonium dans les produits commerciaux peut générer des environnements sélectifs qui favorisent les phénotypes microbiens potentiellement résistants à une variété de composés. Une analyse des avantages par rapport aux risques devrait servir de guide pour les mesures réglementaires concernant des composés tels que les chlorures de benzalkonium. 

La figure ci-dessous illustre le marché de plusieurs milliards de dollars du chlorure de benzalkonium.
(A) formule du chlorure de benzalkonium chloride (BAC) et structure. (B) Utilisation des BACs et six types de mécanismes de résistance microbienne rapportés aux BACs.

Mise à jour du 25 octobre 2022
Une autre étude parue dans AEM fournit de nouvelles informations sur la sélection de la tolérance au chlorure de benzalkonium chez L. monocytogenes et d'autres Listeria spp.

La tolérance de Listeria monocytogenes aux composés d'ammonium quaternaire a été soulevée comme une préoccupation en ce qui concerne la persistance de L. monocytogenes dans les environnements de transformation des aliments, y compris dans les environnements de conditionnement et de transformation des produits frais. La persistance de L. monocytogenes peut augmenter le risque de contamination des produits, de rappels d'aliments et d'éclosions de maladies d'origine alimentaire. Notre étude montre que des souches de L. monocytogenes et d'autres Listeria spp. peuvent acquérir des adaptations héréditaires qui confèrent une tolérance accrue à de faibles concentrations de chlorure de benzalkonium, mais ces adaptations n'augmentent pas la survie de L. monocytogenes et des autres Listeria spp. lorsqu'il est exposé à des concentrations de chlorure de benzalkonium utilisées pour la désinfection des surfaces en contact avec les aliments (300 mg/L). Dans l'ensemble, ces résultats suggèrent que l'émergence de souches de Listeria tolérantes au chlorure de benzalkonium dans les environnements de transformation des aliments est une préoccupation limitée, car même les souches adaptées pour obtenir des CMI plus élevées in vitro conservent une sensibilité totale aux concentrations de chlorure de benzalkonium utilisées pour les surfaces en contact avec les aliments.

lundi 10 octobre 2022

Les pénuries alimentaires sont programmées avec maestria dans l'Union Européenne : le cas des Pays-Bas par André Heitz

Je reproduits de larges extraits de cet excellent article d’André Heitz car ce qui est train d’arriver ou arrivera peut-être aux Pays-Bas, mais, Dieu nous en garde, cela peut aussi arriver en France ...

«Les pénuries alimentaires sont programmées avec maestria dans l'Union Européenne : le cas des Pays-Bas», source article d’André Heitz* paru sur son blog Agriculture, alimentation,santé publique … soyons rationnels.

Avec une assiduité et une constance remarquables, faisant fi des avertissements climatiques, géopolitiques et sociétaux, l'Union européenne et certains de ses États membres planifient des pénuries alimentaires pour «sauver» la planète. Voici le cas des Pays-Bas.

Des manifestations paysannes à bas bruit dans certains pays
Il y a ce que l'on peut appeler les manifestations conjoncturelles, essentiellement liées à l'augmentation des coûts de production et l'insuffisance des mesures compensatoires gouvernementales.

Ce fut le cas en Espagne, où les agriculteurs ont manifesté à Albacete, Bajadoz, Murcie, etc. Il y a eu des «tractorades», mais le mois d'août n'a, semble-t-il, pas été aussi «chaud» qu'annoncé.

En Italie, la sécheresse et les pertes de production sont un facteur aggravant. C'est Milan qui a été bloqué en juillet, et les agriculteurs ont menacé de rouler sur Rome.

Des manifestations ont également eu lieu en Allemagne, en particulier le 31 août 2022 à l'appel de l'organisation Landwirtschaft verbindet Deutschland (l'agriculture crée des liens en Allemagne).

Tout cela se déroule à bas bruit. Les grands médias ne prêtent guère attention à ces événements, contrairement aux réseaux alternatifs et protestataires qui tentent visiblement de monter un mécontentement plus généralisé.

L'État stratège a frappé aux Pays-Bas
Ce sont les Pays-Bas qui présentent la situation la plus préoccupante. La presse française ne s'y est guère intéressée, alors même que le pays a connu des manifestations massives et parfois violentes. Signalons tout de même un article du Monde, de bonne facture, du 13 juillet 2022.

Répondant à des objectifs européens de rétablissement de la virginité écologique, le gouvernement de M. Mark Rutte a annoncé le 10 juin 2022 un plan de réduction des émissions d'azote de 50% à l'horizon 2030. À sa décharge – partielle – un tribunal avait décidé en 2019 que le pays devait faire beaucoup plus dans ce domaine.

S'illustre ici une dérive inquiétante de nos systèmes démocratiques : des gouvernements et parlements incapables de gérer le présent adoptent des lois fixant des objectifs ambitieux, que l'on sait irréalistes. C'est pour camoufler leur inaction et leur incompétence, ou encore complaire à des franges influentes de l'électorat et de l'opinion dite «publique». Rien de sérieux ne se produisant, les activistes saisissent des tribunaux forcément liés par les textes des lois, et aussi sous l'emprise du discours apocalyptique ambiant. Et les gouvernements – souvent nouveaux – sont sommés de prendre des mesures dévastatrices (ou trouver une autre échappatoire).

Nous avons du reste connu le même phénomène en France avec l'Affaire du Siècle… les activistes trouvent intérêt à saisir la justice dans les pays démocratiques, pas dans les États autoritaires ou à gouvernement illibéral...

Tous les secteurs économiques devront contribuer à l'effort, mais c'est l'agriculture, à l’origine de 46% des émissions – de protoxyde d’azote, d’ammoniac ou de nitrates issus des engrais azotés et des effluents d’élevage – qui a été plus particulièrement visée.

Des objectifs de réduction des émissions d'azote délirants
Le plan de la ministre de l'Environnement et de l'Azote (ça ne s'invente pas !), Christianne van der Wal, et du ministre de l'Agriculture, Henk Staghouwer, prévoit des réductions pouvant aller jusqu'à 97% dans les zones Natura 2000 et 70% dans 131 zones adjacentes, avec un minimum de 12%. Les provinces sont chargées de mettre au point les plans détaillés d'ici au 1er juillet 2023.

Un premier effet de ce plan a été la démission du ministre Henk Staghouwer, qui aura été en poste pendant à peine huit mois. «Je me suis demandé si j'étais la bonne personne pour superviser les tâches qui m'incombent», a-t-il déclaré. «Je suis arrivé à la conclusion que je ne suis pas cette personne.»

L'effet majeur porte évidemment sur l'agriculture, mais aussi sur les industries d'amont et d'aval et, par voie de conséquence, sur la production agricole et alimentaire du deuxième exportateur mondial, mais aussi sur l'ensemble du tissu social en zones rurales.

* André Heitz est ingénieur agronome et fonctionnaire international du système des Nations Unies à la retraite. Il a servi l’Union internationale pour la protection des obtentions végétales (UPOV) et l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI). Dans son dernier poste, il a été le directeur du Bureau de coordination de l’OMPI à Bruxelles.

Complément du 18 octobre 2022